Dossiers
- Remix :
- Des remakes de textes parus sur la Zone par un zonard
Textes :
-
Anti antichambre
par
Aka, Arwen, M. Yo, Ocus
Une initiative spontanée lancée sur un chat par nos sublimes auteurs et intervenants M. Yo, Ocus, Aka et Arwen. Il s'agit d'une excellente parodie du texte Anti chambre par Amanite. -
Surfaces (10) reloaded
par
Herpès
L'article Surfaces (10) dans lequel Konsstrukt incarnait un pédophile inspire Herpès, qui choisit ici le rôle de la victime. Et la rend totalement stupide. Le texte part dans l'humour pas trop fin et on est un peu déçu de pas retrouver l'intelligence du texte initial. Ceci dit, avec un bon sens de l'humour inoxydable, c'est marrant. Ca fait un peu grincer des dents, mais ça passe. -
Rapport d'analyse (trash vampiric mix)
par
Ariankh
La première version du Rapport d'analyse entretenait le mystère quant à l'état du patient observé, ici il apparait vite qu'on a affaire à une histoire surnaturelle. Les notes du médecin sont toujours aussi imprécises et peu scientifiques, mais l'ensemble est plus développé et clair. Le résultat reste franchement maladroit, peu réaliste, et finalement on regrette le suspense et l'étrangeté de la première version. -
... (internal combustion mix)
par
Glaüx-le-Chouette
Le texte remixé ici était uniquement composé de points de suspension. Glaüx utilise le même concept en le détournant et lui ajoute une certaine... euh, profondeur. -
On raconte (sick mix)
par
nihil
'On raconte' de Glaüx était une pure merveille d'élégance et de perversion. Mais le format alambiqué et le style prétentieux, en renforçant l'étrangeté jouissive, compliquaient nettement la compréhension. En réécrivant la même histoire en version strictement narrative, j'ai rendu le texte moins artistique mais plus lisible. A mi-chemin entre nos deux univers, ça reste bien sur tout à fait tordu, organique et violent. -
Vie de Saint-Con (techno-triso mix)
par
Winteria
A ce niveau-là, c'est même plus de la parodie, c'est carrément de l'extrême-connerie. Winteria reprend l'excellent texte vainqueur de la Saint-Con 2006 de Dourak et en fait un fatras débilissime, sans queue ni tête. La stupidité hystérique du résultat est amusante, mais lassante. Du coup c'est trop long. Mais franchement, une telle ardeur dans le vandalisme, ça frise l'héroïsme. -
Balistique (MSN frenzy mix)
par
Invisible
Inv est décidément un bon auteur. Sans prétendre égaler le texte de Narak, qui était une petite bombe, il lui fait largement honneur. Son remix est amusant (sans être une grosse parodie qui tâche) et réutilise bien le texte d'origine sans trop marcher sur ses plate-bandes. Un texte qui démontre que sniper au hasard des piétons du haut d'un immeuble n'est pas forcément si glamour qu'on pourrait le croire. Excellent. -
Dans ma bulle (dark mix)
par
Aka
Bonne idée de remix : Aka choisit le texte le plus bienheureux et le plus positif de la Zone, et le retaille en version sombre et dépressive. Chaque phrase est détournée et réutilisée au profit d'une litanie funèbre et désespérée. Avec le texte d'origine, lui-même bien écrit et intéressant, on obtient un chouette dyptique basé sur l'opposition systématique entre bonheur et désespoir, entre lumière et ténèbres. -
Hypocondria (extinction mix)
par
nihil
Hypocondria fut la première nouvelle de la Zone, postée il y a plus de quatre ans. Le dossier Remix était l'occasion de lui offrir un petit lifting mérité. C'est basiquement la même chose, une bonne partie des passages sont à peine retouchés : la vie quotidienne d'une infirmière obsédée par la décrépitude et la maladie. Ca reste désespéré, organique et ça tire sur le psychopatho mais c'est moins adolescent, plus sombre et plus réaliste. -
Marre de la drogue (marre des drogués mix)
par
Nounourz
Nourz reprend le principe du célèbre texte d'Erreur, 'Marre de la drogue' et en fait un guide didactique pour supporter les camés en soirée. Solution : filer des calmants aux surdopés, filer des calmants aux prostrés, filer des calmants à tous les autres et à tout le monde. On apprend pas grand-chose (les drogues on commence à connaître), mais on reconnaît des choses vécues et on rigole de bon coeur. -
