LA ZONE -

Assis en silence

Le 05/04/2025
par Jean-Mitch
[illustration] What the fuck, j'ai pas d'intro.
C'est un mec qui se croit seul mais est entouré d'amis. Il y a surtout Laki, la plus belle des filles. Mais est-elle bien réelle ? Et Dodo, l'écrivain punk ? Et Rope et Tex, un duo d'abrutis défoncés ? Qui pourra l'aider à vivre sa vie ?
Je m’habille comme d’habitude ce matin. Il est déjà 15 heures et je n’ai rien à faire. Mes colocataires ne font pas de bruit pour une fois. Je guette la chambre de Laki. Je l’aime bien. Elle est jolie. J’ai perdu mon travail il y a une semaine. Je ne sais pas ce que je vais faire, mais Laki est là pour me soutenir, comme Rope et Tex, nos autres colocs. Aucun ne travaille. Ils sont tous au chômage ou en arrêt maladie ou cotorep. Ce n’est pas si joyeux dans l’appartement. C’est même triste la plupart du temps. Quatre âmes en peine, surtout moi, grand dépressif. J’ai été diagnostiqué autiste asperger il y a peu. La nouvelle m’a bouleversé et je n’arrive pas à m’en remettre. Je passe mon temps à me ronger les sangs, me dire que j’aurais envisagé les choses autrement si j’avais su que j’étais officiellement malade, ou bizarre, enfin différent. Rope, Tex et Laki m’ont assez charrié mais ils ont cessé depuis qu’ils ont compris à quel point j’étais au bout du rouleau. Et puis j’ai ensuite perdu mon boulot, quelque chose d’alimentaire dans la cuisine d’un petit restaurant de la rue piétonne. Je vis depuis comme une âme en peine.
Laki se lève. Elle retapait son CV pour la millième fois de la semaine. Il faudra que je fasse pareil, quand j’aurais retrouvé de l’énergie. On verra demain.
Quand tout le monde est debout, elle propose d’aller se promener sur les quais. Il fait beau et trop froid, je n’ai pas envie mais je la suis, parce que c’est Laki et que je suis toujours Laki, où qu’elle aille.

On marche en silence en direction du lac. Rope et Tex commencent à se chamailler à propos de la partie de Uno qu’ils terminaient au moment de partir. L’un conteste l’issue de la partie qu’il a perdue, quand l’autre affirme ne pas avoir triché. Etc. Eux deux n’arrêtent jamais de se chamailler, sauf lorsqu’ils jouent au Uno, le seul jeu qui leur permette de ne pas jouer d’argent, disent-ils. C’est surtout parce que c’est le jeu le plus simple, avec la bataille. Ils peuvent y jouer défoncés.

Nous continuons notre chemin. Nos deux acolytes s’extasient devant un cygne. Ils y voient comme un signe du destin, ou quelque chose d’approchant. Laki et moi les laissons et nous asseyons sur un banc auprès d’une petite vieille. Nous lui disons bonjour madame, elle nous répond, sortant avec bienveillance de sa léthargie pré-Alzheimer. Bonjour mes enfants.
Nous ne disons rien de plus sur le banc. Juste, nous sommes assis en silence.

J’ai une furieuse envie de prendre la main de Laki et de la tenir, longtemps, jusqu’à la fin de notre vie. Mais ce n’est pas possible car je suis trop timide.

Les garçons nous rejoignent et s’assoient par terre devant nous. Je les regarde et il en faudrait peu pour que j’ai envie de leur jeter une pièce ou deux. On regarde tous le lac se déchaîner sous la bise glaciale. On se promène souvent en bord de lac. C’est joli et bucolique surtout l’hiver. Les vagues défoncent tout sur leur passage.
Quand j’en ai assez d’avoir froid, je me relève et passe en revue mes troupes.
« Ce soir on est invités à une crémaillère, je fais. Soirée pyjama, j’ajoute. Il faut se préparer. »
Rope et Tex repartent en courant pour affoler les pigeons. Laki me prend la main. Ça me fait tout chaud au creux de la paume. J’ai des frissons dans tout le corps.
« C’est vraiment des gosses », je fais, observateur.
Elle ne dit rien.
Je me dis que j’aurais dû dire autre chose, quelque référence à sa main dans ma main, ou au soleil qui en s’approchant de sa ligne d’horizon sur les montagnes en face, de l’autre côté du lac, fait du joli. Mais j’en suis incapable.

