La porte du club s'ouvrit en grand pour laisser entrer un homme essoufflé, et se referma aussitôt derrière lui dans un courant d'air frais. V. l'observait de l'autre côté du bar, avant de lui offrir un sobre sourire. L'homme semblait rassembler ses esprits après la tempête qu'il venait d'essuyer, dehors. Pourtant, entre les murs de l'établissement, les seuls sons qui emplissaient l'air étaient les notes mielleuses du piano toujours inoccupé. Scrutant la pièce vide, puis V., l'homme s'avança enfin vers le bar. Il était habillé d'un costume gris, une cravate rayée plaquée sous sa veste, une montre hors de prix au poignet. D'une voix rauque, il marmonna sa commande en attrapant l'un des tabourets.
Braxton était un homme vertueux au sens libéral du terme. il était blanc, conservateur, riche et pratiquait la plus noble des professions judiciaires : chef du département de la police. Il était la classe américaine incarnée ; alors ce bar, ces fauteuils en cuir, cette collection de bouteilles prisées exposées derrière le comptoir, toute cette ambiance appelait inévitablement un classique.
À l'image de Braxton - un Old Fashioned.
« Passé de date », parce que les valeurs se perdent, peut-être. De son temps, on connaissait le respect, le travail bien fait ; mais désormais il lui suffisait de plonger le regard dans le reflet ambré de son verre pour se rendre compte des affres du temps. Un visage carré aux joues tombantes, des yeux perçants enfoncés sous quelques rides, une épaisse chevelure en bataille mais blanche jusqu'aux racines, un embonpoint qu'il n'avait pas il y a quarante ans malgré une carrure ferme. En somme, Braxton restait un bel homme ; il avait juste mal vieillit.
Ses doigts calleux saisirent le tumbler et instinctivement, il put tâter la texture si familière des motifs élégants taillés à même le verre. Les effluves sombres du whisky teintaient son visage d'un orange profond, souligné par les lumières chaudes du club. Dans le verre, un unique glaçon parfaitement cubique trônait au centre, cœur doré de la boisson. Une simple pelure d'orange tenait en équilibre sur le rebord, trempant dans la liqueur. Sous l'atmosphère lourde du club, une légère buée semblait s'échapper du verre. Un cocktail à la composition simple, solide mais raffinée.
Son ascension au pouvoir avait été rapide. Si Braxton avait une qualité, c'était son cynisme. Il avait rapidement compris que « la fierté de servir et protéger la ville » ne payait ni le loyer ni les putes, et qu'avec des contacts et de l'argent bien placé il pouvait facilement doubler les autres et rafler les postes à responsabilité. Ainsi il s'était hissé à la tête du département, avait épousé une femme aimante, engendré une adorable fille, il fréquentait une magnifique maîtresse, avait installé sa famille dans un luxueux appartement dans un gratte-ciel du centre-ville. Il était riche, puissant, respecté. Cette ville était dans le creux de sa main.
La première gorgée laisse un goût fort sur la langue, avant de se disperser. Le liquide coule alors dans la gorge en une rivière froide, libérant son goût orangé. Une émanation latente, puissante, traîne en bouche après chaque gorgée, les relents du regrets, de la culpabilité, des valeurs, immédiatement écartés en une déglutition au profit de l'influence. Le pêché a un goût doux-amer, qui s'installe dans l'estomac en une nappe de fraîcheur. Le contrecoup final remonte à la tête dans un ultime soubresaut, effluves alcoolisées et pétillantes. De là-haut, les étoiles brillent plus fort.
Les rares fois où il daignait baisser les yeux, c'était dans le cadre de ses opérations. Accompagner les équipes pour répondre aux journalistes, démanteler des groupuscules de narcotrafiquants, enquêter sur des scènes de crime... ou parfois pour des missions plus simples. Dégager des sdf, contrôler au faciès chaque type dont la sale gueule pourrait mettre en péril le quotidien de ses braves concitoyens, arrêter des délinquants coupables de dégradation des biens publics... C'est à cette occasion qu'il avait rencontré Caz. Il s'était rendu dans le commissariat du coin pour une visite de routine, et était tombé sur la jeune cubaine en garde-à-vue. Puis, tout s'était passé très vite. Il lui avait fait une proposition. Intimidée, elle l'avait suivie ; elle ne voulait pas d'emmerdes, alors elle s'était laissée faire. Ils avaient passé la nuit dans son bureau à l’hôtel de police. Tant mieux ; il aimait quand elles étaient dociles.
Ce n'était pas la première fois que Braxton jouait de son autorité pour profiter de quelques délinquantes rattrapées par la loi. Cependant, il y avait un truc chez cette femme. Elle n'était pas comme les autres que le chef du département avait l'habitude de prendre sous son aile ; son regard perdu, sa gêne innocente, cet air agressif qu'elle se donnait sans être sincère. Cette fille était un agneau égaré ayant croisé la route de Braxton par pur concours de circonstances, un simple graffiti au mauvais endroit, au mauvais moment. Et cela éveillait en Braxton une insatiable soif d'innocence. Naturellement, leur relation s'était prolongée. Elle avait été rappelée au bureau le lendemain, puis le jour d'après. Une semaine plus tard, elle ne quittait plus le commissariat.
