était l'élève le plus réservé du lycée de Tochigawa. Il était grand et élancé, les cheveux toujours en bataille et toujours prompt à la répartie. Toutes les filles du lycée étaient folles de lui.
Un jour, Fubuki Nobu le vit sur le toit du bâtiment, regardant en bas d'un air narquois. Elle le suivit et s'approcha de lui.
-Satochi, qu'est-ce que tu fais ici ?
-Heh. Lui répondit-t-il, pour seule réponse.
-Satochi... Je... Je t'aime.
Satochi ne dit rien, préférant clairement le silence à la parole.
-Satochi ! Dis quelque chose !
Toujours sans prononcer un seul mot, l'élève le plus cool du lycée se dressa sur une main, fit le poirier, et se jeta dans le vide avec un sourire confiant. Il fit un triple salto avant d'atterrir sur ses pieds, avec une grâce surnaturelle.
Sa colonne vertébrale se brisa en même temps que ses tibias, transperçant son abdomen et exposant ses intestins à la vue de Fubuki, horrifiée par le spectacle. Il succomba quelques minutes plus tard, dans d'atroces souffrances.
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Le père Glaviot aimait manger des prunes en chiquant son tabac. Il avait pour habitude de cracher le noyau dans la cheminée, toujours content de le voir s'enflammer avec des étincelles intéressantes, rassurantes en un sens, et telluriques.
Un soir alors qu'il mangeait son tabac en chiquant ses prunes, le père Glaviot vit la mère Barberin et Sans-Famille, son petit béret sur la tête.
Il mourut quelques instants plus tard, dévoré par les flammes de l'enfer déchaîné par les puissances obscures qui règnent à la lisière du monde.
Ses derniers mots : Lorem Ipsum Dolores.
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L'inspecteur Gadget avait toujours un ou deux gadgets dans la poche. Il aimait bien s'en servir pour amuser la galerie. En dehors de ce détail un peu insolite, c'était un policier ordinaire, un peu ventripotent, qui attendait sagement sa retraite dans une ville de province où il ne se passait pas grand-chose.
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Les contribuables, fatigués de contribuer, décidèrent un jour de distribuer aux cons des tribus, là-bas, des comptes. Très affables, c'est contrits qu'ils demandèrent au bourgmestre de dire aux bourgeois à dextre et à senestre de ne plus ne pas faire autre chose que refuser d'apporter leur contribution aux aimables oeuvres de la ville.
Si les bourgeois acceptèrent, nous ne le saurons jamais, car Cthululu, le monstre dévoreur de mondes, grinçant comme le kraken, les tua tous dans d'atroces tourments, que nul au sein des mondes ne pourrait décrire sans entraîner la folie pure de tous ceux qui ont besoin de se souvenir qu'il existe des ours dans le monde pour dormir, et des autres.
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Les habitants d'Ozimandie, pays très pittoresque, avaient pour maître l'Empereur Ozymandias, mais ce dernier, très irrité de ce que son nom s'orthographie avec un "y" plutôt qu'avec un "i", comme le nom du pays qu'il gouvernait, les fit tous exterminer. Ses derniers mots : "I. I. Iiiiiiiii."
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Un alcoolonel d'infanterie tropicale, soudain pris d'hémiplégie anale, plein de soupe comme une cigogne qui aurait mangé de la soupe, s'effondra juste avant l'effondrement d'une pile de rouleaux de papier toilette, dans l'aile ouest du supermarché de la jungle de Kama-Sumatra. Un toucan, qui passait par là, se dit : "tiens, l'alcoolonel est tombé, c'est pas de bol pour lui", avant de se souvenir que les toucans ne parlent pas et ne savent pas ce qu'est un alcoolonel. Il se remit donc à roucouler comme un pigeon, avant de remonter dans sa voiture et de rentrer chez lui pour regarder un film et jouer aux jeux vidéo.
Les supermarchés n'existant pas, non plus, dans la jungle, et aucune jungle du nom de Kama-Sumatra ne se trouvant ni à l'Ouest, ni à l'Est du pays du Soleil levant, Jean-Jacques en conclut rapidement que l'araignée qui lui avait mordu le mollet était venimeuse.
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Dans les profondeurs innommables de la grotte de Dendr’ah, là où les ténèbres livrent un combat éternel à la lumière depuis l’éternité, et où les Dieux eux-mêmes viennent pleurer la lumière du premier Soleil, éteint depuis longtemps, entre les crevasses battues par la douleur d’exister, il y a un rocher. Et sur ce rocher, dont la mémoire est contemporaine des premiers temps, vieille, toujours plus vieille, trop vieille pour le souvenir, il n’y a rien de particulier.
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Après avoir massacré sa famille à la tronçonneuse et s’être éventré pour pouvoir enrouler ses intestins sur une bobine, Fred Mac Allistair Dupont III tourna la tête à droite, regarda par la fenêtre, et mourut des suites de l’hémorragie.
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Il était assis sur le siège des toilettes et lisait son journal, comme tous les matins depuis trente ans. Autour de lui, le calme. Il se sentait bien, simplement assis là, les sphincters relâchés, le journal ouvert, relié à l’océan par des kilomètres de tuyauterie.