Je garde ma main dans celle de Laki. C’est plus facile ainsi en effet. Qu’elle l’ait fait la première. Il ne me reste qu’à faire le deuxième pas. Oser franchir la barrière de ma timidité pour l’embrasser.
Mais ça ne vient pas. Ça ne vient jamais. Depuis vingt-six ans que j’essaie, ou au moins dix-sept depuis ma première amoureuse, mais ça ne vient pas. Je ne suis pas capable de ne rien dire en lien avec mes sentiments ou ceux de la fille en face.

À la fête, je ne présente plus Rope, Tex et Laki. Personne ne fait d’ailleurs attention à eux. Ni à moi, ce qui ne m’aide pas. Pour m’aider à socialiser, je bois un verre, puis un deuxième, et un troisième. Laki a fini par lâcher ma main dans la rue en rentrant de la balade. Ça le fait.
La fête bat déjà son plein. La musique est trop forte. Il y a du monde. Le brouhaha, les rires, les cris, sont intenses. J’ai envie de me saouler. Quatrième, cinquième verre. La tête me tourne. Bientôt le salut !

Je me joins à des groupes de discussions, j’en fédère d’autres. C’est la vie ! La vraie vie ! Rope, Tex et Laki forment le leur. Ils sont complètement dans leur monde et ne peuvent pas s’intégrer.

Je suis étonné quand je vois un type s’approcher du trio. Dodo, le camarade d’école, l’écrivain franco-croate, mon idole. Il fait de loin en loin partie de la bande qui m’a invitée. Je ne l’avais pas vu depuis une décennie au moins et la fin du lycée. C’est un heureux hasard si il y a peu j’avais recroisé Job. Job et Dodo formaient un duo terrible de vendeurs d’herbe au lycée et j’étais content alors de m’approcher de leur bande, non seulement pour fumer gratis mais surtout pour être bien entouré. Pendant ces quelques années de lycée j’ai cru avoir des amis, former une bande… mais la seule bande avec laquelle je me retrouvais c’était celle de Rope, Tex et Laki. Les seuls à ne pas m’avoir lâché au pire moment.

Je croyais que Dodo, avec le succès de ses livres, serait devenu un genre de star : il se traînait en fait un look de clochard, céleste, barbu, déguenillé. Il portait pour l’occasion une sorte de djellaba blanche qui lui donnait un air de Jésus Christ ou de gourou de fin du monde. Et les seuls types de la soirée desquels il se rapprochait était Rope et Tex, au moins aussi clochards que lui dans leurs vieux pyjamas taillés dans des survêtements tâchés et creusés de trous de boulettes.
Mais je me méfiais car Laki est jolie et Dodo un chaud lapin. Je ne veux pas qu’il l’attire alors je viens vers lui avec une bouteille et m’écrie : « Dodo ! Toi ici ? Bois un verre avec moi » et ce disant je l’écarte du trio. « Qu’est-ce que tu deviens ? Alors tu es une star maintenant ? »
Il me regarde de haut comme il a toujours su le faire et jette un œil en arrière, vers Laki, j’en suis sûr. Je le détourne, lui remplis son verre. « Et les autres, qu’est-ce qu’ils deviennent ? »
Il me répond cordialement, en continuant de regarder derrière lui. Il veut me piquer Laki ou quoi ?
Je veux lui montrer ce que j’ai écrit dernièrement. « Passe chez moi, ça ira vite, j’habite pas loin ! »
Nous sortons avec Rope, Tex et Laki. Dans la rue je décrète un arrêt pipi et nous faisons tous les quatre contre un mur pendant que la seule fille de la bande surveille les environs.

C’est alors qu’une impression nette, sans détour, me monte à la tête. La fête battait son plein, le bruit profond nous parvenait dans la rue, mais j’ai bien senti un hic me soulever le cœur.
Dans la seconde j’ai vu trois voitures de police, dont une banalisée, s’arrêter au milieu de la rue et en sortir une dizaine de flics armés. Heureusement que je venais d’uriner sinon je me serais fait dessus. Je me demande d’ailleurs si une goutte n’est pas resté dans mon bas de pyjama… mais ce n’est pas la question.

