CLACKER : Holà, du calme William Seward Bis, j’ai pas encore posé de question. On va essayer de faire ça correctement, et… mais, c’est quoi ce truc que tu viens de mettre dans ton nez ? Mettons que j’ai rien vu. Le protocole, Clacker, applique le protocole. Bon, avec pas moins de cent cinquante trois textes publiés sur la Zone (et il y en a encore à venir), on ne peut plus vraiment parler de productivité. Alors, question simple, Monsieur Kulysse : êtes-vous atteint de graphomanie ?
HAIKULYSSE : Si, depuis que j’ai commencé une genèse psychanalytique et pas uniquement sur La Zone, je m’en rappelle c’était un beau soir, juste avant la nuit d’une énième veillée d’armes, je me suis dit « pourquoi pas moi aussi écrire à tout-va et à vitesse d’écriture automatique largement agrémentée de copier-coller. » Mais mon travail de scribouillard doit une bonne part à l’éthologie, la science des animaux, mon agent appréciant que mes ébauches graphomanes soient étrangement liées avec la psyché des porcs et des Pokémons, et de de tous ces autres animaux. Ces intrusions, dans les inconscients aussi bien du bétail que des humanoïdes robotisés, codent en cunéiforme…
CLACKER : En cunéiforme, dites-vous. Hum. Oui, jusque là, je vous suis. Quelque part dans les entrailles du site, vous racontez votre rencontre avec Bernard Arnault. Comment était-il ? Je veux bien entendu parler de ce sandwich au saucisson mangé sur le pouce dans un jardin zen.
HAIKULYSSE : Je sais pas, un clochard britannique m’a taxé mon seul repas, l’unique sandwich de la semaine. Mais comme Harry Potter quand il va récupérer son oseille caché dans les coffres de la banque des Gobelins, cet autre anglais flegmatique ne devine pas encore l’influence malicieuse que son argent, durement épargné par feu ses géniteurs, pourrait lui payer autre chose qu’une cuisse de rosse. Et qu’il pourrait aussi se permettre de parier sur les champs de courses sur cette dernière, pour lui éviter de finir en bâton de surimi avalé à la hâte dans un centre-commercial de Caen…
CLACKER : Je comprends bien, vous crevez la dalle, comme tous les artistes incompris. Il me semble évident que vous êtes totalement rétro-post-moderne, dans votre approche de la littérature. A ce sujet, comment vivez-vous le processus d’écriture ?
HAIKULYSSE : Avant de collaborer avec Marie-Ève, j’avais commencé sur la zone à publier mon premier texte décrivant une célèbre faille de sécurité menée par des alternatives sur le site en question ; cependant les arrivistes lesbiennes des salons branchés et parisiens, bien avant moi et à l’instar de Lapinchien, avaient déjà découvert le pouvoir de cette drogue qu’il recherchait tant, l’Hélicéenne, afin de leur donner de l’inspiration et pendant que je vous cause, je me rend compte qu’il me faudra un effort prométhéen pour enfiler mes pantoufles de velours et pour ne pas me cogner les pieds dans ce piano ne jouant que la nuit et encore à partir de minuit comme Lautréamont dans sa chambre de bonne, et pour achever virtuellement ou réellement ce recueil de poésie qui traîne depuis des lustres.
CLACKER : Vous pouvez arrêter de me tapoter la cuisse ? Je ne suis pas un piano, merci. Ah, et vous saignez du nez. Tenez, un mouchoir usagé. J’ai bien l’impression que vous vous en mettez plein la glotte, mon salaud. Dites-nous tout : vous écrivez sous emprise ? Pensez-vous que les états de conscience modifiés vous inspirent ?
HAIKULYSSE : Je dois dire qu’après des kyrielles de prises d’adrénochromes et de bonnes vodkas bien tassées, les états modifiés de conscience me permettent de tout gérer, le ménage, la promenade des chiens et même tout ce qu’il reste en fermentant dans mes tiroirs, c’est-à-dire tout ce que je consacre à l’étude des différentes techniques liées aux cuts-ups (je ne sais pas si ça s’écrit comme ça ou si c’est la faute du correcteur orthographique).
