Il fait sombre, je ne distingue que des contours. J’ai juste l’impression d’être cloîtré dans une pièce exiguë. J’aperçois d’abord mes bras qui tombent de mon être, ils sont rachitiques et méconnaissables, recouverts d’ecchymoses, investis d’une rigidité quasi-cadavérique et parcourus de centaines de lierres rampants, de minuscules tubes de plastique drainant de multiples sérums dans mon sang en réalité … Mon corps nu est harnaché… Tous mes muscles sont crispés, ils craquent quand ma tentative de plier mes coudes échoue. Mes bras pendouillent, ballottent dans la flaque brumeuse de pénombre qui restreint mon champ de vision… Impossible de bouger mon cou qui hoche suivant le rythme lancinant des grincements répétés de la nacelle. Mes poignets vrillent à chaque balancement autour des axes que forment mes pouces qui semblent fixes. Je jurerais qu’ils sont vissés à une pièce de métal, collés à deux joints de latex assurant l’étanchéité d’une calotte d’acier dans laquelle ils s’engouffrent des deux cotés. Une marmelade visqueuse se faufile sous mes ongles.
Le bruit ne cesse de s’amplifier au fur et à mesure que j’émerge, il devient assourdissant, envahissant… Je sens alors qu’un long tube, enfiché dans mon orifice anal, s’engouffre dans mon rectum et qu’il s’entortille jusqu’au plus profond de mes entrailles. Une petite tubulure pénètre mon urètre, parcourre ma verge et vient s’enrouler dans ma vessie. L’envie de retourner au néant, pour me soustraire à ces horribles sensations, m’effleure l’esprit, mais la brume mentale soudain se dissipe et des pensées plus essentielles me gagnent… Une simple veilleuse éclaire faiblement la pièce. Le sifflement provient de l’alarme surplombant un montage de deux oscilloscopes constellés d’équipements électroniques. Un des deux électrocardiogrammes est plat… Mes paupières sont maintenant grandes ouvertes, rigides comme celles d’une statue de marbre. Mes pupilles dilatées fixent un instant l’appareillage médical avant de plonger sur le lit que mon corps endolori surplombe… vision d’horreur… un vieillard y gît, sans le souffle, mort… Je mets un certain temps avant d’identifier un Sir Ernest Mac Manus méconnaissable, squelettique et livide.
Mes pouces sont enfoncés dans ses tempes. Ils ont percé sa boite crânienne avec force à en juger la disposition des éclats de cartilages répandus sur la couche et la puissance des giclés de sang qui se devine dans d’oblongues taches écarlates souillant la candeur aseptisée des draps. Des bouts de cervelle dégoulinent le long des crénelures entre de petites dalles de céramique carrelant les murs de la pièce.
Tout me revient : Le guet-apens, le rapt, le meurtre de mon assistant, le faciès effrayant de Silverside me forçant à apposer mes pouces sur les tempes de Mac Manus… Comme pris d’une soudaine hystérie, je sens bien qu’inconsciemment mon corps souhaiterait se perdre dans de chaotiques convulsions de terreur… Mais je reste irrémédiablement paralysé. J’arrive à peine à faire tanguer la nacelle en contractant mes omoplates.
