C’est alors que je m’immobilise.
Je regarde autour de moi et ne vois que des morts. Des enveloppes sans contenu détruites dont les membres partent en lambeaux au premier coup de vent. Les arbres des squares instantanément vidés se couchent de part et d’autre de la rue. Tous les immeubles qui m’entourent, en un clin d’œil s’amenuisent sans bruit jusqu’à ne plus former que des carcasses aux gravats monolithiques. Je me retrouve en pleine ville bombardée, éteinte, ses travées flinguées jonchées de ruines pleurant de radiations imperceptibles. Je prends mes forces des bâtiments éventrés au-dessus de moi et me perds dans les ignobles rets de la compréhension.
L’instant d’après je jubile.
Alors que ma pense se nécrose pour s’unir au vide qui m’entoure, que ma peau se déchire sans déclencheur apparent pour s’éloigner de moi et que mon être se prostre dans l’asservissement de la fin, la sérénité de la régression, alors que les particules entrent en moi avec le souffle alors que alors que alors que alors que alors que alors que
Je regarde autour de moi et ne vois que des morts. Des enveloppes sans contenu détruites dont les membres partent en lambeaux au premier coup de vent. Les arbres des squares instantanément vidés se couchent de part et d’autre de la rue. Tous les immeubles qui m’entourent, en un clin d’œil s’amenuisent sans bruit jusqu’à ne plus former que des carcasses aux gravats monolithiques. Je me retrouve en pleine ville bombardée, éteinte, ses travées flinguées jonchées de ruines pleurant de radiations imperceptibles. Je prends mes forces des bâtiments éventrés au-dessus de moi et me perds dans les ignobles rets de la compréhension.
L’instant d’après je jubile.
Alors que ma pense se nécrose pour s’unir au vide qui m’entoure, que ma peau se déchire sans déclencheur apparent pour s’éloigner de moi et que mon être se prostre dans l’asservissement de la fin, la sérénité de la régression, alors que les particules entrent en moi avec le souffle alors que alors que alors que alors que alors que alors que
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Putain, elle est où la suite?
Putain, il est où le texte ?
Vous n'êtes pas à même de comprendre la forme d'art que je développe. Taisez-vous.
Ta forme d'art, ce serait pas le nihilisme jusqu'au-boutiste ?
Jusqu'au-boutiste ? Euh... Tu sais que c'est puni par la loi de se taper Christine Boutin ?
le Nihilisme c'est l'aquoibonisme
L'aquoibonisme c'est une litote
cette explosion de bons sentiments me soulève le coeur
Retrouvé version originale de l'article
http://www.locus-solus.org/machine/getUrl.asp?page=zone.apinc.org%2Farticle.php%3Fid%3D473&type=splus
c'est marrant que zone soit remplacé par zoophilie à la fin du lien non ? sinon le texte me rappelle "monologue d'une cigarette", l'histoire d'une cigarette qui se consumme et que je n'ai pas encore écrite...
Comme un cauchemar répétitif. La description du néant. C'est beau. C'est cruel. C'est absolu.
La fin est sublime.
Prendre des fausses identités pour se jeter des fleurs un an après c'est mal, très mal...
Ouais.
C'est beau, c'est grand, c'est sublime...
Ce " Ouais " n'en finit pas de me lover.