La première ébauche :
On était d’accord sur une histoire post-apocalyptique, qui permet de mettre en pratique des idées intéressantes sans trop se soucier de réalisme. J’ai écrit une sorte de description d’un monde avec ses instances et ses pouvoirs en place. Un cadre permettant de situer l’action…
Extrait 1 : “On sépare les forces en présence entre une pauvre région miteuse pompeusement nommée l'Empire de Cendreterre, avec une pauv capitale complètement en ruines peuplée de quelques milliers de squatteurs rendus sauvages par l'hostilité de l'environnement et se protégeant tant bien que mal des retombées radioactives les jours de grand vent, le tout entouré de terrains vagues immenses et cendreux parsemés de villages de cahutes avec des paysans qui tentent de faire pousser des trucs comestibles, mais qui commencent salement à muter à force d'ingurgiter du radioactif.
L'autre force en présence, c'est des envahisseurs nomades venus des steppes de l'Est et bien décidés à se frayer un passage vers un lieu de leurs légendes locales qu'on dit ydillique (à définir, greffer là-dessus une antique prophétie à la con, genre une pauvre BD que les mecs vénèrent comme leur livre saint). Ils menacent les frontières de Cendreterre. »
Extrait 2 : “Cendreterre est gouverné par un roi fantoche qui vit dans un abri-antiatomique de la capitale. Ce puissant monarque à la con est totalement manipulé par une faction de nobles de son conseil, le clan Morneciel, on s'aperçoit même, un peu plus tard que le roi est mort, mais que les Morneciel conservent son corps artificiellement grâce au matos de l'abri antiatomique et le téléguide avec une télécommande et le font parler avec un magnétophone (complètement débile, je sais). »
Ce descriptif ne plut ni à Lapinchien ni à Arkanya. Lapinchien lui reprocha par exemple une certaine ressemblance avec La planète des Singes.
LC : y a un truc que je trouve tres proche de la planete des singes dans ta proposition
nihil : oui voilà c'est pareil, sauf que c'est pas des singes
LC : dans la planete des singes y a une secte qui adore la bombe atomique
nihil : quels tas de connards
LC : ils vivent repliés du reste du monde et adorent un dieu qui en fait est une bombe nuke qui va tout faire péter grâce à Charlton Heston cet enculé
LC : sinon j'ai une autre idee ça s'appelerait la planete des ragondins ?
D’autre part il avait lui-même imaginé une histoire de base.
LC : ben en fait ça c’était le petit pavé de calibre 2. Passons à la grosse caillasse. J'ai carrément un autre scénar. On a qu'à se la jouer au vote ou bien au duel.
Le scénar en question était plutôt un postulat de départ, pas incompatible avec la description que j’avais faite :
LC : ça serait en fait à un moment qu'on se rendrait compte que dieu existe vraiment et du coup un probleme se poserait.
nihil : comprends rien, c'est nul.
Arka : t’es chiant nihil
nihil : oups pardon vazy
LC : d'un coté il y aurait ceux qui vont se prosterner, et de l'autre ceux qui ne vont pas accepter une condition d'esclave.
nihil : comment ils s’en rendent compte, que Dieu existe ?
LC : ben il debarque sur terre comme supergirl par exemple
nihil : !
En parallèle, Arkanya m’envoya quelques idées, sur un fichier que j’ai perdu, mais qui commençait comme ça :
« Je vois des animaux mutants (pis des plantes carnivores
aussi, qui parlent même) qui occuperaient une bonne partie de la planète… »
Confusion mentale :
Ce fut l’instant de lancer à tort et à travers des ébauches d’idées pour rendre le contexte du texte vivant et faire évoluer le postulat de Lapinchien. Des idées sur Dieu, la religion et d’autres sujets, certaines intéressantes, d’autres totalement stupides, certaines incompréhensibles ou absurdes ou plus simplement complètement connes…
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Dans un premier temps on parle de Dieu, qui est donc sensé revenir sur Terre à l’époque du récit :
nihil : Dieu il ressemble à quoi ?
Arka : A Corbier
Mais pourquoi au juste Dieu doit revenir sur Terre ?
LC : sinon fondamentalement pourquoi dieu a besoin de debarquer qu'est ce qu il en a a carrer qu'on disparaisse ?
nihil : parce que c'est un gros con
LC : on a qu'à dire que les hommes se sont pouravé leur mère, qu'ils se sont presque éteints, du coup god debarque pour remettre de l'ordre. Et dire : hey les meccs, vous faites chier, y a que moi qui peut vous éradiquer total poulpe
LC : on a qu'à dire qu'il [Dieu] enverrait ses armées d'anges par exemple et qu'on le voit pas et qu'à la fin on apprend qu'en fait c'est une plaquette de beurre
nihil : ça me parait limpide
Plus quelques idées divers :
nihil : dieu c'est un gros partouzard du FN en fait
Arka : est ce qu'y aurait une sorte de diable aussi si y a dieu ?