C’était soi-disant une soirée pyjama et j’imaginais ce que devaient penser les condés en descendant de voiture comme ils l’ont fait : c’est qui ces types ? Ils sortent de l’hôpital psychiatrique ? Surtout que nous n’étions pas les seuls dehors. Les copains et moi et les autres étions déjà pas mal atteints, par l’alcool, par l’herbe et par le bruit. Oui, le bruit. Il y en avait beaucoup. Alors ce n’était pas étonnant de voir arriver les flics à 2 heures du matin plus énervés que jamais. Ils nous ont fait, ou plutôt ils m’ont fait : « C’est chez vous la fête ? » il désignait les fenêtres du rez-de-chaussée où justement quelqu’un fermait des volets. « Oh merde ! Les flics ! » elle a fait en se hâtant.

J’ai dit non et tout le monde a dit non. C’était une colocation de trois copains et j’étais le seul, visiblement, à les connaître.

« Vous avez le code pour entrer ? » a fait un flic après avoir essayé sans succès d’ouvrir la porte donnant sur la rue.
Non, on a tous nié. On n’avait pas le code. Pour entrer, je gueulais aux copains de venir m’ouvrir, une fenêtre était toujours ouverte avec quelqu’un qui fumait, mais ce soir les volets venaient d’être fermés et je n’avais pas de volonté.

Quelqu’un a rouvert les volets de la fenêtre, le flic lui a demandé le code et elle a répondu sans se questionner. Les flics sont entrés. Deux d’entre eux sont restés à la porte. Nous on a hésité à entrer à leur suite, pour voir, et quitter les lieux sans demander nos restes. Voyant la gueule que nous ont fait les deux garde-chiourmes, on a préféré décamper.

On courait dans les rues à se péter les côtes à force de rire. On a fini chez nous, dans notre petit appart, enfin mon appart, celui que je paie et où j’héberge les copains qui me sous-louent leurs parts. Rope et Tex partagent le salon, Laki a sa turne, moi la mienne.

Je fonce dans ma chambre, n’oubliant pas ce pourquoi est venu Dodo. « Appelle-moi Teodor dorénavant. Dodo c’était au lycée, j’étais un punk. Maintenant je suis le grand écrivain Teodor Markovic ! »

Les colocs se servent dans le rhum arrangé vanille, weed, et en vodka tagada. Laki sert notre invité pendant que Rope et Tex allument la sono. Du gros punk rock sort des enceintes presque plus grandes que moi. Ce qu’il reste de mon groupe de lycéens est là, deux enceintes de retour et une table de mixage avec ampli, guitares électriques, platines vinyles, CD et cassettes.
Parfois il nous arrive de reprendre en chœur et en distorsion les hymnes anarchistes de cette époque. C’est révolu. Nous ne sommes plus les mêmes.

Je reviens avec mes foutus textes imprimés, des nouvelles et le début d’un roman et je m’installe pendant que Teodor commence à les lire.

Rope, Tex et Laki mènent la foire. La musique est à fond. Teodor est imperturbable. Tout au plus me regarde-t’il par moments et il semble perplexe derrière son épaisse barbe broussailleuse.
« C’est bon, John ! C’est même très bon ! Je vais les montrer à mon éditeur. C’est sûr qu’il va les lire ! Allez, je m’y replonge ! »
Je n’en reviens pas. L’éditeur de Teodor. Moi aussi je vais devenir une star ! Je ne m’arrête plus de déconner. Je me mets même à danser avec Laki. Mes mains descendent à ses hanches et elle ne dit rien.
Je commence à douter. Existe-t’elle vraiment. Elle et Rope et Tex existent-ils vraiment. Les seuls à être restés près de moi quand ça allait mal, alors qu’ils auraient dû déserter depuis longtemps, comme les autres. Je me demande sérieusement, et la weed n’y aide pas, s’ils ne sont pas seulement dans ma tête, comme des ami.es imaginaires. L’idée me fait flipper. Je dois être fou. Je devrais être à l’hôpital psy comme l’ont pensé les flics qui m’ont vu sortir en pyjama en train de déconner à plein tube.
Il n’y a que Teodor de vrai dans toute cette folie. Seul, à lire ma folie dans des pages tapuscrites en noir sur fond blanc.