C’est à ce moment précis qu’entre ses fesses, un poisson-loup commença à s’agiter.
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Il y a, dans le pays d’Oz, un château fait d’or et d’argent. Mais comme le pays d’Oz n’existe pas, on peut aussi dire qu’il est fait de merde et de pets. Ainsi est la liberté de l’imaginaire.
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James Foutredieu était encore puceau au moment de sa mort. Toute la famille Foutredieu fut enfin réunie à son enterrement. Il y avait là-bas des gens très simples et d’autres compliqués, mais ce qui fut particulièrement frappant, ce fut l’absence totale de blasphème.
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Un jour le docteur Dick Smithson-Swinesmiter remarqua une protubérance bénigne sur son cou. Il se rendit à l’hôpital pour la faire retirer, et le docteur Brooks, devenu fou à lier quelques secondes à peine avant son arrivée, lui trancha la gorge avec son scalpel. Il mourut dans d’horribles convulsions, en gargouillant des « pourquoi ? » à peine audibles à travers le sang qui lui obstruait la trachée.
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- Oh oui, chérie ! Vomis-moi dans la bouche !
Elle vomit. Malheureusement, elle visait mal, et son suc gastrique pénétra dans l’orbite à peine crevé de son partenaire. Il hurla de douleur, se releva d’un bond, et la repoussa. Elle tomba à la renverse et se brisa la nuque sur le rebord de la baignoire. Après s’être lavé les yeux, son partenaire s’aperçut de ce qu’il venait de faire. La police le retrouva pendu dans le grenier.
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Un drame ordinaire : Pitbull Pete mourut dans son lit, entouré de sa famille, sans avoir jamais mordu personne.
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La vivisection se passait bien. Le sujet hurlait comme un porc qu’on égorge. Le médecin sourit à l’assemblée, et l’égorgea pour de bon.
Ce fut le délire dans la salle, et il salua sous un tonnerre d’applaudissements.
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Son ventre était distendu. Dans son rectum, le tuyau continuait de déverser le contenu du camion-citerne rempli d’excréments et de diverses immondices.
Sa bouche et ses autres orifices ayant tous été cousus, ses yeux sortirent tout seuls de leurs orbites lorsque ses sinus furent complètement remplis.
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Le Prince des Ténèbres se leva. Dans son Palais immémorial, dont Dieu lui-même détourne le regard lorsqu’il sonde l’obscurité de sa Création, régnait un silence que rien ne peut décrire. Il se dirigea vers la Salle du Conseil et contempla les murs, tapissés du sol au plafond, perdu dans les hauteurs, des âmes des damnés.
Là, il exhala un souffle empoisonné, et l’univers suffoqua, étouffé par la puissance de son haleine.
Une voix, stridente comme des ongles sur un tableau noir, s’éleva des profondeurs du Palais. C’était la Voix, l’unique Voix, qui faisait trembler Dieu et son Éternel Ennemi, lorsque dans leurs cauchemars, ils voyaient sourdre les ombres indescriptibles de l’Horreur Inconcevable.
- BELZÉBUTH-BAPHOMET SATAN JUNIOR !!! COMBIEN DE FOIS FAUDRA-T-IL QUE JE TE RÉPÈTE D’ALLER TE BROSSER LES DENTS AVANT DE DORMIR ???
- Mais môman…
- FILE DANS TA CHAMBRE ET PRENDS TA BROSSE À DENTS, TOUT DE SUITE !
- Oui môman…
Dans les profondeurs de son Paradis, Dieu se terra un peu plus au fond de son trône en se bouchant les oreilles de ses mains tremblantes. Maman Satan, elle rigolait vraiment pas.
Satochi Nakamoto
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Et même un peu dégueulasse, pour changer.
J'ai l'impression qu'on m'a exécuté avec une kalash tirant des pitchs
Here he goes again... Satan's pet.
Sex Sex Sex !!!
Par la bite du Diable, SEX SEX SEX !!!
C'est nul hein ? Allez, je sais que vous le pensez tout bas mais n'osez le dire tout haut. C'est nul.
FALLAIT LIRE LES TEXTES LONGS ! SONT LONGS, MAIS BONS ET PLEINS D'AMOUR COMME LBDD !!!!
LÀ C'EST COURT COMME LBDLEDC MAIS C'EST NUL ! NUL À CHIER !!!
Ouais, c'est nul. Et tes textes longs ne me font pas rire, PARCE CE QUE C'EST LOURD COMME LA FILLE QUE J'AI B2COT2 EN TROISI7ME qui faisait TRENTE-TROIS TONNES.
Content ? Flagelle-toi bien, immondice.
Nul, peut être mais idiot, c'est sûr.
Heureusement que j'ai pas tout balancé à la poubelle, l'autre jour, la perte pour l'Humanité et la Littérature aurait été incommensurable.
Je trouve que c'est bien dommage de gâcher une telle cartouche avant la semaine textes de merde. Parce que là, il y a beaucoup de potentiel.