Me gonfle, cet immeuble. Y a que des cas sociaux qui vivent là-dedans. Ca fait trois ans que j'habite le quartier et j'ai déjà vu des mecs se battre au couteau, des dealers se faire arrêter, des femmes quitter l'immeuble en hurlant de terreur, une partie de leurs fringues vraisemblablement arrachées par des connards à la libido agressive, des filles se faire taper dessus dans leur appart, des gamins de quatre ans traîner sur le parking bien après la tombée de la nuit, deux départs de feu, trois voitures dépouillées de leurs pneus, quatre ou cinq vols de vélo, et enfin, l'histoire qui m'a le plus impressionné, le gars en scooter qui s'essayait à la roue arrière et s'est retrouvé comme un con à mal gérer la puissance de sa machine (j'hésite à dire « moto » par égard pour Dennis Hopper et Peter Fonda) et à s'infliger un méchant coup du lapin suite à une collision aussi soudaine que brutale entre l'arrière de son crâne de guignol et le bitume du parking sus-cité.
Oui, il est mort. Je précise au cas où c'était pas clair.
Et je vous la fait courte.
Une fois, je me suis retrouvé à protéger une junkie, moche, maigre, pas costaude pour un sou, aux prises avec deux compagnons de shoot, plus grands, plus forts, mais tout aussi entamés. J'ai failli récolter des taloches sur le nez, la tempe, un coup de cutter, un genou dans les parties et le tout a duré plus de deux heures. Tout ça pour qu'elle finisse par leur dire, allez, venez, on va se droguer et ça ira mieux.
Ca m'apprendra à jouer les cons de justicier.
« Ouvre-moi cette saloperie de porte, Canard Boiteux ! J'ai mis du temps à te localiser mais tu sais très bien que nous disposons de moyens illimités. L'ordinateur de bord avait enregistré ta signature corporelle. Je sais que tu es là et si tu me laisses entrer pour palabrer, nous passerons l'éponge sur le vol du moteur M-413. »
Quoi ?
Je ne suis pas sûr d'avoir bien compris, alors je redouble d'attention, fouillant l'obscurité somme toute relative de ce parking mal éclairé mais éclairé quand même. On est en ville, que diable ! Des lumières, ici, tu en trouves un peu partout.
Ca y est, je le vois, l'olibrius. Planqué qu'il est dans un coin d'ombre entre deux bagnoles éviscérées, juste là où le lampadaire en panne produit de l'ombre en veux-tu en voilà, je ne peux affirmer avec certitude qu'il ressemble à une créature tirée d'un film d'horreur mais je devine à sa silhouette qu'il partage avec certains des clichés du genre pas mal de similitudes.
Pour rappel, tout ceci n'est que déduction face à des ombres chinoises mouvantes. Je perçois tout de même un nombre de bras relativement incohérent puisque supérieur à deux. Il me semble entrevoir également des protubérances au niveau de la tête, une paire de machins pointus qui dénotent une coupe de cheveux assez particulière sauf si on se balade dans le centre de Londres. Ou alors, c'est des cornes ou quelque chose comme ça. La silhouette, dans son ensemble, évoque un corps tout en rondeurs. N'y voyez pas une appréciation esthétique qui s'esbaudira devant toute une série d'attributs féminins mais plutôt une sorte de collection d'abcès aux proportions inégales et grotesques, disséminés ça et là de façon aléatoire. Si j'avais avalé le moindre sandwich depuis trois jours, peut-être autoriserais-je mon estomac à se soulever et à vomir. En l'occurrence, j'ai rien graillé depuis perpète, alors je garde le peu qui reste.
En bas, ça s'excite grave.