nihil : ça parait chelou et du coup ça instaure un truc "gentils" contre "méchants" que j'aime pas
Arka : sauf si dieu c les deux en mm temps. Il est schizo
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On se met à parler du héros du texte, un paysan qui doit sauver son frère d’une secte suicidaire :
LC : on a qu'a dire que sa premiere quete c'est sauver son frere puis qu'ensuite il a un truc a faire en ville, je sais pas, comme remplir un truc de la secu par exemple
Puis on fait une récap des personnages :
nihil : Ok... nous faut un héros ou plusieurs ptete ? On peut prendre un perso à la campagne, un à la ville et un chez les envahisseurs. Genre, le campagnard c'est le gros incrédule hérétique qui refuse de croire que c'est bien dieu qui a débarqué. le mec de la ville c'est un pretre de la neo inquisition qui court au cul des hérétiques
LC : on a qu'a prendre un yorkshire savant
Et ça part en partouze d’idées à la con :
nihil : pas trop de persos qd même ça va être chaud sinon
LC : il manque une nana a poil
nihil : chewbacca en femelle ?
nihil : bah son frère en fait c'est une fille, ce qui fait que mathématiquement c'est sa sœur
Arka : ou le prêtre c une fille
LC : ouais on a qu'a dire qu'il s'est assi sur une mine et du coup ses burnes se sont desintegrees, heureusement une operation transexuelle de fortune a pu le sauver
nihil : ouais on s'en fout, filles ou garçons, c'est du détail. surtout avec les radiations de partout, ça peut changer en cours de route
LC : ouais on a qu'a dire que le perso central a deux sexes a cause des radiations
nihil : du coup il peut s'autoniquer et s'autoreproduire en cycle fermé
LC : y peut meme se faire le cul s'il veut
Arka : et faire une armée
nihil : sans mélange de chromosomes il devient Dieu !
LC : il fait une armée de clones !
Arka : et à la fin tout le monde est dieu?
LC : ouais a la fin dieu est l'esclave de tout le monde, on le prend dans des tournantes
Au final on choisit de suivre un campagnard borné et fier, son frère névrotique et suicidaire et un jeune Inquisiteur de la ville qui se rebelle contre con camp en cours d’histoire.
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Sur le message global du texte :
LC : du coup on apprend que la rebelion c'est de la merde et on propose que sarcozy fasse la preface !
nihil : OUAIS
LC : donc en resumé le bouseux se gourre de combat, c'est pas sa guerre un pue comme John Rambo quoi
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D’autres idées viennent interférer avec la trame assez simple de la rubrique. Quelques idées à la Lapinchien par exemple :
LC : mais avant ils envoient des bioalgorithmes sur plein de planetes potencielles, çà cree des especes qui evoluent suivant les lieux ils envoients les initiateurs de reaction en chaine biologiques un peu partout car ces machins peuvent voyager tres vite mais pas eux
LC : et y aurait par exemple des sorte de debiles qui feraient l'apologie du suicide ça serait cool aussi, on s'attirerait la sympathie du fan club de dalida ça nous ferait des lecteurs
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Ceux qui ont lu la plupart des textes de la Zone on du reconnaitre pas mal de ces idées, qui ont été exploitées par moi ou Lapinchien au coup par coup, dans les Révélations Apocryphes, les Digressions Fractales, Survivance et d’autres…
On en vient à évoquer la fin de la saga, là ça devient carrément abstrait, entre l’absurde et le stupide (faut pas chercher à comprendre, nous-même on ne comprenait pas), ici quelque chose qui sera à l’origine du texte Survivance de Lapinchien :
nihil : faut quand même un gros rebondissement, qu'on se rende compte d'un truc inimaginable en cours de route et une fin qui tienne la route
LC : le mec pete un plomb et se met a bouffer l'univers pour que l'univers ne le bouffe pas ?
Arka : quel mec ? Dieu ?
LC : non le bouseux
nihil : il bouffe l'univers ?
Arka : gnin?
LC : putain ça me donne faim
Arka : paskun mec qui bouffe lunivers c pas une fin?
Plus tout un tas de stupidités métaphysiques imbitables :
nihil : ou oui, le boueux décide qu'il y a pas de raison qu'un tel connard soit Dieu et pas lui, du coup il s'instaure en Dieu. Il décide simplement que son frère est Dieu et du coup par délire total, son frère devient effectivement dieu, parce que y a pas de raison merde. Et son frère-dieu en se suicidant à nouveau détruit l'univers.
LC : mais c'est pas harry potter le gars comment qu'il fait pour que son frere devienne dieu ?
Arka : il décide kil est dieu, pis après il décide que dieu c son frère
Arka : et comme il est dieu, il peut décider ke son frère c dieu
Arka : en fait dieu c’est l’un d'eux
LC : c'est pas son frere son pote ?
Arka : il était infiltré
LC : le yorkshire savant peut etre pour dieu infiltré ?
LC : en ayanat conscience que notre histoire a une fin, on prend conscience qu'on est mortel et çà c'est plutot cool
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Et quelques commentaires de ci de là :
LC : j'ai une idee
nihil : merde
LC : ah non en fait je vient de roter
nihil : ouf on a eu chaud
LC : sinon on peut tjs prendre Tyler Durden pour trouver une fin , c'est tjs pratique
Arka : vs vs connaissez?
nihil : ouais en fait je suis jack et lc c'est tyler ou l’inverse ou les deux
LC : sauf qu'on est siamois, au fait rend moi mon hemisfere ste plait !
nihil : la ferme, moi même
LC : je m'en prie
nihil : sinon à la fin le Tupolev il tombe et cryogénise la planète !
