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L’Oncle me guide. Il est en moi. Il sait ce que je dois faire, comment je dois agir. Nous partons à la chasse. L’Oncle m’a appris à chasser. Il a affûté mon œil, développé mon odorat, mon ouïe. Il a fait de moi, le plus fort des prédateurs, le plus dangereux.
L’Oncle est mort, il y a des mois et des mois et des mois… Il est mort en traversant une rue, dans une autre ville, pas celle-ci. Une ville un peu plus grande, une ville où l’Oncle m’a élevé, où l’Oncle m’a enseigné des choses, la chasse. Je n’étais pas avec lui, quand il est mort. J’étais enfermé au sous-sol de la maison de l’Oncle. Je n’avais pas le droit de sortir parce que j’avais fait foirer un plan que l’Oncle avait mis des semaines à mettre au point. Et l’Oncle était en colère, mais une colère tranquille, pas dangereuse, il voulait juste que je réfléchisse à mon erreur, à celle qui avait fait foiré le plan, le sien. Je vivais avec l’Oncle depuis longtemps, depuis que l’on m’avait éjecté de chez mes parents pour cause d’alcoolisme et de violence répété. L’Oncle s’était porté volontaire pour s’occuper de moi, de mon éducation. Il était séparé de ma tante, parce que ma tante -que je n’ai jamais connu, à part sur une vieille photo que l’Oncle m’a montré, un jour. Mais est-ce que c’est connaître quelqu’un que de le voir en photo ? C’est déjà une approche, oui. C’est déjà un début.- Parce que ma tante était morte, et que c’est l’Oncle qui l’avait tué. Il me l’a dit, après. Quand j’ai commencé à être à la hauteur de ses attentes, de mon apprentissage. Elle lui portait sur le système, c’est tout ce qu’il m’a dit, en fait. Et puis aussi, que personne n’a cherché à élucider sa mort, une noyade, une sortie en barque avec l’Oncle sur un lac, et une noyade comme il peut s’en produire accidentellement. Ce n’était pas très classe, l’Oncle en convenait, pas très recherché, mais ma tante n’était pas une personne qui méritait mieux, pas la peine de se creuser la tête pour s’en débarrasser. L’Oncle, lui, aurait mérité mieux. Peut-être que j’aurais eu le temps de m’en occuper, si cette voiture ne l’avait pas fauché alors qu’il traversait une rue, et que son instinct de chasseur n’a pas fonctionné à ce moment-là. Ça arrive. C’est emmerdant, mais ça arrive. Les sens s’embrouillent, parfois. Les sens s’éteignent, et la mort en profite pour nous ricaner au nez. C’est le prix à payer, ce sont les règles du jeu à accepter. Parce que la vie est un jeu, une partie de chasse. Il faut toujours être sur le qui-vive, ne jamais baisser sa garde, observer, calculer, agir. C’est ce que l’Oncle m’a appris. Et c’est ce que l’Oncle n’a pas géré quand la voiture l’a fauché. Les flics m’ont libéré du sous-sol. J’avais quel âge à l’époque ? Vingt ans ? Vingt-cinq ? J’en ai trente, aujourd’hui. Et combien de trophées à mon actif ? A peine cinq ou six. Ou moins. Et cette femelle que j’avais laissé s’échapper, cette femelle qui avait cisaillé ses liens et qui s’était barrée pendant que je lui tournais le dos, et l’Oncle obligé de lui courir après, de la pourchasser, de la rattraper in-extremis, puis de la bousiller salement, sans classe, des gnons portés à la tête à l’aide d’une grosse pierre dégueulasse, une grosse pierre trouvée n’importe où, près d’un chantier abandonné, et vite à brûler son corps, et vite à foutre plusieurs coups de pied dans les cendres, à disperser tout ça, mon erreur, sans avoir le temps d’en profiter, de faire plus ample connaissance, dans l’intime, les profondeurs du corps, la chaleur des tissus. Les flics ont un peu fouillé la maison de l’Oncle. Suite à l’accident, ils ont investi les lieux. D’abord, ils m’ont demandé ce que je foutais là, enfermé dans le sous-sol, et j’ai dit que la porte avait claqué, et que mon Oncle avait dû la boucler sans savoir que je m’y trouvais, que c’était un concours de circonstances, qu’il serait venu me libérer, plus tard. Et c’était vrai, bien sûr, Il serait venu. Je devais juste réfléchir à mon erreur, je devais juste être seul pour un