« Tu le prends comme ça, Canard Boiteux ? Tu vas voir ce que j'en fais de ton interphone et de ta porte sécurisée. »
Un son tout en sifflantes, empruntant toutefois aux graves qui, une fois traités, font le bonheur des amateurs de thermoblasters dans les films de SF, rompt la relative quiétude de cette nuit décidément pas comme les autres. En gros, ça fait « ssssccccchooouuuuumpfff » et la porte vole en éclats. Bris de verres, le béton entamé, ça commence à gueuler à d'autres étages et des lumières s'allument dans la cage d'escalier de l'immeuble en question.
Pour ma part, j'ai pas envie de jouer les héros. Et d'ailleurs, maintenant que je jouis d'un éclairage digne de ce nom, je serais bien con de quitter ce magnifique point de vue.
A mes pieds, le gueulard porte une sorte de combinaison avec un casque à la visière relevée. Les fameuses « cornes » de tout à l'heure.
« Aaaaaaah, d'accord, » je me dis en allumant une cigarette.
La combinaison évoque le physionomie du bonhomme Michelin, à ceci près qu'elle s'est probablement retrouvée impliquée dans un accident quelconque. Y a rien qui tient, là-dedans. Ca fait comme des baudruches dégonflées et des ballons chargés d'un air qu'ils sont pas censés accueillir.
Je suis pas sûr d'être très clair dans mes explications mais je crois que ce que je viens d'allumer, c'est pas une cigarette.
J'éclate d'un rire imbécile.
Le type au scaphandre spatio-temporel s'engouffre dans le hall de l'immeuble en hurlant le nom de Canard Boiteux.
Comment je sais, à ce moment, qu'il s'agit d'un scaphandre spatio-temporel ? Hé, les gars, je vous rappelle que je suis en train de m'enfiler un putain de gros pétard alors qu'est-ce que j'en ai foutre du comment ? Si je vous dis que ça se voit, z'avez qu'à me croire sur parole.
De l'immeuble me parviennent des tas d'onomatopées m'évoquant l'usage de l'arme sus-mentionnée, des cris de douleur vraisemblablement émis par les mécontents de l'immeuble surgissant dans les cages d'escaliers pour râler à la gueule de l'intrus, et enfin des bruits de chute correspondant sans doute à leurs corps sans vie s'éclatant contre le sol en lino des couloirs, le dallage un poil plus dur des escaliers, et je ne sais quoi d'autre parce que, hasch ou pas hasch, je suis pas devin non plus, bordel.
« Je suis devant ta porte, Canard Boiteux. C'est l'heure de vérité. Je te suggère de déverrouiller lentement et de me laisser entrer. Il est encore temps de résoudre notre problème sans... »
Je vais pas vous transcrire le bruit monumental d'une explosion provoquée par quelque chose qui ressemble à une bombe ou une fuite de gaz mais je vais vous dire un truc : le souffle m'a littéralement cramé les sourcils et la plupart des cheveux qui me restaient. Si je n'avais pas eu le réflexe de fermer les yeux, je pense que j'y verrais que dalle à l'heure qu'il est. Plus aveugle qu'un journaliste télé lorsqu'on lui demande d'analyser les incohérences du gouvernement, si tu vois ce que je veux dire.
En tout cas, il me restait un fond de joint et je l'ai vidé d'une seule bouffée tout en regardant les étages s'écrouler les uns sur les autres dans un brouhaha de hurlements. Je me dis que personne n'a pu survivre à cette horreur et je m'apprête à téléphoner aux pompiers quand je me rappelle qu'on m'a coupé le téléphone en plus de l'électricité.
« Canard Boiteux ! Espèce de lombric de l'espace ! Tu viens d'assassiner je ne sais combien d'indigènes ! La police intergalactique ne te le pardonnera jamais ! »
Le type au scaphandre défoncé se relève, poussant des blocs de granit pour se frayer un chemin. On voit bien que pour lui ça revient à soulever des kaplas.
Mon attention est alors attirée par un mouvement à l'orée de mon champ de vision, sur la droite. Je tourne la tête au ralenti, défoncé que je suis, et vois distinctement un canard de deux mètres enfiler une sorte de casque d'aviateur avant de grimper au bord d'un modèle de voiture que je n'ai jamais vu de toute ma vie.
