Son originalité à elle justement, c’était les cartes. Elle était connue dans tout le lycée comme « celle qui savait tirer les tarots ». Rien dans son apparence ne laissait présager de son attirance pour le paranormal et les nouveaux arrivants étaient souvent surpris de la voir sortir un jeu de son sac. Ca tombait bien : elle aimait ça, surprendre. Son entourage était habitué et ses activités ne gênaient personne. Au contraire, la curiosité les poussait plutôt à aller la consulter. Mais Sarah savait quelles étaient les limites et elle ne consacrait donc à cette occupation qu’une infime partie de sa vie. On pouvait dire qu’elle était loin d’être obnubilée. Pourtant, ceux qui la connaissaient un peu mieux savait que la pratique de son « art » ne s’arrêtait pas là : elle se disait aussi maître de séance. Mais de cela, elle ne parlait que très peu. Elle se contentait donc de prédire l’avenir aux habitués du café de son lycée pour tuer les heures qu’ils y passaient.
A force de rencontres dans ce lieu clos, son cercle social s’agrandissait. Elle y fit notamment la connaissance deux filles, Emma et Claire, qui avaient la particularité d’avoir les mêmes passe-temps qu’elle. Sarah n’était désormais plus la seule fille du groupe et surtout, plus la seule voyante. Ca ne la dérangeait effectivement pas du moment qu’elle restait la meilleure. Et surtout qu’elle soit reconnue comme telle.
Les mois passèrent : la concurrence était rude mais les affinités s’accentuaient. Sarah décida donc d’emmener son petit groupe une semaine en vacances dans la maison de campagne de sa grand-mère.
« A quel moment, putain il faut que je sache à quel moment ça a cloché ». Emma, Claire, Fred, Thomas, Bastien, Yoann, son regard ne cessait d’aller des uns aux autres.
Ca faisait déjà quelques jours qu’ils faisaient tous plus ou moins allusion à ce sujet. Certains y allaient de leur petite anecdote un peu étrange, les autres écoutaient un peu inquiets. Quand il fut ouvertement question de faire une séance, Yoann fut complètement récalcitrant. Emma, pas rassurée, le suivait en ce sens. Mais Sarah avait le charisme suffisant, et l’effet de groupe aidant, les choses se passèrent comme il fallait s’y attendre.
Il était 15 heures. Ils n’avaient pas encore dormi et avaient beaucoup bu. C’était au tour de Bastien de faire part de ses anecdotes. Bastien venait de la Réunion. Il expliquait que là bas, la magie avait beaucoup d’importance. Les séances de spiritisme n’en étaient pas vraiment, tout marchait par possession. Sarah se laissait bercer par le son de sa voix et ses histoires à dormir debout « …et là le mec il peut faire des trucs de dingue comme se prendre des positions impossibles normalement … Oui, oui même si il ne connaît pas la langue… évidemment que je suis témoin, j’ai vécu des années là bas… marche à tous les coups, jamais d’échec… non vous êtes des novices c’est trop dangereux… »
Ca l’avait réveillée d’un coup. « Eux ce sont des novices, pas moi ». Si on lui assurait que son truc marchait vraiment à tous les coups, elle voulait bien diriger. Elle en prenait la responsabilité. Après tout, elle était maître de séance, c’est pas un peu de magie noire à laquelle, qui plus est, elle ne croyait pas une seconde, qui allait lui faire peur. Elle avait son sourire de défi aux lèvres. « Laissez moi dormir quelques heures, et je vous le fais ce soir votre truc ». Sur ce elle se leva pour monter dans la chambre sans prêter la moindre attention à la liste de recommandations que Bastien entamait. C’est peut-être là que ça avait merdé d’ailleurs : on ne se donne pas des allures de meneur, on l’est ou non.