CLACKER : Il faut être bien parti dans sa tête pour employer le mot « kyrielle », pas de doute là-dessus. Puisque je vous ai sous le coude, j’ai une question capitale à vous poser. Je sais de source sûre que vous êtes le principal actionnaire de la Corporation Burroughs. Or, personne ne sait vraiment ce qu’ils fabriquent, dans cet espèce de grand bâtiment délabré. Alors, que cache réellement cette corporation ?
HAIKULYSSE : Pour l’instant la Corporation Burroughs cache ce qui est pour l’instant plongé dans les ténèbres c’est à dire tous ces politiciens répudiant les vieilles croyances tout comme les philosophies de comptoir mais je sais de source sûre que les membres de la Corporation Burroughs à qui j’ai légué des clés pour ouvrir la ceinture de chasteté de ces reines utilisant déjà ça depuis Interville, ont tendance à verser dans l’obscurantisme…
CLACKER : Ah, Interville, un sujet qui revient souvent sous la plume de Kerouac. Quand on vous lit, l’héritage des écrivains de la Beat Generation saute aux yeux. Quelles sont vos autres influences littéraires (et artistiques en général), en dehors d’Hunter S. Thompson et Tokapi ?
HAIKULYSSE : En vérité, je ne voue et ne vénère que ces livres et ces grimoires du dix-neuvième siècle et cette littérature imposée en cours de fac de lettres modernes et dont j’ai fait partie, ce qui vous étonnera peut-être étant donné que j’aime les fautes d’orthographe des rappeurs comme Booba. Et par flemme, je ne lis à présent que Crime et châtiment de Dosto, le plus grand écrivain depuis le dix-neuvième siècle, mais seulement quand il n’y a plus rien pour étancher ma soif de vodka-javel…
CLACKER : Je précise pour nos lecteurs : si vous ressentez des symptômes neurotoxiques, c’est absolument normal. Passons à un sujet plus personnel, et plus dramatique, aussi. Vous sortez tout juste d’un interrogatoire mené par la brigade des moeurs du centre commercial de Caen. Ils vous ont convoqué pour témoigner dans la tristement célèbre affaire du Tueur Flou. Comment avez-vous réagi en apprenant que le Tueur Flou était en fait votre voisin ?
HAIKULYSSE : J’ai réagi plutôt positivement, je me souviens que je n’ai pas du tout quand j’ai appris la nouvelle : j’étais le seul survivant comme dans Scream et dans les ténèbres, attendant dehors sous une pluie battante comme dans le Premier Matrix quand l’héroïne va lui enlever le mouchard, je me suis souvenu de ce flashback quand il m’avait dit qu’il était un simple fondamentaliste et ça m’a rassuré…
CLACKER : Bien, je rappelle à nos lecteurs que ces propos n’engagent que vous. Ah, j’ai une question dans le public… Lumière, je vous prie. Alors… Je ne vous vois pas… parlez dans le micro, s’il vous plait. Plus près de la bouche. Non, inutile de le lécher goulument.
SIMPLE FONDAMENTALISTE DANS LE PUBLIC : Monsieur Kulysse, qui a dit : « un poème, c’est comme un camion poubelle, il récupère toutes les ordures qui sont délaissées sur la route » ?
HAIKULYSSE : Des connaissances encyclopédiques, des données d’ethnologues grimpant sur des camions-poubelles, m’indiquent que cette phrase et ses combinaisons binaires, ont été la première fois rapporté par des archéologues littéraires et qui ont révélé comme m’appartenant. Je laisse les droits de copyright à quiconque veut s’en inspirer, à condition que Twitter/X redevienne comme au début ; c’est à dire à l’époque où ce n’était pas juste de la propagande pour Musk et Trump, et aussi à condition qu’ils n’ont pas supprimé ou pire mis au fond des limbes algorithmiques cette phrase (qui était en fait un tweet mettant en parfaite adéquation ce que j’avais écrit pour lazone.org avec les tweets précédents des astronautes russes et dont on n’a pas prévenu que leurs phrases ne devaient faire que 140 caractères environ.)
