1999. L’année de la damnation. C’est le seigneur qui me l’a dit. Le seigneur et Paco Rabanne.
C’était donc en 1999, un matin, comme je venais de finir mon sermon sur les sucettes à l’anis (subtile parabole pour ne pas nommer le péché de léchouillage), mon missel a failli m’échapper des mains, et de ses pages saintes a glissé le calendrier que ce pompier au petit cul rebondi m’avait gracieusement offert en échange d’une pi… euh… m’avait vendu pour quelques piécettes. Symbole divin, le calendrier est tombé à l’envers, et j’ai vu s’inscrire l’annonce de l’apocalypse, le symbole de la fin, le chiffre maudit, 661. Dans le lointain, un chien a hurlé à la mort, et j’ai fait brusquement volte-face vers l’assistance, surprenant ce petit saligaud d’Antoine qui me faisait des oreilles de lapin. J’ai collé un coup de boule rotatif à ce petit con, noué ma soutane sur les hanches pour courir plus vite (tenue qui, soit dit en passant, est du plus bel effet avec mes bas résille), et ai volé vers la mission que dieu m’avait confiée.
L’écriture divine se formulait en termes énigmatiques et obscurs, ras-la-gueule de symbolisme religieux qu’il me fallut décrypter : “en 1999 on retrouve chez un vétérinaire anglais 70 cadavres de chiens enterrés dans des sacs-poubelle dans son jardin”.
Faisant appel à mes souvenirs, je mis à profit mes quinze ans d’apprentissage du langage des signes et en conclus que je devais quitter ma paroisse de Walnut Grove pour me rendre en Pologne. Une heure après j’étais rendu (c’est moi le narrateur, je fais ce que je veux !) dans un champ de carottes polonaises aux frontières du réel, au milieu duquel s’ébrouait une caravane. Déjà les sacs poubelles jonchaient le sol, du 5 litres Ecoplus pour les York à l’Albal avec poignées ergonomiques, mon larron était armé jusqu’aux dents.
Mon sang ne fit qu’un tour, et le vent se leva, soulevant la caravane qui s’écrasa sur la sorcière du Nord, pas grave, passera dans les notes de frais. Le mécréant sortit d’un bond de son laboratoire d’expérimentation, une éprouvette dans chaque main, un chien innocent dans l’autre. Les yeux injectés de sang, il ouvrit grande la bouche pour m’adresser un rire sarcastique de la mort qui tue, et ne put émettre qu’un hi ! hi ! hi ! compulsif et ridicule (note pour plus tard, se shooter à l’hélium juste avant un duel de rires qui tuent, c’est mal).
-Je suis venu pour me mettre en travers de ta route, lançais-je en me planquant derrière une carotte, on sait jamais.
-Tu arrives trop tard, Tyler Durden est déjà dans la matrice avec les schtroumphs, répondit-il.
-Gnê ?
-T’inquiète, j’aligne rarement deux lignes cohérentes, on s’y fait à la longue.
-Mais y’a un dico, quelque chose ?
-Bah le brevet est déposé, l’étude de marché en cours, voir si c’est rentable quoi, mais on a juste un problème avec la certification ISO truc là.
-Ouais, on s’en fout d’ta vie, Normalizer, tu m’auras pas comme ça.
-Mouahahaha ! ! ! Trop tard cureton d’mes deux !
Une explosion nous projeta contre un mur qu’on avait mis là parce que c’est vachement tendance de projeter les héros contre un mur et qu’ils y laissent un trou énorme et qu’ils ont même pas eu mal. Du cœur des flammes surgit une silhouette menaçante (qui a dit Terminator là-bas au fond ?).
Le Lapinchien était lâché sur le monde.
J’ai rien pu y faire, désolé.