Elle essayait de dormir mais elle se focalisait sur les voix qui venaient du salon. Il fallait assurer ce soir, certains n’avaient jamais fait de séance. Certains avaient peur. Certains étaient sceptiques. Certains y croyaient aussi. Il fallait qu’elle se rassure : le cadre était propice, c’est ici qu’elle avait appris tout ce qu’elle savait à propos de son « don ». Et puis ça faisait presque une semaine qu’ils se mettaient tous en condition. Elle en était sure : même si ça ne marchait pas au sens où elle l’entendait, ils prendraient quand même de bonnes doses d’adrénaline.
Quand ils vinrent la chercher en début de soirée, elle n’avait pas encore dormi.
Et maintenant ils sont là, tous les sept autours de cette table. Le silence est pesant et les ombres que dessine la lumière de la bougie alourdissent encore l’atmosphère. Ca fait seulement quelques minutes que la séance a débuté et il semble à Sarah qu’il s’est passé déjà beaucoup trop de choses. Elle a une sensation diffuse, là, au fond de ses tripes et elle ne sait pas si c’est la peur ou l’excitation. Peut-être les deux. Tous ces sens sont en éveil, elle essaye de tout percevoir. Elle sent leur peur, s’en nourrit. Elle est fière : c’est elle qui fait ça, c’est elle qui dirige ça. Ils ne peuvent se raccrocher qu’à elle. Elle a le contrôle.
Les yeux clos, l’esprit à la dérive, elle se laisse surprendre par plusieurs coups sourds venant de l’étage. Certains sursautent, quelqu’un crie (Emma sûrement). Sarah a seulement senti son cœur battre une fois de trop et un mal diffus prendre place au fond de son crâne. L’adrénaline. L’adrénaline pure. Son sourire revient. Toujours les yeux fermés, elle les sent sans les toucher, elle les palpe tous. C’est le moment.
« Ils sont là. Vous les sentez aussi n’est ce pas ? » Sa voix a résonné bizarrement. Un son rauque dans une pièce depuis trop longtemps silencieuse, un son un peu cassé filtrant difficilement au milieu de l’atmosphère pesante.
Tout le monde acquiesce : ils ont tous entendu.
Elle connaît son « boulot » par cœur : elle doit maintenant faire fondre les derniers doutes des personnes qui l’entourent, et pour ça, elle a un truc imparable.
« Mettez vos mains paumes faces à la table sans la toucher… Vous sentez le courant d’air froid ? Il tourne plus au moins vite au-dessus de la table… » Ils le sentent effectivement. Yoann émet un « oh merde » étranglé. Si elle a réussi à impressionner Yoann, c’est qu’elle les tient tous. Elle n’a jamais compris ce « coup » du courant d’air, mais elle sait que ce phénomène se produit à chacune de ses séances. Elle se dit que c’est probablement à cause de la chaleur que le cercle d’humains bouffés par l’adrénaline dégage. Ou bien c’est autre chose. Non décidément, elle n’arrivera jamais à trancher.
Pourtant il lui semble quand même qu’aujourd’hui c’est différent. Elle a peur. Pas une terreur sourde comme celle que les autres ont l’air de ressentir, mais un truc là diffus. Elle a l’impression qu’elle va en voir plus qu’elle n’a jamais vu et elle a beau dire ce qu’elle veut, elle ne sait pas ce qu’elle doit faire au cas où…
Des pas. Pas de doute possible, ce sont bien des bruits de pas qui viennent de l’étage. Elle a entendu ce bruit des dizaines de fois. Elle se surprend à faire le compte intérieurement des personnes qui sont autours de la table. Ils sont tous là. Emma gémit doucement, une longue plainte diffuse qui ne semble pas vouloir s’arrêter. Yoann a la lèvre inférieure qui tremble. Ils ont tous les yeux fermé : elle ne leur a pas encore dit de les ouvrir.
Elle jette un coup d’œil vers la porte qui mène à l’étage. C’est une porte vitrée, on peut voir à travers le petit bout de couloir ainsi que l’escalier en bois. Les ombres que dégage la bougies dansent derrière pour la narguer. Sarah retient son souffle, se concentre sur tous les bruits. Plus rien.
« C’est ta baraque, putain elle a au moins deux cents ans ! Elle craque de partout » Apparemment, Yoann ne tient pas à ce que le silence se prolonge.
