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- En Plein cœur. PAN! Pas ailleurs. :
- Récit en trois parties de Valstar Karamzin. Je n'ai encore lu que le titre, la note d'intention stylistique de l'auteur, et l'introduction de la première partie, alors j'éditerai cette description plus tard parce qu'à quoi bon écrire n'importe quoi uniquement parce que le champs ctb_desc est défini avec une clause NOT NULL, n'est-ce pas ?
Textes :
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En Plein cœur. PAN! Pas ailleurs. (1)
par
Valstar Karamzin
Quand on a l'impudence de poster sur la Zone une salve de cinq articles dont le dernier s'achève sur l'annonce "fin de la première partie", on s'expose à devoir s'armer de patience avant leur publication. N'y voyez surtout pas mesquine vengeance d'admins branleurs et démotivés, mais prudente et sage temporisation face aux sombres menaces de l'excès d'enthousiasme. Enfin, voyez-y ce que vous voulez. Ou plutôt arrachez-vous les yeux. Mais après avoir lu le texte, parce qu'en fait, ça en vaut la peine. C'est bien écrit, inventif, et ça mène visiblement quelque part (mais peut-être en Wallonie, voire même en Bretagne....à vous de voir...). -
En Plein cœur. PAN! Pas ailleurs. (2)
par
Valstar Karamzin
Le récit se poursuit dans des endroits de plus en plus interlopes, avec ce second volet : dans les chiottes des transports en commun français, et en territoire breton, autant dire aux marches de la civilisation. On préférerait presque la salle-de-bain d'un Sofitel new-yorkais. L'intrigue n'avance guère, mais on nous livre quelques infos sur le narrateur. Disons que c'est un peu comme une étape de transition sur le Tour de France. -
En Plein cœur. PAN! Pas ailleurs. (3)
par
Valstar Karamzin
Résumé des épisodes précédents de notre grand feuilleton de l'automne : le narrateur, une sorte de bourreau à gage à qui on ne la fait pas, ayant déniché à Liège un exemplaire d'un livre introuvable et quasi légendaire paru en 1930, se rend à Brest pour en faire don à son ami, Xanadu Bob, agoraphobe de son état délabré, que nous savons s'être suicidé d'une balle en plein coeur depuis la scène d'ouverture d'un récit que nous reprenons en plein flashback. -
En Plein cœur. PAN! Pas ailleurs. (4)
par
Valstar Karamzin
Notre feuilleton zonard préféré de l'année (après la guerre civile ukrainienne) se poursuit sur un faux rythme avec cet épisode bien écrit et plus tristement ferroviaire. La biographie du regretté Xanadu Bob s'y esquisse ; pour le reste, on s'intéressera selon l'humeur au petit défilé de personnages secondaires qui ne semble pas faire avancer l'intrigue. -
En Plein cœur. PAN! Pas ailleurs. (5)
par
Valstar Karamzin
Fin de la première partie de notre feuilleton de l'hiver, avec un épisode à rebondissement comme il se doigte, plutôt pas mal écrit et de nouveau bien inventif dans les images, où notre héros tueur à gages connaît les affres de l'auto-stop et du café trop sucré. Se commence à la bière et se termine au cognac, saine progression. -
En Plein cœur. PAN! Pas ailleurs. (6)
par
Valstar Karamzin
Valstar Karamzin, bien qu'aillant totalement disparu de la circulation, nous a livré un chef d'œuvre. On croyait sottement que ce serait la série de l'été 2014 sur la Zone. Ce n'était qu'un préambule. Voilà là un auteur bien intentionné et plein de bonnes manières. Il écrit du lourd et prend le soin dans ses messages complémentaires de faciliter la vie des admins de la Zone en faisant ses propres résumés. C4EST VRAIMENT TR2S URBAIN CHER PAPE § D'ailleurs j'ai un peu reformaté le texte en plaçant dans l'introduction les messages complémentaires de l'auteur qui seront probablement les bienvenus pour le commun des mortels pour se rafraîchir la mémoire (ou pas, ce texte peut très bien être lu indépendamment du reste de la saga, sans préambule et il reste intrinsèquement et coupé du reste, un pur chef d'œuvre) Non seulement la première