Dossiers
- Haine maternelle :
- Les textes de ce dossier ont été proposés pour un concours inter-sites sur le thème suivant : une mère qui déteste sa fille d'environ six ans.
Textes :
-
Haine maternelle : la purification
par
Caer
Très mal écrit et assez idiot, ce texte est basé sur une histoire hypocondriaque qui aurait pu sortir de mon cerveau, mais alors l'écriture et l'intrigue, franchement... La folie de la mère est risible dans sa pauvreté mentale, on a affaire à une mongolienne plus qu'à une folle. Mine de rien, la stupidité générale, même involontaire donne un certain attrait et une originalité bizarroïde à ce texte. Si on fait l'effort de bien vouloir croire que c'est du second degré, c'est un bon texte marrant. Sinon, c'est à chier. -
Haine maternelle : freedom
par
Taliesin
Une merveille de colère larvée et de subtilité. Dans un style très proche d'Aka dans ses meilleurs jours, ce texte assome dès la première phrase, tout en nuance et en rage rentrée. On sent le personnage au bord de la rupture, mais on le comprend comme si on avait vécu soi-même ce qu'il vit, alors que Taliesin est sensé ne pas être coutumier de ce genre. La fin est trop rapide et brise un peu la progression d'un texte qui aurait été meilleur sans un dénouement, une issue aussi claire, mais c'est un bien faible reproche pour un texte aussi bon. -
Haine maternelle : noël noir
par
Ordia
Ca coupe dans tous les clichés imbéciles, la petite fille innocente et naïve et la mère froide et insensible. Et les deux particulièrement stupides d'ailleurs. En gros c'est très manichéen, et niveau psychologique c'est limite du foutage de gueule. La pauvre petite fille gentille martyrisée par la méchante marâtre, c'est gerbant. Le style 'rapport de gendarmerie' a des bons cotés, comme une certaine sobriété, mais le souci c'est que ça devient ennuyeux au bout de deux phrases. La fin est naze, et la mère est ridicule dans ses réactions. L'ensemble est à peine zonard. -
Haine maternelle : le vilain monsieur
par
Darkside
Darkside utilise une petite fille délaissée et traumatisée comme personnage principal, et le style enfantin est bien rendu, bien qu'au bout d'un moment ça ait tendance à devenir lassant tant c'est haché. L'histoire est bien pensée, bien calculée, avec une fin irréaliste mais bien trouvée. Le texte à la facheuse tendance à montrer les enfants comme des attardés et la psychologie de la mère est totalement mise de coté alors que c'est le but du dossier. Mais ça reste un bon texte. -
Haine maternelle : persécution
par
Kirunaa
C'est écrit dans un esprit zonard : ça s'embarrasse pas de convenances ou de réflexions psychologiques subtiles, c'est rentre-dedans et ça donne un coté agréable, mais alors l'histoire est vraiment au ras des paquerettes. On voit tout arriver, ça manque de réalisme, et c'est pas super passionnant. Le coté parano de la mère est assez marrant quand même. -
Haine maternelle : une âme en trop
par
nihil
Tranche de vie cauchemardesque et profondément psychopathologique, c'est écrit dans un style enfantin mais trop sombre et trop bizarre pour l'être vraiment. La distinction entre les personnages est compliquée par la folie de la narratrice, un fille qui martyrise ses jouets, on perd rapidement ses repères. Ambiance poupées aux yeux crevés et ours en peluche éventrés. C'est disjoncté, déstabilisant et peu accessible. Un texte qui me tient à coeur. -
Haine maternelle : l'incruste
par
Anaxis
C'est franchement idiot, mais plutôt réjouissant dans la connerie en fait. Y a des passages trop sérieux pour figurer dans un texte comique et des phrases trop débiles pour être du premier degré. Ce qui fait que l’ensemble, sans qu’on comprenne vraiment où l’auteur veut en venir, est franchement bizarre, et ça je crains pas. C’est gravement mal écrit et pas terrible, mais ça passe. -