Bon, après, je dois reconnaître que les bagnoles, c'est pas mon truc. Je peux pas m'en payer une alors hein, à quoi ça me servirait de rêver à telle marque, tel modèle de con que conduisent des types à la mâchoire carrée et qui s'habillent avec des fringues qui coûtent plus cher que la voiture ? N'empêche que cette bagnole, là, elle s'ouvrait par le toit. J'ai trouvé ça un peu curieux. Pas anodin, quoi. M'enfin, on sait jamais avec les produits de luxe, pas vrai ?
Le canard s'est installé dans l'habitacle, le machin s'est refermé et l'auto a décollé dans le vide de la nuit.
« Reviens, enfoiré de Canard Boiteux ! »
Oui, ça c'est l'autre. Furax, il était. Le canard géant lui avait échappé et en plus, ben, il allait pas tarder à se faire serrer par vos collègues. J'entendais déjà les sirènes qu'il se dégageait à peine des ruines de l'immeuble qui lui avaient neigé dessus.
Alors, quoi ? Vous l'avez interrogé ? Il vous a raconté quoi ?
* * * * *
« Mon capitaine, on a interrogé le témoin. Ses propos sont incohérents. Il parle de trucs spatio-temporels, de canards géants et de voitures qui s'envolent.
- Arrêtez-le pour vente et possession de stupéfiants.
- Qu'est-ce qu'on fait du type au casque, mon capitaine ?
- Pour ce qu'on en sait, il n'a rien à voir avec l'explosion. Faites-lui signer une décharge et laissez-le partir.
- Bien, mon capitaine. »
Enfin seul dans son bureau, le capitaine sort une clef de sa poche. Une clef bizarrement sculptée dans une matière qui n'a rien du cuivre ou de l'acier, une matière que d'aucuns n'hésiteraient pas à qualifier comme originaire d'une autre planète. Il plonge la clef dans une serrure fichée dans une boîte aux motifs hiéroglyphiques cachée dans le fond d'un tiroir. Il ouvre la boîte, en retire un artefact comportant un dispositif ressemblant à un microphone. Le doigt du capitaine presse un bouton minuscule en approchant sa bouche de l'artefact et prononce les mots suivants sur un ton satisfait :
« Coin-coin. »
« Reviens, Canard Boiteux ! Cesse de m'ignorer et écoute-moi, bordel de merde ! »
Ah ben, ça gueule encore dans l'impasse. Comme hier et avant-hier et le jour d'avant.
Ah non, j'étais absent le jour d'avant.
« Tu te crois à l'abri dans ton appartement au sixième ? Je vais monter te trouver et t'obliger à m'écouter, Canard Boiteux ! »
Putain, il est bruyant le pote à Canard Boiteux. Qu'est-ce que c'est que ce nom, en plus ? A ce stade, je vois bien que c'est pas une insulte. Et pis on a vu plus inspiré comme insulte. Je lève mon cul du fauteuil défoncé depuis quatre piges - de la récup, chez moi c'est que de la récup - je vais voir au balcon. C'est bien l'immeuble à côté, perpendiculi... celui qui fait l'angle, là.
Ah ben, ça gueule encore dans l'impasse. Comme hier et avant-hier et le jour d'avant.
Ah non, j'étais absent le jour d'avant.
« Tu te crois à l'abri dans ton appartement au sixième ? Je vais monter te trouver et t'obliger à m'écouter, Canard Boiteux ! »
Putain, il est bruyant le pote à Canard Boiteux. Qu'est-ce que c'est que ce nom, en plus ? A ce stade, je vois bien que c'est pas une insulte. Et pis on a vu plus inspiré comme insulte. Je lève mon cul du fauteuil défoncé depuis quatre piges - de la récup, chez moi c'est que de la récup - je vais voir au balcon. C'est bien l'immeuble à côté, perpendiculi... celui qui fait l'angle, là.