Arka : genre qu'en fait le york avait gardé une sauvegarde
nihil : Mais c'et pasun york, c'est forcément con un york
nihil : un raton-laveur
Arka : he !!! je SUIS un York !!
nihil : pkoi tes un york toi? T'as l museau écrasé ?
Arka : nan chuis courte de pattes
nihil : bah un raton-laveur, pareil
Arka : ouais mais un raton laveur ça pue
nihil : donc t'es un raton-laveur et tu fais pas chier
Arka : je ne pue pas
nihil : ca va etre plus fort que les chevaliers du zodiaque
La suite des opérations :
Arka : en plus ça risque d'être lassant 120 ans sur le mm univers
nihil : 120 ça va, mais pas plus de 250, parce que après j'ai des trucs à faire
LC : ouais on aura d'autres chat a foueter qd on aura donné un sens a l existence bordel, comme le macramé par exemple, c'est interessant le macramé
Arka : si on va à lessentiel tout de suite yaura plus rien à faire
nihil : on est bien d'accord
LC : ouais on a qu'à rien faire d'ailleurs
nihil : OUAIS
Arka : ouais
Arka : bon bah on est ok, salut
LC : a + ce fut un plaisir
Arka : t’es pas obligé de mentir
On se sépara, se promettant de continuer le travail rapidement. Lapinchien était chargé de mettre toutes ces idées en forme dans un premier plan. Evidemment sa contribution n’arriva jamais.
Un premier plan :
J’ai donc pris les choses en mains et écrit un plan des trois premiers chapitres.
Extrait 1 : “Jean-Pierre est un gros bouseux de chez bouseux qui vit à Plouc-city, une espèce de champ de ruines colonisé par des paysans qui tentent de faire pousser de pauvres légumes mutés sous les retombées radioactives. JP passe sa vie à pousser une charrue tirée par son ami Grishka Bogdanov le bœuf à deux têtes, mais il est bien dans la merde, parce que comme tout métal rouille en deux jours après exposition à l’air libre, il est obligé d’utiliser un soc en Hollywoodchewingum, une néo-matière verte et plutôt molle totalement inutilisable. Du coup ce gros con passe ses journées à labourer sans soc, ce qui est parfaitement inutile bien sur.
Plouc-City est gouvernée selon un système féodal par les Seigneurs de la Boue qui vivent dans une antique usine désaffectée fortifiée. Plouc-City est de plus en plus envahie de technoprêtres hystéros qui prêchent la bonne parole et brûlent des hérétiques pour faire bonne mesure et un jour l’un d’eux vient voir JP. Il lui annonce que Dieu est revenu sur Terre et que JP doit cesser séance tenante toute activité pour se rendre en pèlerinage. Mais JP ne peut cesser sa non-activité et abandonner sa non-charrue pour cultiver ses non-légumes avariés ! C’est toute sa non-survie qu’on lui demande d’abandonner, et comme il a rien à foutre de Dieu, il envoie le prêtre au diable. Le prêtre, aigri de ce refus qui va lui faire passer la prime de productivité de conversion sous le nez au profit de Jean-Marie Lustifié, curé de Néo-Ars, commence à allumer un feu de bois sur les chaussures de JP pour brûler ce sale hérétique. JP lui pète posément la tête.
Mais les autres technoprêtres de Plouc-City, organisés en commandos de conversion de choc (avec des sabres-laser en bois, autrement appelés gourdins), commencent à le pourchasser pour le présenter devant la Néo-Inquisition.”
Extrait 2 : “Dans les bois il tombe sur un vieux fou illuminé qui lui sort qu’un représentant de la Nouvelle Race est apparu depuis peu dans une grotte du coin. La Nouvelle Race est sensée avoir les deux sexes et ainsi se rapprocher de l’être parfait puisqu’ils peuvent procréer en circuit fermé sans mélanger leurs chromosomes avec ceux d’autres êtres. Ca fait un genre de déclic dans le crâne épais de JP qui décide d’aller voir.
Comme il s’en doutait avec la description du vieux taré, le gastéropodiste en question n’est autre que Yolando, son sœur-frère disparu depuis des années. Yolando n’est pas du tout un représentant d’une quelconque nouvelle race, juste le sœur-frère de JP complètement muté dans la matrice de leur mère exposée aux retombées radioactives. Yolando apprend à JP qu’il faisait partie d’une secte secrète de suicidaires aspirant à devenir des anges, mais s’est barré en vitesse quand le gourou a voulu mélanger ses chromosomes avec ceux de Yolando. Yolando pense que pour devenir un ange il suffit de mourir, aussi a-t-il toujours sur lui son petit kit de suicide, mais chaque fois qu’il essaie de l’utiliser il se plante, y a un truc qui foire, il arrive jamais à mourir. Il est complètement à l’ouest. JP l’embarque avec lui. D’ailleurs JP a débarqué juste au moment où il allait se tirer un rouleau à pâtisserie dans la tête, le sauvant ainsi de manière fortuite. Yolando commence à se dire qu’une bénédiction divine plane sur lui.”