Haine maternelle : stabat mater dolorosa
par
Aka
La psychologie du personnage principal est bien pensée, mais elle a le tort de présenter les réflexions et les petits traumas de l'héroïne de manière directe, genre liste de courses, au lieu de les suggérer. Ca fait très lourdaud et ça nique la première partie. Mais peu à peu ça se libère un peu de ce carcan de psycho de comptoir taillée à la hache pour rentrer dans l'action, ça devient fluide et poignant, ça monte en puissance jusqu'à la fin excellente. -
Haine maternelle : descendance
par
Nagash
On dirait un remake de 'Damien, la malédiction' version trav, ce qui n'est pas une critique en soi. Effets cheaps et intrigue de film d'horreur des années 70. Qui m'a piqué mon pop-corn ? Le texte a été modifié par rapport à sa version originelle, rendue moins débilement gore, mais le fond reste le même. Bon y a des efforts d'agressivité et des bonnes idées, mais les années 70, ça reste le mal absolu quand même. -
Haine maternelle : poupées de chiffon
par
M. Con
C'est assez rentre-dedans tout en étant bien écrit, bref du tout bon. Ca se démarque des autres textes du dossier en s'attachant nettement moins à la psychologie, ça donne un coté moins prise de tronche. Y a des soucis de confusion de ci de là, notamment entre les personnages, c'est pas très fluide (Catherine c'est la mère, Morgane la fille et Sophie la poupée), mais sinon c'est sympa à lire. C'est pas un chef d'oeuvre mais un bon divertissement. -
Haine maternelle : un si joli sourire...
par
Georges Glandu
Texte assez déjanté, qui ne rentre jamais dans le détail ni de la vie quotidienne ni des réflexions des personnages. Ca reste basiquement le résumé rapide d'une histoire qui dure depuis des années, c'est donc forcément assez lapidaire. Ca va trop vite, y a du bon et du naze, mais globalement ça tient debout et c'est marrant. -
Haine maternelle : Betty
par
Nounourz
Pour son premier texte sur la Zone, Nounourz frappe un grand coup. Son texte est poignant, sombre, désespéré et très réussi. L'approche psychologique est impeccable. La narratrice est crédible dans ses réflexions et réactions, on a l'impression qu'on pourrait avoir les mêmes à sa place. Progression bien dosée, ça monte doucement en puissance et la situation vire naturellement au cauchemardesque, sans artifice boiteux. Super bon. -
Haine maternelle : Gaby, l'ami des tous petits
par
Herpès
Un bon petit texte mais qui ne ressort pas plus que ça par rapport aux autres du dossier. Ca a le mérite d'éviter le côté psychodrame qui devenait assez répétitif. C'est pas trop mal écrit et donc ça se lit bien, hormis les changements de pronoms qui deviennent limite pénibles. On sent pointer le côté rageur et la violence enfouie, mais ça ne va jamais jusqu'au bout. Dommage. -
Haine maternelle : dolor sanguinis
par
Abbé Pierre
Cette lettre adressée à la mère de la narrateuse prouve que l'Abbé peut lui aussi donner dans le sensible et le psychologique sans que ça fasse trop tâche. L'histoire d'une vieille rancune illustrée de traumatismes et chargée d'accusations. Bon la fille qui en veut à Maman, ça fait quand même très ado, voire goth de 13 ans, mais ça sonne assez souvent juste. -
Mauvaise poupée
par
Nephtlys
Petite descente aux enfers version enfantine, XXIème siècle. Ça ressemble au texte zonard lambda des débuts : c'est court (CVB) et ça apporte son lot de scènes chocs. Seulement voilà, c'est un genre déjà pas mal corrodé ici-bas, du coup ça perd beaucoup de son impact. C'est pas désagréable, ça se lit vite, bref ça fait passer cinq minutes. La suite nom de Dieu.