C'est à ce moment-là que Teresa a commencé à se montrer un peu trop envahissante. Teresa, la secrétaire de Braxton ; une femme absolument magnifique, de longs cheveux sombres en cascade, robe en satin et dentelle noire, lèvres écarlates, anneau de jade. Une femme intelligente aussi, un peu trop aux yeux du chef du département.
- Tu sais, mon petit, c'est toujours comme ça avec ce genre de femmes. Elles ont un peu de pouvoir, et elles pensent qu'elles peuvent vous tenir par les couilles !
Il reprit une gorgée. Filet d'or glissant sous sa langue.
- Mais elle pense pouvoir me faire marcher. Elle m'a dit « laisse tomber la fille, ou tu peux dire adieu à notre relation ». Et elle pense que je la regretterai ! Au moins, la hija était obéissante...
Il semblait se perdre dans son monologue, ses yeux vaporeux se posant sur le verre. V. l'ignorait. Odeurs musquées, effluves subtiles de sucre dans une mare d'orange. Il porta une dernière fois le verre à ses lèvres. La dernière gorgée est la plus âpre, la plus puissante ; un dernier sacrifice pour réussir. Sortir victorieux du grand jeu de la vie.
À perte.
Peut-être ne regrettait-il pas Teresa si peu que ça.
Tout s'était enchaîné très vite.
Le deal était simple. Caz restait enfermée dans le bureau de Braxton, comme un animal en cage. Teresa restait à son poste de secrétaire, mais elle promettait de ne rien dire concernant Caz. Et les relations entre Teresa et Braxton restaient strictement professionnelles.
- La petite était vraiment pas farouche. C'est vrai qu'au début j'aimais ça... mais ça a commencé à me taper sur le système. Elle était peu bavarde, de plus en plus apathique, semblait toujours ennuyée de me voir. Elle a même commencé à taper des crises, cette grognasse. Il fallait que je la calme régulièrement, à ma manière. Pour être tout à fait honnête ?... Je pouvais pas le lui admettre en face, mais Teresa avait raison. Je regrettai de l'avoir rejeté pour cette femelle tout juste bonne à me vider les couilles.
Une pause. Le bruit des glaçons s'entrechoquant dans le verre vide.
- J'ai fini par aller de moins en moins au bureau. Je voyais moins la gamine. Je voyais moins Teresa, aussi. J'ai commencé à renouer avec ma famille, tu sais ? Profiter de ma femme, de ma fille, partir en week-end dans les montagnes, aller au cinéma ensemble, faire des virées loin de la ville. C'était bien.
Et les joues rougies par l'alcool, il souriait. Sous les ampoules incandescentes du bar, dans la brume mauve qui planait sur les tables, Braxton rayonnait. Il était heureux ; heureux d'avoir accompli le rêve américain, d'être aimé par sa famille, de s'en sortir sans conséquences. Il avait décidé de renoncer à ses relations extra-maritale et tel le pécheur absout, il n'avait plus rien à se reprocher. Son esprit était clair, son âme sauve.
Ainsi la vie suivait son cours. Lui, profitait de son quotidien paisible ; jusqu'au jour où son travail le rattrapa. La nuit était tombée. À l'autre bout du fil, la voix de Teresa, anormalement paniquée. Une mission d'une grosse envergure, risquée, mais le poste de commissaire à la clé. L'adresse d'un building à l'autre bout de la ville. Enfin, elle avait raccroché. Il ne perdit pas de temps ; se précipitant dans sa voiture, il avait roulé quarante minutes jusqu'au lieu en question.
Braxton filait à travers les rues floues de la ville. Ce soir, la pluie ricochait paresseusement contre le pare-brise de la Cadillac. Les lumières du district flashaient contre la carrosserie de la caisse, disparaissant dans les ténèbres l'instant suivant. Un éclat éphémère dans l'immensité de la mégapole. Gloire, richesse, pouvoir, autant de valeurs qui occupaient l'esprit de Braxton dans sa course vers le lieu de l'opération. Il ne serait pas qu'une poussière d'étoile. Il se voyait déjà chef du comté de police, arrachant le titre de commissaire à son supérieur. Juste assez d'argent pour sécuriser un avenir radieux à sa famille. Et qui sait ? Peut-être que Teresa reviendrait sur ses paroles, en le voyant à un tel poste. Qu'elle le supplierait de la reprendre. Et dans sa grande bonté, il accepterait de coucher à nouveau avec cette succube.
Ses rêves se dissipèrent avec sa destination. Il s'était arrêté en bas de l'immeuble, un vieux HLM délabré juste bon à loger des junkies, mais pas une voiture de flic, pas un uniforme bleu à l'horizon. S'était-il trompé d'adresse ? Il téléphona à son bureau, mais Teresa ne répondit pas. Sur son perso ? Éteint. Il appela le commissariat le plus proche et beugla sa colère au réserviste en fonction, à l'autre bout du fil. Il bredouillait, mais sa réponse était formelle : aucune affaire de la sorte n'avait été signalée.