D‘un geste réflexe, j’extrais mes pouces qui dévoilent deux trous béants dans le crâne de Mac Manus cerclé par un cerceau métallique. A leur retrait, un immonde jus de cerveau s’échappe de ses tempes. « Aurais-je fait preuve d’assez de détermination pour me soustraire à la volonté de mon ravisseur ? Non, c’est impossible… Il me faut une aide externe pour revenir, réintégrer mon organisme, me réincarner… Seul c’est impossible…»
A l’extérieur de la chambre, je vois par-dessous la porte que la lumière de ce qui semble être un long corridor s’illumine… Quelqu’un s’approche d’un pas pressé mais çà n’est pas ce qui m’inquiète. En face de moi, il y a un miroir et mon reflet monopolise toute mon attention : J’ai de longs cheveux blancs, mes joues sont rachitiques et mon visage est sillonné de rides… Cette vision cauchemardesque agit comme un électrochoc… Je pousse un long râle dont la puissance couvre un instant celle de la sirène… La décharge d’adrénaline déclanchée par la peur se révèle fort stimulante pour mon organisme en léthargie… à partir de cet instant, j’arrive à sentir les sangles qui me retiennent solidement à la nacelle et je peux même prendre appui sur elles…
Voilà que je bascule avec frénésie, que la nacelle s’installe dans un mouvement de balancier à l’amplitude de plus en plus large. Tout l’assemblage grince et crisse… quelques écrous rouillés sautent, deux, trois vis se fendent et éclatent… Les tubes enfichés dans mes orifices sont expulsés de mon être… La douleur générée par leur extraction est comparable à celle de coups de fouets qu’on porterait à mes entrailles… C’est alors que la porte de la chambre claque, que la lumière inonde la pièce. Un infirmier s’engouffre prestement, précédé d’un chariot supportant deux électrodes et un accumulateur… A ce même instant, les chaînes retenant la nacelle au plafond plient et rompent. Tout l’assemblage, du fait de l’inertie accumulée par mes balancements, est projeté contre le miroir du mur qui saupoudre une myriade d’éclats scintillants dans les airs en explosant. L’infirmier lacéré de toutes parts s’affale, la carotide tranchée.
Le choc est violent mais je ne suis pas prêt à perdre conscience aussi facilement. J’ai eu bien trop de mal à la regagner pour la céder à la douleur. La nacelle s’est écrasée lourdement sur le lit dont les pattes ont plié. Les jambes de Mac Manus sont à moitié sectionnées, son crâne à été embouti et broyé par une poutrelle de la nacelle. Au milieu de la pièce, l’infirmier est pris de convulsions. Sa jugulaire mise à nu projette par à-coups des giclées de sang qui arrosent les oscilloscopes et le matériel électronique qu’il a emporté dans sa chute. Au moins, leur bruit insupportable a cessé. Mon corps est maintenant pressé contre celui de Mac Manus, tout juste séparé de lui par la grille tapissant le fond de la nacelle. Je baigne dans son sang.
En levant les yeux vers le miroir pour y retrouver mon reflet si dérangeant, j’aperçois un trou dans le mur à son emplacement. Le miroir a été pratiquement entièrement détruit, les derniers morceaux encore debout chancellent. C’était une glace sans teint dissimulant la présence d’une antichambre. Par la lucarne au dessus du lit, j’entrevois les clignotements écarlates d’une diode électroluminescente… Elle trahit la présence d’une caméra vidéo qui continue de filmer tout ce qui se passe. En faisant, un petit effort pour relever mon cou, je réalise que les parois, de ce qui semble être une salle de contrôle, sont tapissées de cassettes vidéos. Il y en a des milliers et chacune d’elle porte une date sur la tranche. Je les lis une à une avec de plus en plus d’avidité et d’inquiétude…
« 5 septembre 1985, deux jours après ma malheureuse rencontre avec Silverside… Ces cassettes contiennent incontestablement tout ce que Mac Manus à pu dire à travers moi… 6 septembre… 7 Septembre… … 4 Octobre… 5 Octobre… », Je ne m’en rend pas compte de suite mais je suis en train de parler à voix haute, c’est anecdotique comparé à la terrible certitude qui me gagne en décryptant les dates… « 6 Janvier 1985… 12 Février 1985… 15 Janvier 1986… » J’ai compris quel était l’ordonnancement des cassettes aussi mes yeux parcourent les étagères pour se diriger rapidement vers les dernières… « 1987… 1988… 1989… » Seules les années comptent dorénavant… « 1er janvier 2000… » Je bute longtemps sur cette date probablement à cause de sa forte symbolique mais le décompte terrible n’est pas prêt de s’arrêter là… « 13 juin 2005… 14 juin 2005… », C’est la dernière cassette apparente mais elle est suivie d’un grand emplacement vide aussi suis-je certain que c’est tout bonnement la dernière de toutes… Je reste abasourdi… « J’ai passé près de 20 ans sous l’emprise de Mac Manus, à lui servir de porte-voix… Non ! Je refuse de le croire ! »
La fuite devient alors une idée obsédante, elle dissipe les milliers de questions pourtant loin d’être futiles qui se bousculent dans mon esprit. L’instinct de survie prime : Pas le temps d’analyser la situation, de réaliser que maintenant que Mac Manus est mort, je suis devenu inutile, voire pire, encombrant, que mon élimination prochaine est inéluctable. Non, c’est la bête féroce en moi qui domine, l’animal émergeant d’une longue hibernation, qui n’a nullement besoin de raison pour sentir qu’il est en danger et vouloir fuir à tout prix, reprendre une liberté qu’on lui a ôté… La volonté est là, mais le corps ne suit pas. 20 ans passés immobilisé transforment un homme en gros tas de gélatine incontrôlable. Mes membres restent mutins aux ordres lancés par mon cerveau.