« Non c’est pas la baraque ». Fred est face à elle. Il a parlé d’une voix posée, mais son visage dégouline de larmes. Fred a souvent accompagné Sarah dans ses séances et une chose est sure : si les esprits existent vraiment, c’est un véritable radar pour les sentir. Par la force des choses, il est devenu une sorte d’assistant pour elle.
« Il y a quelque chose de vraiment bizarre Sarah, je le sens, et tu le sais ».
« Il n’y a rien du tout, tu te chies dessus de trouille c’est tout ! » Il y a quelque chose d’hystérique dans la vois d’Emma. Sarah est en train de perdre le contrôle et elle le sait : « Putain mais est-ce que quelqu’un vous a autorisé à ouvrir les yeux et surtout vos… »
Distinctement, ils ont entendu distinctement les pas de quelqu’un descendant l’escalier. Pas d’autre possibilité : le bruit que font des chaussures sur les vieux escaliers en bois est bien trop distinctif.
Encore une fois Sarah retient son souffle. Elle est la seule à pouvoir observer les escaliers d’où elle est. Ils sont fait uniquement de planches, si quelqu’un descend, elle ne peut pas le louper. Trois pas, au prochain, elle saura. Un pas. Rien. Elle ferme les yeux par réflexe, puis les rouvre aussitôt.
« N’ouvrez surtout pas les yeux ». Elle a bien articulé chaque mot.
« Pourquoi ? Qu’est ce qui a ? Pourquoi ? Qu’est ce qui a ? Pourquoi ? Qu’est ce qui a ? » Emma ne semble plus pouvoir s’arrêter.
« Ta gueule ».
Sarah ne sait même pas qui a dit ça. Elle est trop occupée a regarder ce qu’elle a devant elle. C’est les bougies putain, l’ombre des bougies. Ca ne peut être que les bougies, t’emballe pas c’est les bougies.
« Sarah dis ce que tu vois »
« C’est rien Fred, c’est l’ombre des bougies »
« Mon cul l’ombre des bougies, je le sens c’est juste derrière moi »
Fred tourne le dos à la porte. Si c’est là, c’est bien effectivement juste derrière lui.
« Ok. Une espèce d’ombre verte foncée, juste derrière toi. Mais j’ai la gueule dans la lumière de la bougie putain. Bon, vous allez ouvrir les yeux lentement, et vous allez me dire si vous voyez quelque chose. Fred, toi, tu ne te retournes pas ».
Ils ouvrent tous les yeux et regardent dans la même direction. Silence. Personne ne dit rien.
« Vous le voyez alors ou pas ? »
Emma et Claire acquiescent. Yoann gémit. Bastien se tait. C’est Thomas qui rompt le silence d’un ton imperturbable : « Moi, je ne vois strictement rien ».
Comme pour lui donner tort, un craquement rompt le silence. C’est juste derrière Sarah. Elle connaît ce bruit. Elle l’a entendu des dizaines de fois. Quand sa grand-mère fait sa sieste…
« C’est la chaise longue, celle qui est juste derrière moi ».
Le grincement des ressorts, presque imperceptible, se fait entendre à nouveau. Claire est prise d’un fou rire nerveux.
Sarah dévisage Bastien : « Bon, je pense que la séance est suffisamment avancée pour que tu prennes le relais, je te fais confiance ».
Bastien s’empresse alors de rappeler ses propres règles. Il insiste bien sur le fait que n’importe lequel d’entre eux peut se retrouver posséder et qu’il est donc encore temps d’arrêter. Mais ils savent tous bien évidemment qu’il est déjà trop tard.
Sarah ferme les yeux et baisse la tête. Elle se laisse bercer par l’accent créole de Bastien. Maintenant deux nuits qu’elle n’a pas dormi et cette voix l’apaise. C’est la main d’Emma qu’elle tient dans sa main gauche, à droite, celle de Thomas. Mais elles lui semblent de plus en plus loin ces mains et ces voix. La pièce elle-même s’efface. La lumière des bougies s’éloigne à travers ses paupières closes. Elle doit s’endormir. A moins que. A moins que ça soit elle. Choisie par des esprits vaudous comme enveloppe corporelle. Une terreur sourde la saisit. Elle a une peur panique de ne plus pouvoir contrôler son corps. Peut-être est-elle en train de se contorsionner dans la pièce, chantant d’une voix aigue dans une langue qu’elle ne comprend même pas. L’air lui manque.