Le chef du département fulmina en éclatant son téléphone contre l'asphalte trempée, soufflant bruyamment dans le silence de la rue. En jetant un dernier coup d’œil vers le bâtiment, son regard fut attirée par une peinture jaune étalée contre l'un des murs. Il s'avança lentement en reprenant son souffle pour découvrir alors, en lettres cursives, la délicate écriture de Teresa.
« Va te faire foutre, Braxton. »
Rouge de colère, le corpo retourna dans sa voiture, désireux de rentrer chez lui. Il s'occuperait de cette chienne demain, il ferait en sorte que plus jamais elle ne puisse exercer. Il la briserait, la soumettrai, la ferait gémir comme jamais auparavant. Il en avait assez de jouer le gentil flic avec elle. Mais pour le moment, il souhaitait simplement retrouver son foyer, sa famille, son lit.
Pour une ville qui ne dort jamais, la résidence de Braxton était d'un calme oppressant. Le gratte-ciel était plongé dans le noir. Les bruits de la circulation, dans le centre, étaient étouffés par par le paysage de béton. La pluie s'était atténuée, crachant ses fines gouttes aux lumières des lampadaires. De lourds nuages poisseux obscurcissaient la nuit. Baissant la tête, Braxton entra dans le bâtiment. Dans le hall, puis dans l'ascenseur, Le jazz insipide joué par la sono grésillante ne faisait qu'agacer davantage son esprit fatigué. Au dessus de lui, le décompte des étages ressemblait à une étrange pendule ; jamais la longue aiguille en laiton ne lui avait semblé si aiguisée. Enfin, les portes de la cage métallique s'ouvrirent pour le laisser face au palier de son appartement.
La porte d'entrée était ouverte. Légèrement, certes, mais ce n'était pas normal. Le flic avait-il oublié de la refermer, dans la précipitation de son départ ? Sa femme ne l'avait-elle pas remarqué, avant d'aller se coucher ? À l'intérieur, pas une lueur, pas un son. Un frisson lui parcouru l'échine. En déglutissant, il entra dans l'appartement et referma la porte derrière lui avant d'allumer la lumière.
Braxton avait toujours été un homme matérialiste, empirique. Cynique. Il avait l'habitude des scènes de crime les plus abjectes, d'innocents démembrés après avoir croisé la route des pires malades mentaux, des meurtres si violents qu'on peinait à en reconnaître les victimes. Ce dont il n'avait pas l'habitude, en revanche, était d'y retrouver sa famille parmi les pièces à conviction.
Guidant le regard du hall jusqu'au salon, une traînée de sang serpentait le sol, s'arrêtant sur une main pâle. Un bras, une épaule ; c'est le corps de sa femme qui trempait dans une flaque pourpre, comme si elle s'était effondrée sur une bouteille de vin. Mais surplombant son buste, c'est de son cou que s'était échappée la liqueur rouge. La gorge était lacérée d'une entaille béante où quelques bulles moussaient encore, la carotide et la trachée exposées en deux tubes purulents. Le visage de sa dulcinée était figé en un masque de surprise et d'effroi, écrasé contre le sol, le nez brisé.
Poursuivant sa sinueuse course sur le sol, encerclant la tête de la victime, le filet pourpre trouva sa source dans un deuxième cadavre, plus petit. Le tueur n'avait pas été aussi méthodique qu'avec la précédente : c'est la dépouille éventrée de sa fille que croisa le regard de Braxton. Son pyjama en velours bleu était gorgé de fluides s'échappant encore de ses entrailles. Les larmes venaient à peine de sécher sur son visage blême, simulacre de vie dans ses yeux inertes.
C'était un paysage baroque, une composition sinistre, un cocktail de lymphe et de sang se déversant sur le parquet ciré. Sa famille était dépeinte en une parodie liturgique, martyrs d'un châtiment divin pour ses propres pêchés.
Lentement, il s'avança dans son appartement, enjambant les restes et faisant attention de ne pas marcher dans le sang. Il se plaça devant la fenêtre, ses yeux las épousant la nuit mouvementée, l'air de la tempête, la constellation des lueurs urbaines. Un profond soupir embua la vitre.
Braxton fit glisser le verre vide devant lui. La musique venait de s'arrêter, laissant place à une ambiance maussade. Le club allait bientôt fermer. Les épaules voûtées, il se leva et se dirigea vers la porte quand V. l'interpella. En se retournant, il la vit debout, de l'autre côté du comptoir, une arme à la main. Une arme pointée sur lui. Cinq mots sortirent de sa bouche.
« Vous êtes un porc, Braxton. »
Une détonation retentit et son corps bascula à travers la porte du bar, tandis qu'il tombait du haut de son building, dans le vent et les ténèbres, pour s'écraser 160 mètres plus bas.
