Composé de milliards de cellules organisées interagissant entre elles, je suis moi-même une cellule contribuant au bon fonctionnement global d’un système. Sous-système d’un sous-système d’un sous-système. Intégré dans des réseaux structurés en perpétuel mouvement, je suis un ensemble autant qu’une partie. Comme toute cellule, je dépends du système auquel j’appartiens, il m’entretient tout comme je l’entretiens. Je suis spécialisé dans une micro-tâche que j’accomplis à la perfection, jour après jour, pour la bonne marche du sous-ensemble dont je fais partie, lui-même essentiel à la survie de l’ensemble supérieur. Notre rôle est de limiter l’extension permanente du chaos en maintenant la cohésion et l’ordre entre les différentes cellules administratives ou fonctionnelles du système. Comme toute sous-partie je suis entièrement remplaçable ou dispensable mais j’ai autant d’importance que n’importe quelle autre sous-partie.
Ceci est un appel à l’immobilisme, à l’isolement, à l’enfermement. Entends-moi et désespère. L’altération d’un système ne peut être rendue possible que par l’arrêt en cascade d’une multitude de sous-ensembles, déclenché par la synergie subite de nombreuses conditions requises. Le chaos et l’ordre, le chaos et l’ordre, le chaos et l’ordre. L’effondrement global n’est possible que si de nombreuses sous-ensembles interconnectés, nécessaires au bon fonctionnement des organes vitaux de l’ensemble, se mettent hors-service simultanément, de manière concertée. Entends-moi et désespère. C’est à ce prix seulement que l’équilibre basculera et que le système se mettra à genoux.
Mais les barricades tombent les unes après les autres.
Mais le système s’asphyxie, cellule après cellule.
Mais les coupe-circuits disjonctent en cascade.
Et la colère gronde. Entends-moi et désespère.
Au fond d’abîmes électrifiés d’une sublime noirceur, au creux de cercles pétrifiés d’immeubles sans sommet, au sein de ces masses animales désorientées dans la tempête, je manquai m’effondrer et choisir l’abandon d’une vie vide de sens. C’est alors que d’entre les décombres de ma vie emplie d’une indicible misère morale je vis les cieux s’ouvrir. Et je rongeai mon chapelet usé de pêcheur immémorial devant la grâce terrifiante.
Et le vent glacé qui s’engouffre en moi a un goût de sang.
Vides. Plus d’émotions, plus de larmes, plus de joies ou de colère, nous ne sommes plus que vide, et notre intérieur n’est plus empli que de cendre. Nous ne pouvons plus qu’attendre de tout notre être la dernière ligne droite, qui n’arrivera jamais.
Car rien n’a jamais de fin.
Nous ne pouvons plus que nous agenouiller, nous effondrer, tous, dans un repentir de circonstance et prier avec une ferveur non-feinte une entité dont nous savons pertinemment l’inexistence. Nous ne souhaitons plus l’aide de quiconque, hormis de ce vide primordial qui nous sert de conscience et de personnalité.
Je suis le Dieu de mon micro-univers.
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Je sais pas si j'ai tout bien compris, mais bon en même temps, c'est dur à suivre.
En résumant tu parle de l'unitilité de notre vie dans notre systéme pourrie, et ça c'est tous le malheur de ma vie.
Bon peut-etre que je suis à coté de la plaque et que c'est pas du tout de ça que tu parle.
(parceque putain faud lire entre les lignes)
Mais entk si c'est de ça, et bien ca reflette toute à fais ma façon de pensé et je pense c'elle de la grande majoriter des zonard.
Quand tu écris "introspection heineuse", c'est du à l'influence de El Defoncer, ou c'est un nouveau mot que tu as inventé, et qui serait dérivé d'une célèbre marque de bière ?
Sinon, plutôt que de s'agenouiller pour prier une entité inexistente, on pourrait pas se suicider de manière heineuse, en s'égorgeant avec une capsule, par exemple ?
Certes c'est une idée qui tient la route , on peut même se suicider en avalant trois bières environ. Je sais ça a l'air facile comme ça à première vue, mais il faut avaler les bouteilles avec.
Bon je vais corriger la faute merci de me l'avoir signalée.
Bon, c'est reparti dans le psychomerdier scientifico-philosophique imbuvable. Cet épisode est incompréhensible si on a pas lu l'épisode précédent, et il est incompréhensible si on l'a lu. On nage en plein délire cybernétique et psychédélique, on a l'impression d'avoir bouffé huit buvards d'acide d'affilée, sauf que l'acide çà fait plutot moins mal au crâne. çà commence à tenir de l'expérience limite cette connerie de rubrique.
