Que le froid glace mon corps,
La clarté me fait pleurer,
Mon visage reste figé
Lors que je souffre mon sort.
Il crie au fond de mon âme
Un désarroi ineffable,
Une tristesse durable
A travers mes triste blâmes.
Mon regard est évasif.
Alors que je vis l’enfer,
Tant de choses m’indiffèrent ;
Mon futur me laisse pensif.
J’ai perdu toute espérance ;
De mon lit froid je sanglote,
Ma vie est devenue sotte
Garnie de toutes mes souffrances.
Je veux retrouver père, mère,
Les embrasser avec joie,
Puis goûter l’exquis en moi
Et laisser loin ma misère.
J’aimerais rouvrir mon cœur,
Revivre l’amour réel,
Dans ce monde si cruel,
Sentir un peu de chaleur.
Je me force à patienter
Malgré l’ennui et le temps.
Si longs sont les moments,
Ils sont une éternité.
LA ZONE -
(ndla : 7X7, ce titre a plusieurs significations. Parmi celles ci, le nombre quasiment exact de jours passés pour la deuxieme fois dans cette "prison" qu'on appelle "hôpital psychiatrique"; il y a une autre raison que vous trouverez tout seul si vous vous prenez à faire quelques comptes si le poème est trop chiant. Il commence à dater mais est plus récent que le premier que j'avais posté. J'aime dans celui ci le côté très intègre, une pure expression de la souffrance. Il n'est pas très optimiste, je le concède; mais dans un lieu pareil, il n'y a pas vraiment d'optimisme. Pour conclure, je n'avais pas grand chose a faire là bas, et à part passer mon temps à lire, j'ai écrit un petit peu et comme je le disais sur l'autre post, ça reste une sorte de document historique de la vie et de ses périples. Bien à vous.)
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Enfin on m'enlevera pas de l'idée que tout ça passerait vachement mieux dans un texte en prose que dans un poème. Question de gout quoi.
7 strophes et des vers de 7 pieds ? En même temps c'est des quatrains les strophes, mais bon on va pas chipoter.
Comme d'hab pour moi : j'aime pas les poèmes tout simplement parce que c'est un exercice suffisamment difficile pour que peu de gens y parviennent. Je trouve que la rigueur de la forme a tendance à réduire le coté émotionnel. Ce qui est encore le cas pour ce texte.
toot à fait d'accord
Plus simple, plus spontané que le précédent ; du coup moins éculé, plus personnel, autant dire franchement meilleur, à mon humble avis.
Certains vers font 8 ou 6 pieds, dommage pour le 7*7. En même temps c'est vrai qu'on s'en fout et je suis peut-être le seul à y avoir prêté attention.
Une ballade en co-auteur ? Seulement si t'arrives à changer de sujet, parce que moi je respire la joie de vivre, là.
Ouais, bon, ben c'est un poeme quoi...
ça devient lourd les poèmes à la longue...
C'est vrai que tu respectes pas totalement le 7*7 ..mais bon on va pas non plus en chier une montagne.
Moi c'est pas la forme qui me gêne mais le fond, je le trouve trop abstrait.Comme beaucoup de textes de la Zone qui se veulent introspectifs d'ailleurs, et qui du coup finissent par tourner en rond, par tous se ressembler dans leurs dédales psychologiques se voulant profonds mais qui au final sont un peu chiants.
En fait pour résumer je trouve qu'il manque le point d'appui avec le lieu, une référence immédiate à l'HP.Car n'importe quel ado dépressif dans sa chambre aurait pu écrire la même chose.
Mais bon mes commentaires sont inutiles vu que dans ce genre d'écrits ce qui compte c'est l'instantané,retranscrire ses ressentis sans vouloir forcément correspondre à ce qu'attend l'oeil corrompu d'un petit critique litérraire.Le reste on s'en tappe...
bin oui, mais la, le ressenti qui nous est retranscrit, ne me parle pas. l'auteur a certainement souffert de cette situation, mais la mise en mots de cette souffrance est peu éloquente.
Décevant.
A mon avis avec 28 temesta par jour la douleur, elle est un peu annihilée.
Mais ça reste quand même une bien chiante ce poème ouais.
ouais on pourrait pratiquement deviner la composition de l'ordonnance et approcher avec un faible taux d'erreur les dosages de chaque medicament la composant. C'est franchement decevant d'avoir reussi à se soustraire de la normalité pour pittoyablement chercher à singer tes plus piètres oppresseurs... au lieu de te résigner t'aurais pu par exemple plannifier une autopsie in vivo d'un infirmier/maton non ? çà sent la castration neurochimique à plein tube... on dirait du blues
pareil, mais à l'envers ........
souffrir passe , avoir souffert ne passe pas.
J’aimerais rouvrir mon cœur,
Revivre l’amour réel,
Dans ce monde si cruel,
Sentir un peu de chaleur.
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c'est joli et vrai....................
Tu suces, t'avales, tu imploses dans combien de temps?
"joli"
hahaha "joli"
J'ai appris un mot aujourd'hui.