Je les regarde. Ils ont l’air tellement vrais. Je regarde Rope, Tex et Laki. Surtout Laki. Je me dis que ma seule chance de me taper une meuf eh bien ! ma seule chance de me taper une meuf ce soir ou à un autre moment, me fait défaut. Elle a l’air si vraie. Tellement canon ! En même temps une meuf si belle, tomber amoureuse d’un mec comme moi, aurait dû me paraître bizarre. Je n’ai jamais attiré que les boulets, les moches, les thons. Et ça ne changera jamais car la seule fille canon que j’ai réussi à lever n’est que le fruit de mon imagination !

Allez tant pis ! Autant en profiter. Je me dis que je n’ai rien à perdre. J’embrasse Laki à pleine bouche. La sensation est si suave. Rope et Tex me chahutent. Teodor me fait un pouce levé, sourire en coin.

Laki m’entraîne dans sa chambre. Oh oh, on passe aux choses sérieuses !
Elle m’embrasse passionnément. Je ne peux pas décoller mes lèvres des siennes, mes mains de son corps magnifique. Elle a l’air tellement vraie !
Je commence à la déshabiller. Elle se débat. Ah ! Ça n’était pas prévu ça. Elle aurait dû se laisser faire !

Je la force un peu, n’ai pas grand-chose à faire. Elle se laisse maintenant aller. Je finis de la déshabiller et lui prends la taille. Je baisse mon froc. Cette fille est fausse, je me répète en boucle. Cette fille est fausse. Elle est dans ma tête. Je bande fort. Je lui mange la chatte. Elle se laisse faire. Cette fille est fausse mais elle est bonne. Laki est en pleurs. Je m’adoucis, je ne comprends pas.

C’est alors qu’arrive Teodor avec mes feuilles à la main. Il me fait une grimace, me repousse et je tombe du lit.
« Qu’est-ce que tu fous là ? » je lui demande.

« Mais tu parles à qui ? » me fait Laki entre deux sanglots. « Tu es complètement fou mon pauvre John ! Tu es en train de me violer et tu parles dans le vide depuis le début de la soirée ! Tu parles à un mec qu’est pas là, John ! Il n’y a pas de Teodor ou de Dodo ou quel que soit son nom ! Il est dans ta tête, il ne va pas lire tes textes parce qu’il n’existe pas ! »
Je suis sidéré. Je me relève, me rassois sur le bord du lit pendant qu’elle se rhabille.
« Mais ? Et toi, Laki ? C’est toi mon amie imaginaire ? »
Teodor rigole à gorge déployée dans le coin de la chambre. Il approche de Laki à moitié déshabillée, la prend, l’embrasse.
Je me tourne vers eux et fonce sur Teodor mais il me repousse plus violemment que la première fois et je tombe devant lui comme une merde au pied du lit. Il ricane encore. J’attrape ses mollets et essaye de le faire tomber.
Laki me fait stopper.
« Arrête ! Sois pas con John ! C’est fini les conneries ! Rhabille-toi on va s’expliquer ! »
Elle me tend mes frusques, un beau pyjama acheté pour l’occasion. Pendant que je me rhabille je vois Teodor qui allonge Laki et se met à la baiser. Et elle qui jouit en hurlant comme si de rien n’était, comme si je n’étais pas là !
Je renverse à mon tour Teodor. Quand il est par terre je lui décoche des coups de pieds. Il est en sang maintenant, la bite à l’air et je rigole.
« Mais qu’est-ce que tu fous, arrête je te dis, John ! »
Je regarde Laki. Elle est à demi-allongée sur le lit. Elle est habillée. Elle n’est plus à poils comme l’instant d’avant et je me dis que j’ai rêvé. J’ai rêvé d’avoir laissé Teodor la baiser. D'ailleurs Teodor n'est plus là. Dans un flash je le revois par terre en sang. Et puis non, il n'est pas là. Il n'y a pas de sang sur le sol, pas de trace de l'existence de Teodor, le grand écrivain dans l'ombre de qui je vivais depuis tellement de temps...
Je comprends alors l’imbécilité de mes gestes et de mes pensées. Je ne vais plus, il faut croire.
« Ma pauvre Laki, je suis désolé, vraiment désolé ! Teodor est revenu du fond de mon adolescence… Je me croyais trop seul et pourtant, tu étais là… tu es vraie, n’est-ce pas ? »
- Mais oui ! elle me répond
- Et Rope et Tex aussi alors ? je veux m’en assurer.
« Qui ça ? »

= commentaires =

Clacker

Pute : 16
J M SCHRODINGER ?    le 05/04/2025 à 18:16:39
J'ai connu un mec qui s'appelait Jean-Michel Keravec. J'espère que c'est pas toi, parce qu'il est mort à l'heure actuelle.
Peu de chances, cela dit. Tout le monde s'appelle Jean-Michel, de nos jours.

