Résumé : Bigre, un texte de Vlad ! Du bon, du vif, du qui coule bien comme il faut sous la glotte. Une narration fluide et détaillée, des personnages que l'on veut suivre jusqu'au bout, et une intrigue de polar dont on se demande bien comment que ça va finir, nom d'une trompe. Le pitch ? Je vous le fait sans m'étendre parce que ça se découvre in situ. En gros, des malfrats en accueillent un nouveau au sein de leur bande, c'est le narrateur, plutôt moins méchant que les autres, mais cynique, oh ça oui. Au programme, du deal et des gueules cassées, des saloperies de petites frappes qui veulent se faire plus grosses que le boeuf, des trahisons et des règlements de compte. On en redemande et c'est tant mieux, puisque l'auteur promet au moins une suite, peut-être deux. On a hâte.
= commentaires =
Je devrais attendre avant de commenter. J'ai tellement aimé que je vais juste me montrer admiratif, aimable, etc. Alors, je vais patienter, relire, et revenir à la charge. Avec un peu de chance, je déniche une ou deux fautes de frappe.
Une putain de masterclass ! Clacker joue dans la cour des grand et nous montre que c'est un excellent marathonien. Du grand art et une visite de Brest bien plus intéressante que du Lorànt Deutsch sous speed. Vivement la suite, vivement le bouquin !
Ah Loran Deutsch. Ou Lorant, je sais pas. De mauvais acteur à historien minable, un parcours exemplaire.
Et sinon, il y a une majuscule à "soleil" dans ce texte;
VOUS M'ENTENDEZ? IL Y A UN PUTAIN DE MAJUSCULE A SOLEIL!!!
ELLE A RIEN A FOUTRE LA CETTE MAJUSCULE DE MERDE HAHAHAHAHAHAHAHA C'EST UNE FAUTE UNE ERREUR UNE BEVUE HAHAHA
Non mais je vais relire et je trouverai un truc constructif.
Y a forcément des trucs qui chient. Je vais trouver.
Quoi que ce serait plus rapide de faire appel à Lunatik.
Que Charogne n'y voie aucune espèce d'antithèse à sa trilogie à base de cocktails, le début de ce truc traînait sur mon PC depuis au moins deux ans.
Cela dit, ça illustre peut-être ce que je voulais dire, quand je parlais de caractérisation des personnages dans les commentaires de ses textes.
Il faut juste les laisser vivre, les zigues. Le danger, c'est que parfois, ils se mettent à prendre trop de place, au détriment de la narration.
On peut me reprocher un goût trop prononcé pour le dialogue, et une faiblesse dans les descriptions. C'est un peu sec, à l'oeil. Brest pourrait avoir encore plus de caractère, si je me cassais suffisamment le cul.
Autrement, n'hésitez pas à m'envoyer un message privé, si vous recherchez de la colombienne de première bourre.
Non mais tu vas pas faire ton autocritique quand même. Bon entendons-nous bien, évidemment qu'un texte parfait, ça n'existe pas, et je suppose que tes éventuelles réserves sur ta propre production t'honorent et se valent subjectivement. En l'occurrence, je n'en valide aucune. J'aime la fluidité de lecture, quel que soit le genre auquel appartient (plus ou moins) un texte, quel que soit le style employé. Pour moi, là, l'équilibre est atteint et on lit sans avoir l'impression de lire. Alors, je blague pour faire passer l'idée que je complimente sur la Zone, et au premier degré, en plus, mais honnêtement, le seul truc que je pourrais dire c'est une connerie du genre "Ouais mais j'aurais préféré que l'histoire aille plutôt dans telle ou telle direction." L'intrigue, en effet, est le seule élément sur lequel l'auteur n'a pas de prise. Une histoire bien troussée peut ne pas plaire parce que, ben, je sais pas, "j'aime pas les histoires de gangsters" ou "oh je supporte pas quand c'est trop violent". Ce n'est pas mon cas, l'histoire me plaît, de fait. En revanche, elle ne me transcende pas. On a un peu tous ce souci sur la Zone, j'ai l'impression, quand on cherche à jouer sur les clichés d'un genre bien précis, qu'on a du mal à sortir des sentiers battus des types d'histoires auxquelles se rattache le genre en question. On pourrait donc reprocher un "je le voyais venir" sur tel ou tel point, et c'est une remarque qui s'applique à de nombreux textes postés récemment - et j'inclus les miens. Ceci dit, je m'en carre le noeud parce que l'originalité du propos et de la forme, la puissance des personnages et, j'insiste là-dessus, la fluidité de lecture prennent nettement le dessus en la matière.
