Rubriques
- Dialogues :
- Les dialogues de 222 sont très sombres, déclamatoires, une sorte de litanie à la Maldoror.
Textes :
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Premier dialogue
par
222
Que j'aime ce genre de démarrage en trombe, un concentré de haine et de mépris pour nos contemporains pourris, une rage perceptible. Très bien écrit et très puissant, c'est une petite merveille. Par contre ça ne mène nulle part, on dirait une simple bande-annonce d'un texte beaucoup plus long. -
Deuxième dialogue
par
222
Putain j'adore. Je sais pas si ça fait de moi un maldororien attardé, un crypto-dépressif voire une néo-gothopouffe. Mais j'adore. C'est volontairement appuyé sur l'agression acerbe et déclamatoire, c'est organique et tortueux, la lecture est pleine d'embûches et de chausse-trappes, mais c'est bô. -
Troisième dialogue
par
222
L'héroine des dialogues continue de malmener son géniteur dans ce troisième volet et, si l'on a toujours autant envie de lui mettre des claques, on ne pourra cependant pas non plus s'empêcher d'éprouver de la sympathie pour cet être en quête de désengluement. Bon appétit si vous passez à table. -
Quatrième dialogue
par
222
C'est comme si on entrait dans un nouvel univers, qui n'a rien à voir avec la rage brute et déclamatoire des premiers dialogues. On passe de Maldoror à AB Productions version névrosée. L'anorexique redevient humaine, une adolescente butée et frondeuse. C'est pas mauvais du tout, mais c'est pas le même niveau ni le même esprit que les trois premiers épisodes. C'est une sorte de respiration dans la rubrique, une pause dont on se serait bien passé. -
Cinquième dialogue
par
222
Notre anorexique s'entretient ici, non pas avec son géniteur comme d'habitude, mais plutôt avec quelqu'un qui doit être un psy ou un ami. D'où un ton un peu plus distant, plus doux. On y perd la rage primaire si jouissive des premiers épisodes, mais elle est remplacée par une ambiance morbide et une tension latente pas désagréable. Ca reste très bon. -
Sixième dialogue
par
222
Notre héroïne était déjà bien énervée dans les dialogues précédents, là elle est encore plus énervée, parce qu'on essaie de la maintenir pour lui faire une injection. Au début 222 dérape dans l'insulte facile par tombereaux, du coup on rigole pas mal. Plus loin, ça se calme et on revient à la froideur agressive et venimeuse qu'on apprécie. -
Septième dialogue
par
222
Les dialogues de 222 sont devenus une institution sur la Zone. On en est plus à la colère terrible et jouissive qui animait les premiers épisodes, ici c'est plutôt la résignation qui parle, une forme de sérénité morbide. C'est pas mal non plus, mais ça tape moins dans le bide, c'est beaucoup plus anodin. -
Huitième et neuvième dialogues
par
222
Dans cette offre promotionnelle 2 en 1, qui ressemble à l'achévement des Dialogues, on assiste tout d'abord à un entretien décevant entre l'héroïne et son ex-futur psy, plutôt basé sur l'insulte adolescente, facile et cynique. La seconde partie est nettement plus intéressante, puisqu'elle décrit l'implosion sourde de la haine froide que l'anorexique voue à son père. Très bon, à l'image du reste de la série.