Le désintérêt :
Comme il fallait s’y attendre, après une telle avalanche de conneries, le projet dut s’arrêter presque un an, laminé par sa propre stupidité. Ce n’est qu’il y a quelques temps qu’il a repris, avec nihil et Lapinchien seulement. Arkanya n’était pas très disponible à cette époque.
Le projet pris un tour nettement plus sérieux, même si les bases restaient les mêmes.
Retour aux affaires :
On décide ce qui suit :
- Les articles de la rubrique auront comme titre Algorithme 1, 2 etc… et les sous-parties se nommeront itération 1, 2 etc… L’intro de la rubrique se nommant itération 0.
- on se donne le droit de corriger mutuellement les parties de textes de l’autre sans autorisation. On passe le texte en l’état à l’autre quand on est plus inspiré.
- on abandonne tout ce qui a trait à une guerre, aux radiations pour simplifier, et on se base sur un conflit social dont l’enjeu est l’usage ou non de la technologie.
Je soumets un premier plan réarrangé :
« alg 1 it 1 : la vie tranquille d’Aldric le Damné dans sa ferme près de la petite ville de Tetratombe gouvernée par le Seigneur de la Boue Maxime Alcaloïde. Aldric se fait chasser de sa ferme par les prêtres de Tetratombe pour avoir utilisé une technologie à base de métal inoxydable, ce qui est interdit par la religion. Il devient dès lors un proscrit et un révolté contre Dieu.
alg 1 it 2 : la vie d’un jeune prêtre (Yann Saint-Rad) de la capitale de Cendreterre (Sainte-Marie des Ruines) après le retour de Dieu. La religion qu’il sert refuse toute forme de technologie, l’oxydation est vue comme l’élement fondateur de la civilisation, elle a été voulue par Dieu. Saint-Rad est mandaté par son supérieur (membre du clan des Morneciel) pour aller enquêter chez les Seigneurs de la Boue (notamment Alcaloïde) qui ruent dans les brancards au Conseil du Roi Harfang III et réclement l’autorisation d’utiliser des métaux inoxydables, ce qui est une hérésie. Ils sont soupçonnés d’avoir des sympathies avec les Harghena, un peuple nomade qui menace chaque jour un peu plus d’envahir l’empire de Cendreterre. Les Harghena vénèrent la technologique et la développent grace à des matériaux inoxydables. Leur dieu est une entité technologique, Mother Machine et leurs prêtresses se nomment les sorcières de l’Aube Nucléaire. Saint-Rad se fait accompagner de quatre anges, des militaires surarmés dotés de pouvoirs surnaturels qui font partie de la garde personnelle de Dieu.
alg 1 it 3 : la mythologie d’Oxyd. l’oxydation est vue un peu comme le Déluge est vu par les chrétiens. la mythologie de la technologie. La technologie est vue comme le pêché ultime qui a précipité la fin de la précédente civilisation, renversée par l’oxysation.
alg 2 it 4 : Aldric retrouve son soeur-frère Déchanire, un hermaphrodite chassé d’une secte dont les membres aspirent à devenir des anges par le suicide. Le soeur-frère est un paumé qui n’aspire qu’à mourir, passe sa vie à expier ses pêchés pour purifier son âme et prépare minutieusement son suicide.
alg 2 it 5 : Saint-Rad arrive à Tetratombe et y découvre les prêtres en train d’opprimer les paysans, de se constituer des monastères-forteresses et de développer des technologies militaires interdites. Il est outré, mais comme ça ne semble pas particulièrement choquer les anges qui eux-mêmes possèdent des équipements technologiques, il cache sa colère.
alg 2 it 6 : la mythologie des anges. Des âmes d’enfants ou d’adultes exceptionnellement purs seraient élevées au rang d’anges par Dieu qui se constitue ainsi un commando de choc.
alg 3 it 7 : Aldric et Déchanire, en tant que fauteurs de troubles et révoltés, se font agresser par les anges conduits par Saint-Rad. Par on ne sait quel miracle, Déchanire annihile les anges. Saint-Rad reste en vie car il est humain. Il explique aux deux frères qu’il y a une couille dans le potage et que Dieu prépare l’invasion de la Terre depuis son Bunker de Sainte-Marie des Ruines, à l’aide de ses commandos d’anges surarmés. Il propose aux deux frères d’aller avec lui à Sainte-marie des Ruines pour enquêter. Déchanire est complètement paumé, lui qui voulait devenir un ange et vient d’en détruire quatre.
alg 3 it 8 : Saint-Rad se révolte contre Dieu. Celui-ci utilise la technologie pour armer ses anges et compte asservir l’humanité, les priver de leur liberté intrinsèque. On lui a menti depuis toujours.
alg 3 it 9 : la mythologie de Dieu revenu sur Terre. Comment et pourquoi il a débarqué.
La suite : à Sainte-Marie des Ruines, on retrouve nos héros en train de mener leur enquête. Déchanire n’est plus qu’un pantin vidé de toute pensée. Aldric est devenu un combattant qui mène l’insurrection, utilise son frère contre les anges et recrute des révoltés. Dans son ombre, le cerveau de la rebellion est Saint-Rad. Un jour Saint-Rad meurre au cours d’une embuscade. Chaque fois qu’un révolté tombe il renaît sous la forme d’un ange, grossissant les troupes des ennemis. En réalité les âmes des hommes qui meurrent appartiennent à Dieu et lui donnent des forces supplémentaires pour son armée.