CLACKER : Débrouillez-vous avec ça. Une autre question ? Oui, le monsieur avec le vélocipède.
ARCHEOLOGUE LITTERAIRE : Qui a inventé le verbe « Haikuler », et pourquoi ?
HAIKULYSSE : En vérité, je ne sais pas quel est le pseudo qui a inventé ça, mais cela démontre que les films hollywoodiens peuvent contenir des scènes de pénis en érection comme dans le film Fight Club, car il y aura toujours des jeunes filles novatrices pour écrire HaiKuler dans leurs carnets intimes…
ARCHEOLOGUE LITTERAIRE : Mon chien vous aime beaucoup, je ne me l’explique pas.
HAIKULYSSE : C’est parce que tous les canidés me taxent généreusement de Canigou, ceci ne pouvant se faire qu’en début de mois et à condition de payer avec toutes mes économies toutes les annuités de ce gouffre financier qu’on appelle les éditions Baudelaire. Et donc avant l’autoédition il faut se demander si votre chien ou un autre chien vous considère comme l’élu qui le protège et doit l’aimer uniquement pour de sombres rapports sexuels, et si votre chien est aussi médium que moi, il vous dira si vos chances de succès avec l’auto édition découlent de la boule rouge comme dans Minority Report, ou dans Pretty Woman.
CLACKER : Vous voulez bien..? Lâchez le micro, espèce de dément ! Je reprends les rennes de cet interview, ça vire dans le grand guignolesque. Où sont mes fiches ? Là. Donc… Hum, elle est bien naze, cette question. Allons-y. Si vous n’étiez pas écrivain, que seriez-vous ?
HAIKULYSSE : Je l’entends déjà vagir, ma mère, si elle m’avait vu devenir un bagnard plutôt qu’un scribouillard…
CLACKER : Je vous trouve bien dur avec les bagnards. Lapinchien a un jour affirmé que vous aviez un « style fractal ». Qu’en pensez vous ?
HAIKULYSSE : C’est parce qu’avant chaque nuit blanche à écrire, je fais connerie sur connerie comme de louer ou d’acheter en VOD Les rivières pourpres ainsi que la VOD des films pornos, tout ça pour obtenir un peu plus d’inspiration mais aussi pour le style fractal ou facial avant la copulation ou la masturbation.
CLACKER : Qu’est-ce que vous fabriquez avec cette cravate à motifs hawaïens ? Vous allez vous étrangler. Non, vraiment, j'insiste. Enfin, faites comme vous voulez. En parlant de ça, si vous deviez vous suicider, comment vous y prendriez-vous ?
HAiKULYSSE : Pour se suicider malin, comme dirait Mill, il faut passer de cruels séjours en hôpital psychiatrique afin que Néo, le jeune pirate informatique, programme dans votre inconscient le planning, l’ultimatum de votre mise à mort tout juste bonne à se décharger de sa fonction d’Élu.
CLACKER : Puisque vous parlez de programmation de façon tout à fait pertinente, j’ai une anecdote sous le coude qui m’offre une transition parfaite. Dourak Smerdiakov a un jour affirmé, je cite : « HK est un algorithme, il n’a aucune intention. » Vos écrits, ils ont une intention ?
HAIKULYSSE : Durant ma mise à jour, j’ai également pu faire durer en cuisson, dans les disques durs de mes différents serveurs, les algorithmes afin que mes différentes expériences de médiumnité physique, comme des objets qui volent à travers ma chambre, n’aient aucune intention, comme mes textes….
CLACKER : J’ai ouï dire que vous aviez des origines irlandaises. Aimez-vous les leprechauns ? Si oui, pourquoi ?
HAIKULYSSE : À 10 ans, j’étais fan du Japon et des mangas où les leprechauns envahissaient toutes les bulles de cette bande dessinée. Et oui, je les aimais, car si je voulais faire comme ces personnages qui s’entraînaient avec un maître pour affiner leurs perceptions et augmenter leur énergie, tel un muscle qu’on renforce, la désagrégation des leprechauns avait débuté sur un présage qui m’affectionnait, étant très sentimentale.
CLACKER : Entre nous, la dépression, vous connaissez ?