« Mon chéri, tu sais que le sort à tendance à s'acharner sur les hommes les plus vertueux ? C'est parce que chaque catastrophe est une épreuve à surmonter, pour Lui prouver qu'Il n'est pas mort pour nos pêchés en vain. » C'est ce que la mère de Braxton lui répétait à chaque fois qu'il se plaignait. Bien heureusement, ce dernier n'était pratiquant que par affirmation sociale. Ainsi, il ne croyait pas vraiment en Dieu, au destin, ou au reste. Et de surcroît, il n'avait jamais aimé sa mère.
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J'ai hésité à publier d'abord le texte de Clacker, mais comme c'est plutôt pas mal de conserver une sorte de cadence entre les auteurs régulièrement actifs, j'ai choisi de mettre celui-ci en ligne. Je dois avouer que j'ai été légèrement déçu à ma première lecture. En relisant toutefois, j'ai trouvé qu'il y avait dans ce volet davantage d'effort dans la construction de l'intrigue. Le problème, c'est les quelques maniérismes qui finissent par me rappeler que je suis en train de lire un texte. On en est tous perclus, bon, disons en général, et c'est pas si simple de s'en débarrasser parce que, passez-moi l'expression, y a un côté à la fois cool et sympa de se dire "ha! J'adore ce truc, ça marche à tous les coups." Mais en fait pas forcément. A quel moment on en fait trop ? Pas facile d'être sûr. En ce qui concerne ce texte-ci, ce qui m'a frappé, c'est l'ambre, les tons orangés, le "goût" orangé (qui ne correspond à rien de concret, bien entendu, et du coup, ça peut nous sortir de la lecture). Je pense qu'il eût été intéressant de laisser reposer le texte une semaine ou deux avant de le finaliser. Après, je m'avance un peu. Peut-être que ça a été fait et je présume. Autre défaut à mes yeux, le flashback dans le bar. C'est peut-être un passage obligé pour faire le lien avec "Moscow Mule", mais je me suis dit merde, j'ai déjà vu ça quelque part. Ceci dit, les personnages, certes un brin cliché, sont bien brossés et relativement crédibles. En définitive, c'est une lecture qui m'a plutôt caressé dans le bon sens du poil. Le personnage mystérieux de V. (comme vengeance ? comme vendetta ? comme Véronique Sanson ?) me plaît bien aussi et m'a pratiquement convaincu qu'il s'agissait d'une référence à #balancetonporc. Mais bon, j'aime mieux l'idée du mystère pas encore résolu.
Avec Mill, on s'échange les rôles de bon cop bad cop sans même se concerter. Genre catch impro.
J'ai nettement préféré cet épisode au premier, mais je reviens tantôt pour détailler mon opinion à moi personnelle.
Comme Clacker, j'ai décidé de regarder les 12 coups de midi avant de donner mon opinion sur ce texte. La diarrhée verbale de Jean Luc Reichmann, le savoir incommensurable de l’indétrônable émilien, les interventions pertinentes de Zette et la déconne de Maboule, j'adore, c'est mon émission préférée. Bref j'ai le sens des priorités.
J'ai encore plus aimé que le premier, je ne vois pas le lien avec la première histoire si ce n'est l'alcool. ça constitue une histoire à part entière. Tu devrais faire tout un bouquin où à chaque chapitre tu associe un personnage à un cocktail, très bonne idée.
Quand même, les liens se font. On retrouve V, on en apprend plus sur Teresa et Caz. Le puzzle se met en place. J'imagine que tout va se dénouer au troisième épisode (enfin, je l'espère).
J'aime aussi ce fil conducteur du cocktail qui nous dévoile la mémoire des personnages, en lien avec les différentes saveur. Un concept original. Tu devrais faire breveter.
Je reviens, partez pas.
Si j'ai bien compris ce qu'entend Mill par maniérismes, avec la définition qu'il en donne j'appellerais plutôt ça des lourdeurs. Effectivement, les lourdeurs, quand on sent que l'auteur essaie beaucoup trop de nous faire comprendre quelque chose, ça casse l'immersion. Elles se matérialisent sous forme de multiplication d'adverbes et d'adjectifs, et parfois de phrases bancales, où l'auteur cherche à caser à tout prix une description très précise ou une expression qui lui tient à coeur, mais qui finalement embrouille le lecteur plus qu'autre chose.
C'est délicat, les descriptions, parce qu'il faut savoir mettre le focus sur ce qui est important, ce qui a du sens dans la narration.
"Don't try", disait Bukowski. C'est un truc à se tatouer sur les deux mains, pour l'avoir toujours en vue quand on tape sur son clavier.
Mais "goût orangé" n'est pas une lourdeur, c'est une expression incorrecte. L'auteur peut utiliser son joker "licence poétique" pour le justifier, ça n'en reste pas moins une faute. Ou alors il faut présenter le personnage comme un type atteint de synesthésie, et ça peut éventuellement prendre son sens.
