Dossiers
- J'ai fait un rêve :
- Pascal Dandois nous propose un appel à textes ludique. Racontez brièvement vos rêves nocturnes tant qu'ils sont frais, en bondissant sur votre traitement de texte au saut du lit. Puis postez vos courtes contributions sur la Zone. Une fois publiés, notre staff technique expert au sein du lectorat zonard ne manquera pas d'interpréter vos rêves dans les commentaires sous le texte. Bien sûr l’intérêt réside à fournir un matériau assez tordu et dans la ligne éditoriale zonarde à la base pour que les interprétations soient les plus sombres, absurdes et débiles possibles dans les commentaires au finish. Un appel à textes estival donc, amusant, interactif, avec un gros coté émulation de groupe de type brainstorming crétin. Enduisez vous de crème solaire indice de protection maximale avant d'envisager même d'y participer en piquant un roupillon à la plage au risque de vous réveiller aux urgences brûlé au 3ème degré.
Textes :
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UNE HISTOIRE SANS TITRE
par
pascal dandois
Pascal Dandois poste une contribution qui pourrait faire l'objet d'un appel à textes : "J'ai fait un rêve" , voire ici deux même pour le prix d'un. Dans le premier, il est pris à partie par une sorte de communauté de groupies hystériques qui le confondent probablement avec leur idole secrète d'amour. Je ne sais pas encore bien s'il s'agit de Grand Corps Malade ou plus probablement de Hugh Laurie, le gars qui interprétait Docteur House. Dans le second, une sorte de bad trip Dexter Morgan en mode empathie froide de psychopathe schizophrène serial killer d'entités éthérées poursuivi par le fantôme de son paternel, mais peut-être s'agit-il, en vérité, d'une vocation subite et tardive pour les métiers de la boucherie ? Je spoile les rêves du Dandois ? Je ne sais pas trop. L'intrigue n'est pas l’intérêt principal dans la lecture de ce texte. Toi même, tu sais, coquinou : le plus important réside dans l'interprétation des rêves dans les commentaires sur le site, et déterminer, qui aura trouvé la plus bizarroïde et badass. Tu pourrais te dire que je suis un rêveur, mais je ne suis pas le seul. J'espère qu'un jour, tu nous rejoindras et que le Monde sera uni. -
Entre la sieste et le sommeil, y’a un cratère de rêves cons appliqués.
par
Le Docteur Burz
Voici la contribution du Docteur Burz à l'appel à textes "J'ai fait un rêve" lancé par Pascal Dandois. On dirait un remake du film la Boum par Daesh avec Sophie Marceau en burka intégrale dedans, les ballons et confettis remplacés par des têtes décapitées. Prochainement dans les salles près de chez vous, un cauchemar ambulant s'il fallait le préciser. On part d'un éditorial de base de Burz avec ses jeux de mots aléatoires, tranches de vie aléatoires, anecdotes aléatoires conduisant à des enseignements prophétiques et puis soudain, au détour d'une virgule, toute la logique s'inverse, toutes les règles établies volent en éclat. L'éditorial vire en démonstration monstrueuse, un truc bien Freudien dégoulinant de slime artisanal fait maison à base de colle Cléopatre plein les narines. Intro, thèse, antithèse, synthèse, conclusion mutent en hideux flashbacks, opinion A,B,C, les arguments y étayant les exemples supportés par des voûtes en carton. Autant vous dire qu'on ressort de la lecture comme après une bonne inception sous hypnose par le cul. Ô ma très chère Sophie Marceau, croisée jadis à Roissy alors que t'attendais ton gamin qui était chez son papa, feu Andrzej Żuławski, en Pologne... Que ces furtifs moments furent doux et resteront à jamais inoubliables dans ma mémoire et dans mon slip... Les rêves sont ma réalité, le seul genre de fantaisie réelle. Les illusions sont en vérité bien communes. J'essaie de vivre dans des rêves. Tout y semble ce qu'il doit être. Les rêves sont ma réalité, un autre type de réalité. Je rêve d'aimer la nuit et l'amour semble très bien. Bien que ce ne soit que de la fantaisie avec Sophie Marceau en burka intégrale et un piège à ours dans le vagin. -
LA MOCHE
par
pascal dandois
Participation du sieur Dandois au dossier qu'il a lui-même lancé : J'ai fait un rêve. Rêve éveillé, inception pas-de-calaisienne et ode à la mélan-colique du samedi soir -[ou techniquement, du dimanche matin, qui voit la période de consommation active se refermer, rapidement remplacée par l'activité productive du sous-singe lambda, qui s'empressera d'organiser sa prochaine fin de semaine pour mieux dilapider son maigre salaire], en somme : un texte zonard à l'ancienne, cru et vite craché (dans un mouchoir ou dans la main d'un mourant), mais qui se permet tout de même de nous rappeler les fondamentaux : être moche, c'est pas facile. -
L'arbre blanc
par
nihil
Ai-je rêvé ? A moins que… Non, Nihil, maitre en sa demeure, pousse la lourde porte et va s'asseoir dans son fauteuil en cuir véritable poussiéreux mais toujours placé au même endroit, près de ce grand feu qui n'en finit plus de brûler. Point de cris de joie dithyrambiques ô combien convenus, on connait le bonhomme. Il a bien voyagé et revient nous livrer sa vision, pénétrante et insaisissable, annonciatrice d'une nouvelle eschatologie. -