De passage (nrz subjective mix)
par
Nounourz
Difficile pour moi de résumer ce texte, qui sera le dernier en solo de Nounourz (je ne compte pas les collaborations en attente de publication). C'est un remix d'un texte d'Aka, qui abordait le ressenti d'une victime de viol. Nounourz le retranscrit avec justesse à la première personne, ce qui ajoute de la force au texte tout en conservant l'étrange distanciation qui faisait l'originalité du texte d'origine. Poignant. -
Les six filles de Burtinsfort (intense mix)
par
Astarté
Le remix n'apporte pas grand-chose à l'original. Il conserve les mêmes défauts, à savoir un coté kitsch prononcé (utilisation abusive des clichés de la littérature fantastique) et une fin assez naze. Rien n'est vraiment modifié hormis les tournures. -
Nous (ode bactériologique)
par
nihil
On est jamais mieux remixé que par soi-même. Le texte était une litanie sombre et confuse, assez peu compréhensible, cette version est encore bien pire. C'est un véritable chaos de mots entrechoqués, de la poésie en prose brutale et hallucinée, hypnotique, à peine lisible. Structures de phrases déformées, répétitions obsessionnelles, ça devrait saouler la plupart des gens. -
Digressions fractales (progressions fractales)
par
Tyler D
On s'accroche à ses bretelles : Tyler qui remixe les Digressions fractales, ça promet de beaux maux de crâne. Effectivement c'est assez lourdingue, dans une version peut-être plus abstraite et métaphysique que purement scientifique. Ca s'adresse à un lectorat réduit dont je ne fais pas partie, donc je ne peux pas juger du fond. Pour la forme, c'est bien écrit, mais ça me passe trop au dessus du crâne pour que j'en retire quoi que ce soit de satisfaisant. -
Balistique (crash mix)
par
Simili
Ce texte est bien éloigné de son modèle qui, rappelons-le, mettait en scène un sniper isolé en pleine frénésie meurtrière. Le lien avec cette histoire de motard, c'est l'étrange relation intime de l'homme avec la machine, fusil ou moto. Hormis ça, ça n'a rien à voir, cette version enrobe quelques réflexions intéressantes dans pas mal de passages confus et lourdingues au possible. -
Mnenium (apocalypse mix)
par
Tyler D
Ce remix de la série Médiums de Lapinchien est pas désagréable malgré ses défauts. Un peu de délire entre pensionnaires d'asile, quelques visions d'apocalypse, un peu de pouvoirs psychiques à la mords-moi-le-noeud, deux trois vannes imbéciles... C'est trop déstructuré, il se passe trop de trucs trop vite et soutenus par des explications pas trop crédibles, limite werberiennes, ça part trop dans tous les sens en même temps pour être franchement valable, mais c'est pas illisible. -
Ma muse m'a quitté (tragedia mix)
par
Winteria
Le style du texte d'origine était déjà tortueux, était-il besoin d'en rajouter ? D'autant que cette nouvelle version n'apporte à peu près rien au texte de Bizontin, l'histoire est identique, rendant la tentative assez vaine. Mais le rendu théatral de cette version donne un coté bizarroïde et suffisamment intrigant à cette frivole amusette pour valoir une lecture. Préférez quand même l'original. -
Système (cyclic dictatorship mix)
par
Nico
Voici un remix d'un texte d'anticipation politique et militaire très correct. Le texte de Nico ne semble pas amener grand-chose par rapport à l'original, c'est la même histoire, les phrases sont juste formulées autrement, et les passages sont plus circonstanciés, ce qui n'est pas un mal. Un bon remix, lisible et par certains cotés fascinant, mais qui ne se démarque pas assez de l'original. -
De passage (nrz tribute mix)
par
Aem
Nounourz avait demandé à Aem de travailler avec lui sur son remix du texte 'De passage', d'Aka, qui retranscrivait le ressenti d'une victime de viol. Après la publication de la version de Nourz, Aem a continué le boulot de son coté et le résultat est là : effroyablement sombre, brutal, glauque et sans concessions. Tour de force : la violence du texte n'entame jamais sa subtilité psychologique. A lire et relire régulièrement. -
