Résumé : Je le dis d'entrée de jeu : j'ai mouillé mon slip. Et si vous ne mouillez pas le vôtre en lisant, c'est que vous êtes probablement sous traitement pour une dépression, ou bien vous êtes asexuels, ou asexués, enfin on s'en bat les reins de vos orientations sexuelles, d'ailleurs pourquoi vous me parlez de ça ? Bref, si vous êtes en capacité de le faire, pignolez-vous sur ce texte, c'est du tout cuit. Youki nous a pris au mot et nous offre une nouvelle qui combine des orgies sexuelles, du paranormal, des Japonais, le Kazakhstan (ça faisait longtemps), des juments suitées (cent quatre-vingt, pour être précis), des yourtes (quel mot délectable), et un style qui claque méchamment la gueule. En plus c'est épique comme un bon péplum agrémenté de scènes de cul d'anthologie. Une bonne pioche qui rejoint notre dossier spécial Zone Parafoutrale.
= commentaires =
Très bien écrit, très prenant, très trash aussi. Et puis tu as cherché dans la liste des yokai sur wiki un qui serait utile pour ton texte, donc bravo, enculé.
entrée fulgurante dans le top 50 des textes zonards même si ça m'a plus écœuré qu'excité. Faut dire que ça m'a fait penser à une version trash de Bilbo le hobbit. (Nains, Kazakhs, quelle différence ?)
15eme position même pour l'instant.
On aurait pu imaginer un Kazakh avec deux bites, comme les requins (ce qui aurait fait, en quelque sorte, un pont méta avec le texte précédent de l'auteur).
Un pont sur le lac, donc.
"On aurait pu imaginer un Kazakh avec deux bites"
Ce serait du plagiat.
Ce texte m'a fait bander, surtout le passage avec les blattes.
Nan sérieux j'ai bandé, on sent le professionnel.
Très bien écrit aussi, très poétique. Vraiment adoré. Bémols : une ou deux tournures de phrases un peu bizarres et, encore une fois, la fin un peu paresseuse, petite déception.
Par contre je ne l'ai pas trouvé drôle. Érotique oui, poétique oui, excellent oui et trois fois oui, mais pas drôle. Je me demande ce qui vous a fait rire en fait ?
Ah pardon, "mouiller son slip" comme dans "éjaculer dans son slip".
J'ai rien dit.
"Ce serait du plagiat."
Du plagiat de quoi ? Thalassa ?
MAIS DE BUTCH BORDEL DE BUTCH ! JE ME SUIS PAS CASSÉ LE CUL À LUI GREFFER UNE DEUXIÈME BITE POUR QU'ON LE RENDE KAZAKH (pas de racisme dans cette remarque, hein, j'aime les kazakhs et les peuples des steppes en général, c'est juste que Butch est italo-américain. Voilà) !!!!!!
Butch ?
AIZUFBAIGBIEAFODJAOHBVEBVUBVISDN CLACKER AKSJFBIZBVZVIBVI !!!
CLACKER OAIFAZOGVJBZOIBOJNOBUDVJJJJ !!!!!!!
Putain, la claque. je suis d'accord avec LC, ce texte a clairement sa place dans le Best Of. Je ne m'attendais au départ pas à grand chose de ce projet de Zone Parafoutrale, mais il nous offre de très jolies pépites.
Encore un peu, et je me levais de mon siège dans le bus quand je le lisais pour le déclamer à haute voix.
Il y en a parmi nous qui ont de curieuses lectures, dans les transports en commun.
Je me faisais aussi cette réflexion, que cet AT improbable avait généré des textes sympas et diversifiés. Comme quoi, il faut parfois coincer les auteurs dans leurs retranchements pour en tirer quelque chose de valable.
À part ça, je n'ai jamais bien compris l'intérêt de rajouter un appendice sexuel à Butch, vu que pour des rapports entre mâles, ça me semble compliqué d'utiliser les deux simultanément (à moins de considérer les narines comme orifices acceptables à une pratique sexuelle originale et épanouissante)
Concernant la fin, je l'ai balancée un peu à l'arrache mais j'ai prévu de la retravailler (ainsi que quelques verbes passé simple/composé qui patinent un peu)
Dégueulis, je veux bien que tu me cites les tournures qui t'ont paru louches.
Et c'est tant mieux si vous aimez les Kazakhs, parce qu'il y a des risques que vous en revoyiez passer quelques uns dans les textes à venir (pont meta et tout). Voire quelques yokaï.
"je n'ai jamais bien compris l'intérêt de rajouter un appendice sexuel à Butch"
Moi non plus, c'est une idée de Lapinchien ça.