partie en 5 épisodes était juste sublime de noirceur/ de justesse littéraire / d'univers lynchien post punkoïde / de situations improbables / de dialogues à faire déprimer sévère Quentin Tarantino MAIS CETTE SECONDE PARTIE s'annonce déjà avec ce premier TEXTE dans la même veine, avec la genèse du monstre qu'on a croisé dans la première partie, le changement de narrateur et la justesse de l'intrigue, du senti pétri de bon sens de l'enchainement des scènes. UN TRUC G2NIAL comme il nous en tombe que très rarement sur le coin de la gueule du type astéroïde ayant décimé les dinosaures. Et puis si après tout ce que je raconte ici vous ne lisez pas ce texte au minimum puis que vous n'enchaînez pas avec l'intégralité de la première partie d'une traite si vous ne l'avez pas encore lue ET BIEN VOUS ËTES JUSTE DE GROS ABRUTIS QUI ALLEZ PASSER 0 COT2 D4UN DES MEILLEURS TRUCS QU4IL PUISSE SE PRODUIRE DANS UNE VIE D4HUMAIN DE MERDE, loin devant la naissance de vos gosses et de votre mariage, à des années lumière. -
En Plein cœur. PAN! Pas ailleurs. (7)
par
Valstar Karamzin
Glaüx, Glaüx-le-Chouette me manque. Et plus je lis Valstar Karamzin, qui me manque tout autant, plus... Mais d'ailleurs, Dourak Smerdiakov me manque aussi. nihil aussi me manque. Ou peut-être qu'ils sont ceux qui m'ont manqué les premiers ? Peut-être que s'ils ne m'avaient pas manqué, ils ne me manqueraient pas, eux, aujourd'hui à leur tour ? Je n'en sais rien. D'une manière ou d'une autre, j'espère qu'ils reviendront. Surtout Dourak qui est juste à VOLGOGRAD en RTT à la morgue. Quoi qu'il en soit, je vous ai vous, chers lecteurs de la Zone, et VOUS, JE NE VAIS PAS VOUS MANQUER § Avec ce texte de Valstar, le Chouette, oui, car chouette, il l'est et il va vous déranger au plus profond de vos entrailles que vous vomirez probablement. Ou pas, si vous saisissez toute la subtilité de ce nouvel épisode, le second de la deuxième partie. Bien sûr, je suis extrêmement déçu et vous le serez aussi. La dernière fois nous nous étions lancé dans d'impétueuses allégations. C'est très mal. Nous ne recommencerons plus ce petit jeu stupide d'anticipation. Certains parmi vous avaient raison, c'est bien l'histoire d'un serial killer. (SPOILER ALERT PARDON LES KOP1§) Mais elle est tellement originale, cette histoire de serial killer, comme si au delà de l'horreur et du gore, de l'enseignement anatomique nihiliste sur Youtube auquel nous convient parfois ces étrons de Daesh, drogués et terrifiés par la foi dans leur veine, et je m'égare car ce n'est pas le sujet, peut être au delà de tous ces trailers de MORTAL KOMBAT X que Youtube qui m'a bien cerné me propose de regarder (POUSSE6AU6CRIME? MECHANT ALGORITHME§ ), ce texte bien au delà de ces serial series américaines pourries sur le sujet qui ont tellement éculé la thématique, tellement banalisé l'autopsie humaine, tellement banalisé la mise à mort d'un alter ego, à nous en faire tous bailler d'ennui, peut être que VALSTAR KARAMZIN révolutionne le genre ? Pour ma part, en s'attaquant à l'autopsie mentale du tueur qui me semble bien humain et pourvu d'une empathie bien plus grande que celle de la plupart des zombies/gens que je connais à commencer par moi-même, qui n'est pas un Nième psychopathosociopatho #Lardons dont on dialise les hormones en temps réel et qui n'éprouve aucune émotion, en cela, oui, c'est encore plus déroutant et effrayant. Plus effrayant en tous cas que si JE T4ANNON9AI SALE FILS DE PUTE QUE JE VAIS ENGROSSER TA FILLE? QUE JE VAIS L4AVORTER A SON 8EMe MOIS DE GESTATION AVEC UN POTATOE PEELER ROUILL2 ET QUE TU MANGERAS TON PETIT FILS EN HACHI PARMENTIER§ FILS DE PUTE§ AVEC UNE PETITE SAUCE GRIBICHE, des fèves au beurre salé et des câpres en sirotant un CHATEAU MARGAUX cuvée 1960 UN GRAND CRU POUR UNE GRANDE OCCASION BÄTARD § oui, bien moins stéréotypé que ce petit écart à la bonne cuisine qui m'a échappé comme un ROTOTO de vos CORPS PUTR2FIANT DANS MON VENTRE § -