Litanies (lyric zit-masturbating mix)
par
Glaüx-le-Chouette, 222
Etonnant mélange de style entre le Glaüx maniéré et surlittéraire, amateur de sonnets punkoïdes, et la 222 teigneuse et semi-autiste. S'ensuit une sorte de comptine glauque, confuse et étrange, chantonnée par une âme en perdition qui se parle à elle-même. Sensation de malaise et d'incompréhension. C'est de la poésie en prose complètement absconse, dur d'adhérer totalement, mais on se prend du dégout, de la souffrance et de la confusion plein la face. -
L'empreinte (pÖeT mix)
par
Winteria
Winteria remixe son dernier texte, 'l'empreinte', sous forme de sonnet. On baigne donc ici, comme dans le texte en question, dans les animaux morts, avec le haut taux de jouissance morbide que ça suppose. Comme d'hab avec la poésie non-dourakienne, la forme est contestable (et la lecture à peine compréhensible), mais au moins, c'est totalement putréfié. -
Marne-la-Vallée (possessed mix)
par
EvG
Dans sa reprise de la ballade 'Marne-la-Vallée' de Dourak, Evg inverse la tendance. Là où le texte d'origine était glacial et précis, la version d'EvG est brûlante et confuse. La ballade était dépouillée d'artifices, le texte remixé ne lésine pas sur les envolées lyriques et les métaphores chargées. On perd la désinvolture stylée de Dourak, le résultat est même plutôt laborieux, mais on y gagne une fureur presque mystique, effrayante. -
Marne-la-Vallée (la grande parade)
par
Traffic, Marquise de Sade
Le texte de Dourak Smerdiakov, qui sert de base à celui-ci, mettait en scène un visiteur qui tire dans la foule à Disneyland. Ici, on prend le point de vue d'un acteur en déguisement de Mickey, tout aussi destructeur, mais plus frénétique et grimaçant. Oui, parce qu'avec les débris qui servent d'auteurs, fallait pas s'attendre à du sérieux. Ca tchatche beaucoup, c'est déjanté, drôle. Avec un peu plus d'ambition et de sérieux, ça aurait pu faire un grand texte, là c'est pas assez fignolé et y a dix fois plus de blabla que d'action. -
Marne-la-Vallée (la plèbe)
par
nihil
Ce texte reste fidèle à l'esprit de la ballade de Dourak qui l'a inspiré. En plus sinistre encore, si c'était possible. Le narrateur, en visite à Disneyland, se met à tirer au hasard dans la foule, proposant ainsi une nouvelle attraction en remplacement des habituels manèges et parades chamarrées. Un petit jeu malsain entre l'amuseur public, armé jusqu'aux dents, et la plèbe avide de sensations. La ballade donnait un coté un peu 'léger' à l'histoire, ici n'y a plus que du lourd, du brutal, du chaotique. Une ode au massacre et au renoncement, livrée sans notice. -
Marne-la-Vallée (obsessed mix)
par
Lembaumeur
Le héros de ce texte est un animateur en costume de Mickey, à Disneyland. Et c'est surtout un gros déjanté sautillant complètement pété de la hure. Et un obsédé sexuel fasciné par les culs des jeunes mamans. En pratique, il ne fait rien d'anormal, mais dans sa tête, ça bouillonne de connerie pulsionnelle. En résulte un texte complètement éparpillé, drôle mais anodin. -
Marne-la-Vallée (brave new Disneyworld)
par
Glop-glop
Glop a l'air franchement traumatisé par l'armée, la moitié de ses textes porte sur le sujet. C'est sur que se faire refaire l'arrière-train par tout un contingent, ça laisse des traces. Devenu paranoïaque, l'auteur reporte ses obsessions sur les mascottes de Disneyland, qu'il voit comme autant de troufions au service du grand dictateur Mickey. Marrant, pas toujours très clair, mais marrant. -
Marne-la-Vallée (mes semblables)
par
Das
Le narrateur de ce texte ressemble plus à Sangoku en plein combat qu'au héros du premier 'Marne-la-Vallée'. Il galope avec des balles dans les genoux, déclame des discours grandiloquents au milieu des fusillades, il recharge son arme alors qu'il n'a plus de munitions. Ah et aussi, il gerbe quand il presse sa bite contre le cul de jeune filles à peine nubiles. Bon, OK. -
Quand Emile Louis rencontre marc Dutroux #MakingOfSaintCon2016
par
Lapinchien, Zone Inc.