HAIKULYSSE : Avant de collaborer avec Marie-Ève, mon entraînement à la dépression la plus profonde, la plus grave, avait atteint son big-bang : à cette époque là je devinais ce qu’il y avait sous les robes de couture ainsi que les formes des matrones sortant tout droit d’Orange Mécanique, au mental complexe et intimidant…
CLACKER : Il est en train de tourner de l’œil. Eh bien, je dois dire que je m’attendais tout à fait à ça. Voilà… posez-le sur la civière, là… Fidèle à sa réputation, HaiKulysse, dit le « Tératopoupon », m’a dit avant l’interview - tout en me suçant le lobe d’oreille - qu’il avait encore trois cents cinquante huit textes à proposer à la publication sur la Zone. Courage, chers lecteurs, et prenez soin de retourner vous terrer dans vos tanières respectives, en attendant la nuit, lorsque tous les chats sont gris comme les tuiles translucides de l’Hélicéenne et le teint cireux de notre invité de ce soir, qui est une sorte de provocateur, en somme.
A vous les studios.
Collaboration avec Marie-Ève dans le centre commercial de Caen
Le 10/10/2024par HaiKulysse, Clacker
HAIKULYSSE : Voici donc le questionnaire dont j’ai répondu à ma manière cette nuit, c’est-à-dire sous la substance d’une substance hallucinogène, probablement de la colle d’écolier ; ce qui donnerait raison à ma voyante me présageant que ma consommation pour plus tard me poserait problème, comme quoi la demi-mesure n’est qu’un leurre pour ces anglais flegmatiques.
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Si l'adrénochrome est conçu à partir d'extrait d'hypophyse de nourrisson alors HaiKulysse est responsable du plus grand babygénocide de tous les temps et probablement tue-t-il en provoquant des AVC à la lecture de ses textes.
Et maintenant que Clacker t'a interviewé, nihil va te baiser.
Tant de n'importe quoi débité au kilomètre, ça m'émeut. J'écrase une larme furtive. On y évoque même feue "Il faut se suicider malin". C'est beau comme un attentat à la boule puante à Matignon.
Et il y a des tas de mots.
J'aime bien quand il y a des tas de mots.
Moi je note le conseil de faire durer en cuisson. Ça s'applique à tout dans la vie, c'est l'astuce ultime.
Je l'ai appliqué à mon conseiller Frankreich Travail Patrie, et nos conversations sont plus fluides, désormais.
C'est peut-être pas un si mauvais bougre, le Kulysse, quand on apprend à le connaître.
À part quand la majuscule de son milieu de pseudo est au K et pas au U c'est aussi insupportable que de se forcer volontairement et consciencieusement d'écrire du cut-up. Ce n'est pas motivé, c'est absurde, c'est random, mais c'est là et c'est horrible.
Non mais si, faut pas le connaître de trop près, quand même. Le type est un animal
Parait que le tératopoupon va faire Quasimodo ce soir à Notre-Dame et sonner les cloches avec sa bite devant Trump. Le pape ne sait pas ce qu'il manque.
"Le chien a baisé le pape, mais c'est pas ma faute", a-t-il prétendu à Voici.
Les documentaires animaliers avec des commentaires cut-upés feront probablement faire un bon civilisationnel à l'humanité.
Un bon gros civilisationnel, ouais.
On invente des mots, on a peur de rien. La mort, même, nous fuit. "The sweet indifference, some called love", Leonard putain de Cohen.
C'est mon épitaphe, parce que le temps est un cercle plat. C'est Matthiew Mactruc qui m'a expliqué ça, un jour. Il arrêtait pas de frotter son index avec son pouce. Un type formidable.
Bond, Bordel ! comme James Bond, pas Bon comme Jean Bon. Matthew Mcconaughey, formidable dans Contact et True Detective, voilà un homme qui rajeunit en vieillissant.
Il est sec comme mes couilles, le salaud. J'aimerais être sa crotte de nez.
Et sinon, Maxime Chattam ?
Elle sort d'où, cette obsession pour Maxime Chattam ?
C'est moi qui pose les questions, ici.
La conversation sur Chattam n'a même pas commencé dans les commentaires de ce texte.