« J’arrive à plier mes chevilles ! », c’est la dernière phrase que je prononce juste avant que la nacelle n’entame une soudaine glissade latérale. Chacune des perfusions grâce auxquelles on me nourrissait, tend et saute l’une après l’autre. Certains aiguillons restent enfichés sous ma peau. La nacelle prend de la vitesse et se fracasse au bas du lit, se disloque. Mon bras droit porté par la charpente froissée est étiré jusqu’à ce qu’il ne brise, que je ne sente tous mes os éclater. Je roule. Les sangles relient maintenant mes membres à des morceaux de nacelle désolidarisés les uns des autres. Je serais libre de me mouvoir si mes muscles daignaient répondre à mes appels. A part mes multiples fractures au bras, je ne souffre pas d’autre blessure plus grave. Dans ma chute, j’ai roulé près de l’infirmier. Il semble me fixer alors qu’il se vide de son sang mais en réalité ses yeux s’égarent dans le néant, il a perdu connaissance. Je ne connais que trop cet état.
Je ne dois pas attendre. Mes chevilles sont toujours fonctionnelles. Je traîne mon corps désarticulé en prenant appui sur mes talons, des membres moteurs improvisés, les seuls qui se soient ralliés à ma cause. J’avance en glissant sur la flaque de sang de l’infirmier parsemée de centaines de bris de miroir qui m’arrachent des lambeaux entiers de peau au dos et aux cuisses à chaque à-coup. Mon objectif : la table roulante que l’infirmier à apporté avec lui. Je vais prendre appui sur elle, elle me sera d’une aide indispensable pour me déplacer… Je la heurte soudain de la tête et fais basculer mon bras gauche en arrière. À tâtons, je repère puis me débarrasse de l’accumulateur et des électrodes que l’infirmier avait apporté pour réanimer Mac Manus. Je fais tomber tout ce qui encombre le plateau et d’un mouvement sec, m’agrippe et tente de me relever. Je réussi presque à mon grand étonnement, mais au moment où je suis pratiquement debout, stabilisé, voilà que le chariot se met à rouler, que mes pieds glissent sur le sang, que tout mon corps vacille et chute. Ma mâchoire se déboîte en impactant violement le sol. Je ne m’arrête d’hurler que parce que les cris distordent d’avantage ma mâchoire ce qui accentue la douleur.