La #SaintCon2016, quand y en a plus, y en a encore. Mill vient de lancer l'initiative #MakingOfSaintCon2016 interprétée malencontreusement par Lapinchien comme une volonté de poursuivre les festivités et mutualiser nos efforts collectifs dans un exercice de palimpseste sans fin. Pour le lagomorphe, il s'agit de piocher une ou deux phrases parmi celles composant les 24 textes en compétition et s'en servir pour créer un nouvelle bâtarde, fruit de nos relations textuelles incestueuses dégueulasses. Voici donc l'immonde, premier Frankenstein. Je rappelle que vous avez jusqu'au 4 mai minuit pour voter pour les vrais textes de Saint Con en compétition cette année. Celui-ci n'en fait pas partie. -
Ta mémoire des pingouins par la voix dans ma tête #MakingOfSaintCon2016
par
CTRL X, Zone Inc.
La #SaintCon2016, quand y en a plus, y en a encore. #MakingOfSaintCon2016 c'est une initiative qui nous permet de remixer les 24 textes postés cette année dans le cadre de nos festivités annuelles, et d'en faire un grand gloubiboulga, un palimpseste total, en piochant une phrase par ci et une phrase par là. Au final, une impression d'album souvenir de l’événement avec quand même pas mal de selfies dedans. CTRL X se lance dans l'exercice avec brio et nous livre une hilarante contribution. Chacun y retrouvera un peu du sien et c'est un des trucs rigolos dans l'initiative, mais qu'on ne s'y trompe pas, les collages ne sont pas aléatoires et vous êtes remboursé si vous n'avez pas éclaté de rire avant le dernier mot de la dernière phrase. Je rappelle que vous avez jusqu'au 4 mai minuit pour voter pour les vrais textes de Saint Con en compétition cette année. Celui-ci n'en fait pas partie. -
La poésie est une brochette braquée sur un mangeur de verre qui le lit dès l'aube jusqu'à la couenne
par
Mill, Zone Inc.
La #SaintCon2016, quand y en a plus, y en a encore. Mill se colle à l'initiative qu'il a lancée #MakingOfSaintCon2016 et je ne sais pas trop ce qu'il voulait en faire au départ mais je commence à trouver le remix des 24 textes en compétition de plus en plus marrant et jouissif. Au delà du coté, Best of, Worst of, on a dans ces textes des morceaux choisis qui donneront envie au plus réfractaire d'entre vous de lire l'intégrale des contributions proposées cette année. L'histoire en soi fait sens cela dit, cette étrange love story, date, dinner and a movie tient la route même si on en connait toutes les ficelles. Un bien bel hommage à Mary Shelley et son Frankenstein que cette initiative, redoutable pour les zygomatiques. Je rappelle que vous avez jusqu'au 4 mai minuit pour voter pour les vrais textes de Saint Con en compétition cette année. Celui-ci n'en fait pas partie. -
Godard in the flesh #MakingOfSaintCon2016
par
Mill, Zone Inc.
"Allez hop, un second, pour le fun", nous dit Mill, tant il est vrai l'initiative #MakingOfSaintCon2016 est enthousiasmante. Nouvel hybride comprenant des morceaux choisis d'une bonne partie des 24 textes en compétition pour la #SaintCon2016. Ici on se rend compte que tout est contenu dans tout, en un titre et quelques phrases, j'ai l'impression d'avoir à faire au script d'une scène de "Pierrot le Fou" version trash en crypté sur Canal+. Je rappelle que vous avez jusqu'au 4 mai minuit pour voter pour les vrais textes de Saint Con en compétition cette année. Celui-ci n'en fait pas partie. -
Les hommes comme des anguilles, ils ne sont pas faits pour rester #MakingOfSaintCon2016
par
Valstar Karamzin, Zone Inc.
La #SaintCon2016, quand y en a plus, y en a encore. Superbe exploit que celui de Valstar Karamzin, reconstituer une histoire singulière et à partir de morceaux, d'organes et de membres, piochés à droite et à gauche dans les 24 textes en compétition cette année. Exploit doublé d'une improbable mise en abîme, et je ne dévoile pas grand chose pour ne pas spoiler. Juste pour nos téléspectateurs, un indice sous votre écran. Même si le texte annonce une sorte de reboot de licence d'Alien revisité par Ken Loach, il n'en n'est rien. Pour ma part, j'y vois plus l'intrigue recousue de fil de suture du film "La piel que habito" de Pedro Almodovar, meilleur film selon moi du réalisateur espingouin, certes adapté du roman Mygale du franchouille Thierry Jonquet. Je rappelle que vous avez jusqu'au 4 mai minuit pour voter pour les vrais textes de Saint Con en compétition cette année. Celui-ci n'en fait pas partie.