Un cri.
A sa gauche, Emma et Yoann la dévisage. A sa droite, Claire pousse des grognements. Sarah ne peut s’empêcher de rire comme quasiment tous les autres autours de la table tellement ça a l’air faux. Jusqu’au moment où Claire baisse suffisamment la tête pour frôler la bougie. Elle hurle, elle pleure : « C’est noir, pitié aidez-moi. C’est tout noir ici ».
C’est pas une blague. Elle délire sans aucun doute, mais c’est pas une blague. Sarah reprend le contrôle, vindicative, elle donne des ordres : « Ne rompez pas le cercle, taisez-vous ». Puis se tournant vers Claire, elle ne cesse de lui parler : « Regarde la lumière Claire. Sors toi de l’ombre. Visualise la bougie dans ta tête et rapproche toi d’elle. Ecoute ma voix et rapproche toi. Pense à ton frère, il faut que tu reviennes ». Tout ça dure bien cinq bonnes minutes, puis dans une respiration de noyé sortant de l’eau, Claire relève la tête et éclate en sanglots.
Sarah marmonne quelques mots en latin puis enchaîne : « J’ai clôturé la séance. Allongez la sur le canapé, et allez chercher une couverture et de l’eau ». Claire semble choquer, son pouls bat très vite. Derrière elle, Yoann éclate : « Putain mais qu’est ce que c’est que cette merde ! » Sarah suit son regard. Les murs suintent, il doit y avoir un bon centimètre d’eau par terre. Même Thomas a l’air choqué, puis récupérant ses esprits il déclare : « C’est la condensation, ça fait des heures qu’on est tous enfermé dans cette pièce alors qu’il gèle dehors ».
Yoann s’emporte : « T’as des explications à tout toi connard. Tu m’expliques alors ce qui est arrivé à Sarah tout à l’heure hein ! »
« Quoi, qu’est ce que j’ai eu tout à l’heure ? »
C’est Emma qui lui répond : « Ta main. On était deux pour te tenir la main gauche. Tu la pliais dans le mauvais sens, on a cru que tu allais te la casser. J’avais beau répéter ton prénom, tu ne m’as jamais répondue ».
Il est presque 4h00. Elle n’a rien à répondre. Elle est épuisée. Elle ne sait plus le vrai du faux. Elle ne sait plus lequel à menti ou non. Elle ne sait même pas si elle s’est menti à elle-même.
Elle se méfie de chacun d’eux.
Des souvenirs lui remontent de son enfance. Elle a la même sensation que si elle avait joué à la poupée pendant des heures : à force de feindre les histoires qu’elle imaginait, elle y croyait.
Bastien rompt le silence : « Jurez de ne jamais parlé de ce soir à qui que ce soit, et évitons même d’en parler entre nous ».
Est-ce que Claire les a bluffés ? Est-ce qu’elle y a cru suffisamment pour se mettre dans cet état ? Est-ce qu’elle a vraiment… Non ça Sarah ne l’envisage même pas. Et elle, que lui était-il arrivé pendant ces instants où elle s’était sentie si loin…
La voix de Fred interrompt son monologue intérieur : « Putain ça c’était de la montée d’adrénaline ! Bon il y a quelqu’un qui va chercher la vodka pendant que je roule un pèt’ ? ».
Sarah avait toujours été une sorte de leader. Elle aimait se faire remarquer sans être exubérante, rentrer dans un endroit et que tous les habitués la saluent d’un signe de tête. Elle essayait de cultiver un minimum d’originalité tout en étant assez conventionnelle pour plaire à un maximum de personnes.
