PROLOGUE :
Il faisait nuit noire. Une silhouette hors d'haleine traversa la marina en courant, avant d'aller se réfugier dans l'abri provisoire d'un hors bord. "Il est encore à mes trousses, oh mon dieu !" haleta t'elle. "Comment puis-je y échapper ?" Comme en réponse à son interrogation, un cri horriblement lugubre déchira les ténèbres :
"DesGuilis-Guiliiiiiiiis ! DesGuilis-Guiliiiiiiis !!"
La créature qui avait poussé ce cri inhumain se rapprochait. Sa proie, en pleine panique, se saisit de son téléphone cellulaire et entreprit de composer le 911, mais n'en eut malheureusement pas le temps : la silhouette monstrueuse de son poursuivant lui tomba dessus. Son haleine puait le sperme chaud et la merde. Immobilisant sa proie, elle entreprit d'enfoncer son sexe turgescent dans l'anus de celle-ci, puis, accomplit un mouvement de va-etvient, hurlant de jouissance victorieuse.
"DesGuilis-Guiliiiiiiiiiiiis !!!"
Un.e observateur.trice éventuel.le, si iel avait été présent.e, aurait pu observer la corpulence du monstre diminuer de moitié, son forfait accompli, ponctuant cette transformation par les mots "Wouaf wouaf !" avant de disparaître, le corps de sa victime abandonné là, sans vie, un rictus de jouissance sodomite aux lèvres...
Le lendemain matin...
Lunatik O'Hara, descendit de son vélo et l'appuya contre la clôture du Bric-à-Brac de monsieur et madame Jones, les parents adoptifs de Lapinchien - Pinpin pour les intimes. La cour de ce paradis des brocanteurs était déserte. À gauche de l'entrée, se trouvait la maison des Jones, comprenant un petit bureau où s'effectuaient les transactions avec les clients. Mais Lunatik se dirigea plutôt vers un amas gigantesque de vieux objets de toutes sortes et origines, vers l'Entrée Secrète Numéro 3 du repaire des Trois Jeunes Fouinards, l'équipe de détectives amateurs la plus efficace de la région, dont Lapinchien, Clacker LaFleur et lui-même faisaient partie.
Apercevant la niche du dogue argentin de Jones, il siffla et appella : "DesGuilis ! Bon chien ! Au pied !" Sortant de la niche, le canidé lui bondit dessus, faisant fête au nouvel arrivant. "Fait le mort !" ordonna Lunatik. DesGuilis derechef, fit demi tour, et fila vers la maison des Jones, dans laquelle il s'engouffra, pour revenir quelques dizaines de secondes plus tard, tenant dans sa gueule les pantoufles de Lapinchien, et les déposa devant Lunatik en jappant de contentement. Celui-ci le regarda, héberlué.
"Mais il est con, ce chien !" pensa le visiteur.
Délaissant DesGuilis, qui à présent tournait sur lui-même, essayant d'attraper sa queue, il s'accroupit devant un bout de grillage au ras du sol, le déplaça, mettant à jour un tuyau en ciment dans lequel il entreprit de ramper.
À l'autre bout du tuyau se trouvait une trappe, qu'il franchit, et parvint dans une caravane. Lapinchien et Clacker s'y trouvaient déjà, et l'observèrent tandis qu'il dépliait son mètre quatrevingt-dix et les salua : " Hello Pinpin ! Salut Clacker !"
"Hello, Lunatik !" dirent Lapinchien et Clacker, d'une seule voix. "L'assemblée générale hebdomadaire des Trois Jeunes Fouinards peut commencer" décréta Lapinchien. Il enchaîna : "Pas d'affaire en vue ces derniers temps, les amis. Comment allons nous nous occuper durant les vacances ?
- J'ai trouvé un job au Luna Park " répondit Lunatik.
- "Pour ma part, je suis en train de lire un livre relatant une des plus grandes affaires criminelles de la décennie : les crimes du Masseur de Tomette Farcy" déclara Clacker.
-"Et moi, je m'occupe du bric-à-brac de mes parents trois après-midis par semaine !" conclut Lapinchien. Il ajouta "Je crains que nous ne puissions pas éclaircir cette affaire de viol de la nuit dernière, à la marina, par manque de temps", exhibant le journal du matin.