C'est bien ce site, maintenant il y a une base de données avec des commentaires-type.
Certes c'est une idée qui tient la route , on peut même se suicider en avalant trois bières environ. Je sais ça a l'air facile comme ça à première vue, mais il faut avaler les bouteilles avec.
Putain il est rancunier en plus, ce con !
ben non moi j'ai jamais rien capté à la théorie des ensembles
sinon j'ai une proposition nouvelle pour le bonus dvd... les scènes coupées !
1) juste après :
Mais les barricades tombent les unes après les autres.
Mais le système s’asphyxie, cellule après cellule.
Mais les coupe-circuits disjonctent en cascade,
nihil avait écrit :
Mais l'injecteur turbophotonique crache de la fumée,
Mais la valvule plasmique coule une bièle,
Mais décomposition du tout en éléments finis foirait total avant l'intégration,
(Le comité de censure de la zoen ayant jugé qu'il y avait trop de mais dans la phrase alors qu'on est au mois d 'aout à jugé bon de couper cette partie au montage)
2) Apres :
Vides. Plus d’émotions, plus de larmes, plus de joies ou de colère,
nihil avait écrit
plus de beurre, plus d'épinards, plus de farine, plus d'oeufs ni de crême fraîche (putain faudrait que je pense à faire mes courses)
(Le comité de censure à cru bon de suprimer cette partie de peur de heurter la sensibilité du jeune public, nihil a accepté pour obtenir le sigle "rated R")
"Voir une barricade
Et la vouloir défendre,
Voir périr l'embuscade
Et ne pas se rendre..."
Rien n'a pas de fin, mais pas de commencement non plus. Ex nihilo nihil. C'est peut-être pas original, mais je ne vois pas comment en sortir.
Non je ne dirais pas que l'univers est fait d'énergie pure qui s'est dissociée en paires particules/antiparticules. Non je ne dirais pas que la somme totale de l'energie de l'univers est nulle.
J'ai lu. J'ai plein de trucs à dire, que ce soit sur le fond ou sur la forme donc je repasserai cette nuit.
Bon alors grosse conne, la nuit est passée, tu ramènes ton commentaire à deux centimes ou non?
Ouais c'est ce que j'allais dire aussi.
Et le tien Nagash, ça arrive ou pas ?
J'ai lu.J'ai plein de trucs à dire,que ce soit sur le fond ou sur la forme donc je repasserai cette nuit.
Putain, je ferais mieux de le commenter moi-même ce texte, ce serait plus constructif. Bon alors, je me lance... C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE, C'EST DE LA MERDE... Et encore, je suis sympa.
Ah oui, c'est pour ça que j'ai aimé, je me disais aussi...
Nagash, c'est pas n'importe qui peut m'appeler grosse conne, et tu es n'importe qui.
Bon je vais l'avoir mon commentaire merde ? Mets qu'un mot sur six si tu veux mais envoie le moi, cette incertitude anxieusante et ce suspense haletant me tuent !
C'était mieux avant. Ça manque d'entrailles ostentatoires et de soleils noirs, mais j'aime bien la première phrase.
bon ben je lirai les précédents avant de commenter
" Nagash, c'est pas n'importe qui peut m'appeler grosse conne, et tu es n'importe qui. "
" Pas n'importe qui, qui peut m'appeler" où bien mon kiki appelle Akakaka ma kokonne .
Ca tourne à l'obsession là si tu te mets carrément à traquer la moindre de mes erreurs.
Tu veux une photo dédicacée ?
Euh... C'était ça mon super commentaire ou c'était autre chose ?
En fait la finalité c'est de meubler mon autel .
Aurais-tu une échographie de ton cerveau, je vais chercher un cierge à Lourdes, je récupère un texte à la mord-moi le noeud sur la zone, que j'encadre, et puis c'est moi qui t'envoie une photo .
nihil > Putain non seulement je l'ai écrit, mais je l'ai dit que j'allais le faire. Donc au plus tard ça sera fait dimanche, comme le reste.
C'est grave on dirait LC avec ses commentaires lui.
crdp > bonjour
crdp > bonjour ; hum ?
Aka > bonjour ;
Aka > Bonjour
Mes inimitiès du midi, mon doigt dans le pipi .
"Putain non seulement je l'ai écrit, mais je l'ai dit que j'allais le faire. Donc au plus tard ça sera fait dimanche, comme le reste"
Quand je parlais d'une troupe de saltimbanques du dimanche...
On est dimanche, conne de glandeuse.
Et merde je suis jamais repassée. Comme d'hab.
Comme ta chemise dans mon cul.
Putain t'as pas assez baisé toi ces derniers temps.