Dossiers
- Phobie :
- Thème traité au cours des Jeux Olympiques de la Connerie 2005 avec Lapin.org et le Bar-Ric.
Textes :
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Phobie 1 : observation en milieu clos
par
Tialy
Premier texte qui concourt pour les Jeux Olympiques de la Connerie, sur le thème de la phobie. Depuis Cube, bien des gens se sont amusés à faire réveiller leur héros dans un endroit inconnu, sans souvenirs de ce qui leur est arrivé. C'est le cas de ce texte correct, sans plus, qui traite de la claustrophobie, du silence et de l'obscurité. Plutôt classique et jamais franchement surprenant. -
Phobie 2 : flot de vermine
par
Nounourz
Bon texte, bien écrit et intéressant. La phobie dont il est question ici, c'est celle des vers. Ca se présente comme une tranche de vie classique, agréable mais pas franchement intense, le premier contact avec l'objet de la phobie est plutôt mollasson. Mais rapidemment ça se mue en bataille rangée entre le narrateur et les asticots qui envahissent son appartement, et le texte tombe (sans grande surprise) dans le psychopathologique dur. -
Phobie 3 : vingt-huit
par
nihil
Le principe du compte-à-rebours qui structure ce texte est tellement peu original qu'il en devient un handicap. Les hauts et les bas de ce cauchemar cyclique vont de pair avec les hauts et les bas de l'écriture : la partie calme est trop longue et d'une mièvrerie assez dégueulasse, mais c'est correctement écrit. Le texte réserve quelques scènes-choc plutôt appréciables, mais le suspense est éventé. Pas mal, sans plus. -
Phobie 4 : la porte de secours
par
Caer
Dans un style sautillant et confus, très désagréable, l'auteur de ce texte tente de nous faire prendre une logorrhées d'absurdités pour un texte cohérent. Images pourries, style over-pourri, intrigue en voie de décomposition, ce serait trop beau si c'était du second degré. Ridicule. -
Phobie 5 : solo alcoolo
par
Glaüx-le-Chouette
Le narrateur de ce texte est un alcoolo notoire, en plein milieu d'une cuite monumentale. La phobie ne tient qu'un rôle très accessoire dans ce texte surtout basé sur la déchéance physique et morale liée à l'alcoolisme forcené. Ce fatras de confusion, de désoeuvrement et d'auto-dépréciation serait hautement appréciable si ça n'insistait pas tant sur le micro-détail. Ca rend le texte assez lourd. -
Phobie 6 : celle qu'on ne doit nommer
par
Lapinchien
D'entrée, l'auteur de ce texte se la pète méchamment. Mais bien grave quoi, limite parodique. Ca palabre sur l'acte d'écriture à grands renforts de tournures alambiquées et la phobie n'est au mieux qu'un accessoire décoratif. Au passage on happe quelques passages bien foutus et pas con, mais l'ensemble est assomant et se touche bien trop la zigounette pour être vraiment lisible. Une pirouette finale amusante à noter, qui ne sauve rien toutefois. -
Phobie 7 : flash-back
par
Doc Jabuse
La peur des serpents, expliquée par un traumatisme d'enfance assez pourri. Ennuyeux, pas très original, pas du tout intense et très pauvre psychologiquement. -
Phobie 9 : armes et sang
par
Ryolait
Cette caricature futuriste de la société sécuritaire des Etats-Unis est assez sympathique. Le héros ne supporte pas les armes à feu dans un pays où la self-defense est devenue la première valeur. Un texte pas franchement bien écrit et plutôt faible psychologiquement, mais qui tourne au carnage apocalyptique, ce qui le rend plutôt appréciable. -
Phobie 8 : matriculés
par
Narak
A première vue, cette contribution au dossier 'phobie' ressemble à un total hors-sujet, puisqu'il n'y est jamais question de peur ou de phobie. Hors de ce cadre, c'est un texte d'anticipation correct, situé dans un contexte matriarcal. Le rôle du mâle se limitant à la procréation et à la main d'oeuvre. Pas très original, mais correct. -
Phobie 10 : inondation XV (sonnet)
par
Dourak Smerdiakov
L'auteur anonyme de ce texte anonyme est visiblement amateurs de sonnets édifiants. Ca devrait suffire comme description. -
Phobie 12 : deo gratias
par
M. Con
Le héros a peur de l'enfermement, du silence et de l'obscurité. Le texte pointe directement sur un traumatisme d'enfance franchement douloureux, la narration est glaciale et tourmentée, l'ensemble violent et hautement appréciable. Hélas le style bat de l'aile par endroits, et ce principe du trauma qui explique tout simplifie radicalement le portrait psychologique, et l'appauvrit beaucoup. -
Phobie 11 : infection
par
Darkside
L'auteur joue avec nos nerfs en se mettant dans la peau d'un franc connard : un raciste forcené. Le texte mélange assez habilement la peur de l'étranger et l'hypocondrie, mais on aurait apprécié plus de finesse et plus de distance sur la xénophobie. J'ajoute donc, pour que les choses soient bien claires pour tout le monde, cet avertissement : CE TEXTE EST UNE FICTION, ET NE REPRESENTE EN AUCUN CAS LES OPINIONS DE L'AUTEUR NI CELLE DES ADMINS DE LA ZONE. Et j'ajouterais même : y a intérêt, putain de merde. -
Phobie 13 : Troisième dialogue schizophrénique
par
Johnny
Chacun de ces trois étranges dialogues schizophréniques correspond à un des trois thèmes imposés des JO de la Connerie 2005. Même si on peine à comprendre, on ressort du texte avec un impression confuse de malaise et d'angoisse larvée, preuve que c'est plutôt bon. -
Phobie 14 : jouvence
par
Ordia
Cette infame bouse est non seulement très très mal écrite, mais également neuneu dans son histoire, débile dans sa psychologie et attendu dans ses rebondissements. Un grand cru merdique donc. L'héroïne a peur de vieillir et tout ce que ça occasionne comme symptômes, c'est une propension aux liftings et à la maltraitance de vieux ? Ah bon ? Et oui. -
Phobie 15 : hors-limites
par
Aka
S'il est un sujet rebattu sur la Zone c'est bien le passage de la normalité à la folie. Ce texte en rajoute une couche supplémentaire, mais le fait de manière très intéressante : subtile, puissante, inquiétante. Le style est impeccable et les scènes marquantes. Et même si on a du mal à assembler les pièces de ce puzzle en une intrigue cohérente, on en ressort atterré et épaté. Foutument bon. -
Phobie 16 : l'enfer ce n'est pas les autres
par
Lahyenne
Pas con, bien écrit, subtil, c'est loin d'être la révolution littéraire de la rentrée, mais c'est plutôt très lisible dans le genre introspection plaintive. -
Phobie 17 : l'ennemi intime
par
Laurinette
Ce texte c'est un peu le modèle bas-de-gamme de la frousse psychologique et intérieure, ce genre qui fait fureur pour le dossier 'phobie'. Pas très bien écrit, pas très malin et sans vraie chute, c'est pas convaincant. -
Phobie 18 : le verre
par
Nobodiz
Rien à faire, quel que soit l'angle adopté par Nobodiz on arrive pas à rentrer vraiment dans ses textes. Le style est approximatif, l'idée de base est bidon (un homme qui a la phobie du verre ?!?) et rien n'est approfondi. Une certaine dose de violence brute remonte le niveau, mais y a encore des progrès à faire.