"Au fait !" s'écria Lunatik, sortant trois petits cartons de la poche revolver de son blue-jean, "j'ai eu des entrées gratuites par mon patron, Monsieur Dourak, le directeur du Luna Park ! On pourrait y faire un tour !"
Lapinchien et Clacker approuvèrent énergiquement. "Emmenons DesGuilis !" renchérirent-ils. Dehors, ils enfourchèrent leurs vélos, accompagnés par le concert des "Wouaf ! Wouaf !" sonores de DesGuilis.
Au Luna Park, nos amis, îvres de tours de manèges et de tir à la carabine, prirent un instant pour se reposer, chacuns, la tête perdue dans leur barbapapa.
Clacker, qui avait remarqué que Lunatik semblait soucieux, lui en demanda la raison.
- "C'est rien, j'ai cru voir Monsieur Dourak discuter avec le lieutenant Charogne, il y a un instant" répondit Lunatik.
Le lieutenant Charogne, les Trois Jeunes Fouinards ne le connaissaient que trop bien, l'ayant maintes fois aidé dans ses enquêtes, aide à quoi le lieutenant leur répondait invariablement par " Sales gosses ! Arrêtez de vous mettre en danger et mêlez-vous de vos affaires !"
Pourtant, au début de leur collaboration, Charogne n'était que sergent, et c'est suite à une énigme particulièrement tordue et à l'aide des Fouinards qu'il fut promu lieutenant. [NDT :Voir, dans la collection "Alfred Hitchcock Présente", "Les Trois Jeunes Fouinards et le Receleur Harcelé"]
Espionnant la conversation, houleuse, du lieutenant et de monsieur Dourak, les Fouinards perçurent les mots " Dourak, si vous refusez toujours de collaborer avec les forces de l'ordre, nous nous verrons dans l'obligation de fermer le Luna Park. Je vous donne jusqu'à jeudi pour réfléchir à ma proposition. Au revoir".
- "Si vous voulez mon avis, les copains, il se trame quelque chose de louche" déclara Clacker àses compagnons.
- Je crains qu'il va falloir laisser cette affaire de côté pour le moment... DesGuilis a disparu !" Ilsparcoururent donc le Park à la recherche du dogue ; ce fut Clacker qui le repéra devant une porte menant aux coulisses du train fantôme. DesGuilis grognait, en griffant nerveusement la porte. Clacker le rappella à l'ordre : "DesGuilis ! Au pied !"
Le dogue argentin se coucha derechef sur le sol, roula sur le dos, les quatre pattes en l'air, les yeux fermés et la langue pendante. "Mais qu'il est con ce chien !" s'exclama Clacker.
La nuit suivante...
La nuit suivante, les nuages qui dissimulait la lune, s'estompèrent, révélant à un.e hypothétique observateur.trice, si iel avait été présent.e, la cour du bric-à-brac des Jones. DesGuilis émergea de sa niche, et contempla l'astre gibbeux... un sentiment inhabituel et séculaire, datant d'avant que les loups ne deviennent des chiens, le fit frissonner. Alors qu'il s'apprêtait à aboyer, son corps se transforma. Ne se tenant plus sur quatre pattes, mais sur deux, ses pattes de devant maintenant dotées d'un pouce opposable, sa gueule comptait désormais plus de dents.
Rejetant la tête en arrière, il hurla "Des Guilis-Guiliiiiiiiis !!!". Au même moment, une décapotable dans laquelle se trouvaient des adolescents carburant au Canada Dry passa en zigzaguant sur la route. DesGuilis se mit à la courser, se demandant si ses occupants appréciaient les chatouilles...
Le lieutenant Charogne fut réveillé en sursaut par la sonnerie du téléphone. Manifestement, il avait veillé tard et n'avait pas pris le temps de rentrer chez lui : il était toujours au bureau. Encore dans les vapes, il décrocha le combiné et déclara d'une voix pateuse "Commissariat de Loos-En-Gohelle, je vous écoute...
- Lieutenant ? C'est Ike ! Vous aviez oublié notre rendez-vous de ce matin ?"
Charogne se remémora aussitôt qu'aujourd'hui, le maire Haikulysse et lui devaient discuter de l'affaire du Luna Park.
- "Monsieur Lysse, je...
- Appelez moi Ike !" le coupa le maire. Il continua "Avez-vous convaincu Dourak de collaboreravec les pouvoirs publics ?
- Non, Haikul... je veux dire Ike. Je lui ai laissé jusqu'à ce soir pour se décider...