Les révoltés vouent un véritable culte à Déchanire, le fer de lance de leur combat. Une seule de ses incantations peut faire rouiller en quelques secondes tout ce qui l’entoure. Bientôt une véritable guerre civile se déclenche et Aldric renverse le Conseil du Roi Harfang à la solde de Dieu. A la suite de Déchanire guidé par Aldric, les révoltés pénètrent dans le bunker-laboratoire de Dieu. Là ils s’apperçoivent que les sorcières de l’Aube Nucléaire des Harghena contrôlent les lieux. Elles travaillent sur le “corps” de Dieu en lui greffant des prothèses biomécaniques, ainsi Dieu qui n’est qu’un esprit pur peut investir ce corps recréé et devenir une machine de guerre redoutable. Dieu est en réalité le Mother Machine adoré par les Harghena., ceux-ci ont depuis longtemps noyauté le pouvoir en place à Sainte-Marie des Ruines.
Déchanire détruit l’archange Saint-Rad qui est devenu le chef des anges depuis sa mort, puis Dieu lui-même, ce qui déclenche une nouvelle vague d’oxydation sur le monde, détruisant instantanément toute forme de technologie. Aldric prend le pouvoir. Mais la destruction de Dieu signifie également la fin de toute vie après la mort. Les hommes ont toutefois regagné leur liberté et se sont libérés de leurs chaînes.
L’épilogue montre Aldric en vieux monarque qui se pose des questions sur lui-même et sur son histoire. Pour asseoir son pouvoir il a institué un nouveau culte autour de la personne de Déchanire. Mais peu à peu ce culte a dépassé ses attentes et est devenu dangereux. Les hommes, avides d’espoir, se sont à nouveau mis à rêver d’une vie après la mort et prient Déchanire de la leur conférer. Lorsque Aldric s’est aperçu que Déchanire s’était auto-fécondé et était enceinte, il l’a fait emmurer vivant, perpétuant son culte sans parvenir à calmer les plus fidèles adeptes du Saint martyre. Il s’aperçoit aujourd’hui que la liberté auquel il a aspiré toute sa vie ne signifie rien et n’existe pas. Déchanire est devenu une nouvelle itération de Dieu et les hommes s’asservissent d’eux-même pour un peu d’espoir. Il a échoué. En tuant Dieu il en a créé un nouveau. »
Le prologue :
Lapinchien écrit un prologue pour la rubrique, nommé itération 0 et je le corrige :
« Jamais on eut pu croire que la sagesse viendrait à un homme tel que moi. On croit certaines personnes exemptes du devoir de vieillir, mais un jour elles plient, comme les autres. La condition d'être vivant qui pèse sur nous tous m'a étreint, moi aussi.
J'ai vu tant de carnages, de meurtres, d'exactions comme instigateur, participant ou simple témoin que je serais bien en peine de me faire passer pour un innocent, mais je revendique le statut de sage car j'ai été au coeur du grand chamboulement de ces trente dernières années.
La vieillesse a des vertus qui surpassent parfois la fougue, la puissance, la frénésie de la jeunesse, et je sais que vous m'accorderez votre écoute sans remettre en cause mon récit, car je n'ai plus à mentir, à tromper, à manipuler, je n'attends plus rien de personne, ni même de la vie. Aussi ne m'interrompez pas.
Réduire un pan de l’Histoire des Hommes à la brève vie d’un individu, à quelques expériences isolées, à une succession de souvenirs personnels, c’est un écueil que je souhaite bien évidemment éviter. Ce n’est pas ce à quoi j’aspire en couchant ces quelques lignes sur le papier. L’Histoire s’écrit collectivement et il serait bien vaniteux de ma part de me présenter comme le barycentre d’un quelconque système. Je ne souhaite apporter qu’un témoignage, ma perception d’événements dans lesquels je me suis inscrit, qu’en aucun cas je n’ai provoqué ou directement induit. Je suis vieux, au seuil du néant, la maladie me dévore, les radiations rongent mes os, mais mes souvenirs sont intacts. Dans mes rêves et mes cauchemars j’ai toujours l’impression de revivre le passé dans ses moindres détails, de respirer les odeurs de la poudre sur les champs de bataille, d’apprécier la saveur des maigres rations avariées alors que la faim me tenaille, d’entendre au lointain les derniers souffles de mes ennemis alors que j’agonise inanimé, d’être ébloui par des éclats lumineux traversant les feuillages et d’en ressentir la douce chaleur sur ma peau froide et grelottante. En aucun cas, toutes les années postérieures à notre victoire, toutes ces années qui virent notre règne, toutes ces années d’opulence et d’exubérance, n’ont émoussé la pureté de ces précieux souvenirs.