Autrement, le texte, il se lit. Le style est... plat. Limite poli. On dirait qu'il s'excuse d'exister. L'écriture, en général, n'est pas franchement maîtrisée.

Mais surtout, par la fourche du Diable, surtout, la narration manque de rythme. C'est mou du genou, Jean-Mitch.
Lapinchien

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Pute : 6
à mort
    le 05/04/2025 à 18:27:17
J'ai pas encore lu le texte mais je tiens à signaler qu'en lisant le descriptif/critique, en passant par "Il est timide, pédale dans la semoule" j'ai intégré inconsciemment dans mon esprit, en poursuivant jusqu'au bout sans tilter, que le perso était pédé et qu'il faisait des soirées mousse rigolotes. Bien sûr, maintenant, je suis déception.
Lapinchien

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Pute : 6
à mort
    le 05/04/2025 à 18:53:00
Je suis d'accord avec Clacker mais par contre je n'adresserais pas mes critiques à l'auteur mais au narrateur qui se révèle être un gars non seulement très jeune mais surtout bien niqué de la tronche.

Ce serait donc logique que l'auteur ait décidé de lui donner un style plat et poli (la vie intérieure du personnage ne m'a pas l'air foisonnante) et que sa narration ne soit pas maîtrisée ( déjà que le perso maîtrise à peine sa bite quand il fait pipi contre un mur). ça ne m'étonne pas non plus que la narration ne soit pas rythmé comme le narrateur à l'air d'être défoncé en permanence. C'est le contraire qui m'aurait paru super louche et bizarre, de l'ordre de l'art contemporain.

Non. Jean Mitch a sciemment fait des choix et pour avoir lu ses deux textes précédent qui n'ont pas le même style, j'en suis certain.
Lapinchien

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Pute : 6
à mort
    le 05/04/2025 à 19:06:36
J'ai bien aimé l'histoire peut être par son coté ordinaire mais un truc m'a chiffonné :

- L'utilisation du terme COTOREP (remplacé par CDAPH depuis 2006)

- puis de l'écriture inclusive "ami.es" dont le point médian est rejeté dans les textes officiels par une circulaire du 21 novembre 2017 seulement, moment où il se vulgarise.

JE N4ARRVE DONC PAS 0 POSITIONNER CE TEXTE DANS LE TEMPS...

Que se passe-t-il entre 2006 et 2017 ? Un chronovortex ?

...ET JE SOUP9ONNE JEAN6MITCH D'ETRE UN PUTAIIN D4AGENT DE LA CHRONOCRATIE INFILTR2 DANS LA ZONE pour y semer doute, confusion et surtout de nombreux anachronismes.
Clacker

Pute : 16
INQUISITION INQUISITORIALE    le 05/04/2025 à 19:07:48
Alors qu'il vienne s'expliquer.
Défends ton bout de steak, Jean-Mitch.
Mill

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Pute : 10
    le 05/04/2025 à 22:08:20
Quand j'ai vu que Dodo s'appelait Markovic, j'ai cru que le protagoniste nous amènerait dans un demi-étage, emprunterait un tunnel et verrait par les yeux de Teodor Markovic.

En fait non.

Puis j'ai cru que les flics agresseraient nos poisseux fêtards.

Ben non.

Puis j'ai espéré que le personnage de Laki acquière soudainement une profondeur psychologique insoupçonnée.

Toujours pas.

Et puis ce fut fini sur le mode "bon sang mais c'est bien sûr".
Clacker

Pute : 16
    le 05/04/2025 à 22:18:01
Moi, j'ai cru que Dodo allait retraduire du Dostoïevski, et en fait pas du tout.