- Eh bien, rejoignez-moi vite au Luna Park ! Les recettes du Park couvrent 90 % de votre salaire et du mien, si nous ne trouvons pas, et vite, le moyen d'empêcher sa fermeture, nous iront bientôt, vous et moi, pointer à Pôle Emploi ! Je compte sur vous, Charogne !" Ike raccrocha. Charogne se servit un café, jeta deux aspégic effervescents dedans, et essaya d'émerger du coltar en se massant les tempes...
Lunatik vaquait à ses occupations professionnelles saisonnières au Luna Park : ramasser les papiers gras, veiller à l'approvisionnement des divers distributeurs, cacahouètes, cigarettes, chewing-gums et sodas, quand il vit Haikulysse, le lieutenant Charogne, et monsieur Dourak, discutant à batons rompus à l'entrée du Park. Dans la plus grande discrétion, il espionna leur conversation...
"Allo, Pinpin ? C'est Lulu ! Tu devineras jamais ce que je viens d'apprendre !..."
Lapinchien, au bout de quelques minutes, reposa le combiné, songeur. Si ce que Lunatik O'Hara venait de lui apprendre se révélait vrai, Les Trois Jeunes Fouinards avaient maintenant une affaire sur laquelle enquêter ! Ne pouvant s'en charger de lui même pour le moment, car ses parents adoptifs lui avaient confié de s'occuper du bric-à-brac cet après- midi, il contacta Clacker, lui demandant d'effectuer quelques recherches à la bibliothèque municipale...
Clacker adorait la bibliothèque municipale... c'est entre ces murs qu'il avait découvert Baudelaire, et surtout Marcel Proust, son auteur préféré. Il se hissa sur la pointe des pieds pour atteindre un volume de l'Encyclopédia Universalis, au sommet d'un rayonnage, quand il sentit qu'on lui pinçait les fesses...
Se retournant, rouge comme une pivoine, il découvrit une jeune fille habillée en costume d'écolière, qui lui souriait. Celle ci adopta une pose aguicheuse, et lui sussura :
- " Salut bogosse !" Les lunettes de Clacker s'embuèrent. "Tu ne te rappelles pas de moi ? Je suis la petite soeur de Thomas Faerchie... vous étiez assis l'un à côté de l'autre en cours de Français, en sixième !" Elle ajouta : "Tiens ?! Mon lacet est défait !"
Clacker bredouilla un "S'lut". Il avait très chaud, tout à coup. Quand la jeune écolière se pencha en avant pour refaire son lacet, il aperçut, sous la mini-jupe de celle-ci, qu'elle ne portait pas de culotte. Il voulu lui en faire la remarque mais une sensation de chaleur dans son bas ventre le génait, et il ne put que déclarer "Xwtbzhg". La soeur de Thomas Faerchie lui répondit : "D'accord ! Tu es gentil de m'inviter au cinéma la semaine prochaine ! Tu es trop chou, toi !" Elle l'embrassa sur la joue, puis s'en alla.
Après son départ, Clacker, dans un drôle d'état, se rendit au distributeur de crème glacée de la bibliothèque, et déversa trois doubles cornets fraise pistache dans son caleçon ; il poussa un soupir de soulagement.
Le soir, les Trois Jeunes Fouinards se réunirent. "Nous devons agir, le plus vite possible, les amis! " déclara Lapinchien. Les autres acquiescèrent. Les détectives privés amateurs enfourchèrent donc leurs vélos pour se rendre au Luna Park. "Mais à cette heure ci, c'est fermé, Pinpin !" fit remarquer Clacker. "Nous nous ménagerons une entrée à travers le grillage avec ceci" répondit le jeune obèse en exhibant une pince coupante.
Et, en effet, nos amis n'eurent aucun mal à s'introduire dans le parc d'attractions. DesGuilis les mena jusqu'à la porte qui donnait accès aux coulisses du train fantôme, qu'il griffa nerveusement. Lunatik pesa dessus de tout son poids : elle n'était pas verrouillée. De l'autre côté, l'obscurité était complète. Clacker sorti de sa poche une lampe torche, mais n'eut pas le temps de l'allumer : quelqu'un l'assomma par derrière. Lunatik subit le même sort quelques secondes plus tard. Lapinchien ordonna à son chien DesGuilis, d'aller chercher du secours, avant de se faire assommer également. Une silhouette inquiétante se tourna vers DesGuilis... qui s'assit sur son arrière train et leva une patte dans sa direction.