moment. « Votre oncle est mort. » Ils m’ont annoncé. « Il s’est fait renversé par une voiture. » J’ai pensé OK, j’ai pensé que j’allais devoir dégager d’ici, de la maison, que c’était le signal, que j’étais apte à me débrouiller, à mettre en pratique ce que l’Oncle m’avait appris. J’ai vendu la maison. Les flics ont fouiné dans quelques pièces. Je ne sais pas ce qu’ils cherchaient. De toute façon, il n’y avait rien à découvrir. Dans les films, dans les livres, il y a des choses à découvrir. Mais pas là, pas dans cette vie. L’Oncle ne gardait rien. Ni photographies ni articles ni vidéos, aucun putain d’indice qui aurait pu nous/me foutre dans la merde. Tout ce que l’on savait, on le dissimulait en nous. On était notre propre garde-manger. Ces histoires de collectionner nos victoires, ce sont des foutaises. Comme l’Oncle m’apprenait à freiner mes jouissances. A ne pas tout cracher d’un seul coup. Il disait que plus on attendait, et plus c’était bon. Et c’est vrai. Le sexe est une affaire d’attente. L’Oncle a commencé très tôt à m’initier. A dix ans, huit, peut-être. Une année après mon arrivée chez lui. Il ne faut jamais tarder à se familiariser avec le sexe, les jouissances. Les freiner, oui, mais pas attendre pour les apprendre. La vie peut être si courte. Un accident, un manque de concentration, une voiture qui fonce dans une rue, et la mort instantanée. L’Oncle disait que j’étais frêle comme une fillette. Une enfant femelle au corps fragile, prêt à casser, à se briser, à s’ouvrir aux désirs puis à s’effondrer, à être transpercé, déchiré sous l’arme du chasseur. Mais l’Oncle ne voulait pas me faire du mal. L’Oncle ne souhaitait que m’apprendre les rudiments de la chasse, le plaisir de garder la jouissance, toutes les jouissances, d’être en parfaite osmose avec les corps que j’allais traquer, visiter, les comprendre, être eux pour ne rien laisser s’échapper quand mon tour serait venu, celui de me nourrir de la jeunesse de mes proies, tel un vampire, un cannibale. Les lèvres de l’Oncle sur mon sexe ressemblaient à des limaces tièdes, des sangsues qui aspiraient mon pénis, l’enrobaient, et sa langue douce léchait mes testicules, remontait sur ma verge, la gobait dans sa bouche identique à une grotte chaude et humide, un marécage, et mon sexe se réveillait, et mon cerveau s’abandonnait tandis que mon membre durcissait, butait contre son palet, et ses doigts fouinaient l’ouverture de mon cul, et je sentais le plaisir monter en moi, et l’un de ses doigts me pénétrait, forçant ma verge à palpiter, et je gardais les paupières fermées, et je savais à quoi ressemblait l’Oncle, un homme chauve comme un gland décalotté, un corps gras comme une bite puissante, large, nu, à genoux à mes pieds, et moi presque nu, juste habillé d’un haut de bikini pour fillette, les yeux légèrement maquillés, les joues, la bouche, mes cheveux blonds qui avaient poussé, mes cheveux attachés en queue-de-cheval, assis sur une chaise dans la chambre de l’Oncle, ou dans le salon, d’autres fois sur la cuvette des toilettes, les cuisses écartées, le visage épais de l’Oncle logé entre mes jambes, à écouter les bruits de succions, à sentir l’orgasme se faufiler le long de ma verge, dans mon ventre, et l’Oncle à ralentir son travail sur mon sexe, à me prévenir : « Non, pas tout de suite, pas encore. Tu dois te retenir, emprisonner ton plaisir pour mieux le savourer, pour davantage profiter de ta victoire, ton trophée de chasseur. » Et au bord de l’explosion, au bord de répandre mon excitation sur la figure ou dans la bouche de l’Oncle, et l’entendre me donner le signal, me murmurer : « Là, mon chou ! Maintenant, vas-y, tu as le droit, tu le mérites. »Et pleurer, parfois, quand je me libérais. Je n’ai jamais sucé l’Oncle, parce que l’Oncle disait qu’il était trop vieux -Quel âge ? Je n’en sais rien.- Qu’il était comme sa femme, ma tante morte, que je devais me concentrer sur la chair fraîche, les corps neufs, que je n’avais pas à perdre mon temps avec du vieux gibier, qu’il était soumis à mon plaisir, et non le contraire.