Quoi qu'il en soit, je note une réelle amélioration dans la narration, sur cet opus. Justement, moins de lourdeurs que sur Moscow Mule, ça permet à l'intrigue de se dérouler sans accrocs. C'est efficace (le plus souvent, parce qu'on peut encore faire plus percutant et fluide. Il faudrait sans doute élaguer encore un peu, sur les bords), ça va droit au but. Moins elliptique, les transitions entre présent et flash back passent mieux. On se figure bien le personnage, qui est un archétype archi revu, certes, mais bien croqué. On sent que t'as eu du plaisir à l'écrire, ce salaud.
La scène de la découverte des corps est bien gaulée, c'est très cinématographique. La description est fluide comme un traveling bien huilé. J'ai tiqué sur la liqueur rouge pour qualifier le sang (licence poétique, le retour ?), mais bon, on va pas chier des bulles. Cette scène est top délire méga groove.
Par conséquent, on attend du très lourd pour la suite. Retourne donc au bar, nous pondre une conclusion à base de cocktail qui déchire la tête et le porte-monnaie, camarade.
de fait, je suis assez d'accord avec Clacker. Je pense que si j'avais lu cet épisode avant le premier, j'aurais préféré celui-ci. Le principe du cocktail associé à un personnage ne me déplaît pas mais il induit des similitudes, ou ce me semble, entre les textes (à mon sens hein je prends tout avec des pincettes parce que j'aime beaucoup cette narration, les persos, l'ambiance), similitudes qui, moi, m'ont un peu dérangé.
Après, sérieux, quand je vois le retour de Clacker, je me dis qu'on devrait publier ses commentaires tellement ils sont bien foutus.
Je rejoins également Lapinchien dans l'idée que ça pourrait être des histoires à part entière, quoique reliées par l'alcool et certains personnages dont on ne sait pas encore s'ils sont centraux, périphériques ou autre.
Encore une fois, tout ce qui attise le mystère, je valide.
Quelques remarques non exhaustives, tout de même :
Je doute qu'on puisse qualifier un cadavre, et plus généralement une personne, de pièce à conviction. Mais que les experts en criminologie se manifestent, si je fabule.
Quand je parle de lourdeurs :
"Mais surplombant son buste, c'est de son cou que s'était échappée la liqueur rouge."
On pourrait avoir plutôt : "Mais non, ce n'était pas du vin, et le liquide s'échappait de son cou, tranché jusqu'à l'os." Bon, c'est un exemple, après tu fais ta popote.
Ce qui me gêne surtout, c'est qu'on se sente obligé de me rappeler où se trouve un cou, sans compter qu'un buste en compte déjà un, techniquement.
Autre lourdeur :
"c'est la dépouille éventrée de sa fille que croisa le regard de Braxton"
On pourrait avoir : "C'est la dépouille éventrée de sa fille que vit Braxton". Classique, efficace, pas besoin de croiser quoi que ce soit.
Je sais qu'ils sont mal aimés, les verbes qu'on juge "ternes". Mais parfois (souvent ?), il font parfaitement le taf. Pauvres petits verbes abandonnés.
Autre chose, rapport à la narration. On a l'impression, vu qu'il n'y a pas de transition permettant de se rendre compte du temps qui a pu passer entre la découverte de l'assassinat de sa famille et son tour au bar, que le Braxton a décidé d'aller boire un coup juste après cette scène. Si c'est le cas, le gars est un sacré soiffard, pire que tous les zonards réunis.
Je prendrai un Blue Lagoon, c'est le cocktail des lapinchiens.
Y a un jeu de mot qui m'échappe ?
Non, pas de jeu de mots. Le blue lagoon c'est juste très bon. J'en faisais la promotion.
C'est l'anniversaire de l'employé du mois. Tout le meilleur, jeune Charogne !
J'ai jamais vraiment considéré la synesthésie comme quelque chose dont on est "atteint", mais là encore, ce n'est que récemment que j'ai appris que tout le monde ne fonctionnait pas comme ça. C'est vrai que ça facilite les descriptions.
Mes recherches m'ont confirmés que des cadavres étaient, sur une scène de crime, considérés comme des pièces à conviction.
Les autres lourdeurs, je plaide coupable ; si je veux vraiment me justifier, je dirais que j'adapte mon écriture à la courbe d'embonpoint de ce bon Braxton. Concernant le bar, je vous laisse le troisième texte pour trouver, mais là encore le flou spatio-temporel est voulu.
Un dollar à celui qui devine le nom du troisième opus, je teste vos connaissances en mixologie. Pas de Blue Lagoon, malheureusement - peut-être une autre fois.
Merci pour les vœux d'anniversaire, j'ai sorti le rhum arrangé pour l'occasion. On reste dans le thème.
Un B52 ?
Mais qu'est-ce qu'il fait, la lapin, à cinq heures du matin ?
Et qu'est-ce que vous faites, tous, là ?
Au nom de la loi, je vous arrête.
J'imagine bien un cocktail sans alcool, pour la barmaid. Un truc qu'elle boirait avec une paille. CMB
Un dollar ? Je te suce pour un dollar.
Tout le monde suce, pour un dollar. Moi, je me pète les dents avant de m'y coller.
"Mais qu'est-ce qu'il fait, la lapin, à cinq heures du matin ?"