C’était donc en 1999, un matin, comme je venais de finir mon sermon sur les sucettes à l’anis (subtile parabole pour ne pas nommer le péché de léchouillage), mon missel a failli m’échapper des mains, et de ses pages saintes a glissé le calendrier que ce pompier au petit cul rebondi m’avait gracieusement offert en échange d’une pi… euh… m’avait vendu pour quelques piécettes. Symbole divin, le calendrier est tombé à l’envers, et j’ai vu s’inscrire l’annonce de l’apocalypse, le symbole de la fin, le chiffre maudit, 661. Dans le lointain, un chien a hurlé à la mort, et j’ai fait brusquement volte-face vers l’assistance, surprenant ce petit saligaud d’Antoine qui me faisait des oreilles de lapin. J’ai collé un coup de boule rotatif à ce petit con, noué ma soutane sur les hanches pour courir plus vite (tenue qui, soit dit en passant, est du plus bel effet avec mes bas résille), et ai volé vers la mission que dieu m’avait confiée.
L’écriture divine se formulait en termes énigmatiques et obscurs, ras-la-gueule de symbolisme religieux qu’il me fallut décrypter : “en 1999 on retrouve chez un vétérinaire anglais 70 cadavres de chiens enterrés dans des sacs-poubelle dans son jardin”.
Faisant appel à mes souvenirs, je mis à profit mes quinze ans d’apprentissage du langage des signes et en conclus que je devais quitter ma paroisse de Walnut Grove pour me rendre en Pologne. Une heure après j’étais rendu (c’est moi le narrateur, je fais ce que je veux !) dans un champ de carottes polonaises aux frontières du réel, au milieu duquel s’ébrouait une caravane. Déjà les sacs poubelles jonchaient le sol, du 5 litres Ecoplus pour les York à l’Albal avec poignées ergonomiques, mon larron était armé jusqu’aux dents.
Mon sang ne fit qu’un tour, et le vent se leva, soulevant la caravane qui s’écrasa sur la sorcière du Nord, pas grave, passera dans les notes de frais. Le mécréant sortit d’un bond de son laboratoire d’expérimentation, une éprouvette dans chaque main, un chien innocent dans l’autre. Les yeux injectés de sang, il ouvrit grande la bouche pour m’adresser un rire sarcastique de la mort qui tue, et ne put émettre qu’un hi ! hi ! hi ! compulsif et ridicule (note pour plus tard, se shooter à l’hélium juste avant un duel de rires qui tuent, c’est mal).
-Je suis venu pour me mettre en travers de ta route, lançais-je en me planquant derrière une carotte, on sait jamais.
-Tu arrives trop tard, Tyler Durden est déjà dans la matrice avec les schtroumphs, répondit-il.
-Gnê ?
-T’inquiète, j’aligne rarement deux lignes cohérentes, on s’y fait à la longue.
-Mais y’a un dico, quelque chose ?
-Bah le brevet est déposé, l’étude de marché en cours, voir si c’est rentable quoi, mais on a juste un problème avec la certification ISO truc là.
-Ouais, on s’en fout d’ta vie, Normalizer, tu m’auras pas comme ça.
-Mouahahaha ! ! ! Trop tard cureton d’mes deux !
Une explosion nous projeta contre un mur qu’on avait mis là parce que c’est vachement tendance de projeter les héros contre un mur et qu’ils y laissent un trou énorme et qu’ils ont même pas eu mal. Du cœur des flammes surgit une silhouette menaçante (qui a dit Terminator là-bas au fond ?).
Le Lapinchien était lâché sur le monde.
J’ai rien pu y faire, désolé.
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Putain après Djinny et Dr Vlad, en voilà encore une qui est amoureuse de Lapinchien.
C'est tendance d'etre amoureuse de Lapinchien ?
Le "Lapin" avant le "chien", c'est pour éviter de se faire repérer par le veto ?
C'est pas "tendance", c'est incontrôlable
Z'etes bouchées les nanas
z'avez pas vu les photos de mariage !
z'arrivez pas à la chevilles de la conjointe alors allez vous r'habiller les cageots
c'est dingue ! c'est quand j'ecris le moins qu'on parle le plus de moi, a croire que le salut de mon ame se trouve dans l'abstinence scripturale ?
Ce texte est du niveau d'un Héraclès Navet sans Héraclès Navet.