En Plein cœur. PAN! Pas ailleurs. (8)
par
Valstar Karamzin
Voici la fin de la seconde partie du monumental polar de Valstar Karamzin, la rencontre entre le narrateur tueur à gages de la première partie et du narrateur apprenti serial killer, patron mafieux de la "Lastkraftwagen Traviati", de la seconde. Si vous relisez la 5ème partie d'"En Plein cœur." après avoir fait la recherche dans le texte des mots "Elle est apparue, sortant du virage au ralenti" et bien vous aurez le plaisir d'avoir le récit dual de celui-ci, ce passage de l'histoire raconté par le tueur à gages punk. Jouissif à lire. Jouissif de comparer les points de vue de chacun des narrateurs. Albert Einstein et sa relativité restreinte seraient jaloux. Si j'étais producteur hollywoodien, pour sûr, j'aurais fait une offre bien alléchante pour adapter le scénario. -
En Plein cœur. PAN! Pas ailleurs. (9)
par
Valstar Karamzin
La troisième et dernière partie de l'excellentissime polar de Valstar Karamzin s'installe en série de l'été sur la Zone à raison d'une publication par semaine. L'épilogue se déroule en 7 actes dont voici le premier. Un troisième narrateur prend le relais sans qu'il soit identifié. On retrouve Hendrix Von Volodoï, là où on l'avait laissé, à la croisée des deux premières parties, dans l'appartement du Poinçonneur, entre les mains d'un mystérieux gang de jeunes femmes suckerpunchoïdes. Le bestiaire de l'histoire va sérieusement s'étoffer. On ne s'en plaindra pas, les personnages de ce roman sont plus intrigants les uns que les autres. -
En Plein cœur. PAN! Pas ailleurs. (10)
par
Valstar Karamzin
Le grand contempteur, a priori, continue la narration de cette 3eme partie dans ce drololissime second opus. Kinski, Vigil-Bamako Landru, Tonio sont mis à l'honneur. On nous livre les portraits captés à vif de ces trois branquignols de la Lastkraftwagen Traviati, l'organisation mafieuse du Poinçonneur. Du psychotique sous forte médication ne s'exprimant qu'en alexandrins, à la sexe machine bestiale, en passant par un Pierre Richard sous Cocaïne, chacun d'eux a ses petites addictions, ses petites névroses absurdes et ses troubles obsessionnels propres, chacun d'eux est unique, chacun d'eux est un bras cassé du gang de camionneurs. On sent que leurs destins ne vont pas tarder à se croiser mais en attendant l'action, leurs tranches de vie est drôle à faire une crise d'épilepsie des zygomatiques. D'ailleurs j'en sors juste. Lastravia ! -
En Plein cœur. PAN! Pas ailleurs. (11)
par
Valstar Karamzin
Le Poinçonneur poursuit la traque de Hendrix Von Volodoï en activant son réseau de routiers et en sombrant dans la boulimie post diabétique. Hendrix Von Volodoï poursuit la traque du Poinçonneur en suivant la piste des deux Zarofettes croisées dans la planque d'Amiens. Où l'on découvre le caractère obsessionnel compulsif du leader de la Lastkraftwagen Traviati, et les talents de stripteaseuses burlesques à faire rougir Action Directe. Ce texte, comme tous les autres du feuilleton de l'été, peuvent être lus indépendamment les uns des autres, tant leur qualité littéraire intrinsèque est grande, et tant, pour chacun d'eux, l'ambiance est singulière et envoutante. Par contre, comme ses petits frères, ne vous étonnez pas si en cours de lecture, une envie irrépressible de lire l'intégralité de ce polar surréaliste vous étreint. Encore un coup à tartiner vos tablettes de crème solaire et à chopper un cancer de la peau à Palavas-les-Flots, chers amis. -
En Plein cœur. PAN! Pas ailleurs. (12)
par
Valstar Karamzin
