Rubriques
- Dual Edit :
- "Le plagiat est nécessaire. Le progrès l'implique. Il serre de près la phrase d'un auteur, se sert de ses expressions, efface une idée fausse, la remplace par une idée juste." (Comte de Lautréamont, Poésies II). Dont acte, par Aelez et Glaüx-le-Chouette. Voir aussi la rubrique Serial Edit, pour de plus amples explications quant aux modalités.
Textes :
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Dual edit 1 : le chien de Dieu
par
Glaüx-le-Chouette
Pour ouvrir cette rubrique, Glaüx a repris un extrait des Chants de Maldoror de Lautréamont à sa sauce. Conservant le style alambiqué du texte d'origine mais reniant ses éléments surréalistes, il transpose l'histoire dans un cadre contemporain, plus accessible aux lecteurs lambdas. Le résultat est passionnant, glauque à souhait. On apprécie la puissance et l'étrangeté des Chants remise au goût du jour avec talent. -
Dual edit 2 : la voix de ceux
par
Aelez
Aelez refuse sciemment de laisser le dual edit revenir dans un cadre bassement réaliste et revient à un texte fantastique. Elle reprend le style chargé hérité de Lautréamont et fait plonger son texte dans le métaphorique hardcore. C'est bô, certes, mais ce serait encore mieux si on y comprenait quelque chose. Reste que la mutation progressive du texte est toujours intéressante en soi. -
Dual edit 3 : crains et révère
par
Glaüx-le-Chouette
Glaüx et Aelez ont fait varier le contexte du texte d'origine, et même sa structure rigide en a pris un coup avec cet edit de Glaüx... Mais le style reste le même, ou du même ordre, comme si nos auteurs avaient eu du mal à s'extraire de l'admiration qu'ils vouent au maître. Dommage en un sens, mais c'est pas grave puisqu'on ne lira jamais trop de textes tendus, complexes, chargés comme celui-ci. Un léger manque de fluidité à signaler quand même ? -
Dual Edit 4 : ses femmes, ses chiennes
par
Aelez
Bizarre, les textes de cette rubrique ne cessent de diminuer de taille. Nos auteurs ont choisi la concision, c'est pas un mal. Cette fois, le style subit un sérieux lifting et devient plus lisible, sans être bas-de-gamme. Le texte en devient plus ordinaire, mais plus accessible. Et c'est de la bonne came, rien à dire. Reste que l'action aurait pu être plus détaillée, ça ne m'aurait pas dérangé.