Rubriques
- Les bêtes de poisse :
- Une exceptionnelle série de textes terriblement glauques et disjonctés, au style inimitable. A lire !
Textes :
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Les bêtes de poisse 1
par
Marvin
Ce premier article de Marvin est d'une bizarrerie sans nom. Construit autour d'une intrigue de vieux polar pourri, c'est assez confus, on reconnait pas les personnages, mais c'est indubitablement déjanté, ce qui en fait une lecture de choix. Une espèce de Snatch pourrissant sauce gueule de bois. Une bonne bouffée d'air vicié, bien glauque, bien grinçant. -
Les bêtes de poisse 2
par
Marvin
Le premier épisode de cette série a été saluée pour son écriture décalée et son glauquisme hypertrophié. Le second mérite les mêmes qualificatifs. C'est peut-être un peu moins frénétique, mais toujours aussi déjanté. On comprend toujours que dalle à l'histoire, mais on s'en prend plein les dents et on ricane. -
Les bêtes de poisse 3
par
Marvin
On ne cesse d'être ébahi par le talent de Marvin avec ses petites histoires de bas-fonds glauquissimes. Il ne passe pas grand-chose, et on comprend toujours que dalle à l'intrigue, mais des fragments de souvenirs crades aux monologues désabusés, tout est jouissif. Du sexe non-consentant, du snuff barjo, du cannibalisme mongolien : la poisse intégrale. Encore ! -
Les bêtes de poisse 4
par
Marvin
Yeah, un nouvel épisode pour l'excellente rubrique de Marvin. C'est toujours un vrai bonheur à lire, un petit bijou de drôlerie débile et glauque, avec en prime le style inimitable de Marvin. Très (trop ?) poussé dans le gore pour cet épisode. On comprend toujours que dalle, surtout qu'on a eu le temps d'oublier ce qui servait d'intrigue jusqu'ici. La confusion atténue donc légèrement notre plaisir, mais rien de grave. -
Les bêtes de poisse 5
par
Marvin
Submergés par les nouveaux auteurs on en finirait par oublier les vraies valeurs. Les bêtes de poisse, ses scènes gore outrancières et déjantées contées avec décontraction, ses gerbes de vitriol et d'humour noir, ça c'est des putains de valeurs solides pour fonder une culture saine. C'est speedé, complètement débile, vomitif, que des qualités. -
Les bêtes de poisse 6
par
Marvin
Les 'bêtes de poisse' nous arrivent au compte-goutte et on les déguste comme une liqueur rare. La formule reste inchangée, et notre héroïne, après avoir échappé à ses tourmenteurs, se retrouve dans un charnier immense où errent quelques humanoïdes improbables. Totalement et absurdement disjoncté, gore, jouissif et toujours émaillé d'humour scabreux. Profitez en pour relire toute la rubrique. -
Les bêtes de poisse 7
par
Marvin
Il y a quelques années, Marvin s'était taillé un beau petit succès avec ses 'Bêtes de poisse', une série d'articles glauques et violemment cradingues, souvent boueux, et mettant en scène des personnages déjantés et rétamés à travers des péripéties dont on aura forcément perdu le fil mais dont l'importance n'est peut-être pas primordiale, le tout accompagé de dialogues souvent nerveux et savoureux. Six ans plus tard, c'est donc le grand retour, avec un septième épisode bien dans la lignée. -
Le Noël magique de Stankson
par
Marvin
Après deux ans d'absence, Marvin nous gratifie d'un passage éclair sur la Zone. Espérons qu'il décide un jour de s'y sédentariser. Vous vous souvenez probablement de son roman à épisodes "Les Bêtes de poisse", les malheurs de Sophie écrit par une comtesse de Ségur sous speed, les errances survivalistes d'Imperator Furiosa adolescente dans un monde post apocalyptique dans le genre Mad Max où dans le script on aurait remplacé le mot "essence" par "organes" et le mot "punk" par "charcuterie". C'était hyper trash, au delà du supportable, tant par la trame narrative, l'univers malsain décrit, que dans le style, puisque les propos semblaient rapportés réellement par un gamin analphabète accro au crack, un enchaînement de scènes d'action gore avec pour seul intention de dépasser les bornes du tolérable, de dialogues incompréhensibles, d'un bestiaire proche du worst of du registre des naissances des prématurés de Pripyat et Fukushima en jumelage Barnum, très peu de descriptions, la moitié de l'univers devait être deviné par le lecteur en tentant d'imaginer les traumas dans la tronche du narrateur, et bien sûr les réflexions, le recul, les introspections étaient inexistantes. Le tout était donc hyper cohérent et formait un véritable objet littéraire non identifié. D'autant plus qu'en sous-texte, une évidente critique d'une société contemporaine patriarcale, machiste, post Zemmourienne, émergeait. Ici l'auteur nous revient avec un spin-off qu'il qualifie lui même de "tout pourri" en annonçant la couleur : "les mecs, je vous livre ça au cas où vous voudriez ravir les connards du coin avec un conte de Noël quand le moment venu sera, kthxbai" Comme on ne fait pas dans la littérature événementielle, je vous le livre donc en pâture pour la Toussaint. On en apprend d'avantage sur le personnage de Stankson qui était un peu le grand frère body guard de la narratrice des "Bêtes de poisse". Cette dernière semble faire partie de son passé. On ne sait pas trop qui est le narrateur mais il s'est pris un super power up littéraire. L'intention de l'auteur semble cependant être la déconne pure, saccageant du coup le puissant message délivré dans le texte d'origine. Une suite s'impose donc. Exigeons là auprès de Marvin si ce dernier comme on le devine veut faire monter sa licence en puissance afin de clairement peindre un univers étendu storytellique qui tienne la route, qui se recentre sur le crypto-féminisme, avant de le soumettre au comité des fusions/acquisitions de Disney. En l'état, ce one shot, c'est de l'auto-vandalisme, et je sens déjà la fandom gronder, demander des comptes, exiger qu'on lynche l'auteur pour l'exemple.