Durant quelques instants, ce fut la confusion la plus totale, un lourd silence seulement troublé par les jappements joyeux du dogue argentin. Puis une voix éraillée déclara : "Mais ?! Il est con, ce clebs !!"
À l'extérieur du Luna Park, le lieutenant Charogne et l'agent Connard planquaient. L'agent Connard se plaignait d'une envie pressante, chose à quoi Charogne lui répondit de pisser dans ses bottes, comme à chaque planque, ainsi qu'il le faisait d'habitude. Cet instant d'inattention fut suffisant pour qu'il ne remarque pas les Trois Jeunes Fouinards s'introduisant par effraction dans l'enceinte du Luna Park. Charogne, en pleine digestion après avoir mangé un Big Whoper Mac, somnola un instant. Quand il revint à lui, son instinct se réveilla : quelque chose avait changé, dans la rue... mais quoi ? Ce n'était pas le réverbère, lequel éclairait trois vélos jouxtant un trou dans le grillage... un instant ! Quels vélos ?!
Charogne marmonna "Sales gosses ! Toujours à se mettre en danger ! ...mgrblfrtmgrtblmt'êler de leurs affaires ?" Il sortit de la voiture banalisée, talonné par l'agent Connard, et se précipita vers le Luna Park...
La suite ? Tout le monde la connaît, les feuilles de chou de la région l'ayant détaillée tant et plus, dans les semaines suivantes : les Trois Jeunes Fouinards furent retrouvés ligotés, dans des positions diverses, et baillonnés, leur agresseur, l'Infâme Docteur Cerumen (car c'était lui) les prenant en photos, fut mis hors d'état de nuire par le lieutenant Charogne et l'agent Connard, et l'histoire pourrait s'arrêter là, si ce n'est l'épisode qui a suivi, que bien peu connaissent :
"Vous pouvez être fiers de vous, les Fouinards, l'affaire du Luna Park est résolue !!" dit le lieutenant Charogne. "Maintenant, nous allons pouvoir mettre ce gredin sous les verrous" ajouta t'il en désignant l'Infâme Docteur Cerumen, menotté par l'agent Connard. Cerumen éructa : "je ne leur voulais aucun mal !" À quoi Lapinchien répondit avec véhémence "C'est faux ! Nous ne devons notre salut qu'à vos tendances pédophiles !"
"Emmenez ce triste sire, Connard..." commença Charogne, mais Lapinchien l'interrompit : "Une minute ! Encore un détail à régler..." Il porta la main au visage de Cerumen...
... Et lui arracha le masque qui lui servait de visage ! Et dessous, il y avait...
- " Monsieur Dourak !!" s'exclamèrent Lunatik et Clacker.
- "Le directeur du Luna Park !" Le lieutenant Charogne était stupéfait.
- " Ma combine fonctionnait parfaitement avant que ces sales mioches ne s'en mêlent !" cracha Dourak. L'agent Connard l'emmena sans ménagements.
ÉPILOGUE : Lapinchien a le mot de la fin !
Comme à son habitude, Mr Alfred Hitchcock invita les Fouinards dans son manoir, sur le terril de Loos-en-Gohelle, pour détailler avec eux les points obscurs de l'Affaire du Luna Park. À l'issue d'un festin mémorable, Lapinchien expliqua à son hôte comment il avait résolu l'affaire :
- "Donc : Monsieur Dourak avait un vice... il adorait jouer au poker, et était perclu de dettes. Sescréanciers le harcelaient pour qu'il vende le Luna Park, mais cela, il le refusait, et puis le maire, Haikul... je veux dire Ike, n'aurait jamais donné son aval pour concrétiser cette vente, les recettes du Park constituant la principale source de revenus de l'agglomération. Il faut dire aussi que le terrain où est implanté le Park appartient à la ville qui le loue à Dourak...Alors celui-ci mit sur pied une arnaque : se faisant passer pour un créancier plus vindicatif que les autres,...
- L'Infâme Docteur Cerumen..." mentionna Alfred Hitchcock.