C'est le Chattam-verse. Il est partout.
Les Chattamistes sont en train de réécrire la réalité.
Stephen King ne sait plus où se mettre.
Chattam écrit dans une sorte de cabinet de curiosités chez lui, il collectionne les bouts de cadavres et ça, ça le rend plutôt cool.
Dupond de Ligonnes voulait se mettre à l'écriture sur sa terrasse. Il avait tout bien préparé comme Maxime.
Maxime a assassiné Xavier, et l'a empaillé pour en faire un porte-manteau. Je l'ai entendu dans une interview.
Le vrai commanditaire, c'était son fils. Mais il était sous couverture. Il bossait pour l'IGPS. Une sale histoire. Des trahisons, du sang. Comme un bon roman de Maxime Chattam. Il s'inspire de la réalité pour écrire. Toute la magie est là.
Dourak va apprécier le Chattamflood. On va enfin savoir si on peut dépasser les 256 commentaires sous un texte sans provoquer une déchirure du continuum espace temps ou de sa patience.
Je peux continuer comme ça toute la nuit. Et la nuit est longue, en hiver.
Je me réchauffe en tapant sur le clavier, et comme il fait cinq degrés dans ma cahute, c'est une question de survie.
C'est comme ça que j'ai bouclé le NNN. Mais je continue à écrire, le concept s'est invité dans ma tête comme un parasite mental.
Mais on commence à s'éloigner dangereusement de Maxime Chattam.
Tu prêches un converti mais je ne pense pas avoir de connaissances suffisantes sur Chattam pour tenir toute la nuit.
Chattam est un puits sans fin. Je me perds dans ses yeux verts
Lacs où mon âme s'exprime à revers
Bordel va falloir que j'ouvre Wikipedia !
Je suis sûr que Dourak est à Notre-Dame. Peut être même qu'il chante dans le chœur.
Dourak, on est désolés. On sait pas ce qu'on fait. Reviens. Fais des trucs avec ton ordi en disant des choses spirituelles. Tu nous manques.
Je suis dans la phase du déni, ouais, ouais, je sais.
Je pense lancer un topic sur le forum qui s'appelerait 'Chattam and Bollaert love forever fan club'.
Je te suis, mon lapin. Je te suis jusqu'au bout de la night.
Maxime Drouot, connu sous les noms de plume Maxime Chattam et Maxime Williams, est né le 19 février 1976 à Herblay.
Comme la poire Williams.
Maxime suinte l'alcool. Il paraît qu'il donne son sang à des toxicomanes. Attention, c'est pas avéré, comme information.
Nota Bene : La poire Williams n'est pas née le 19 février 1976 à Herblay.
Contrairement à Maxime Chattam. Tu fais bien de le rappeler, Lapinchien.
Au cours de son enfance, Maxime Chattam fait de fréquents séjours aux États-Unis : sa première destination en 1987 est Portland dans l'Oregon (et non l'origan qui est une herbe de Provence ou un aromate je sais pas trop), ville qui inspire son premier roman.
Il écrit Le Cinquième Règne, publié en 2003 sous le pseudonyme de Maxime Williams.
Sans doute en hommage à Tennessee.
Parce qu'on a tous quelque chose en nous de.
Maxime Chattam, durant son adolescence, souhaitant devenir acteur de films d'horreur où il jouerait le rôle d'un vampire ou d'un loup garou, prend des cours de comédie au Cours Simon à Paris.
Fake news. J'en crois pas un mot. Maxime Chattam n'aurait jamais fait ça.
ALORS QUE TOUT LE MONDE SAIT QUE C'EST AU COURS FLORENT QU'IL FAUT ALLER HAAAAAHAAAAHAAAAA
Quel putain de loser
Vous crachez sur sa mémoire, bande d'irresponsables.
Maxime Chattam restera dans nos coeurs, que vous le vouliez ou non.
Maxime qui ?
Coeur sur lui. C'est tout ce que j'ai à dire.
Maxime Chattam obtient très vite des rôles pour la télévision et la publicité notamment une super pub pour Banga dans Banga ya de l'eau oui mais pas trop.