Mon chat m'a réveillé pour lui donner à manger.
Non, mais, je l'ai toujours dit. Il faut arrêter, avec les chats.
pas de B52 (bien que je découvre une recette intéressante), ni de mocktail. Vous êtes pas doués.
Le félin du lagomorphe est-il un canidé ? Bizarre, les croisements spécistes dans cette maison.
J'arrêterai avec mon chat quand il l'aura décidé. C'est un chat noir standard aux yeux jaunes.
Le B52 que je connais s'enflamme et se boit avec une paille. De préférence avec de l'absinthe ou du stu stu studioline de l'Oreal pour combustible. Parfaite boisson pour la Saint Con.
C'est les pires, ceux-là.
C'est pas un avion, le B52 ? Le cocktail est à base de kérosène ?
Il parait que le nom du cocktail vient du groupe des années 80 mais je ne sais pas pourquoi. Perso, je ne le bois qu'avec de la cyprine.
Les jeux concours ça change la donne en terme de nombre de commentaires.
Le lapin analytique, nom de Dieu. Toujours en train de bosser.
On discute, on se détend. Bois ton kérosène, putain. C'est le week-end.
un petit tuto pour la route https://www.youtube.com/shorts/i67wKsiIQ60
Je lance un sondage polarisant. Maxime Chattam, vous le trouvez beau ou pas ?
je préfère sa femme Faustine Bollaert. Par contre elle anime une émission hardcore "ça commence aujourd'hui" sur France 2 tous les jours où elle se fait la confidente de gens super traumatisés de la vie. Tous les deux doivent s'épanouir dans une relation Bondage extreme.
Je préfère aussi sa femme, mais bon, à tout prendre...
Ouais, j'imagine qu'ils se font plaisir, les salauds.
Je devrais peut-être me lancer dans une romance paranormale, moi. Une fan fiction à base d'histoires déchirantes d'alcooliques en phase terminale.
Maxime, si tu nous lis, saches qu'on pense à ta femme.
Faustine suit les traces de Jean Luc Delarue. Souhaitons lui une aussi belle carrière un peu plus longue tout de même avec une fin un peu moins brutale. Je lui souhaite aussi de consommer moins de cocaïne si elle ne veut pas finir comme Demi Moore dans The Substance.
Et sinon, est-ce qu'il aurait pas un air de Ben Affleck, Maxime, en vieillissant ?
Je n'ai pas trop d'opinion sur le physique des hommes en tant que bon mutant hétéro andropausé de surcroit. Peut être que c'est Ben Affleck qui ressemble de plus en plus à Maxime Chattam en vieillissant.
Putain, c'est bien possible. J'avais jamais vu les choses sous cet angle.
Arrête de déconner, t'es pas encore andropausé, LC. T'arroses au uzi.
Il paraît même que t'es monté comme un éléphant. Une vidéo tourne, sur le Dark Net.
Ben j'ai comme des nausées en ce moment et en fait non, c'est juste ma prostate au fond de ma glotte.
Mais je bande fort tous les jours quand j'entends les saloperies qui sont proposées dans les émissions de Faustine.
La Jay Lo française avec un moins gros cul quand même.
Oui, mais un jean bien rempli. J'aimerais être sa poche revolver. En tout bien tout honneur, Maxime.
Et pourtant, il se met bien.
https://www.youtube.com/watch?v=SHjrO0x7w9Y
on a les brangelina qu'on mérite
Ouais, c'est très vrai, ça. On a le monde qu'on mérite. Et on mérite de finir en prison.
C'est la contre soirée, dans la cuisine, où on discute de choses graves en fumant des clopes.
Maxime Chattam prend des notes. Il observe, avec son oeil analytique. Il va écrire une trilogie sur ta mère.
HaiKulysse, reviens.
On oublie tout, et on part pour le Kansas. C'est derrière nous, tout ça. Je t'ai toujours aimé, depuis la nuit des temps immémoriaux.
J'aurais bien aimé l'opinion de Charogne sur Maxime Affleck.
Moi aussi, c'est tout ce que je demande, au fond. Laissez-moi une chance.
J'ai failli rater mon NNN à cause d'une pensée fugace pour Maxime Chattam.
Maxime Chattam a dit : "Nulle pensée n'est fugace".
Et si on mélange les mots dans la phrase, c'est encore plus profond.
Clacker c'est le Sebastien Thoen de la Zone, un snipper, un bout en train, mais qui n'a pas peur de nous dire nos quatre vérités et présenter le journal du hard.
Maxime Chattam avoue pratiquer de l'urbex dans les hôpitaux psychiatriques désaffectés, dans les vieux cimetières et dans le cul de Faustine Bollaert.
C'est une information parfaitement véridique, contrairement à ce qu'on pourrait croire.
Maxime a un faible pour le romantisme allemand.
Tout ça pour saborder le jeu concours de mixologie de Charogne.
Je m'excuse. C'est un Sparkle Bomb ?
C'est le cocktail préféré de Maxime Chattam.