Je ne sais par quel miracle, j’arrive à traîner toute la partie supérieure de mon corps jusqu’au plateau du chariot où le tout s’affale sans ménagement. Mon crâne s’est fendu en heurtant la barre métallique qui sert de guide à la table roulante. Mon front suinte le sang. De là où je suis, je peux contempler cette ordure d’Ernest Mac Manus, le corps à moitié dépecé par la grille de la nacelle. J’énumère avec un délice sadique plus de six fractures ouvertes sur son cadavre mais je regrette amèrement qu’il n’ait pas eu à souffrir de ses mutilations de son vivant. En même temps, je ne peux m’empêcher de me demander : « Et si Mac Manus, s’était donné la mort pour me libérer ? J’étais sous sa totale influence après tout… », Puis remettant ces idiotes considérations à plus tard poussant la porte de la chambre avec le chariot, « Non ! Cette saloperie est morte de vieillesse… S’il avait voulu me rendre ma liberté, il n’aurait pas attendu 20 ans pour ce faire… »
Je suis maintenant dans le corridor que j’avais deviné. Un gyrophare m’éblouit toutes les demies secondes de son agressive lumière orange. Une alarme silencieuse a sans nul doute été déclenchée. Je ne dois pas m’éterniser. Je pousse donc le chariot en pliant mes talons, j’ai du mal à le stabiliser parallèlement au couloir, aussi je me cogne fréquemment aux murs. Ma trajectoire est une courbe en dents de scie. Il y a d’autres chambres dans les lieux, toutes vides en apparence, dépourvues de fenêtres comme si je me trouvais dans un bunker en sous-sol. Une porte d’acier, tout au bout de l’allée, semble être la seule et unique sortie de cet endroit lugubre. Péniblement j’y accède. La table roulante bute contre la porte dans un bruit qui résonne longuement dans ma tête. J’essaie désespérément de tourner la poignée dès que je réussis à l’atteindre. Puis abattu par le dépit, je soulève alors les yeux pour m’apercevoir qu’un pavé numérique jouxte la porte d’accès bloquée. « Je dois composer un code pour franchir le passage… Jamais je n’y arriverais avant que d’autres infirmiers ou des agents de sécurité ne débarquent… »
Je renonce. L’apathie se joue de nouveau de moi. Ma main lâche la poignée et le chariot bascule et se démantibule en impactant le sol. Je suis écrasé contre le coin et la déprime est prête à me dévorer lorsque soudain une idée me gagne, s’empare de ma personne jusqu’à l’obsession, me donnant un nouvel espoir. Je ne sais pour quelle raison, même si l’idée semble saugrenue, je souhaite absolument y croire, ne plus abandonner et tenter de la mettre en chantier. Je longe le mur, me traînant de nouveau jusqu’à mon point de départ : la chambre. Mon bras gauche arpente, une rampe fixée à mi-hauteur du corridor que je n’avais même pas remarqué à l’aller. Grâce à ce guide inespéré, je me tracte tant bien que mal jusqu’à ma destination. Je pousse la porte de la tête et je roule à l’intérieur de la chambre.
Mon regard croise celui de l’infirmier. Ses convulsions ont cessé même s’il est toujours en vie… plus pour très longtemps… Je dois me dépêcher de mettre mon plan à exécution. Péniblement je me traîne jusqu’au lit de Mac Manus. A l’aide de la seule force de mes bras rachitiques, je soulève mon corps en parcourant la tringle métallique surélevant une poche à perfusion. Je tente alors d’atteindre le rebord de la lucarne surplombant le lit, mais mon bras gauche est transpercé par un bout de miroir que je ne peux éviter. Je saigne un peu, l’entaille est sans conséquences et dans la continuité de mon mouvement, j’alpague le caméscope qui n’a pas cessé de filmer. Je le pose sur le sol près de l’infirmier puis j’attrape l’accumulateur jonchant le carrelage froid. Je l’active, tire les deux électrodes que j’abandonne grésillantes à 2 mètres de l’endroit épargné par la marre de sang où je me place à genoux face à l’homme à terre. J’empoigne la tringle à roulettes de la perfusion que je porte jusqu’à moi. Je déchire légèrement le sac de sérum qui se vide progressivement sur mes jambes formant une flaque se propageant lentement vers les électrodes.