Certains jours, quand j’allais à l’école, je portais des sous-vêtements de fille sous mes fringues, et ça m’excitait. Ce n’était pas un conseil ou un ordre de l’Oncle. C’était moi qui le voulais et qui le faisais.
D’autres jours encore, quand l’Oncle continuait de m’initier, j’avais une terrible envie de le prendre dans ma bouche, d’avaler son sexe raide, gros, long, mais il n’en était pas question, c’était interdit, et l’Oncle léchait mon cul, l’ouvrait avec ses doigts, sa langue, puis me pénétrait en douceur, puis plus fort, plus profond, et c’est lui qui retenait sa jouissance, c’est lui qui se contractait pour ne pas tout lâcher trop vite, pour savourer sa victoire, son trophée qui était moi, sa petite pute blonde comme il aimait geindre quand il se déversait au fond de mes entrailles.
J’ai attrapé ma première proie à l’âge de 16 ans. L’Oncle est venu me chercher à la sortie des cours. Il m’a dit : « C’est aujourd’hui que tu chasses. » Et j’avais déjà vu l’Oncle agir, je l’avais déjà accompagné pendant qu’il traquait, attrapait, profitait puis tuait sa victime dans un lieu sûr, jamais à la maison. En rase campagne, en périphérie, entrepôt désaffecté, chantier abandonné, mais jamais chez nous. Je l’avais déjà vu, de loin, deux fois à tout casser, et j’avais presque été jaloux qu’il profite d’un autre corps que du mien, et l’Oncle me disait que c’est moi qu’il aimait, que les autres,c’était rien que du gibier, que je comprendrais quand il me permettrait de devenir un vrai chasseur, comme lui.
Quand la fille est morte, j’ai compris ce qu’il voulait dire. Il n’y avait pas de comparaison entre nous et le terrain de chasse. Le terrain de chasse, c’est un sport, un jeu, un exutoire. Et même si le plaisir a été grandiose quand je me suis soulagé dans la chatte serrée de cette gamine de 10 ans, j’ai su que rien ne pourrait remplacer l’amour de l’Oncle pour sa petite pute blonde de neveu. D’hier à aujourd’hui, il est en moi, il me guide.
L’Oncle est mort, il y a des mois et des mois et des mois… Il est mort en traversant une rue, dans une autre ville, pas celle-ci. Une ville un peu plus grande, une ville où l’Oncle m’a élevé, où l’Oncle m’a enseigné des choses, la chasse. Je n’étais pas avec lui, quand il est mort. J’étais enfermé au sous-sol de la maison de l’Oncle. Je n’avais pas le droit de sortir parce que j’avais fait foirer un plan que l’Oncle avait mis des semaines à mettre au point. Et l’Oncle était en colère, mais une colère tranquille, pas dangereuse, il voulait juste que je réfléchisse à mon erreur, à celle qui avait fait foiré le plan, le sien. Je vivais avec l’Oncle depuis longtemps, depuis que l’on m’avait éjecté de chez mes parents pour cause d’alcoolisme et de violence répété. L’Oncle s’était porté volontaire pour s’occuper de moi, de mon éducation. Il était séparé de ma tante, parce que ma tante -que je n’ai jamais connu, à part sur une vieille photo que l’Oncle m’a montré, un jour. Mais est-ce que c’est connaître quelqu’un que de le voir en photo ? C’est déjà une approche, oui. C’est déjà un début.- Parce que ma tante était morte, et que c’est l’Oncle qui l’avait tué. Il me l’a dit, après. Quand j’ai commencé à être à la hauteur de ses attentes, de mon apprentissage. Elle lui portait sur le système, c’est tout ce qu’il m’a dit, en fait. Et puis aussi, que personne n’a cherché à élucider sa mort, une noyade, une sortie en barque avec l’Oncle sur un lac, et une noyade comme il peut s’en produire accidentellement. Ce n’était pas très classe, l’Oncle en convenait, pas très recherché, mais ma tante n’était pas une personne qui méritait mieux, pas la peine de se creuser la tête pour s’en débarrasser. L’Oncle, lui, aurait mérité mieux. Peut-être que j’aurais eu le temps de m’en occuper, si cette voiture ne l’avait pas fauché alors qu’il traversait une rue, et que son instinct de chasseur n’a pas fonctionné à ce moment-là. Ça