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Je suis un peu déçu, le début donnait bien, j'avais bien envie de voir comment cette connasse qui se prend pour une cheftaine scout et rêve de contrôler tout le monde allait s'en sortir au beau milieu d'un groupe qui dérape dans l'instabilité totale. Ca a un peu foiré... Dans la deuxième partie, on perd de vue les pensées de Sarah et on perçoit moins bien ses réactions aux évenements.
Il fallait bien que les évenements soient décrits, et si possible dans le premier texte de la série, donc je comprends qu'il faut que ça prenne le pas sur la réflexion, mais ça brouille un peu le message.
L'intrigue elle-même n'a rien pour elle : de l'épouvante tous publics et de seconde zone, genre celle de ce gros cancrelat de Stephen King, donc forcément on s'en fout un peu de cet aspect-là... Surtout que t'es pas connue pour être une auteuse d'action, à juste titre (le récit de la séance elle-même c'est écrit comme un hybride de liste de courses et de rapport d'autopsie, ce qui me donne d'ailleurs des idées pour un prochain article comique mettant en scène une morgue-supermarché). Le point positif, c'est que si on y pense un peu cinq minutes, tout ça est plutôt réaliste même et surtout les trucs vaguement paranormaux, et c'est très proche de ce qu'un peu tout le monde a déjà vécu dans ses périodes acnéiques.
L'idée est bonne, mais qu'à moitié exploitée dans ce premier morceau. Faut voir la suite, y a que ça.
Commentaire édité par nihil.
Tu risques d'être déçu, parce que c'est le point de vue de différents personnages (et donc de différentes réactions) sur un même évènement que je voulais traiter dans cette rubrique. Un portrait psychologique impliquerait une analyse des personnages sur eux-mêmes ce qui n'était pas mon but. Je suis plus intéressée par la diversité des réactions à chaud selon la personnalité que par les conclusions qu'on peut en tirer.
Mais la remarque est intéressante, selon les autres commentaires j'essairai d'en tenir compte pour les autres textes. Mais j'avoue que tu m'as fait douter sur le devenir de cette rubrique sur ce coup là.
" Ta main. On était deux pour te tenir la main gauche "
Bizarre 15 mains, sans doute la main de ma soeur .
Si je dois faire des shémas pour les connards aussi...
Sympa ce texte, la fin est peut etre un peu brouillon, enfin c'est ce que j'ai sentis en la lisant, dès fois je ne savais plus trop qui était en cause mais bon je suis trés con en meme temps...
Sinon cette Sarah elle n'aurai pas transformé sa mere en oeuvre d'art moderne à la suite d'un accident de bagnole ?
Moi aussi j'ai eu un problème avec les personnages, y'en a peut-être beaucoup présentés en une seule phrase, on a pas vraiment le temps de les différencier ni d'en avoir une image d'eux plus précise que quelques lettres. J'ai eu un souci aussi avec la présentation de cette fameuse bande de potes, un peu survolée et du coup j'ai eu l'impression que la justification était là juste histoire de dire, enfin je m'explique : "Sarah n’était désormais plus la seule fille du groupe et surtout, plus la seule voyante", je sais pas trop d'où sort ce groupe dont on n'a pas parlé avant, ça sonne comme un prétexte à la suite.
En fait, du coup, j'ai l'impression de voir je-ne-sais-plus-combien de jeunes qui ne se connaissent pas plus que ça et vivent une expérience un peu bateau, se font peur mais sans conséquence réelle.
"J'ai eu un souci aussi avec la présentation de cette fameuse bande de potes, un peu survolée et du coup j'ai eu l'impression que la justification était là juste histoire de dire" Quelle justification ?
"En fait, du coup, j'ai l'impression de voir je-ne-sais-plus-combien de jeunes qui ne se connaissent pas plus que ça et vivent une expérience un peu bateau, se font peur mais sans conséquence réelle". C'est un très bon résumé de cette rubrique effectivement.
j'ai bien aimer, mais je suis un poil dessu qu'il n'y est pas plus de fait.. quoique sa laisse la possibiliter de choisir le faite que les esprits existe ou non .