Le Cosmonaute
par
HaiKulysse
Même quand il rêve, HaiKulysse fait du cut-up ! On imagine bien un mécanisme de pensée s'opérer inconsciemment. De grandes paires de ciseaux taillent des parallélépipèdes dans sa matière grise, au moins un cube d'un million de facettes en long en large et en hauteur. Puis alors qu'HaiKulysse sort d'une phase paradoxale éreintante entrecoupée d'apnées du sommeil évidentes à la lecture, une grande partie de RubixCube de neurones se déroule en quelques millièmes de secondes. C'est alors qu’apparaît dans le vacarme et le tumulte des voxels dendritiques chamarrés, ce résidu de reboot de conscience, dont David Bowie aurait probablement aimé faire une chanson, voire peut-être même, ô cauchemar en vérité, un album tout entier, interprétant ensuite sur scène, sous un maquillage improbable, un personnage bariolé, un truc du genre "Zyklon Tsar Burst" ou un machin débile dans la même veine. Des tas de crétins insipides auraient alors crié au génie. -
La Noirceur
par
HaiKulysse
Non ce n'est pas un store vénitien cassé en illustration de ce texte onirique d'HaiKulysse. Les peintures de Pierre Soulages ne représentent rien. Comme de nombreux peintres de sa génération, il aime à dire « qu’il ne dépeint pas » mais « qu’il peint ». « Il ne représente pas, il présente. » Ses toiles s’inscrivent pleinement dans les débats qui animent alors le champ de l’art, autour des liens qu’entretient l’abstraction avec le réel. Il s’oppose aussi à l’idée d'un art abstrait. Selon lui, la peinture figurative est abstraite et inversement. Car la réalité sensible n’est jamais perçue qu’au travers du filtre humain. Certain jurent pourtant que Soulages aurait fait un bon maçon-plâtrier et qu'il a loupé un prix du meilleur ouvrier de France voire une grande carrière internationale dans l'artisanat de luxe. Le style burroughsien conduit aux mêmes polémiques. Certaines mauvaises langues défendraient becs et ongles que les textes haikulyssiens sont réalisés à la truelle, la taloche et au platoir , à base d' un bon gros mortier bien grumeleux. D'autres crient au génie. Il faut se méfier des bonnes langues cependant. Quoi qu'il en soit, après avoir découvert qu'HaiKulysse rêve en mode cut-up, ici on apprend que de surcroît, il rêve dans un MEUPORG où il retrouve fréquemment son pote l'astronaute mort, peut être Youri Gagarine ou Thomas Pesquet ? -
Oniric bad trip
par
Lapinchien
Collage débile de Lapinchien (Mais qu'attendre de plus de ce pauvre bestiau au bout du rouleau ?) pour l'appel à textes "J'ai fait un rêve" à l'initiative de Pascal Dandois, appel à textes relancé comme CTRL X, notre actuel glorieux Grand Inquisiteur de l'Ordre de la Saint Con, a promis qu'il allait lui même, en personne, prochainement, avant la fin du mois dernier, nous gratifier d'une mémorable contribution. N'hésitez pas à poster, vous aussi, collages, remix, palimpsestes et autres concepts tordus bricolés à la va vite, tant que vous y apportez une certaine valeur ajoutée et néanmoins une valeur ajoutée certaine. -
Pugilat et Élasthanne
par
Charogne
Charogne déterre un vieux dossier, l'appel à textes "J'ai fait un rêve", dont je vais rapidement rappeler les enjeux : l'auteur nous raconte son rêve, et nous autres zonards, en fins psychanalystes, nous interprétons tout le bordel en commentaires. Ici, des espèces de jeux du cirque avec des gladiateurs en Spandex® et des psychopathes peu crédibles. La fin est assez réjouissante. Que Charogne s'installe sur le divan, et vous lecteurs, prenez des notes et expliquez-nous en quoi notre client... je veux dire patient, est un cas désespéré. -
Les Nus allongés de Modigliani
par
HaiKulysse, iThaque
Courte prose onirique et poétique à la HaiKulyssse qui ne surprendra personne. "J'ai modifié le texte d'origine" précise l'auteur. Sans déconner ? Je ne sais pas de quel texte d'origine il parle ; peut-être que l'auteur viendra se plaindre en commentaire. -
À la gloire des éventreurs
par
iThaque
C’est pas que ce soit génial mais il y a des éventreurs, des échasses et des trains : ça mérite au moins un résumé, dont je me fends, donc, en toute abnégation. Je regrette tout de même que les éventreurs ne soient que figurants et n’éventrent point. -
Le Momo Challenge
par
HaiKulysse
Le Momo Challenge est un canular et une légende urbaine qui s'est propagé à travers les médias sociaux et le téléphone cellulaire. Malgré un certain nombre de reportages et de communications provenant de parents affirmant qu'un personnage nommé Momo contacte des jeunes pour leur enjoindre d'accomplir certaines tâches dangereuses, le nombre de plaintes est relativement faible et aucun corps de police n'a confirmé les rumeurs de suicides associées au phénomène. Une analyse à froid indique qu’il y aurait eu un emballement médiatique bien supérieur à la réalité. Prétexte à cut up de Burroughs bien entendu.