Ce n’est en aucun cas par fierté que je le clame, un terrible danger plane et je souhaite lever la moindre ambiguïté : dans mon entourage, des Ombres complotent. Indubitablement, lorsque la mort m’emportera, elles érigeront des monuments en mon honneur, elles élèveront un culte à ma gloire, sacralisant ce qu’elles présenteront comme l’œuvre de « l’homme qui tua Dieu », l’homme qui « affranchit l’Humanité de sa condition atavique ». Ne soyez pas fous ! Ne les suivez pas ! Ne les laissez pas fonder un clergé dont la base s’enracinera dans les angoisses de vos descendants ! Les Ombres inventeront un nouvel Eden pour en devenir les promoteurs. Elles vous délivreront un bail en échange de votre servitude. Rappelez-vous nos chants de ralliement : « il n’y qu’une damnation, celle de l’ Homme sur Terre. Il n’y a qu’un seul Enfer, notre planète mère. Il suffit juste de ne pas y croire pour s’absoudre de tous nos prétendus péchés ». Ne les oubliez pas, car bien plus que des slogans, ce sont des serments, des promesses… Rappelez-vous de ces colonnes que nous avons formées pour nous libérer du joug du Tyran, des millions des nôtres ont été happés par le souffle de l’ennemi en scandant ces chants…
Louons notre liberté, notre indépendance ! Ne sombrons pas dans le désespoir… Nous ne sommes pas des orphelins, nous n’avons jamais été les enfants du Tyran. L’ogre s’est nourri des nôtres, pardon, nous l’avons nourri au contraire, bien sagement pendant des millénaires dans l’aveuglement et la dévotion… Je soutiendrai même que nous l’avons fait avec zèle ! Nous l’avons nourri en âmes dans la peur et l’amour. Oui, c’était notre batard, nous l’avions tous enfanté… »
Le début du premier article :
On travaille bien, Lapinchien écrit le début du premier texte, je le corrige et je prends la suite…
« Nos ancêtres ont dépecé la Terre, ils ont écorché sa chair nue. Elle a ensuite saigné abondamment, jusqu’à ce que son sang ne coagule ». J’ai longtemps cru en ces légendes colportées dans nos campagnes. Elles sont les seules sources de savoir, lorsqu’on n’est qu’un fils de paysan n’ayant jamais mis les pieds à l’école. Mes parents n’avaient aucune once de religion en eux, comme beaucoup de gens de la campagne, aussi ils ne m’ont jamais parlé de la version officielle.
Je suis né et j’ai travaillé très tôt au plus près de la calamité écologique dont nous avons tous hérité. Comme tous les paysans j’ai souffert de multiples maux atroces attrapés au contact des sols rouges. La maladie qui m’emporte aujourd’hui est un petit présent de ces terres contaminées que nous autres castes inférieures devions labourer pour nourrir l’espèce. Mes parents étaient morts à quarante ans, c’est la moyenne d’âge dans les campagnes exposées aux vents et à l’oxydation et je ne dois ma longévité qu’à mon départ pour la ville. La vie du cultivateur digéré à petit feu par la poussière rouge charriée par les vents, était pour les prêtres un martyre nécessaire et louable. Ces salauds-là dispensaient la rédemption et le pardon sans compter, pour peu que cela garde les laboureurs dans leur souffrance, ça les arrangeait bien. Ne vous y trompez pas, ce qui est pour nous un fléau abominable était à cette époque vu comme une bénédiction des cieux par les autorités en place. Mais tout ordre établi est appelé à être renversé, c’est la vérité de l’interminable cycle de l’histoire humaine.
Toute mon enfance durant, les légendes m’ont servi de seul substitut d’éducation constituante, en lieu et place d’une véritable instruction. Toute connaissance empirique est bonne à prendre lorsque notre tête sonne creux. Nous-autres serfs n’avions pas le droit d’aller à l’école, de toutes manières nos parents avaient besoin de nos bras pour payer la protection du maître. Pour les Seigneurs de la Boue, les paysans et leurs portées n’étaient que main d’œuvre bon marché, eux récoltaient les dividendes de notre labeur, nous n’étions jamais que leurs bêtes de somme. Apprend-on à une génisse les mathématiques ou l’histoire de Cendreterre ?
Mais même les animaux les plus vils ne peuvent supporter une condition d’esclave à tout jamais.
Il fallait une certaine volonté pour voir au-delà de la simple sagesse populaire, pour accepter de se remettre en cause en permanence, de faire le tri en confrontant nos acquis à nos observations nouvelles. J’ai déjà vu du colza recouvrir des champs inondés par les pluies rouges, alors que les dictons soutenaient l’impossibilité technique d’une fertilisation, le sol était stérile, saturé de pollution. Il faut croire que la vie reprend parfois le dessus. Ça n’est pas un miracle, je pense que c’est une constante universelle, la vie colonise les lieux les plus hostiles lorsqu’ils ne sont pas isolés. Je maintiens le parallèle avec l’éducation. Les esprits souillés par les enseignements les plus orthodoxes, les plus obscurs et les plus conservateurs peuvent engendrer de magnifiques idées s’ils font l’effort de s’ouvrir au monde et de s’affranchir de l’autarcie imposée par les meneurs de communauté. Le savoir quel qu’il soit, est un terreau fertile…
Ma femme Dénéïr et moi travaillions dans une ferme, propriété de Messire Maxime Alcaloïde. Nous-autres serfs, l’avions affublé du sobriquet de Pestepère, en souvenir de sa versatilité meurtrière dont les ravages étaient assez comparables à ceux causés par les épidémies de peste tétanique qui sévissaient dans nos contrées en ces temps. Nous étions une bonne centaine à travailler sur les terres de ce Seigneur de la Boue, une quinzaine de familles paysannes surveillées en permanence par les gardes de Messire Maxime, chargés de punir tout manquement aux règles. Nous habitions le village de Tetratombe, construit sur les ruines d’une antique zone industrielle en ruines. Nous nous échinions à faire pousser des céréales, des tubercules comestibles rongés par l’oxydation des terrains, quelques maigres arbustes dont nous pouvions cueillir les baies. Nous avions pour devoir de convoyer la plus forte partie de nos récoltes au bastion du Seigneur, une ancienne manufacture abandonnée, remise sur pieds pour l’usage des maîtres. En échange nous recevions la protection de Messire Maxime. Ses gardes chassaient les meutes de loups rouges qui rôdaient aux alentours de Tetratombe l’hiver venu, nous avions le droit de nous réfugier au bastion les jours de tempête car nos modestes habitations mal couvertes ne pouvaient nous abriter des rafales de poussière de rouille. C’était une vie épuisante, mais nous n’avions pas le choix. En leur temps, nos parents avaient tenté de se révolter avant de se faire écraser dans le sang par les gardes. Nous nous le tenions pour dit, ce serait pour nous cette vie de misère ou bien la mort.