Et sinon, Brest, c'est pas une ville inventée ?
Vu comment je la décris, oui, c'est une ville inventée.
Faire son autocritique, c'est la base. On n'évolue pas, autrement.
Bien d'accord avec toi sur le propos très classique de l'intrigue. Bon, on navigue en compagnie de petites frappes, c'est sûr qu'on ne va pas avoir un final twist à la Seven. Je ne pense pas réinventer quoi que ce soit, juste, je m'éclate à écrire.
Si le lecteur embarque autant que moi, malgré l'absence d'originalité du récit, alors j'ai tout gagné.
J'ai tendance à penser que tout a déjà été écrit, mais que la forme l'emporte sur le fond, finalement.
Guy Ritchie veut racheter les droits !
J'ai tendance à penser la même chose que toi, Clacker.
D'accord avec toi, LC, ça ferait de la bonne came pour un type comme Guy Ritchie.
Ah et attention, j'ai pas dit que c'était pas original. J'ai adoré ton texte, bordel.
J'essayais juste de chercher la petite bête.
Mais pétez-moi le cul, bordel ! Crachez-moi dans la bouche ! Jutez-moi dans le cou après m'avoir décapité ! On est sur la Zone ou bien Allociné ?
Où sont mes couilles ? J'ai perdu mes couilles dans une sinistre gorge.
Je sais qu'il est pas minuit, mais je prends de l'avance, ce soir. Je pustule de partout. C'est les compliments, ça me réussit pas.
J'émettrai juste une petite réserve sur ta façon de traiter les femmes. Heureusement TF1 rattrape le coup avec des séries comme Cat's Eyes où elles sont traitées comme les véritables badasses qu'elles sont réellement.
Ah ! Intéressant, ça.
Justement, je tente de nuancer un peu les personnages féminins, dans le deuxième épisode.
Mais par souci de réalisme, il me faut avouer que les femmes ne jouent pas de grand rôle dans cette intrigue de teubés dealers de drogue.
Y a une bonne ambiance Poulpe mais sans la chatte à Clotilde Courau qui fait sa princesse.
Mégane tapait sur sa caisse enregistreuse puis me donnait le montant de mes consommations d'un ton morne, en réajustant ses jeans sur ses hanches menues d'étudiante en lettres.
À la première lecture je me souviens que j’avais lu d’abord : mes consommations d’un thon morne.
D’autant plus que plus loin on parle de thon jaune ; bref cette histoire m’a donné faim 😋 et j’insère mon premier smiley depuis que je suis sur la zone afin d’éviter de passer le solstice d’hiver en mode zombie.
Bien joué Clacker !
Ça, c'est mal foutu :
"J'ai tout de suite compris que Chiquita était un bonhomme, à la voix du correspondant."
Version correcte :
"À sa voix, j'ai tout de suite compris que Chiquita était un bonhomme."
Bon, je dis ça, c'est juste pour faire plaisir à Clacker, qui était visiblement en mal de coups de latte dans les joyeuses. J'aime rendre service.
Sinon, voilà un vrai bon texte, rien à jeter, le style efficace, la narration qui coule, les dialogues qui font mouche (peut être un peu trop d'expressions russes, ça nuit parfois à la fluidité)
Moi j'attends la suite, fébrilement, parce que les personnages sont bien campés et j'ai envie de savoir où ils vont.
"les personnages sont bien campés et j'ai envie de savoir où ils vont."
DTC,s !
Après avoir réussi l'exploit d'avoir décroché le dernier DTC,s de 2024, voilà que je m'offre aussi le premier de 2025. Grand Chelem. Vous pouvez pas test.
"DTC,s" : ils risquent fort de se casser le nez, je suis quelqu'un d'assez conventionnel dans ses pratiques aussi bien sexuelles qu'excrétoires.
"ils risquent fort de se casser le nez" Tu sais qu'il y a des solutions médicamenteuses contre la constipation sévère ?
Bien vu, Vile Peluche. Et je m'étais effectivement demandé si je n'en faisais pas trop, avec les mots en russe.
On ne peut plus compter que sur toi pour se faire fouetter le cul dignement, ici.