LA ZONE -

Naissance

Le 13/08/2002
par Dr Vlad
[illustration] CHAPOOOOOOOOOOOOOOO

je sé pas c koi un chapeau, désolé.

(note de nihil : c'est à ça qu'on voit que c'est bien un pote à Tulia, le Dr. Vlad.
La photo à gauche, c'est la photo de mariage des parents génétiques de Lapinchien)
Le jeune lapinou gambadait dans la luxuriante forêt de Boijoli par cette magnifique journée ensoleillée de printemps, et il s'amusait à suivre en sautillant joyeusement ce couple de papillons aux facettes multicolores d'une toute beauté, qui virevoltaient en toute liberté au-dessus des verdoyants buissons.
Tout à coup, le lapinou tomba "nez a nez" avec une créature des plus inhabituelle ! Un mélange de canard laqué et de loutre de des marais. Son pelage marron foncé, ses yeux noir ainsi que son large bec plat donnait un spectacle des plus troublant. Apeuré par la lapinou blanc qui avait surgi sur lui, l’ornithorynque s'enfuit d'un coup et plongea dans la rivière la plus proche pour se réfugier dans son antre. La surprise passée, le lapinou continua son bonhomme de chemin et chercha autour de lui le moyen de pouvoir s'amuser, mais tout était à présent d'un calme olympien. Seuls les chants des oiseaux et le vent dans les arbres étaient perceptibles. Les rayons du soleil traversaient les feuillages en de magnifiques traînées lumineuses et la brise apportait une agréable fraîcheur matinale dans les poils duveteux du lapinou. Cette journée allait être des plus plaisante.
Au même moment, à New York, Madame Dudley sortait de la supérette Tinymarket, à l'angle de la 5eme et de la 23eme, avec son panier de provision journalier accroché en bandoulière autour dans son bras. C'était le seul moment de la journée ou elle s'autorisait à sortir de chez elle, vu son grand age.
La canne a la main, elle se dirigeait lentement vers la borne a incendie à laquelle elle avait accroché son teckel nain qu'elle avait appelé William. Ce vieux chien qu'elle avait depuis plusieurs années maintenant était l'unique compagnie dont elle disposait et le seul être vivant à qui elle se confiait. Depuis le décès de son mari, quinze an plus tôt et l'intérêt inexistant de sa maigre famille envers elle, elle était aujourd'hui seule au monde...
Soudain, un son aigu retentit dans la forêt. Les oiseaux s'envolèrent avec un piaillement de circonstance, le renard affamé qui guettait sournoisement le lapinou, s'enfuit terrorisé, la maman sanglier et tous ses petits marcassins disparurent afin de se terrer à l'abri de cette chose qui effrayait toute la faune de Boijoli. Tous étaient effrayé, sauf le courageux et espiègle lapinou... il était en transe, son instinct animal de survie n'était plus, ses petits yeux noisette regardaient maintenant en direction de cette curiosité sonore. Une lumière diffuse vint alors nimber le lapinou d'un halo bleuté et le pauvre animal au pelage blanc se volatilisa comme par enchantement.

Madame Dudley arrivait maintenant à la hauteur du passage piéton de Main Street, la dernière étape à franchir avant d'attendre son appartement poussiéreux au troisième étage d'un des plus vieil immeuble de New York. Mais ce feu mettait une éternité avant de passer au rouge, ce qui exaspérait fortement Madame Dudley qui supportait mal de rester debout trop longtemps. Mais aujourd'hui, par chance, le feu était en faveur de la vieille dame. Elle se précipita donc promptement sur les lignes bariolées qui zébraient la route, traînant William par sa laisse qui lui ne bougeait plus, totalement apeuré par le son perçant qui sifflait dans ses oreilles. Auréolé d'une lumière bleuté diffuse, le cabot n'eu d'autre choix que de suivre son inconsciente maîtresse, qui ne vit pas, dans sa hâte, le cabriolet Chevrolet qui s'élançait à toute vitesse sur elle. L'octogénaire vint alors percuter le pare prise du coupé sport 1997 de plein fouet, perdant par la même occasion ses deux jambes, tranchées nettes par le par choc du bolide et elle vint s'encastrer dans le siège passager en un amas de chair déchiqueté et d'os broyés. William, quant a lui, avait disparu.
A approximativement mille sept cent cinquante six années lumières de l'emplacement spatial d'où naîtra la terre quatre-vingt virgule cinq milliards d'années plus tard, un système solaire, aujourd'hui disparu, composé de seize planètes et d'un astre d'environ dix fois la taille de celui de notre soleil, se trouvait une planète, dont la température au sol n’excédait pas cinquante quatre degrés à l'équateur, qui était entourée de trois satellites tournant chacun à une vitesse constante sur une orbite différente, a vu s'émerger en elle la vie qui en était à cette époque à un stade extrêmement évolué mais sur la pente de la disparition intersidérale du a l’implosion imminente de leur étoile. Les être vivant qui dominaient ce monde lointain expérimentaient toutes sortent de phénomènes indescriptibles et par le plus grand des hasards, sauvèrent d’une mort certaine deux créatures venue de nulle part. Ces deux rescapés, que l'on nomme communément sur terre un chien et un lapin, étaient désormais "aux mains" de leur rédempteur qui continuèrent leurs études routinières sur les deux nouveau venu et par des mutations incompréhensibles, créèrent une nouvelle race : le Lapinchien. Déçu par leur œuvre sans utilité aucune, ils décidèrent par conscience collective qu'il fallait le renvoyer d'où il venait.
Par erreur de manipulation (on peut être extrêmement évolué et faire des conneries !!!), ils balancèrent leur rejetons stérile, non pas sous forme physique, mais binaire, dans un monde cybernétique totalement chaotique que l'on appelle Internet. L'individu nouvellement enfanté vint alors s'échouer par infortune sur le site débile de LAZONE !

= commentaires =

Tyler D

Pute : 0
    le 05/09/2004 à 22:48:00
je me disais bien qu'un hybride de lapin et chien n'était pas humain, mais ne pouvait qu'être l'oeuvre binaire d'une bande de mongoloïdes intergalactiques.
nihil

Pute : 1
void
    le 06/09/2004 à 00:38:03
Pas bientôt fini de déterrer les textes qui reposent en paix ?
Taliesin

Pute : 1
    le 06/09/2004 à 00:47:11
Espèce de nécrophage zoophile ! ou nécrophile zoophage, au choix.

= ajouter un commentaire =

Les commentaires sont réservés aux utilisateurs connectés.