Dans le soir un moteur s’éloigne
C’est un crépuscule baveux
Qui dans sa fuite l’accompagne
En dégueulant ses derniers feux
Puis le silence et la nuit bleue
Que les cigales qui jacassent
J’ai presque cru être amoureux
Mais c’était dans ton cul grognasse
La nuit le silence me gagnent
Oh que ces amours sont fangeux
Ici plaçons le mot lasagne
Et l’Amour miséricordieux
Pauvre âme on aime quand on peut
Si fallait-il que je me casse
Je crains d’avoir été pompeux
Mais c’était dans ton cul grognasse
Mon trop-plein de bile en témoigne
Et cet autre témoin m’émeut
Que ne peux nommer mais que soigne
Par peu de pisse et chaste vœu
J’ai des souvenirs douloureux
Nos passions fades et fugaces
S’égarent dans des fruits véreux
Mais c’était dans ton cul grognasse
ENVOI
Grognasse de ton corps spongieux
Bien vite nos humeurs se lassent
Et fanent les amours envieux
Mais c’était dans ton cul grognasse
LA ZONE -
A fucking anglo-saxon title perfectly suited to this fucking ballade in your ass
Le 06/09/2004par Dourak Smerdiakov
A lire comme ça s'écrit, c'est-à-dire en s'avalant du Cabernet Sauvigon bulgare et en se grattant les couilles, pour la plus grande gloire de ce genre ardu mais éternellement renouvellable qu'est la ballade, même si les règles en sont ici quelque peu bafouées.
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Les lasagnes donnent toute leur saveur à cette ballade amoureuse Bobby Lapointesque ou presque (ne pas confondre avec Bobby-Joe). En tout cas, il sait parler au femmes, le Dourak.
Fumeux et stupide, j'assume, je revendique. Incohérent, je proteste, c'est presque une démonstration. Tous ceux qui n'aiment pas n'avaient qu'à suivre le mode d'emploi.
J'ai longuement hésité entre lasagne et castagne, j'avoue. Bretagne me semblait indécent et hors de propos. Je crois que finalement j'ai fait le bon choix. L'évocation des lasagnes, plat stratifié, laisse entrevoir la multiplicité des niveaux de lecture possibles. Mais si.
C'est beau ! (petite larme acide da crocodile)
Ah ça j'avoue, sur le 'incohérent', j'ai presque des remords, car il y a des mots qu'on n'écrit pas à la légère. Mais que veux-tu, je suis être immoral et pervers, et l'agressivité est ancrée en moi au point qu'il faudrait tenter l'exorcisme là.
Un vrai poète ce Dourak
C'est coherent aussi quand on inverse les vers, c'est dire si c'est cohérent !
Qui dans sa fuite l’accompagne
En dégueulant ses derniers feux
Dans le soir un moteur s’éloigne
C’est un crépuscule baveux
J’ai presque cru être amoureux
Mais c’était dans ton cul grognasse
Puis le silence et la nuit bleue
Que les cigales qui jacassent
Ici plaçons le mot lasagne
Et l’Amour miséricordieux
La nuit le silence me gagnent
Oh que ces amours sont fangeux
Je crains d’avoir été pompeux
Mais c’était dans ton cul grognasse
Pauvre âme on aime quand on peut
Si fallait-il que je me casse
Que ne peux nommer mais que soigne
Par peu de pisse et chaste vœu
Mon trop-plein de bile en témoigne
Et cet autre témoin m’émeut
S’égarent dans des fruits véreux
Mais c’était dans ton cul grognasse
J’ai des souvenirs douloureux
Nos passions fades et fugaces
ENVOI
Et fanent les amours envieux
Mais c’était dans ton cul grognasse
Grognasse de ton corps spongieux
Bien vite nos humeurs se lassent
je l'ai lu deux fois cette balade mais je l'ai toujours pas comprise,a moins qu'il n'y a rien à comprendre
Je pense que cette balade ferait son affaire dans le rôle de l'hymne national.
Ce serait trop d'honneur, Tabasco, mais c'est un magnifique compliment. Reprends un peu de lasagnes, Lueur de Vertu, ça passera mieux. Dans ton cul, Narak. Cosette, ta gueule.
Dans :
"Que nous sommes bien morts avec les hirondelles
A la poste d'hier tu télégraphieras"
ou :
"Je ne peux demeurer loin de toi plus longtemps
J'irai par la forêt j'irai par la montagne"
ou :
"Songe à la douceur
Mon enfant ma soeur"
ou :
"Couchés dessus le sol à la face de Dieu
Heureux ceux qui sont morts dans une juste guerre"
, etc. , on peut tout aussi bien intervertir les deux vers sans atteindre à leur cohérence. Ne soyons pas mesquins, bon sang... En plus le refrain doit rester en fin de strophe, Lapinchien, sinon c'est n'importe quoi, soyons sérieux.
La prochaine fois (hé hé...), je prendrai 5 minutes pour mettre de la ponctuation, ça donnera des balises à certains.
p'tain, pour une fois que je la fermais !
it's a bloody fuckin'long title pour un constat évident : in your ass, grognasse. charmant.
Vous voyez que c'est cohérent. Au moins une qui a tout compris.
Avec mon frère et la cousine Barbelivien on a fondé un Smerdiakov?fan-club.
Tous les jeudis soirs, on réunit une chorale d'ivrognes pour y beugler les poèmes du maître. On a également eu l'idée d'adapter ses meilleurs ballades en sonneries de portables. Merci Dourak !
Ah bon ? Parce qu'il y a une mélodie aussi ?
Quand on fonde un "Smerdiakov fan-club", on trahit par là sa véritable essence, son obédience anglo-saxonne, et son appartenance aux forces occultes impérialo-capitalistes.
Et pourquoi pas du merchandising Smerdiakov ? Des produits dérivés stupides et hors de prix, des T-shirts avec ses meilleurs sentences ou le slogan "Just Dourak", des tasses à café avec la faucille et la croix latine, des badges avec sa gueule de cul-béni. Et c'est la Zone qui récupère les dividendes, bien sûr, histoire qu'il l'ai bien profond dans le culte.
Si c'est pour une oeuvre de charité, ça devient délicat de refuser, évidemment. Difficlie cas de conscience.