« Vous savez quoi, mon petit ? Je vous fais entièrement confiance. Allez hop, acceptez votre charge et prenez des initiatives. Je suis sûr qu'il n'y a rien à redire.
- Mais, Monsieur, il s'agit tout de même du budget de l’État
- Popopop, budget de l’État ou autre chose, vous êtes parfaitement compétent, n'est-ce pas ? Vous avez été à bonne école. Rappelez-moi qui vous a formé, je vous prie. »
Le jeune homme au gilet croisé emprunté à un personnage d'Edgar P. Jacobs s'applique à masquer son malaise derrière un sourire qu'il espère franc et chaleureux. Sa voix, hélas, sonne comme une capitulation.
« C'est vous, Monsieur.
- Eh bien voilà, tout va bien. Merci jeune homme. Allez, bon vent et gardez-moi informé surtout.
- Mais justement heu...
- Tss tss tss, plus tard plus tard, j'ai du pain sur la planche, merci encore. »
Et la porte se clôt sur le bureau cossu de M. Le Maire, posant pour la postérité dans une attitude d'écrivain farouche et inspiré.
« De toute façon, » songe-t-il en effaçant une virgule, « j'ai fait des études de Lettres, moi. Alors les maths hein... »
Toc-toc-toc !
On frappe à la porte du bureau cossu de M. Le Maire. Celui-ci, toujours affable dans son pull col roulé en cachemire, se racle la gorge avant de lancer :
« Entrez, je vous prie. »
Son secrétaire, un jeune homme d'une trentaine d'années, fier représentant de la Start Up Nation, prend place sur le seuil, un dossier à la main.
« Monsieur, excusez-moi, j'aurais besoin que vous examiniez ce dossier afin d'en valider la forme et le contenu. »
M. Le Maire, l'esprit encombré de formules littéraires, lui adresse un regard circonflexe où se lit toute l'incompréhension du monde.
« Ah oui ? Et de quoi s'agit-il, précisément. »
Sourire du jeune homme cravaté.
« Monsieur, le titre est si long qu'il sera plus rapide d'y jeter un coup d’œil. »
Oui mais non. Voici deux heures que M. Le Maire s'efforce de finaliser le dernier chapitre de son dernier roman et il a besoin de concentration. Alors il hausse les épaules et congédie son secrétaire.
On frappe à la porte du bureau cossu de M. Le Maire. Celui-ci, toujours affable dans son pull col roulé en cachemire, se racle la gorge avant de lancer :
« Entrez, je vous prie. »
Son secrétaire, un jeune homme d'une trentaine d'années, fier représentant de la Start Up Nation, prend place sur le seuil, un dossier à la main.
« Monsieur, excusez-moi, j'aurais besoin que vous examiniez ce dossier afin d'en valider la forme et le contenu. »
M. Le Maire, l'esprit encombré de formules littéraires, lui adresse un regard circonflexe où se lit toute l'incompréhension du monde.
« Ah oui ? Et de quoi s'agit-il, précisément. »
Sourire du jeune homme cravaté.
« Monsieur, le titre est si long qu'il sera plus rapide d'y jeter un coup d’œil. »
Oui mais non. Voici deux heures que M. Le Maire s'efforce de finaliser le dernier chapitre de son dernier roman et il a besoin de concentration. Alors il hausse les épaules et congédie son secrétaire.
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"Elle me tournait le dos ; elle se jetait sur le lit ; elle me montrait le renflement brun de son anus. Tu viens Oskar ? Je suis dilatée comme jamais."
J'ai presque envie de lire un de ses livres mais imagine que ça me plaise ?
Bruno Le Maire est un zonard raté.
Évidemment, puisqu'il se fait publier.
Que fais tu de Lunatik ?
Lunatik est un cas particulier. La raison qui prétexte la règle. Enfin, un truc super dans ce style. Il faut que je change de slip.
"Je me laissais envahir par la chaleur du bain, la lumière de la lagune qui venait flotter sur les glaces de la porte, le savon de thé vert, et la main de Pauline qui me caressait doucement le sexe."
Arrête de nous tenter, Satan.