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Eh bien, c'est gouleyant.
On a rarement vu des trucs qui s'allongent autant sur la Zone (dixit ta reum).
Je suis taquin, mais même si c'était le cas, ce serait pas un problème, tant qu'on peut encore, sans se lasser, se le mettre (je vous vois venir, bande de polissons) sous la dent.
Par là, je veux surtout dire que le style est fluide et qu'on ne décroche pas à la lecture.
Même qu'il y a du suspense, et que ça marche pas mal, avec cette intrigue décalée qui ne verse pas pour autant dans le pur nawak zonardesque.
Un final twist digne de Max Pécas.
Selon Gimini, et je vais me le citer, tiens, parce que comme je mets des guillemets et c'est joli, "ce texte, c'est du jazz pur, une impro nocturne de 2 à 4 après m'être maté je sais plus quel film d'horreur à la con. Je sais pas pourquoi je suis parti sur cette insulte du début, là, Canard Boiteux, mais je me suis dit que le narrateur avait raison, ça pouvait pas être une insulte, et j'ai repensé à Howard the Duck, à M.Yo et à une merde déguisée en chanson de cette merde déguisée en groupe qu'est Ultra Vomit. Je l'ai laissé trainer sur l'ordi pour relire de temps à autre et virer les scories. C'est dommage d'improviser des textes aussi cons m'enfin bon, je crois que mon inconscient se joue de moi."
Ce à quoi j'ai rétorqué que j'en avais rien à foutre merci bonsoir.
La canarchie vaincra ! Ça m'a bien fait marrer et j'en avais besoin.
L'auteur pourrait il écrire la réciproque de ce texte dans un contexte de complot bananarchiste. Merci d'avance.
Heu, je vais lui glisser un mot mais quand même hein, coincoin, quoi.
"Bananana, bananana, bananarchiste !" - Lio Ferré
Passé sur la Zone ce jour pour voir ce que ça devient. Un peu comme on rendrait visite à la grande tante oubliée au fond d'un EPHAD dans le département d'à côté. Content de voir que ça bouge un peu et que ça écrit autre chose que des pages d'opinion nombrilistico-narcissiques. Merci Mill.
Plus l'habitude des commentaires de texte, mon cerveau est redescendu dans les bras, si ce n'est plus bas. Je vais essayer d'être con-structif.
Globalement, beau développement descriptif à travers ce putain de témoin pas fiable, parce que globalement une grande partie du texte est basé sur le subjectivité et l'extrapolation. Ce fil narratif flou est vraiment cool. En tout cas, Mill est capable d'écrire des phrases complexes, ce qui est déja mieux que 80% des auteurs qui publient pour la rentrée littéraire.
Aprés, j'ai un petit problème avec le vocabulaire qui fait parfois tâche avec l'ambiance générale et que j'appellerai le syndrome 'Alain Damasio'. Le syndrome Alain Damasio' c'est par exemple quand dans un super livre d'anticipation qui se passe dans plusieurs décennies, il fait parler des ‹jeunes‹ en verlan. Comme dans les pubs pour ‹ados‹ des années 90 qui vendaient des jouets de merde en passant du rap en verlan. Où bien les pubs où le boomer se réconcilie avec son petit fils en lui parlant ‹djeuns‹ et en mettant une casquette à l'envers pour souscrire à une mutuelle. Un langage inventé par des pubards en costume et des conseillers en communication. Comment on peut basculer dans ces clichés alors qu'un safari de cinq minutes sur Tik tok permet de glaner un peu de vocabulaire jeunistanais ?Alain à des enfants quand même. Pourquoi il s'en fout du vocabulaire de ses personnages ? Bon, il aime aussi enfiler des perles là où il faudrait basculer dans un peu plus de réalisme. Et c'est là où j'aimerais pointer quelques trucs dans le texte qui viennent comme un poil de cul dans la soupe. Parce que là c'est l'inverse du gros cliché bourrin. Il y a des petits détails qui me paraissent en décalage avec le point de vue du narrateur. Pourquoi évoquer Hopper et Fonda dans la mort en scooter d'un jeune de ZUP ? Pourquoi 'olibrius' ? Et pas 'gadjo'/'barlou'/'fada' ? Le narrateur est une vieille carpette qui baigne dans la cassocerie mais il sort une phrase comme 'N'y voyez pas une appréciation esthétique qui s'esbaudira devant toute une série d'attributs féminins mais plutôt une sorte de collection d'abcès aux proportions inégales et grotesques, disséminés ça et là de façon aléatoire'. Après c'est pas précisé mais peut-être que la narrateur est un prof de français un peu pédant perdu dans l'académie de Créteil, il me semble pas pourtant. On fait pas assez attention à la cohérence entre le vocabulaire et le point de vue du narrateur, qui dans un texte fictif n'est pas celui d'une l'auteur, pour plus de réalisme, bordel. Surtout quand ils viennent d'un autre milieu social/culturel que l'auteur. Et je veux pas faire mon prof de français un peu pédant mais Pasolini en parlait justement.