Hendrix doit remettre le snuf movie du suicide de Xanadu Bob à Giulietta Marx à Berlin. Cependant l'information à notre époque voyageant plus vite que l'humain, contrairement à ce que l'on peut voir dans la plupart des films de course poursuite Hollywoodiens, le Poinçonneur a donc mobilisé son réseau de camionneurs pour anticiper la venue d'Hendrix, tout préparé pour le serrer dans les mailles de son vaste filet. Pour le coup, c'est la sex machine, Vigil-Bamako Landru, la mieux placée sur l'échiquier qui conduit une surveillance rapprochée de Giulietta Marx. En parallèle, l'opération dératisation avance dans le dysfonctionnement : l'entrecroisement des chemins des Zarofettes, ayant splité pour filer indépendamment le train à Tonio et Kinski, le contrôle infructueux de Ben et Nuts, le binôme de flics de l'apéritif le moins bien assorti de l'espace Schengen, et en conclusion un premier duel fatal en scierie : Kinski en mode psychopathe-Terminator après la saisie de ses médicaments et Dallas, le crush d'Hendrix dans l'épisode précédent et qui endosse la panoplie de Sarah Connor dans celui-ci. Petit détour de qualité de la licence, à travers le genre très peu connu du road movie soap opera. -
En Plein cœur. PAN! Pas ailleurs. (13)
par
Valstar Karamzin
De plus en plus étonnant à chaque nouveau chapitre. Valstar Karamzin saura nous tenir en haleine jusqu'au dernier épisode par ses ambiances insolites et contre-pieds dans des situations convenues, mille fois abordées dans les polars et les thrillers au cinéma, par ses rebondissements glauques et par les nombreux personnages dont il prend un malin plaisir à peler les différentes facettes tels les couches d'oignons pourris de l'intérieur. Ici, de l'influence inattendue d'un sombre bouquin tombé par hasard entre les mains d'un serial killer en devenir et d'un anti-héro qui va bien morfler. Improbable antépénultième volet de la saga. -
En Plein cœur. PAN! Pas ailleurs. (14)
par
Valstar Karamzin
La fin de la saga est proche et c'est l'hécatombe pour toute la ribambelle de personnages exotiques du roman. étrange avant dernier épisode consacré aux seconds rôles pris dans un improbable jeu de massacre de destins croisés. L'intrigue principale n'évolue pas et on se demande comment Valstar Karamzin pourra conclure sans partir en vrille. Est-ce le signe d'un roman dont l'auteur se lasse et qu'il souhaite rapidement conclure quitte à gâcher tout le potentiel de personnages pourtant singuliers et prometteurs ? A vous de juger si cet épisode ne relève pas plus du sacrifice rituel, de l'ordre de l'esthétique pure, du trouble obsessionnel compulsif de l'auteur qui tient absolument à tout bien nettoyer par là où il est passé avant d'attaquer un final en huit-clos dans un univers qu'il aura pris soin d'aseptiser avant. -
En Plein cœur. PAN! Pas ailleurs. (15)
par
Valstar Karamzin
Surenchère de suspense, vieux pneus, rebondissements "en veux-tu ? en voilà", casse-auto, twists à gogo, ferraille, technique du lapin sorti du chapeau, terrain vague, cliffhangers de fin de paragraphe, monticules, mise en abyme finale, constituent à votre convenance le ciment et les briques de l'ultime épisode de la monumentale œuvre polaroïde sombre et fantastique de Valstar Karamzin. Il signe ici probablement, le roman à épisode le plus abouti de toute l'histoire de la Zone, un texte qui mériterait d'être publié, de devenir un best-seller ovni et d'être porté au cinéma par David Lynch puis devenir une franchise déclinée en de multiples opus ad vitam aeternam comme Le Poulpe ou OSS117. Bientôt on aura des produits dérivés telles des peluches Hendrix Von Volodoï et du cobranding avec Kinski ventant les mérites d'un shampoing aux vertues symétriques qu'il viendra cautionner, Vigil-Bamako Landru dans des pubs pour les préservatifs et la viande, le Poinçonneur défendant dans une pub interview truquée la solidité des fonds de la financière de l'échiquier, le fond agressor, celui qui te déchire l'anus avec des lingots d'or. Les Zarofettes iront délivrer les Pussy Riot en infiltrant des opérations Femen ciblant des oligarques russes et la Troïka européenne. Enfin, que du bonheur, que de l'espoir pour l'Humanité. Tonio jouera le rôle de Tony Sosa dans le remake de Scarface pour en garantir le succès mondial. Vivement donc tout cela et plus.