Ah oui , je l'ai vue, elle est super. C'est ma préférée. Je l'ai enregistré chacun de ses passages entre 1986 et 1988. Mais je croyais que c'était Daniel Pennac. Ou Marc Levy.
Vous confondez avec Michel Onfray.
Aaaaaaaaaaaaah, merde.
je m'en vais derechef effacer tous ces enregistrements compromettants.
Balance. On est entre nous. T'es le Karl Zéro de la Zone, ou pas ?
Ah, pas du tout ? Ah bon. Non, mais je croyais.
Putain, le Karl Zéro de la Zone.
Je pleure de joie tant je désespérais que l'on révèle enfin au monde ma vraie nature.
Et puis c'est vraiment personnel, hein, je me suis beaucoup trop paluché là-dessus. ce serait comme vous prêter un vieux Playboy en vous conseillant l'interview de Naomi Klein entre Miss Janvier 2022 et Miss Gang Bang 2023
Tu dis des trucs, des fois, je comprends pas.
Il y a des dates, et tout.
Oui, je voulais parler de Rselyne Bachelot et Michèle Alliot-Marie, bien sûr.
Maxime poursuit son expérience textuelle au début des années 1990 avec ses premiers essais littéraires d’abord inspirés de Stephen King et notamment du film Stand By Me tiré de la nouvelle Le Corps dans le recueil de nouvelles Différentes Saisons. Il ébauche son premier roman, Le Coma des mortels, genre une vanne avec le commun des mortels, qui raconte un mois dans la peau d’un jeune homme plongé dans le coma et non dans le commun, à la suite d'un accident qui s’avère être une tentative de meurtre de Pierre Palmade lors d'une séance de ChemSex.
Ca a l'air intéressant.
Mais ce serait tellement mieux si c'était écrit par Yann Moix.
Non, on peut toujours discuter politique, mais je vous trouve insaisissable, Mill.
Est-ce que vous ne vous cachez pas un peu derrière, je ne sais pas, une carapace de tueur en série ? (Avec la voix de Léa Salamé).
Maxime suit ensuite une formation en criminologie Parkour à l'arraché pendant un an à l'université de Saint-Denis.
Non. Je ne me cache pas. Je suis un tueur en série qui se cache derrière un bisounours qui se cache dans un tueur en série, ce qui agace le tueur en série mais pas le bisounours.
(avec la voix de Morandini)
Durant cette année, il apprend les rudiments de la psychologie criminelle, de la police technique et scientifique et de la médecine légale notamment l'autopsie à la tronçonneuse.
Opération délicate qui se pratique en effet avec du doigté, de la patience et du sucre.
Le deuxième volet de cette trilogie sur le mal, dans laquelle le personnage de Brolin est le fil conducteur, In Tenebris (2003), plonge le lecteur dans les ténèbres de New York. Une femme retrouvée scalpée et traumatisée soutient qu’elle revient de l’Enfer. Aidée de Joshua Brolin qui a démissionné de la police, l’officier Annabel O’Donnel mène l’enquête. Mais devant la multiplication des crimes, ils abandonnent vite la simple piste d’un tueur en série : le tueur n’agit pas seul. Dans Maléfices (2004), Brolin et O’Donnel se trouvent confrontés à un serial killer qui momifie ses victimes dans de la soie d’araignée.
C'est pas exactement de la soie d'araignée, en vérité. Mais vous découvrirez ça en lisant Maxime.
Soie d'araignée, sperme de gnou, ça a le même goût.
Je te donne pas tort.
Maxime Chattam a par la suite écrit un presquirel (c'est comme un préquel mais ça mange des glands comme ta mère) à sa Trilogie du Mal, La Promesse des ténèbres. Ce roman a pour héros Brady O'Donnel, le mari de l'inspecteur de police avec lequel Josh Brolin collabore dans In Tenebris.
Tu vas trop loin, LC. On aurait dû s'en tenir là. J'ai la nausée
En 2019, l'éditeur de Chattam indique avoir écoulé 7 millions d'exemplaires de ses ouvrages depuis 2001.