Pour 1 dollar, Chattam ferait tourner Faustine Bollaert dans une cave de Montreuil.
Pas sûr. Je crois qu'il l'aime d'un amour sincère.
Il peut l'aimer d'un amour sincère et lui offrir 10 grosses bites blacks.
C'est pas antinomique, c'est vrai.
Mais respectons un peu Maxime, quand même.
Faustine avec un Dobermann, ou pas ? J'ai raison, ou pas ?
Toi, tu t'es entiché de Faustine !
Non, du Dobermann.
Tu vas finir par témoigner dans 'ça commence aujourd'hui' si tu continues sur la mauvaise pente.
Je file un mauvais coton. Ma maman n'arrête pas de me le dire.
Le discours de Macron à Notre-Dame me fait penser à celui du marié dans 'le sens de la fête'.
Maxime Chattam est rôliste. Il pratique en tant que maître de jeux ou joueur. Il est le parrain de la campagne Oblivion masterisée sous Héros & Dragons, participe à l’actual play Rôle’n Play réalisé par Black Book Éditions et y joue Malathor, un Paladin.
Non, mais révèle pas tout d'un coup, comme ça. Pense au lecteur. Il a envie de se palucher doucement, le lecteur.
Je suis en train de décompenser. Si, Lapinchien, je t'assure. Je vais pas apprendre au vieux lapin à faire la grimace.
Désolé, c'est tout moi. Je suis généreux. Je donne. Je donne. Et je ne comprends pas toujours qu'on ne veuille pas recevoir. Je suis un peu intrusif et déplacé.
Non mais t'es géniallissime, ça on en doute pas une seule seconde. La vérité c'est que tout a un goût d'aluminium.
La psychosphère. On vit le rêve d'un rêve. Wilde avait raison.
Maxime Chattam est marié à Faustine Bollaert. Ils sont parents d'une fille, Abbie, née en 2013, et d'un garçon, Peter, né en 2015.
Arrête de me torturer. Je sais déjà tout ça. Pourquoi est-ce que l'univers me tourne autour comme un putain de yo-yo Jouet Club ?
Mon émission préférée de 'ça commence aujourd'hui' avait pour thème "Je suis autiste, pianiste, atteint du syndrome de la Tourette et j'ai violé ma mère qui travaille dans l'armée et TDS à mi-temps sur Only Fans parce qu'elle m'avait cachée la trisomie 21 de mon père qui s'était suicidé en s'étouffant avec une pantoufle en moufflon frigide des Alpes qui suce des ragondins analphabètes à 60 ans."
Maxime n'approuverait pas. Oh, ça, j'en suis sûr. Maxime. Aide-moi.
Mais putain, qu'est-ce que vous racontez, demande Mill.
On devise, Mill, on discute du beau temps. Charogne était en train de nous expliquer la théorie du chaos.
Il a mis une goutte sur son frêle poignet. J'ai eu envie de l'embrasser. Bon, voilà, ce sont des choses qui arrivent. Et puis le Sida, et tout le reste.
Maxime Chattam est un romancier français qui, à la suite d'études en criminologie, s'est spécialisé dans le roman policier.
Maxime a une préférence pour les pianistes. Il l'a dit, en interview.
Le père de Maxime Chattam est directeur artistique dans un magazine et sa mère secrétaire de direction.
Je demande les sources.
D'ailleurs, c'est pas Wilde, c'est Edgar Poe.
Wikipedia, c'est son community manager qui l'a renseigné.
"Mais putain, qu'est-ce que vous racontez, demande Mill."
Tu lis dans mes pensées, Clacker.
Chattam est le nouveau Werber sur la Zone.
Je suis juste un suiveur et je balance sans qu'on ait à me torturer. C'est Clacker qui a eu l'idée d'un grand flood Chattam. Peut être pour habiller la Zone de ses meilleurs atours pour le DDD.
Lapinchien, tu es tout sauf un suiveur.
De la à sombrer dans la délation.
Je m'en vais de ce pas porter plainte contre Clacker.
Et Chattam. Surtout Chattam.
Mon petit nom c'est gorge profonde qui suce des orcs dans le milieu de la délation.
Je me suis toujours demandé, en effet, qui était celui qu'on appelle "Gorge profonde qui suce des orcs" dans le milieu de la délation.
Je dormirai mieux ce soir. Merci, LC
Je croyais que c'était moi, ça. Bon, ben on recommence, alors ?
J'encule Tolkien. C'est un peu cru, dit comme ça, mais vraiment, j'encule Tolkien.
Je parlais en fait des requins baleine, pas des orcs de Tolkiens mais autant pour moi.
Et ses jeux de rôle sont de la grosse merde, je sais de quoi je parle.
C'est un peu sévère. Mais il vaut mieux ça que l'inverse. A cause des trois tomes.
Mais ok.
Tolkien mérite effectivement qu'on lui chatouille la rondelle à coup de tronçonneuse.
Avec tout le respect que je dois etc.
En 1988, Maxime passe quelque temps dans la jungle thaïlandaise. Il en gardera le surnom de Ladyboy de la turlute d'éphélant.