arrive. C’est emmerdant, mais ça arrive. Les sens s’embrouillent, parfois. Les sens s’éteignent, et la mort en profite pour nous ricaner au nez. C’est le prix à payer, ce sont les règles du jeu à accepter. Parce que la vie est un jeu, une partie de chasse. Il faut toujours être sur le qui-vive, ne jamais baisser sa garde, observer, calculer, agir. C’est ce que l’Oncle m’a appris. Et c’est ce que l’Oncle n’a pas géré quand la voiture l’a fauché. Les flics m’ont libéré du sous-sol. J’avais quel âge à l’époque ? Vingt ans ? Vingt-cinq ? J’en ai trente, aujourd’hui. Et combien de trophées à mon actif ? A peine cinq ou six. Ou moins. Et cette femelle que j’avais laissé s’échapper, cette femelle qui avait cisaillé ses liens et qui s’était barrée pendant que je lui tournais le dos, et l’Oncle obligé de lui courir après, de la pourchasser, de la rattraper in-extremis, puis de la bousiller salement, sans classe, des gnons portés à la tête à l’aide d’une grosse pierre dégueulasse, une grosse pierre trouvée n’importe où, près d’un chantier abandonné, et vite à brûler son corps, et vite à foutre plusieurs coups de pied dans les cendres, à disperser tout ça, mon erreur, sans avoir le temps d’en profiter, de faire plus ample connaissance, dans l’intime, les profondeurs du corps, la chaleur des tissus. Les flics ont un peu fouillé la maison de l’Oncle. Suite à l’accident, ils ont investi les lieux. D’abord, ils m’ont demandé ce que je foutais là, enfermé dans le sous-sol, et j’ai dit que la porte avait claqué, et que mon Oncle avait dû la boucler sans savoir que je m’y trouvais, que c’était un concours de circonstances, qu’il serait venu me libérer, plus tard. Et c’était vrai, bien sûr, Il serait venu. Je devais juste réfléchir à mon erreur, je devais juste être seul pour un moment. « Votre oncle est mort. » Ils m’ont annoncé. « Il s’est fait renversé par une voiture. » J’ai pensé OK, j’ai pensé que j’allais devoir dégager d’ici, de la maison, que c’était le signal, que j’étais apte à me débrouiller, à mettre en pratique ce que l’Oncle m’avait appris. J’ai vendu la maison. Les flics ont fouiné dans quelques pièces. Je ne sais pas ce qu’ils cherchaient. De toute façon, il n’y avait rien à découvrir. Dans les films, dans les livres, il y a des choses à découvrir. Mais pas là, pas dans cette vie. L’Oncle ne gardait rien. Ni photographies ni articles ni vidéos, aucun putain d’indice qui aurait pu nous/me foutre dans la merde. Tout ce que l’on savait, on le dissimulait en nous. On était notre propre garde-manger. Ces histoires de collectionner nos victoires, ce sont des foutaises. Comme l’Oncle m’apprenait à freiner mes jouissances. A ne pas tout cracher d’un seul coup. Il disait que plus on attendait, et plus c’était bon. Et c’est vrai. Le sexe est une affaire d’attente. L’Oncle a commencé très tôt à m’initier. A dix ans, huit, peut-être. Une année après mon arrivée chez lui. Il ne faut jamais tarder à se familiariser avec le sexe, les jouissances. Les freiner, oui, mais pas attendre pour les apprendre. La vie peut être si courte. Un accident, un manque de concentration, une voiture qui fonce dans une rue, et la mort instantanée. L’Oncle disait que j’étais frêle comme une fillette. Une enfant femelle au corps fragile, prêt à casser, à se briser, à s’ouvrir aux désirs puis à s’effondrer, à être transpercé, déchiré sous l’arme du chasseur. Mais l’Oncle ne voulait pas me faire du mal. L’Oncle ne souhaitait que m’apprendre les rudiments de la chasse, le plaisir de garder la jouissance, toutes les jouissances, d’être en parfaite osmose avec les corps que j’allais traquer, visiter, les comprendre, être eux pour ne rien laisser s’échapper quand mon tour serait venu, celui de me nourrir de la jeunesse de mes proies, tel un vampire, un cannibale. Les lèvres de l’Oncle sur mon sexe ressemblaient à des limaces tièdes, des sangsues qui aspiraient mon pénis, l’enrobaient, et