Enfin en même temps si a la suite c'est normal que tu dévoil pas tout d'un coup, j'ai hate de lire le reste
si il y a une suite*
L'idée de faire une succession de textes rapportant differents temoignages d'un evenement unique est geniale. J'imagine que ton but est de conclure que rien n'existe dans l'absolu et que tout n'est qu'interprétation ?
sinon çà aurait été plus marrant avec des prenoms plus americanisés, comme Steevie, Gwendy, Bobby, Tommy, Jenny, Gaston et Gertrude... et en rêgle générale, si çà avait eu lieu aux usa... parceque en francisant le bousin, il y a tout plein de repères qui eclatent, et on se sent un peu perdu... comme si un gars allait débouler à tout moment avec un bon plat de choucroute et le poser fumant sur le gueridon...
sinon c'est mal d'invoquer l'esprit de Tadeum ! Arretons de deranger les morts! Gothicus Requiescat In Pace.
C'est clair que l'idée est intéressante.
J'aime la sobriété et le doute.
La fille qui se plait à avoir le contrôle et qui l'a peut être bien perdu.Une ombre plane,spectre ou volute fantasmatique?
Les autres pièces du puzzle en diront peut être plus sur le tableau même si la fin nous laissera probablement libre interprétation,à part si un 8ème pécore à assister à la scène dans sa globalité.Au fait elle est où la grand mère?
Je suis curieux de voir comment tu vas t'en sortir pour rapporter les témoignages de différentes personnes sur des faits similaires sans tomber dans la redondance.En espérant que les autres seront un peu moins au ras des pâquerettes que ceux de cette Sarah.
J'attends une claque finale, mais la claque sera peut être bien qu'il n'y a pas de claque.
Si ça se trouve le dernier épisode finira comme les 6 précédents par la phrase rituelle:"Bon il y a quelqu’un qui va chercher la vodka pendant que je roule un pèt’ ? ".Ainsi va la vie.
Commentaire édité par nihil.
Bon bah là, faut avouer que Nagash a compris le principe du truc mieux que nous tous réunis. J'attends aussi la suite pour voir comment Aka va se sortir du piège qu'elle s'est elle-même construit.
Ce qui m'a peu à peu fait penser qu'on s'orientait vers une série de portraits psycho, c'est que en un sens il faut bien que la psychologie du personnage explique la différence entre les points de vue, c'est je suppose l'intérêt du concept. Mon premier commentaire reste donc vaguement valide en ce sens-là.
Je vais essayer de faire un résumé plus pertinent par contre.
Commentaire édité par nihil.
Y a déjà eu suffisament de commentaire, je veux pas répéter la même chose que tout le monde. Donc en résumé, je trouve l'idée pas mal et j'attends de voir ce que donnera la suite. Ca peut etre tres bien, mais ça peut aussi s'embourber très facilement.
" J'attends aussi la suite pour voir comment Aka va se sortir du piège qu'elle s'est elle-même construit. "
Si tu me rends la main de ma soeur, je te prête la mienne pour te sortir de ce bourbier .
On va laisser tomber le pèt', vu qu'on a encore des bornes à faire. En revanche, je reprendrais bien une cervelle de singe...
Je suis bon public, j'ai bien aimé. Mais ça ne va pas assez loin. Il n'y en a pas un seul qui a les couilles d'aller ouvrir la porte vitrée. Ca sent le luciférien à la petite semaine, ça !...
Ad Majorem Satanas Gloriam
Sataniste, pas Luciférien.
Putain ça me manquait tes private joke, ça fait du bien la moyenne d'age qui se relève un peu là. Puis merci de me soutenir dans des moments aussi difficiles que la publication de cette rubrique. Bref, je suis toute émue.
Manquerait plus qu'un commentaire de Bizontin...
En fait je sais pas pourquoi on se fai chier, on devrait faire tous les commentaires nous-mêmes sur nos propres textes, pour être tranquilles.
en plus du courant d'air et des bruits de pas tu aurais pu rajouter des odeurs, des odeurs d'égouts par exemple ... ou de souffre !
