Dossiers
- Lettre de rupture :
- Les textes de ce dossier sont écrit en collaboration par des binômes d'auteurs réunis par tirage au sort.
Textes :
-
Inondation XIX
par
Dourak Smerdiakov
Voilà qui servira d'introduction au nouveau dossier 'Lettre de rupture'. Sans surprise de la part de Dourak, c'est un sonnet impeccable, une sorte de version pessimiste et dégénérée du 'mignonne allons voir si la rose...' Que du bonheur quoi. -
Pardonnez-moi
par
Aelez, Narak
Avec deux abrutis pareils et un démarrage sentimental et mièvre au possible comme celui-ci, on est en droit d'attendre une explosion de connerie disjonctée à un moment ou un autre. Et à la seconde où on se dit que putain, ça arrive pas, qu'on commence à grincer des dents, c'est parti pour l'avalanche. Avalanche de courte durée hélas. Les deux auteurs ont bien fusionné, impossible de dire qui a écrit quoi, le style est parfait et les vannes explosives. -
Mano à mano
par
MantaalF4ct0re, Simili
Les deux auteurs ont travaillé séparément, Simili écrivant les trois premières lettres de cet échange et Mentalfactor les deux dernières, d'où un changement de style assez repérable. Ecriture fluide et classe pour Simili, torrents d'insultes et reproches de beauf pour Mentalfactor. Vraiment rien à voir. Du reste on attend un final twist ou quelque chose qui fasse lever un sourcil, mais rien. Pas convainquant. -
Alfred
par
Nev, Astarté
Nev et Astarté. Qu'est-ce qu'on pouvait attendre de ces deux-là, hormis une bonne bouse tiède et sans inspiration ? Je me régalais d'avance de pouvoir dézinguer cette chierie. Foiré, trois fois foiré. Le texte est nerveux et déborde d'agressivité incontrôlée, avec un narrateur en plein délire de toute-puissance qui écrase sa victime de tout son poids. C'est pas le texte du siècle mais c'est carrément comestible. -
Les litanies empoisonnées
par
nihil, Invisible
Le but de ce texte, c'était clairement de foutre sa branlée à ce con de Choderlos de Laclos et ses Liaisons dangereuses. Avec tout l'arsenal nécessaire : manipulation sentimentale, chantage affectif, tourment amoureux forcené, et un putain de style ampoulé et souffreteux. A noter dans ce texte, la présence d'un superbe poème de merde en alexandrins pondu par votre serviteur. -
La modification
par
Winteria, Glaüx-le-Chouette
Le texte prend pour base l'alcoolisme et force sciemment sur le pathétique. Ca marche, forcément, parce qu'on est avide de souffrance. Le coup du quotidien sordide traité avec un style précieux petit doigt en l'air, Glo nous l'avait déjà fait mais ça fonctionne toujours, même si c'est parfois agaçant. Un must de l'apitoiement sur soi-même, de l'aigreur et de la couardise, on a envie de foutre des pains dans la gueule du narrateur. -
George et Frédéric
par
Lapinchien, Abbé Pierre
On se réjouissait à l'idée d'avoir enfin un texte ouvertement gay sur nos pages, manque de bol, on tombe sur les péripéties amoureuses d'un musicien à la con et d'une écrivaine de merde. Avec les deux dégénérés à la tête de ce texte, on pouvait s'attendre à un déferlement de connerie, on est gâtés : style débile à peine lisible, jeux de mots en bois, frénésie aléatoire. Une performance littéraire indigeste, ridicule et géniale. -
Toi
par
222, Aka
La contribution de 222 et Aka se sera faite attendre. On retrouve dans cette lettre de rupture l'introspection froide et désenchantée, et du mépris distant en place de haine, des traits classiques des textes d'Aka. Rancoeur, déception, on joue le jeu de la nuance et la colère brutale coutumière des textes de 222 ne transparait que peu à peu, assez contenue mais efficace.