- Bonjour.
Il exprima je ne sais quoi de pathologique. Je m'installai à mon bureau, près de la fenêtre, ouvrai mon cahier de mathématiques et une sucrerie quelconque.
J'appuyai de tout mon poids sur la chaise de manière à la transformer en rocking-chair, mais je fus brutalement stoppé dans mon mouvement de rotation par le mur de derrière, définitivement plus près que d'habitude, j'essaie donc de pousser mon bureau; impossible, il reposait déjà contre le mur.
Soudain je fus projeté contre mon bureau, j'eus le souffle coupé, mais j'arrivai néanmoins à me sortir de l'encastrement de mes meubles. Un bruit strident de craquelure vint rebondir jusqu'à mes oreilles, c'étaient les vitres des fenêtres qui commençaient à lâcher, la pièce entière se refermait sur elle-même et sur moi.
Déjà, je ne pouvais plus sortir, le mouvement s'accéléra et un dernier rayon de soleil vint se faufiler à travers la dernière fissure, rebondit sur un morceau de verre qui gisait là, et vint me frapper au sternum juste avant que la pièce se referme sur moi comme la gueule d'un carnassier sur sa proie.
Alors que j'entrai dans ma chambre, elle me sembla un tantinet sombre, j'eus même le sentiment que le plafond était un peu bas. Un de mes dessins se tourna vers moi pour me dire bonjour :
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Boiss a ajouté en message complémentaire :
"Extrait du début d'un roman disponible sur mon site perso. Préférez Mozilla ou bien téléchargez le directement.
Pour lire en ligne : http://pierre.boissonnet.free.fr/mide/
Pour télécharger : http://pierre.boissonnet.free.fr/mide/download/roman.pdf"
Commentaire édité par nihil.
Je trouve que ça va un peu trop vite comme description, du coup, on a pas le temps de ressentir cette sensation de claustrophobie, ça ressemble plus à une implosion.
Dis-donc, Nihil, si tu utilises des extraits de roman comme mini-articles, on n'est pas arrivé au bout. Tu veux que ton site soit éternel, c'est ça ?
"J'ai toujours dit que les meubles c'étaient des enculés".
J'y réfléchirai dès que ma penderie m'aura lâché. Mais je crois qu'en gros je trouve ça pas mal tout en ayant un goût de trop peu.
Si, au moment où il entre dans la chambre, la déformation est déjà suffisante pour assombrir la pièce, comment la porte peut-elle encore s'ouvrir ? A moins qu'il n'y ait une intelligence derrière tout ça.
Encore un coup de Lapinchien...Quoique non, s'il s'agit d'une intelligence...
En fait, il s'agit d'un rêve. Le récit du roman en est entrecoupé.
J'avais pas vu le pop-up introductif... je me pends.
Il est bien çui-là, il a tout compris. Certains boulets spammeurs de forum devraient en faire autant.
Bonjour, tu suces ? T'avales ?
(Y a plus de civilite ici... )
" Il exprima je ne sais quoi de pathologique." En tout cas je sais pourquoi ca plait au boss...
Sûrement un dessin de psychopathe cancéreux.
çà ressemble à la fin du film polthergeist 1 mais vu de l'interrieur de la maison construite sur le cimetière indien... çà me fait penser à carole-anne la petite fille envoutée par la neige cathodique de son televiseur, passant des heures devant sa tele la nuit à la contempler... Vous ai-je deja parlé du fond diffus cosmologique recement cartographié par je ne sais plus quel satelitte ? Il s'agit d'une photographie de l'univers à ses premiers instants, des que les photons prisonniers par la matière furent libérés... C'est ce que capte en partie l'antenne de notre tele lorsqu'elle ne capte rien, c est à dire que la neige cathodique est une restitution partielle de ce fond diffus cosmologique... Peut être que cette connasse de Carole-Ann était capable de decrypter cette restitution partielle ? Peut être pouvait elle directement comprendre le message originel du Createur ? Beuarggll llledf dfhdkjhkfhdk dhjjjj ... moi même je passe beaucoup de temps devant ma tele a contempler la chute de la neige cathodique..bzzz beeeuuraggle sldj bzzz...bzzz...
ouais tout ça c'est qu'un put1 de message subliminal
pkfglkv,mfldvjpdeosfpngo mlkgnwsld,fmlv, oipnohfml k,ùlmzeoir piehlkjvdmlws g,^psjt gpnohmgrlkwùml g,^pioqru tpnogijrmgkswô jgpoeqrj ^psk
[donne le fric... oooouuuuu... oui... donne-le moi]
Pffff...déséspérant...,non non, je ne parle pas du texte.
faut pas se laisser aller, ça ira, tu vas voir
Il ne me reste plus grand chose des cours de philo de Mr Barrier mais cette phrase "comme la gueule d'un carnassier sur sa proie" me rappelle la peche a la truite. joli.
fascinant...le fond diffus cosmologique et la neige cathodique, je regrette presque de ne plus avoir la boite télévisée...
***faites pas chier, je suis sérieuse dès qu'il s'agit de quelque chose d'intéressant***
Interessant en effet