- "En effet !" continua Lapinchien, "il réalisait chaque nuit de petites opérations de sabotage, riende grave, pour pousser Dourak, donc se pousser lui-même - vous réalisez la perversité de la chose - à lui vendre le Park. Quand le lieutenant Charogne s'en mêla, il voulu contraindre Dourak à porter plainte contre X, ce que ce dernier refusait. Charogne obtint donc d'un juge que le Luna Park serait fermé avant qu'il y ait des vies humaines mises en danger par les sabotages. Mais Dourak continua à se faire passer pour Cerumen, à saboter son propre parc d'attractions, ce qui obligea Ike à...
- Lui proposer de racheter le parc !" intervint Lunatik, "lors de la conversation que j'ai surpris !
- Ce qui était son véritable but. Avec l'argent de la vente, Dourak épongeait ses dettes de jeu, et empochait une somme rondelette en prime !" continua Lapinchien. "Mais l'histoire ne s'arrête pas là... Ike avait mordu à l'hameçon, certes, mais Dourak voulu faire grimper les enchères...
- Et c'est notre intervention, alors qu'il s'apprêtait à commettre un ultime sabotage, qui mis le plan de monsieur Dourak par terre !" conclut Clacker.
- "Fichtre diantre ! Quel plan machiavélique !" Alfred Hitchcock était stupéfait. "Mais c'était sans compter sur les Fouinards !" Il fit une pause. "Mais comment...?" Continua t'il
- "Comment ai-je deviné que ce n'était pas le vrai Cerumen ? Voyons, monsieur Hitchcock, vous connaissez toute l'histoire, il vous suffit de vous rappeler...
- Non, je ne vois pas...
- Nous l'avions rencontré le jour même, le vrai Cerumen ! Et il est bien plus sympa en réalité !
- Ah bon ? Et qui est cet illustre personnage ?"
Lapinchien le lui dit.
Alfred Hitchcock partit alors d'un grand rire, ses souvenirs affluants. "Ça alors ! Et moi qui pensais qu'il ne s'agissait que d'un simple figurant dans cette histoire !!"
Tout le monde était à la fête. Même DesGuilis, Alfred Hitchcock lui ayant offert une Jambe de Facteur en silicone, acheté dans un Dog Shop, à laquelle il faisait des chatouilles.
Voilà mes amis, ne vous avais-je pas dit que le jeune Lapinchien était d'une perspicacité redoutable ? Je suis positivement convaincu que les prochaines aventures des Trois Jeunes Fouinards seront toutes aussi passionnantes que celle que je viens de vous narrer !
Et j'ajoute également que je suis heureux que le jeune Clacker LaFleur ait trouvé une compagne. Qui sait si, sans présence féminine à ses côtés, ce jeune béotien n'aurait pas fini par devenir un peu pédé ?
Je me fait vieux, et il est tard ! Je vous donne rendez-vous une prochaine fois, pour d'autres aventures de nos amis les Trois Jeunes Fouinards, et de leur chien ! À bientôt !
Alfred Hitchcock.
(Fin de l'épisode)
Alfred Hitchcock présente : Les Trois Jeunes Fouinards contre l'Infâme Docteur Cerumen !
Le 04/03/2022par Cerumen
"Bonjour jeunes gens ! Vous me reconnaissez ? Je suis Alfred Hitchcock, vous avez dû voir mes films Spycho versus Spycho, Contigo, ou encore La Zone aux trousses. Mais aujourd'hui, je voudrais vous présenter trois jeunes Zonards talentueux, qui m'ont chargé de raconter leurs aventures, dans la célébrissime Bibliothèque Verte :
Je veux bien sûr parler de Lapinchien Jones, Lunatik O'Hara, et Clacker LaFleur, et de leur chien DesGuilis, qui, depuis quelques années, exercent la profession de détectives amateurs, sous le nom des Trois Jeunes Fouinards.
Commençons par Lapinchien Jones : ne vous fiez pas à son embonpoint, ce jeune obèse est d'une perspicacité redoutable ! C'est de façon toute naturelle qu'il a été désigné comme chef et tête pensante du trio. Passons maintenant à Lunatik O'Hara. C'est le sportif de la bande, les tâches nécessitant une bonne forme physique lui sont automatiquement confiées. Enfin, Clacker LaFleur est l'archiviste du trio, véritable rat de bibliothèque, c'est un élément indispensable, et aussi un personnage éminemment sympathique.