Je suis curieux de votre avis là-dessus.
Bisous.
Poupouille
Il est vrai que l'auteur et le narrateur se confondent ici pour la simple raison que ce texte est issu d'une séance particulièrement hallucinée (et efficace) d'écriture automatique. D'où un certain vocabulaire, certaines références culturelles. Le syndrome Alain Damasio, comme tu l'appelles (et c'est un joli concept), je ne sais pas quoi en penser. Il me semble que certains textes se doivent d'afficher un ton neutre et que le vocabulaire n'est pas toujours révélateur d'un milieu socio-professionnel, d'un niveau d'études, etc, dans la mesure où l'écrit peut viser une certaine forme d'affranchissement social. La question, à mon avisn se résume à cette question : le texte se lit-il avec fluidité ? L'écriture dresse-t-elle une barrière entre le lecteur et le texte ? Empêche-t-elle le voyage imaginaire ? Si c'est le cas, alors le texte ne fonctionne pas. Evidemment, ces considérations sont subjectives et les lecteurs sont tous différents. Il se trouve que pour moi, ce texte est fluide et l'écriture relativement neutre, suffisamment en tout cas pour que je puisse rentrer dedans et me laisser porter. Toi, manifestement, tu t'es senti entravé dans ta lecture. Toutefois, certaines considérations me semblent empreintes d'une vision stéréotypée de la façon qu'ont les gens de s'exprimer ou de penser le monde selon leur âge, leur classe sociale, leur niveau d'études, etc. En effet, nous croisons souvent, il me semble, des personnes dont l'apparence contredit le vocabulaire ou les références culturelles. Le narrateur est ici une sorte de branleur sans le sou, mais quel âge a-t-il? On ne sait pas. Son boulot? Aucune idée. Et les références culturelles, chacun se les construit comme il veut avec Internet, Netflix, Amazon Prime, etc. Le vernis culturel n'est plus un révélateur aussi précis qu'il y a quelques décennies.
Je suis complètement bourré et il est 6h du mat, j'ai passé la nuit à Pigalle. Le texte etait simple, efficace et limpide, lais le commentaire du Pouilleu ne m'a pas déssaoulé pour autant, et du coup je suis perdu.
Mill et Grimini sont elles mais les nouvelles
je répondrai demain, là c'est une catastrophe sans nom.
Mill et Grimini sont-elles les mêmes personnes ou j'ai loupé un épisode ?
Alors comme ça t'allais à la Grand Ville pour distribuer des marque-page ?
En échange de MST, j'imagine.
J'ai distribué des marque-pages.
Je ne sais juste pas si le public qui a récupéré ces dernier est vraiment le public cible de La Zone. Mais là encore, il faudrait d'abord déterminer quel est le public cible de La Zone.
Les ragondins et les bots russes.