Jean-Pierre le panda

Le 30/09/2024
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par ralouf
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Thèmes / Débile / Disjoncte
La zone adooooore accueillir de nouveaux auteurs. Surtout de ce calibre : des coquilles, de l'oral, un lexique ordurier, de la zoophilie consentante. Merveilleux. A lire absolument en se souvenant que le mouvement #MeToo n'a pas encore atteint le milieu zoologique. Il faut bien commencer quelque part, n'est-ce pas?
J’ai toujours aimé niquer des animals.
Ne me demandez pas pourquoi, j’aime ça : je peux même dire que je bande mon sexe rien qu’en y pensant. Longtemps j’ai aimé les dindons, quand leur élastique anal engaine ma vergette velue. Branler les chiens dans les parcs, devant leur maître, m’a valu quelques déconvenues mais rien de bien grave, je les calmais en leur proposant de m’enculer dans les chiottes, ah oui j’adore aussi me faire éclater la rondelle par des inconnus non-animaliers, petites entorses au règlement. J’ai même appris la plongée sous-marine pour m’enfiler une murène, miam… mais elle n’était pas consentante donc tant pis pour moi, j’ai fini par me branler dans du plancton. Certains pensent que je suis une sorte de fou, un pervers : ils ont bien raison. Les humains, c’est quand même un truc de petits joueurs. Rien de mieux qu’un bon vieux hibou pour se soulager. Et croyez-moi : pas de meilleure vaginette qu’une grenouille.

Vous voyez où je veux en venir… Non ? Eh bien, la suite logique de tout ça, c’est de me taper le panda. Je ne parle pas de déguster un barbecue de panda, faut pas exagérer non plus, mais juste d’en enculer un. Le parc à pandas de la ville de Chengdu a certes stimulé mon désir comme jamais (sérieux ça ne ressemble à rien, en vrai, un panda, mais qu’ils sont bandants quand même), pourtant… Pour mon premier panda, je devais taper plus haut. Direction Tokyo, quartier de Ueno, célèbre pour son zoo. Objectif : se faire enfermer la nuit. Opération camouflage : je fais un cosplay flamand rose vite fait, dans les chiottes et j’essaie de me fondre dans la masse de ces charmants oiseaux plein de plumes. Ne pas céder à la tentation de s’en taper un… Mais PTDR, le gardien du zoo est bigleux, ça passe comme une lettre à la poste, ou plutôt comme une boîte de petits pois dans l’anus. Allez, direction le panda. J’ai oublié son petit nom, appelons-le Jean-Pierre. Alors, comme je suis un garçon organisé, j’ai tout prévu : je lui donne 10 000 yens sous forme de bambou, ce qui me paraît honnête, je ne me moque pas de sa face de panda sodomite. Je lui fais signer un papier comme quoi il est majeur et d’accord pour se faire enculer le cul par mon infâme personne. Yes papa ! Il est d’accord. Bonne bourre fiston, semble-t-il me dire avec ses yeux lubriques. Je vous passe les détails, mais on a baisé comme des malpropres jusqu’au petit matin. Je lui ai joui sur la gueule, maaaaaooooo, a-t-il dit pour me remercier. On s’est endormi dans les bras l’un de l’autre, grossière erreur. Le gardien nous a vu enlacé, le sexe a l’air, et il a très vite compris. Ce demeuré a jugé bon d’appeler les flics et les médias, super, je suis le gaijin qui a niqué le panda. Le héros de la jeunesse. J’ai fait ce dont tout le monde rêve secrètement mais sans oser franchir le pas ; ces losers se rabattent piteusement sur du sexe entre humains. Moi, j’assure la continuité des règnes et des espèces. Je réconcilier la création (l’homme, la faune et la flore aussi : j’aime me branler dans des fougères).

Bon, le problème c’est que Jean-Pierre le panda libidineux était un cadeau de la Chine au Japon. Alors en fait, ils l’ont très mal pris, ça a créé un conflit diplomatique majeur dans une région du monde déjà instable, et merde à cause de moi c’est la troisième guerre mondiale depuis que j’ai niqué le panda. Putain de putain de putain. C’est trop la déprime. Je suis vraiment désolé pour tous les désagréments, mais je devais me le faire, à n’importe quel prix. J’implore votre clémence. J’ai fait l’attentat de Sarajevo version zoophile.