Je suis d'accord, il y a comme une succession de déceptions dans ce texte, ce qui pourrait être vu comme un parti pris "réaliste" (il ne se passe jamais rien de trépidant, dans la vraie vie réelle du quotidien, en tout cas chez nous, n'est-ce pas), pourtant on sent que la fin tente un truc. Un truc tout aussi décevant que le reste, dans le sens où ce retournement de situation ratacliché ne tiendrait pas debout même avec un déambulateur.
Lapinchien

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Pute : 6
à mort
    le 05/04/2025 à 22:29:52
Je vais lui dire sur Instagram que Clacker et Mill le defient en duel demain à l'aube à la clairière du bois joli, qu'il vienne avec un pistolet et un témoin.
Lapinchien

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Pute : 6
à mort
    le 05/04/2025 à 22:34:38
Voilà qui est fait :

Hello Jean Mitch. Ton texte se fait bien défoncer la gueule sur lazone.org tu devrais venir le défendre. J'essaie de leur expliquer que le style du narrateur est un parti pris réaliste mais ils ne veulent rien savoir. Clacker et Mill te defient en duel demain à l'aube à la clairière du bois joli,aussi viens avec un pistolet et un témoin. Au plaisir de te lire, lapinchien
Lapinchien

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Pute : 6
à mort
    le 05/04/2025 à 22:35:19
J'aurais du mettre "ou pas" en post scriptum parce que c'est pas sûr qu'il remporte le duel.
Mill

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Pute : 10
A    le 05/04/2025 à 23:12:57
Ben, on est deux contre un. Même en visant comme des manches, ce qui est mon cas, je ne donne pas cher de sa peau.

(putain je sais pas ce que j'ai, je me sens cow boy)

Et sache, Clacker, que ma vie est trépidante. Na. Un jour, j'ai lancé une cigarette à un copain qui m'en taxait une et il était loin, au moins cinq mètres, et en mouvement, et elle a atterri DANS SA BOUCHE !

Et même une fois, j'ai perdu un billet de cinq euros dans la rue et c'était le matin, et le soir, je l'ai retrouvé !

Ouais, désolé, pas mieux.
Édition par le commentateur : 2025-04-05 23:17:01
Clacker

Pute : 16
    le 06/04/2025 à 00:05:42
Un vrai Desperado. Tu mènes une vie dangereuse, Mill. Attention aux retombées karmiques.

Quoi qu'il en soit, on va le dépecer, le Jean-Mitch. On va faire des pendeloques avec ses phalanges. On va sucer la moelle de ses tibias de footballer. Ouais, il est footballer, c'est du domaine de l'évidence.
Jean-Mitch

Pute : 1
    le 06/04/2025 à 09:12:27
Alors, par quoi commencer : non je ne suis pas footballeur
Non je n’irai pas au duel, trop lâche pour ça.
Et je crois trop au pouvoir de mon texte pour me laisser descendre sans pouvoir le défendre.
Oui, c’est sciemment que j’ai écrit de cette manière. Si c’est une merde, je l’entends et je vous la lance à la gueule de la même manière que je vous ai lancé mon texte. Par la grande porte. Et avec honneur !
Lapinchien

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Pute : 6
à mort
    le 06/04/2025 à 14:02:04
@Jean-Mitch : Tu devrais faire une story sur ton texte dans quelques jours sur Instagram. ça te permettra de réinjecter une pièce dans la tirette du marketing zonard et repartir pour 24 heures d'exposition à nos 1200 followers.
Clacker

Pute : 16
    le 06/04/2025 à 19:20:46
Je te trouve vachement négatif, Jean-Mitch.

Essaie le lâcher-prise. On n'a qu'une vie, mon vieux.
Jean-Mitch

Pute : 1
    le 06/04/2025 à 19:51:21
Hon hon laissez moi pleurer sur mon sort
Clacker

Pute : 16
    le 06/04/2025 à 19:53:47
Je t'invite à retenter ta chance et à transformer l'essai, comme on dit chez vous.
tomatefarcie

Pute : 5
    le 06/04/2025 à 20:04:26
Le premier commentaire de Jean-Mitch me donne très envie de lire cet auteur, et donc, par antonomase bancale car je ne suis plus sûr de la signification de ce mot, de lire plutôt son texte. Et j'espère pouvoir en dire du mal, juste pour provoquer un nouveau commentaire de Jean-Mitch, car c'est quand même un des meilleurs pseudos que j'ai croisés sur la Zone, et je le dis sans ironie. Et sans crédibilité, vu que je n'ai croisé que trois pseudos sur la Zone, dont un la nuit tous phares éteints.
Lapinchien

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Pute : 6
à mort
    le 09/04/2025 à 03:43:47
@tomatefarcie : bancale ça veut dire tout pété. Comme ton fion bancal par exemple.
tomatefarcie

Pute : 5
    le 09/04/2025 à 07:23:36
C'est parfaitement exact.

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