Puis m’adressant à l’infirmier : « Je sais que tu m’entends même si tu ne peux pas me répondre… Tu vois la flaque de sérum qui m’entoure… et bien avant qu’elle n’ait atteint les électrodes de l’accumulateur, tu vas me donner le code de la porte… Je vais apposer mes pouces sur tes tempes et tu pourras me le divulguer au travers de mes paroles… Tu es infirmier ici, tu dois savoir de quoi je parle… Exprime toi bien distinctement à travers moi que je puisse me comprendre lorsque je visionnerai la bande enregistrée… Collabore mon ami. Lorsque le sérum atteindra les électrodes, une violente décharge électrique me permettra de reprendre possession de mon corps… Tu ne peux rien pour l’éviter… Si par contre, je m’aperçois que tu n’as pas avoué ou que le code n’est pas bon, saches bien que je ne ferais preuve d’aucune pitié envers toi. Je t’égorgerais sans le moindre remord. »
…
LA ZONE -
La vie me regagne, m’arrache au rien. J’ai l’impression de renaître. Elle m’assiège par mes pouces, remplit d’une douce chaleur mes doigts, mes mains, mes bras, mes veines, puis mon corps tout entier. Je reprends le contrôle inconscient des battements de mon cœur, de ma respiration, je ne sais pendant combien de temps sous l’emprise de mon hôte. Etrangement, je redoute des maux de tête qui ne sont pas au rendez-vous. Voilà que le souffle finit de m’investir, que j’ai de nouveau conscience d’être, et pouvoir absolu sur mon corps. Ma vue est encore trouble, aussi nébuleuse que mes pensées : je n’ai bien évidement aucun souvenir de ce qui a pu se passer durant mon absence. La chaleur laisse violemment place à un froid glacial qui s’engouffre dans tous mes os ; lui aussi a pour origine mes pouces. Un long beep strident finit de m’éveiller. Je suis suspendu à une sorte de nacelle métallique qui valdingue de gauche à droite dans un mouvement chaotique qui me file la nausée.
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Mes impressions sont nettement meilleures que pour le premier épisode.
J'ai tout lu, mais j'ai été obligé de speeder un peu sur certain passages (Saturday evening quand tu nous tiens...)
Je le relirai la tête reposée dès demain pour fignoler.
Moi j'ai moins aimé cette seconde partie, résolument orientée action. J'ai trouvé certains éléments de narration assez maladroits, et l'action en elle-même m'a paru assez peu intéressante.
Bon, ce soir, je suis un peu fatigué, j'accrocherai peut-être plus demain, après une relecture à tête reposée...
(sceptique, le nounourz)
bof... le premier était beaucoup mieux et laissait présager d'une suite plus déjantée que ça.
là ça m'a fait gravement penser à un mix du réveil au début de néo-inquisition avec celui de kill bill vol 1. y'a trop de descriptions, peu de scenario et pas vraiment de surprises
mais bon au moins on ne peut plus reprocher à lc d'avoir été trop dense dans son écriture
c'est juste une phase transitionnelle. J'avais juste envie de faire quelques descriptions inutiles et pondre une scene d'action immobile, le tout conclu par une fin digne du plus mauvais épisode de Mac Guyver. Je reviens au sujet dans la 3eme partie.
En meme temps j'avoue etre agreablement surpris de verser dans le consensuel. Ceux qui n'ont pas aimé la première partie, aiment la seconde et vis versa... J'ai pt'ête mes chances à Hollywood !
Putain mais veuillez cesser immédiatement de commenter, vous voyez pas que c'est un texte de Lapinchien ?
On va ptete lancer un débat alors: Pensez-vous que menacer d'egorger un mec qui à la carothide deja tranchée soit un plus credibilité pour mon récit ?
la carothide ? hum hum
Ah ouais exact, j'avais noté cette absurdité à la lecture, mais j'ai oublié de me foutre de ta gueule... Sinon pour te contredire, j'ai bien aimé les deux épisodes, juste, pas de la même manière.
Elle représente quoi aujuste cette belle image ?
(sinon le texte j'ai pas lu encore)
Je sais pas à la base j'avais mis une image de playmobils special chambre d'hopital avec malade emplatré d'un cancer du plastique et petite infirmière en lingerie... çà à dû foirer à l'upload
Nan ça a foiré, à la séléction. Les playmobils, c'est des jouets pour futur pédés. Pas de ça ici, puisque je rappelle qu'ici on est homophobes, en plus d'être gays. Vive les Lego !
La suite me plait aussi beaucoup. J'ai eu un peu de mal avec le fait que le perso arrive à se trainer, même avec une table roulante, après 20 ans d'immobilité, et avec le double égorgement, mais sinon rien à redire.
Le coup des pouces plantés dans le cerveau est excellent, très bonne mise en scène.