Tu veux me faire pleurer ?! Ben c'est réussi. Je chiale, Lapinchien. Je pleure mes morts. Je ne sais pas pourquoi tout est tellement TRISTE
Un point pute à vous deux parce que ça se voit que vous vous faites vraiment du mal.
tu es trop émotif mais ton empathie face au succès de ton prochain t'honore.
On a perdu Mill. Overdose de Chattam.
Absolument pas. Je mangeais en regardant l'Aigle de la neuvième légion. Maxime Chattam y est figurant sous la forme d'une plante verte, d'un glaive romain, d'un rocher en polystyrène et d'un casque celte.
C'est passionnant.
(et par ailleurs, excusez-moi, j'ai honte, mais j'écrivais aussi un peu)
Quelle idée aussi ça, écrire pendant une nocturnale d'écriture de la Zone ! C'est comme ça qu'on a perdu Lunatik.
Je récuse (une nouvelle fois) on n'a pas perdu Lunatik. Lunatik se perd, c'est un lieu commun.
Faustine Bollaert, née le 20 mars 1979 à Paris, est une journaliste, animatrice de radio et de télévision française. Très tôt dans sa vie elle fait du toboggan à haut niveau.
C4EST FAUX § MAIS TAISEZ-VOUS §§§ TAISEZ-VOUS §§§
En 2023, elle est élue personnalité télévisée préférée des français par TV Magazine. Elle succède à Jean-Luc Reichmann et Rex le chien policier amateur de pains au saucisson, et devient la première femme à prendre la première place du classement(Mimie Mathy ça compte pas parce qu'elle n'a pas pu monter sur le podium)
Mes couilles. Tout le monde préfère Rex à Faustine, faut pas déconner.
Faustine Faraggi dite Faustine Bollaert (du nom de sa mère), a suivi des études de journalisme à l'Institut supérieur de la communication, de la presse et de l'audiovisuel (ISCPA) de Paris. Trop longtemps addict aux kinder pinguis elle passe par la case réhab.
Putain de junkie. Mais elle est bonne, quand même. Dans son métier de journaliste, je veux dire.
Elle a fait sa première apparition à l'écran comme figurante dans la série télévisée Premiers Baisers en 1995. Au début des années 2000, elle a participé à l'audition du Morning Live avec Michaël Youn sans être retenue. Petite apparition dans Dora l'exploratrice mais qui ne fera pas date.
Espèce de malade. Tu aimes voir souffrir des petits chiots ?
En 2002, Faustine débute dans la presse écrite comme journaliste pour le magazine hebdomadaire Télé 7 jours. Elle infiltre à cette occasion l'audition de l'émission de téléréalité de M6 Loft Story 2 comme candidate mystère, pour le compte du journal. Elle faisait partie des vingt derniers candidats lorsqu'elle a été démasquée. Elle coche de fait la case grand reporter de guerre.
On en apprend, des trucs, sur la Zone.
Mais est-ce qu'elle suce ?
Durant les après-midi de l'été 2002, elle fait sa première expérience télévisuelle sur France 3 comme chroniqueuse dans l'émission Côté vacances animée par Alexandre Devoise qu'elle suce. L'été suivant, sur la même chaîne, elle co-anime avec Stéphane Basset qu'elle suce, le jeu Décrochez vos vacances tous les jours en direct, puis enchaîne les chroniques pour diverses émissions télévisées sur d'autres chaînes qu'elle suce. Elle est notamment chroniqueuse, avec Audrey Dana qu'elle lèche, dans Culture Pub présentée par Christian Blachas qu'elle suce le dimanche soir en deuxième partie de soirée sur M6.
qu'elle suce.
En 2004, elle rejoint Jean-Marc Morandini dont elle suce la bite lépreuse sur Europe 1 et devient journaliste pour la rubrique télévision de l'hebdomadaire people Closer.
On admet. On admet, Lapinchien, qu'est-ce que tu veux de plus de nous ?
Je me confesse. J'ai eu tort. Pardonne-moi.
On a fait le tour de Chattam mais on en a pas fini avec Faustine. Je jette l'éponge pour ce soir. Gèle en paix, Clacker tel Léonardo à la fin de Titanic.
Bon, on reprend demain.