Ce matin j’ai rencontré une belle brune. Son œil pétillant et sa manière de marcher m’ont tout de suite attiré. Je l’ai suivie pendant des heures en errant dans les rues de la ville, les caniveaux, et autres portails. Elle n’était pas du quartier cela se sentait en la voyant cheminer sans but précis à la recherche de quelque chose. Puis à un moment elle s’est retournée vers moi et m’a fixé. Avait-elle vu que je la suivait ? qu’elle était à cet instant la seule qui occupait mes pensées….peut-être, car nous sommes restés face a face durant de longues minutes avant que , interpellée par un bruit que je n’ai pas perçu, elle se détourne de moi et reparte de son pas fringuant la où le vent la portait. Je suis resté des heures, assis sur un banc, à penser a l’image qu’elle m’avait laissé, image quasi surnaturelle et paisible…Il m’est impossible de détourner mes pensées d’elle. NON !!!! je ne veux pas que ça recommence….pas comme la dernière fois. Tia…penser à Tia est mon seul salut…
Ca fait des semaines que je suis plongé dans mon boulot et j’avoue que je ne m’en porte pas plus mal. Il m’est bien entendu arrivé de repenser a la jolie brune de la rue Nagata mais après une courte séance de masturbation dans les toilettes du bureau, je peux me consacrer entièrement à mon travail.
Je l’ai revue, devant la porte du boulot, comme si elle m’attendait. Et là, comme une pulsion, mon sang n’a fait qu’un tour, je la désirais plus que tout au monde et il fallait que je la possède, qu’elle soit mienne. J’attend qu’elle s’éloigne un peu. Au passage j’ouvre ma voiture, et après avoir vérifier d’un coup d’oeil à gauche et à droite que la rue est déserte, je la fais monter de force dans la voiture. Je peux lire la peur dans sur son visage.. il ne faut pas qu’elle est peur je vais la cajoler, la bichonner, lui faire plaisir…
Arrivé chez moi je sens que je bande : je peux sentir son souffle à coté de moi et entendre ses gémissements. Cela ne fait qu’amplifier mon désir. Il faut que je la possède…là …tout de suite, sur le tapis. La prenant par derrière je m’enfonce en elle et commence des vas et viens de plus en plus rapides. Oh mon dieu que c’est bon…oh oui !!! oh Tiaaaaaaa !!! dans un dernier râle j’éjacule en elle puis me retire. Je n’en peux plus. Je la regarde, couchée sur le tapis persan hérité de ma grand mère. Je la sens sans défense soumise et apeurée. Oh Tia, je suis désolé, j’ai encore recommencé. Je n’aurai pas du, je sais, mais tu me manques tellement. Et cette pauvre chienne là, au pelage brun qui me regarde sans rien comprendre. Je ne peux pas…Il faut que j’efface toute trace de ce que je viens de faire sinon tu vas m’en vouloir je le sais.
Ca y est : je l’ai tuée. Ca n’a pas été facile, elle s’est révélée plus difficile que les autres et plus résistante. Il faut que je pense a m’acheter quelque chose de plus efficace qu’un cutter quand même parce que j’en ai marre de devoir me taper à nettoyer la salle de bain à chaque fois. Je suis alle l’enterrer dans le jardin du vétérinaire de l’autre coté de la rue : il a un terrain tellement immense que personne ne remarquera jamais rien. Je n’en peux plus, il faut que j’aille me reposer.. excuse moi encore Tia .
Aujourd’hui mon frère est venu me rentre visite. Il me fait : « alors remis de la mort de Tulia ??? » pffffff il ne se rappelle même pas de ton nom ma belle… « Tia, elle s’appelait Tia… », « ba de toute façon ce n’était une chienne et elle est morte : pourquoi tu ne prend pas un chat ? ça te changerai les idées » mais déjà mes pensées sont ailleurs…
Tia je ne peux plus vivre sans toi, ma puce avec ton museau tout rose et tes petites pattes que tu posais sur mon ventre pour dormir. Je ne peux plus me voiler la face avec ces autres qui ne t’arrivent même pas a la cheville. Combien y’en a t il eu 50 ? 60 ? je ne sais plus… j’ai laisse le gaz de l’appartement ouvert et je me suis enveloppé de ta fourrure…Il ne me reste plus qu’à attendre…nous mourrons ensemble définitivement…
LA ZONE -
Encore une…je ne comprend pas… pourquoi m’attire-t-elle autant ?… aurais-je changer depuis la mort de Tia ? Non c’est impossible. Mais pourtant… Dès que j’en vois une c’est plus fort que moi, je m’approche d’elle, la flatte, lui apporte des petits plats mijotés, la cajole et la console. Mais à chaque fois la séparation est de plus en plus dure. Je ne peux pas mais il le faut. La dernière était si belle. Et c’était tellement bon de lui faire l’amour de sentir ma chair dans la sienne et cette extase au moment de la jouissance. Caresser son ventre, lui lécher le bout de l’oreille : quel homme ne serait pas heureux dans de pareils moments. Mais non tout bonheur m’est impossible je ne peux que rester fidèle à l’amour que je porte à Tia.
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c'est dommage que la photo et le commentaire de nihil cassent l'effet de surprise qu'on aurait pu soit même avoir le plaisir d'anticiper au bout de la 3eme ligne...
Parfaitement d'accord pour une fois avec lapinchien!
Ouais oh l'effet de surprise, abusez pas hein. Zetes marrants, avec vos articles à soit-disant supense, je sais jamais quoi mettre dans mon résumé moi du coup !
as tu compris toute la portée ironique de mon intervention ?
tain faites po chier pour un texte de merde koi!!!
C'est pas un texte de merde ! me rapelle ma jeunesse :)