Ah oui, j'oubliais DesGuilis, un dogue argentin possédant un bien étrange pouvoir de transformation, lors des nuits de pleine lune. Je ne vous en dirai pas plus, vous devez être impatients de connaître l'aventure que je vais vous narrer, la croisade des Trois Jeunes Fouinards, et de leur compagnon à quatre pattes, contre l'Infâme Docteur Cerumen ! Alors, mes enfants, écoutez donc mon récit : "Il faisait nuit noire..."
Je veux bien sûr parler de Lapinchien Jones, Lunatik O'Hara, et Clacker LaFleur, et de leur chien DesGuilis, qui, depuis quelques années, exercent la profession de détectives amateurs, sous le nom des Trois Jeunes Fouinards.
Commençons par Lapinchien Jones : ne vous fiez pas à son embonpoint, ce jeune obèse est d'une perspicacité redoutable ! C'est de façon toute naturelle qu'il a été désigné comme chef et tête pensante du trio. Passons maintenant à Lunatik O'Hara. C'est le sportif de la bande, les tâches nécessitant une bonne forme physique lui sont automatiquement confiées. Enfin, Clacker LaFleur est l'archiviste du trio, véritable rat de bibliothèque, c'est un élément indispensable, et aussi un personnage éminemment sympathique.
Ah oui, j'oubliais DesGuilis, un dogue argentin possédant un bien étrange pouvoir de transformation, lors des nuits de pleine lune. Je ne vous en dirai pas plus, vous devez être impatients de connaître l'aventure que je vais vous narrer, la croisade des Trois Jeunes Fouinards, et de leur compagnon à quatre pattes, contre l'Infâme Docteur Cerumen ! Alors, mes enfants, écoutez donc mon récit : "Il faisait nuit noire..."
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Je n'ai pas vu l'intérêt du texte. C'est du clientélisme pour faire du clientélisme. Depuis le texte de CTRL X, on a déjà eu le droit à "Histoire entendue dans la Pampa" (qui était un TDM) ainsi qu'à "A Cyberpunk Story" qui reprenaient ce principe ; quand c'est bien exploité, quand il y a autre chose derrière, quand c'est juste des clins d’œil, ça peut être bien.
Le problème, c'est qu'ici tu te contentes d'écrire un épisode de scooby-doo à peine revisité à la sauce zonarde, en remplaçant simplement les personnages. Certes, c'est de la disjoncte, faut pas trop y réfléchir, mais je n'ai trouvé ça ni drôle, ni particulièrement original.
C'est quand même bien pour sonner la fin de la récré dans la communauté 1 mois avant la St Con.
Moi j'ai trouvé ça marrant. Mais la scène de sodomie est gratuite, Desguilis est un innocent clébard. Un peu con mais bon chien.
Bon le texte a des défauts, en effet, notamment la mauvaise intégration de l'écriture inclusive et les clins d'œil un peu trop appuyés, mais c'est léger, ça se laisse lire.
Je rejoins Charogne dans son constat que les textes à protagonistes zonards (TPZ) commencent à être un peu nombreux sur le site, principalement à cause de moi d'ailleurs... Désolé Cerumen, t'arrives un peu trop tard (HAHAHAHA PAUVRES ENCULÉS JAMAIS PLUS PERSONNE NE POURRA ÉCRIRE UN TPZ SANS ÊTRE AUTOMATIQUEMENT ASSIMILÉ À UN DÉGUEULIMITATEUR !!! (ce qui est ironique vu que j'ai imité CTRL X à la base)). (((()(())))
Il reste un mois avant la Saint Con ? Mince. Je vais me préparer alors. Faut que ce soit moi le prochain Grand Inquisiteur.
De Conardus Sanctis, Profundis.
Amen.
Foutrement de l'avis de Charogne.
L'entre-soi zonard, ça commence à devenir redondant.
Et si on retire la scène de sodomie par le chien et les pseudos, ce texte n'a même pas l'excuse d'être zonard.
On sent un effort sur la forme, mais l'humour tombe à plat en ce qui me concerne.
Maman m'avait bien dit que j'aurai des problèmes en grandissant
Cette scène est vraiment complètement gratuite, soit dit en passant. Elle ne s'intègre pas dans le texte, ne sert pas l'intrigue, ne donne lieu à aucun développement. Ça a beau être zonard, ça fait tellement coupé-collé d'un autre texte que ça m'a fait penser à du Haikulisse.
J'ignorais que Clacker portait des lunettes.
Et quand même, Lapinchien Jones, ça claque, comme nom de scène.
Merci copain