Les yeux tournés à l'intérieur. L’horizon est noir. La corniche glissante sous la pluie de décembre.
Il n’a peut être pas envie de tomber finalement.
Qui ça " il " ? Après tout, ça peut s’arranger.
Vie derrière ? Oubli devant ?
Une rafale, un peu trop forte, mais si peu pourtant...
Disons suffisamment forte. Un flash qui fait plisser les yeux.
Les lumières de la civilisation essayaient de séduire le dernier équilibriste.
Mais je n’avais pas la volonté, j'étais...fatigué.
Je ne voulais peut-être pas tomber à ce moment précis. Peut-être que j’avais suffisamment réfléchi. Peut être pas. Mais je n’ai rien fait, je n’ai pas essayé de me rattraper. Je n’ai même pas essayé de garder mon équilibre.
C’était court, je ne m’y attendais pas.
Tous, ils disaient tous que le temps se déformait. Qu’on voyait sa vie défiler. Non.
Mensonge romantique. Rien de tout cela ne m’est arrivé se soir.
Ce fut tellement simple que j’en ai encore mal, à moins que ce ne soit mon corps pulvérisé.
Impact, résonance dans ma tête, j’ai explosé.
Maintenant, même penser devient douloureux.
Ne pas penser.
Ne pas penser à l’éclaboussure écarlate, à mes organes déformés sous le choc, au fait que personne ne survit à une chute de quatre étages sur le ventre. Allongé dans une flaque.
Froid.
Goût métallique.
Vibration diffuse. Comme le bruit d'un écran qu'on allume.
Ma bouche.
Douleur.
Toujours cette pluie, et la musique dans mon oreille. J'ai un peu peur, mais... de quoi ?
Je...devrai me...taire...
Plus... penser... à moi...Moi...Moi...M-oi...Mmm...Moi...
Le béton froid et rouge est à l'intérieur.
Le sang chaud et bleu est à l'extérieur...
Le béton froid et bleu est à l’extérieur.
Le sang chaud et rouge est à l’intérieur.
Le sang chaud et rouge est à l’intérieur.
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Ah, cette tanche de Narak a quand même fini par se suicider. Pas trop tôt !
euh...
Pareil...
Ce que j'en dit c'est que je vois bien un tsunami sur la zone et puis comme vous buvez pas d'eau alors autant vous en debarrasser pour leur envoyer.
Ah oui je connais la reponse du genre ta gueule Marceline, merci de ne pas vous donner la peine de la donner MAIS surtout merci d'avoir lu, bande de connards
(Au fait Aka, ta couvrante a servie)
Adaptation du roman (français) de Pierre Boileau et Thomas Narcejac (D’entre les morts). On raconte que le duo aurait écrit le roman spécifiquement en vue d’une adaptation hitchockienne. Hitchcock voulait acquérir leur première oeuvre - Celle qui n’était plus, mis finalement en scène par Clouzot sous le titre Les Diaboliques. Les fameuses Diaboliques qui inspireront Psycho.
Le film est en Technicolor et en Vistavision. Du cinéma pur, avec une photo sublime de Richard Burks et une musique envoutante de Herrmann. Pour le reste Hitchcock reprend son équipe : Burks oscarisé depuis La Main au collet et son monteur Tomasini.
Le film le plus douloureux, le plus désespéré de Hitchcock. Une histoire d’amour, double, remplie de rebondissements (à l’instar d’une enquête policière). Et avec de la métempsychose dans l’âme (une même âme habitant plusieurs corps).
Tout est vertige : le chignon de Madeleine la blonde, les escaliers en spirale du phare, la poursuite elle-même fait tourner la tête...
Que signifie le chignon? « Cela veut dire qu’elle est presque nue devant lui (James Stewart) mais qu’elle refuse d’enlever sa petite culotte. »
« Ici l’intrigue policière lui importe moins que cette double interrogation philosophique; peut-on nier un être, le transformer en ce qu’il refuse de devenir? » (Télérama)
C’est exactement ce qui arrive à Kim Novak sur le plateau: Hitchcock tente de la fabriquer en fonction d’un modèle qu’elle renie.
James Stewart campe un faux héros, un homme malheureux, profondément triste, en quête d’un désir impossible. Il a perdu un amour. Il y a un mélange de fatalité, avec la mort, et de faux espoir, avec l’amour. Il n’arrivera jamais à rattrapper la femme qu ’il aime parce qu’il a en tête la femme qu’il a aimé. C’est une sorte d’obssession depressive. C’est la 4ème collaboration, et leur plus réussie, avec Hitchcock.
"Si j'aime ou si je deteste Tyler Durden ?! Quelle question ! Faut vraiment etre le dernier des loosers pour detester Tyler.je comprend qu'on puisse ne pas etre d'accord avec lui (et encore).Moi j'aime Tyler Durden, je suis d'accord a 100 pour 100 avec lui, et autant avec John Doe (Kevin Spacey dans l'autre grand film de David Finsher "7").Ceux qui n'aiment pas Tyler sont des imbéciles...ou des laches !
[...]
tyler durden devrait exister vraiment"
Infratunes.com
Le mot de la fin:
"ces cons de schtroumpfs auraient dû finir le pont relié à la corniche au lieu de se gaver de baies schtroumpfantes...", lançà le grand schtroumpf dans un long râle avant d'expirer pour la dernière fois.
Moi j'ai trouvé ce texte vraiment bien. Donc forcément j'ai pas grand chose à en dire.
béton rouge c'est une ville en Louisianne non ?
et sang bleu, ok, c'est bientôt qu'on les tire...
quoi donc ? mais les rois bandes d'ignares ! on tire les rois, à vue! que pas un n'en réchappe (ps : je suis non-violente et je vous emmerde... gentiment)
oui ok un seul haine en louisiane
C'est Baton Rouge, pouffiasse d'inculte.
Narak, tais-toi, tu t'enfonces.
Putain Narak chut...
J'l'aime bien la nouvelle.
*suuuuuperbe éclair de lucidité de la part de Narak !*
C'était bien!!!
Ca me plais!!!!
Retourne bouffer du gnou !!!!!