C'est vrai que ça manque d'inspiration tout ça... Je sais pas, ça manque de diaporamas de castors projetés sur les murs par une force invisible... Ou alors de spectres qui pincent les tétons des filles en hululant "pouet pouet"... Putain tu t'es crue à Disneyland Daria ou quoi ? Les ghostbusters c'est pas ici, c'est la première à gauche !
une femme qui avait organisé une "table ronde" chez elle m'a dit qu'elle avait senti des odeurs d'égouts
mais sans doute invoquait-elle la mémoire d'un égoutier
Ouais moi la dernière fois que j'ai fait une séance de spiritisme (à 15 ans), y a un moment où j'ai ressenti une démangeaison dans le gros orteil gauche.
Depuis j'ai arrêté le spiritisme, ça fait flipper ces conneries.
La démangeaison dans le gros orteil gauche, c'est pas plutôt du à un excès de spiritueux ?
MAIS OUAIS PAS CON !
Merci Taliesin d'avoir enfin résolu le mystère du spirirtisme qui obsédait l'humanité depuis des siècles.
Moi sinon je vie des expériences démentiel asser souvent quand j'invoque Marie Janne..
Attention je peu me transformer trés facilement en zombie .. tein vert, soufle rauque, yeux rouges et même des fois je gerbes à la geule des gens qui m'entour télement que je suis en putréfaction, pour moi le surnaturel existe ça ne fais aucun doute.
Ma grand-mère s'appelait Marie-Jeanne...
Cette salope.
Et personne n'a pensé à invoquer Fernande ?
Merde Aka, t'as été grillée... Ce thème a été développé il y a plusieurs moi spar un auteur talentueux et visionnaire. Voici son témoignage incroyable de lucidité et d'intelligence, retrouvé comme il se doit sur le forum bisounours :
"Moi non plus avant je ne croyais pas en tous ça, mais lorsque mon frère est venu un jour chez moi, il me dit: "tiens je suis aller chez des amis et ils ont fait des lettres de l'alphabet en cercle + un oui et un non. Ils ont mis un verre et puis leur doigt qui ne repose pas sur le verre et ensuite ils ont posés des questions et le verre bouge et répond aux questions".
Oui c'est ça, lui ai-je dit. Alors il me dit viens on va essayer. Après avoir tout installé nous commençont à poser des questions et là Rien! Nous continuons et mon frère me dit : Jo, tu dois y croire, essaye pour moi. Bon, j'essaye à nouveau et vlan! vla ti pas que le verre se met à bouger. Je lui dit alors : Arrête, c'est toi qui le fait bouger et il me répond et bien chère soeur moi et ma femme ont a essayé des dizaines de fois et rien ne se passe, c'est toi qui le fait bouger. Nous avons donc continué et le verre bougeait de plus en plus vite, j'en ai même eu peur.
Les jours qui ont suivi, j'ai remis cela et cela fonctionnait même que j'étais seule, alors il a commencer à se passer des choses étranges dans ma maison. Nous sentions des présences, des objets tombaient alors qu'on ne les avaient pas touchés etc...
Je suis donc allée voir un médium, et lui m'a dit que comme j'appelait des esprit dans le verre, il n'y en avait pas toujours des gentils.Que j'avais un don mais que je ne devais pas l'utiliser seule car il pourrais m'arriver des choses et personnes ne serait la pour m'aider.
Si je veux utiliser ce don, je dois être avec plusieur médium .
De toute façon mainteneant je ne le fait plus car cela me fait un peu peur, après les choses qui me sont arrivée."
WAOUUUU !
Arrêtez de boire dans des verres, saoulez vous directement au tonneau !
Moi aussi, dans ma prime jeunesse (là, j'entâme tout juste la seconde...), j'ai fait tourner des verres avec des potes... et puis des tables... puis des derviches... parfois même la tête des filles... et puis on a commencer à faire des tournantes dans les parkings... Il nous en fallait toujours plus. Alors fatalement, un beau jour, on s'est mis à faire tourner des joints.
Le spiritisme c'est mal !