sa langue douce léchait mes testicules, remontait sur ma verge, la gobait dans sa bouche identique à une grotte chaude et humide, un marécage, et mon sexe se réveillait, et mon cerveau s’abandonnait tandis que mon membre durcissait, butait contre son palet, et ses doigts fouinaient l’ouverture de mon cul, et je sentais le plaisir monter en moi, et l’un de ses doigts me pénétrait, forçant ma verge à palpiter, et je gardais les paupières fermées, et je savais à quoi ressemblait l’Oncle, un homme chauve comme un gland décalotté, un corps gras comme une bite puissante, large, nu, à genoux à mes pieds, et moi presque nu, juste habillé d’un haut de bikini pour fillette, les yeux légèrement maquillés, les joues, la bouche, mes cheveux blonds qui avaient poussé, mes cheveux attachés en queue-de-cheval, assis sur une chaise dans la chambre de l’Oncle, ou dans le salon, d’autres fois sur la cuvette des toilettes, les cuisses écartées, le visage épais de l’Oncle logé entre mes jambes, à écouter les bruits de succions, à sentir l’orgasme se faufiler le long de ma verge, dans mon ventre, et l’Oncle à ralentir son travail sur mon sexe, à me prévenir : « Non, pas tout de suite, pas encore. Tu dois te retenir, emprisonner ton plaisir pour mieux le savourer, pour davantage profiter de ta victoire, ton trophée de chasseur. » Et au bord de l’explosion, au bord de répandre mon excitation sur la figure ou dans la bouche de l’Oncle, et l’entendre me donner le signal, me murmurer : « Là, mon chou ! Maintenant, vas-y, tu as le droit, tu le mérites. »Et pleurer, parfois, quand je me libérais. Je n’ai jamais sucé l’Oncle, parce que l’Oncle disait qu’il était trop vieux -Quel âge ? Je n’en sais rien.- Qu’il était comme sa femme, ma tante morte, que je devais me concentrer sur la chair fraîche, les corps neufs, que je n’avais pas à perdre mon temps avec du vieux gibier, qu’il était soumis à mon plaisir, et non le contraire.
Certains jours, quand j’allais à l’école, je portais des sous-vêtements de fille sous mes fringues, et ça m’excitait. Ce n’était pas un conseil ou un ordre de l’Oncle. C’était moi qui le voulais et qui le faisais.
D’autres jours encore, quand l’Oncle continuait de m’initier, j’avais une terrible envie de le prendre dans ma bouche, d’avaler son sexe raide, gros, long, mais il n’en était pas question, c’était interdit, et l’Oncle léchait mon cul, l’ouvrait avec ses doigts, sa langue, puis me pénétrait en douceur, puis plus fort, plus profond, et c’est lui qui retenait sa jouissance, c’est lui qui se contractait pour ne pas tout lâcher trop vite, pour savourer sa victoire, son trophée qui était moi, sa petite pute blonde comme il aimait geindre quand il se déversait au fond de mes entrailles.
J’ai attrapé ma première proie à l’âge de 16 ans. L’Oncle est venu me chercher à la sortie des cours. Il m’a dit : « C’est aujourd’hui que tu chasses. » Et j’avais déjà vu l’Oncle agir, je l’avais déjà accompagné pendant qu’il traquait, attrapait, profitait puis tuait sa victime dans un lieu sûr, jamais à la maison. En rase campagne, en périphérie, entrepôt désaffecté, chantier abandonné, mais jamais chez nous. Je l’avais déjà vu, de loin, deux fois à tout casser, et j’avais presque été jaloux qu’il profite d’un autre corps que du mien, et l’Oncle me disait que c’est moi qu’il aimait, que les autres,c’était rien que du gibier, que je comprendrais quand il me permettrait de devenir un vrai chasseur, comme lui.
Quand la fille est morte, j’ai compris ce qu’il voulait dire. Il n’y avait pas de comparaison entre nous et le terrain de chasse. Le terrain de chasse, c’est un sport, un jeu, un exutoire. Et même si le plaisir a été grandiose quand je me suis soulagé dans la chatte serrée de cette gamine de 10 ans, j’ai su que rien ne pourrait remplacer l’amour de l’Oncle pour sa petite pute blonde de neveu. D’hier à aujourd’hui, il est en moi, il me guide.