J’avais environ vingt ans quand les prêtres rouges sont arrivés à Tetratombe. Ma femme Dénéïr portait notre premier enfant, c’était là source de grande joie pour nous car Dénéïr était sévèrement malformée et toutes nos précédentes tentatives avaient abouti à des fausses couches. Nous n’étions pas heureux mais nous ne connaissions rien d’autre que la vie que nous menions, et elle était paisible. Les prêtres sont arrivés de Sainte-Marie des Ruines, une ville immense à de nombreux jours de marche. Nous ne connaissions du monde extérieur que peu de choses, et rien de sûr. Comme de nos jours, peu de gens voyageaient, les routes n’étaient pas sûres à cause des loups rouges et des tempêtes de poussière. Les campagnes étaient sans doute plus isolées encore qu’aujourd’hui. Tout ce que nous savions de la capitale de Cendreterre était ce que consentaient à cracher les gardes, car Messire Maxime allait une fois l’an à Sainte-Marie des Ruines, en litière blindée et accompagné d’une partie de sa garde, pour assister au conseil du Roi. Mais les informations étaient très fragmentaires et la ville restait pour nous aussi dénuée de substance que les légendes sur l’ancien monde.
Aussi notre surprise et notre effroi furent de taille au débarquement de cet escadron de prêtres guerriers montés sur d’immenses bêtes rouges au regard haineux. Lorsqu’ils arrivèrent en un fracas tellurique de galop et de poussière, nous sortîmes en hâte de nos masures rafistolées, croyant à la fin du monde. Ils s’arrêtèrent au centre de Tetratombe. Ils étaient caparaçonnés de cotes de maille de bonne facture, mais rouillées au plus haut point, et leurs chausses, leurs gants et leur cape étaient couleur de sang. Leurs cheveux tonsurés, leur barbe soigneusement rasée et leurs yeux n’étaient pas rouges comme les nôtres, mais noirs. Ils portaient une croix de fer au coté gauche et une longue épée au coté droit, toutes deux entièrement rouillées.
Le premier d’entre eux se tourna vers le paysan plus proche de son cheval et sa cote de mailles oxydée grinça horriblement. Il demanda d’un air supérieur le chemin de la demeure de Messire Maxime et le gars tendit le bras vers l’est sans pouvoir décrocher un mot. Aussitôt ils se mirent en route dans la direction indiquée, nous laissant pantois, à nous demander quels évènements s’annonçaient.
Et les évènements ne tardèrent pas. Les gardes nous apprirent à demi-mot que les prêtres rouges avaient sommé Messire Maxime de leur octroyer les moyens de bâtir un monastère fortifié dans la région. Le Seigneur de la Boue avait rué dans les brancards, mais les prêtres étaient en nombre et ne semblaient guère enclins à souffrir un quelconque marchandage.
Le clan Alcaloïde contrôlait de nombreux villages et d’immenses étendues de terres rouges, Messire Maxime était l’un des seigneurs les plus puissants de Cendreterre. La nouvelle de sa soumission forcée à la volonté des religieux nous esbaudit. Selon les gardes, les prêtres venaient « répandre la parole de Dieu revenu sur Terre » et convertir les masses païennes pour préparer son règne.
Pour nous-autres gueux, Dieu n’était qu’une idée vague, sans réelle profondeur. Peu de paysans étaient religieux, et ceux-ci l’étaient plus par habitude et atavisme que par réelle conviction. Nous ne pouvions nier son existence, simplement nous n’y accordions que peu d’importance. Aucune prière n’avait jamais sorti un pauvre de sa misère. Jusqu’à ce jour tout du moins.”
La fin du jeu :
Et une nouvelle fois, Oxyd repasse en bas de la pile des priorités. On part tous les deux sur une rubrique personnelle, Les digressions fractales pour Lapinchien, et Néo-Inquisition (titre provisoire) pour moi.