Vous le jugez trop durement. Il est vieux.
Cette information est vraie. Je l'ai lue dans Voici. Merci Lapinchien, d'apporter un peu de clarté au propos.
Oui parce qu'après on relaie de fausses informations et c'est pas bien.
Eh, Mill, entre nous, tu trouves pas qu'il a un air de Ben Affleck, sur la fin ?
Aucun problème avec la nécrophilie, en ce qui me concerne.
Ah, j'ai oublié à quoi je répondais, là.
En Thaïlande, le journal que Maxime écrit alors est sa première expérience avec l'écriture à colorier.
On ne dit pas Ben Affleck.
On dit Batman.
C'est très conclusif, tout ça.
Comme l'a dit Mill tantôt, Maxime reprend des études de lettres modernes. Il écrit Le Cinquième Règne, publié en 2003 sous le pseudonyme de Maxime Williams. Ce roman est couronné par le prix du roman fantastique du festival de Gérardmer.
"Ouais mais ça va, c'est Gérard."
L'Âme du mal (2002, sous le pseudonyme de « Chattam », en référence à une petite ville de Louisiane) raconte l’enquête menée par Joshua Brolin, transfuge du FBI au sein de la police de Portland en Oregon, aidé d’une jeune étudiante en psychologie. Un tueur abattu semble avoir ressuscité, mutilant ses victimes de manière rituelle, laissant des indices issus de la Bible Noire. Faustine a alors 2 ans et ne sais pas encore marcher.
Faut dire qu'avec un nom comme le sien, ça fait un sacré handicap.
Tu déconnes, parle pas de Faustine. Elle est majeure et vaccinée.
Son père c'est Didier Raoult, elle est antivax, Faustine.
Non ! Non !
Je récuse. Faustine est clean.
Faustine Bollaert déclare : "ma meilleure émission 'ça commence aujourd'hui' avait pour thème Ph'nglui mglw'nafh Cthulhu R'lyeh wgah'nagl fhtagn et l'audimat en psychiatrie a été bon."
Putain, c'est vrai qu'elle a dit ça, cette conne.
Personne n'est parfait.
Faustine Bollaert déclare :"ma deuxième meilleure émission 'ça commence aujourd'hui' avait pour thème : j'ai un micropénis et une myopathie et je kène des MILF pianistes agoraphobes naines"
Non, mais là, elle était bourrée.
Faustine Bollaert déclare :"ma troisième meilleure émission 'ça commence aujourd'hui' avait pour thème : j'aime mon tractopelle et on envisage de se paxer."
lol vous êtes partis chier en même temps.
Non mais ça s'improvise pas. Oui, on chie, on est des êtres humains. Même Faustine a un coeur. Même si elle le cache bien
Maxime Chattam est membre du collectif d'artistes La Ligue de l'Imaginaire. Faustine commence à s’intéresser aux caves de Montreuil.
Faustine a menti. Elle ne s'intéresse qu'à elle-même.
Chattam est nommé en 2021 président de la commission du Fonds d'aide au jeu vidéo par le président du Centre national du cinéma et de l'image animée.
Cette information provoque en moi un émoi étrange et impatient.
Je m'en vais de ce pas provoquer en duel un doryphore.
Collaboration : Weepers Circus, N'importe où, hors du monde (2011). Il s'agit d'un livre-disque dans lequel participent une quarantaine d'invités aux titres d'auteurs ou d'interprètes : Maxime Chattam y signe un texte inédit (non mis en musique) consacré à sa propre interprétation de ce titre énigmatique de N'importe où, hors du monde.
Tu vas trop loin, LC.
Collaboration : Terrorific Night 2012, Maxime Chattam est l’invité très spécial des soirées Terrorific Night. Inspiré par l’atmosphère de terreur qui règne lors des soirées, l'auteur se prête à la réalisation d’un court métrage inédit projeté en exclusivité les 26 et 27 octobre 2012 dans CinéMagique à Disneyland Paris juste après le court métrage pornographique 'Chéri j'ai élargi les gosses".
C'est un court métrage Pakistanais, de un, et de deux, Maxime n'a jamais participé à un film de boule. JA-MAIS.
Tes informateurs laissent à désirer, LC
C'est sur Pornhub kidz sur Tor.
Par acquit de conscience, court-métrage écrit et réalisé par Maxime Chattam, produit par Canal+, pour les trente ans de la chaîne, une fable morale sur la philosophie et la zoophilie tourné au Marineland d'Antibes.
Tu me brises le coeur.
Collaboration : Les Mots, toujours..., dans Nous sommes Charlie : 60 écrivains unis pour la liberté d'expression. Paris : Le Livre de poche n° 33861, janvier 2015, p. 26-31. (ISBN 978-2-253-08733-5)
Tu me tues.
Adaptation : L'âme du mal : téléfilm de 2011, inspiré de son roman
Je l'ai vu. Elle suce pas.
adaptation : Le signal : série en préparation annoncée début avril 2022 par Chattam sur Twitter. Il avale.