Vésanie

La raison n’a plus sa place en moi. La folie m’envahit peu à peu. Je perds les pédales. Et je me laisse tranquillement bercer par cette démence qui m’ouvre les yeux sur ce qu’on ne peut pas voir quand on est sain. Je vois la pourriture, je vois tout ce qui est mauvais en ce monde, je vois l’acharnement avec lequel vous vous y réfugiez… Et je prends conscience du dégoût que j’éprouve vis à vis de vous. Vous ne m’inspirez que de la haine et du mépris.

Je ne rêve plus que d’un gigantesque massacre. Un immense incendie qui vous calcinera tous. Je perpètrerai moi-même cette abomination dans mon délire psychotique d’apocalypse. Je prendrai plaisir à voir vos yeux implorants pendant que vous me supplierez de vous épargner. Mais je n’aurai de la pitié pour aucun de vous. Je provoquerai le plus grand charnier que l’histoire de l’humanité ait jamais connu et je marcherai sur vos cadavres encore fumants…