A force d’attendre on finit par se dire que rien de bon ne sortira de ce projet. Faut dire que dès le début, l’idée de faire un making-of détaillé d’un texte qui n’aurait jamais vu le jour nous séduisait, sur le principe du documentaire de Terry Gilliam sur son film Don Quichotte qu’il n’a pas pu terminer… Voilà qui est fait, on aura pas totalement bossé pour rien…
LA ZONE -
Résumé : Un making-of d'Oxyd, gros projet de rubrique anticipation qui a hélas périclité. Including le détail du projet et son avancement, plein d'extraits de brainstorming débiles et l'intégralité de ce qu'on avait écrit pour la rubrique (le prologue et deux ou trois pages du premier article). Sans doute inintéressant pour toute personne non impliquée dans le projet, mais il était hors de question de passer tout ce boulot à la benne.
= chemin =
= résumé =
[ Un making-of d'Oxyd, gros projet de rubrique anticipation qui a hélas périclité. Including le détail du projet et son avancement, plein d'extraits de brainstorming débiles et l'intégralité de ce qu'on avait écrit pour la rubrique (le prologue et deux ou trois pages du premier article). Sans doute inintéressant pour toute personne non impliquée dans le projet, mais il était hors de question de passer tout ce boulot à la benne. ]
= biblio =
04/09/2024
18/05/2024
05/06/2023
10/04/2023
19/11/2021
04/09/2022
23/12/2021
12/07/2021
10/08/2017
06/06/2017
06/01/2008
03/11/2007
02/09/2007
05/06/2007
31/01/2006
(voix off par nihil)
Les origines :
A la base, le projet Oxyd devait servir de remplaçant à la saga Trisophrenia, une rubrique co-écrite par Lapinchien, Scorbut et moi qui avait débouché quinze ou vingt pages de délire complet. L’absence de Scorbut avait mis un point final à Trisophrenia. L’idée d’Oxyd remonte à Mai 2003, remplaçant Scorbut par une auteuse très active, Arkanya. Oxyd, qui était même destiné à être un site web indépendant à l’origine, était plus sérieux que Trisophrenia, et plus structuré (plan écrit à l’avance) pour éviter de voir des pistes lancées par un auteur et négligées par le suivant.
Les origines :
A la base, le projet Oxyd devait servir de remplaçant à la saga Trisophrenia, une rubrique co-écrite par Lapinchien, Scorbut et moi qui avait débouché quinze ou vingt pages de délire complet. L’absence de Scorbut avait mis un point final à Trisophrenia. L’idée d’Oxyd remonte à Mai 2003, remplaçant Scorbut par une auteuse très active, Arkanya. Oxyd, qui était même destiné à être un site web indépendant à l’origine, était plus sérieux que Trisophrenia, et plus structuré (plan écrit à l’avance) pour éviter de voir des pistes lancées par un auteur et négligées par le suivant.
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Après les auteurs morts, les articles morts. Yeepee !
Oui il en faut toujours pour faire revivre un site mort qui se dit mort. (le patron est fort, y'a pas à dire)
Putain, tu l'as dit grosse conne !
Sinon ça te dirait pas, de causer astrophysique et théories quantiques et fractales comme les deux autres abrutis ? Tant qu'on y est , autant pas se priver...
ça me donne presque envie d ecrire un article... en + moi aussi j suis un spécialiste des articles morts-nés !
Je proteste vigoureusement ! Monsieur Yo est ce qu'on appelle communément un "sabordeur né"... Il a deja coulé son site, blacklisté la Pologne (et ya qu'a constater la crise économique dans laquelle le pays à sombré depuis et les conséquences en Ukraine, pays limitrophe)... Je donne pas plus de deux mois d'agonie à la Zone si on se met à publier regulièrement ses articles...
sinon pour Oxyd çà m'étonne pas qu'un truc qui parle de rouille soit forcément tombé à l'eau
La seule chose que je retiens de cette expérience émouvante est une expression mémorable de Lapinchien : "je peux jeter un parpaing dans la mare ?"
Autrement je me souvenais même pas de l'intrigue...
Putain, en relisant le bout d'article, je me dis que c'était quand même bien parti, et c'est con que y ait pas eu moyen que ça avance à ce moment-là... J'aime bien ce monde médiéval-anticipation...
Ouais, bon, en gros, vous vous emmerveillez d'un truc qu'a jamais vu le jour...
Comme un mec qui est super content d'avoir eu l'idée d'inventer un truc qu'il arrivera jamais à concevoir ?
Bon, j'ai une trentaine de textes commencés qu'attendent d'être compilés en making-of...
...
'Tain comment c'est kiffant de toujours descendre c'que font les autres !!!
j'vais essayer de le faire plus souvent maintenant, promis...
si Terry Williams l'a fait avec Don Quichotte, on peut le faire sans sans se poser de questions. Terry Williams c'est le mec qu'a inventé le cassoulet en boite, signe d'une irreprochable sagesse...
Je trouve que c'est completement gratuit venant de ta part,car c'est à peu près la sensation que procurent deja tous les textes que t'as publié ... m'enfin moi j'ai une bonne raison de te vanner, c'est pasque je suis jaloux de toi
'Tain Lapinchien merde ! 'fallait pas l'dire, y'avait plein de gens qui trouvaient mes textes aboutis !!!
Maintenant tout le monde va me demander les fins...
ben en fait si tu pouvais nous epargner tes debuts aussi, y aurait une certaine forme de coherence émergeante, un genre d'aboutissement in fine.