"était du même avis, à l’unanimité, et malgré des divergences d’opinions" : le "et" est de trop.
"Genjirô refusa de repartir avec le groupe, et resta à mes côtés — ainsi que ma jument." mal construit.
"On s’en serait bien passé." casse un peu l'ambiance angoissante.
"je m’éloignai de lui en rampant dans la poussière, tandis que la forme, elle, l’approchait en ondoyant. Les blattes grouillaient autour de nous, et commencèrent à escalader ses pieds, ses mollets, ses cuisses, à se faufiler vers son entre-jambe. Je les écrasai du plat de la main, frénétiquement." alors ou bien "mon entrejambe", ou bien il est toujours à côté de son pote, mais il ne peut pas s'en éloigner ET tuer les blattes.
Sur la fin problèmes de temps et accord avec "air" dans"avoir l'air" pas sûr, faut demander au Dourak ou au Castor.
Bon du coup je l'ai relu et, encore une fois, j'dois dire, c'est bien écrit.
'culés de professionnels.
Fabienne : whose motorcycle is this ?
Butch : it's a chopper, baby.
Fabienne : whose chopper is this ?
Butch : it's Zed's.
Fabienne : who is Zed ?
Butch : Zed is dead baby... Zed is dead.
Bon, ben, c'était un de mes retards de lecture sur la Zone, ça ne l'est plus, et c'est tant mieux. Effectivement très bien écrit, et beau à certains moments (le côté franchement porno gâche un peu, finalement), et on apprend des choses intéressantes si on fait ses devoirs tout en lisant, et ici je parle des recherches sur les mots inconnus, pas de masturbation. Je ne sais pas si le texte est né de l'appel à textes "Zone parafoutrale" mais, si c'était le cas, il suffirait à ce que je sois bien content d'avoir lancé cette idée à la con.
Problème aussi tout de même avec la fin. Le narrateur a annoncé un peu avant que sa jument lui avait sauvé la vie, mais on a plutôt l'impression d'un cheval psychopompe qui l'emmène au ciel et donc qu'il y passe aussi, bref je ne comprends pas trop et j'ai plutôt eu l'impression que tu ne savais pas trop comment finir le texte.
Et surtout le gros, l'énorme problème : Nikita. Dès que j'ai lu le nom du canasson, j'ai eu la voix d'Elton John en tête. En plus, je me trompe peut-être, mais pour moi c'est un prénom fondamentalement masculin à la base, même si le film de Besson a engendré des Nikita féminins dans nos contrées. Mais je reconnais que la signification du prénom colle au texte et que Victorine aurait fait moins Kazakh. N'empêche, Elton John, quoi...
Voilà, on s'inquiète pour les semis qui vont prendre le gel, pour les bestiaux qui tombent malades, pour les toits qui branlent, et on oublie de répondre aux commentaires.
Je repasserai plus tard pour répondre mieux à mes aimables commentateurs, mais vite fait : oui, ce texte a été écrit expressément pour l'AT Zone Parafoutrale, d'où le porno (et le paranormal, et la petite romance et le japonisant)
C'est probablement la première fois de ma vie que je ne suis ni hors sujet ni hors délais, il faut noter ça quelque part.
Et le nom de la jument n'est pas négociable, d'autant que je me préoccupe des genres et des conventions à peu près autant que de mon premier string à paillettes (par contre, j'ignorais le lien avec Elton John, et plaise à Dieu que j'en ignore tout, auditivement parlant, jusqu'à mon dernier soupir (qui adviendra le plus tard possible, espérons le))
Je n'ai pas marché désolé, impression d'un pur artifice. Pas ressenti le moindre vécu dans les scènes de cul, bizarre... serait-ce ma libido qui déconne ?
Bien évidemment, de loin, le meilleur texte (de tous les temps et à jamais, à l'infini pour l'infini) écrit sur la Zone. Je comprends mieux mon sentiment à l'époque : "même si ça m'a plus écœuré qu'excité" quand je le mets en parallèle avec l'aveu de Lunatik sur le forum de ne pas aimer écrire ce genre de littérature mais d'y être forcé pour ne pas pointer à l'usine. Je comprends aussi pourquoi ce n'est absolument pas drôle. C'est malsain, voyeuriste mais tellement puissant et jusqu'au boutiste littérairement parlant que ça en devient le plus beau des attentats artistiques.
Je ne sais pas si c'est le meilleur texte posté sur la Zone (il y a des candidats sérieux, y compris dans les tiens, LC) mais il est en bonne position. Une écriture maîtrisée à mort, c'est clair. Ca pose quand même le problème d'une littérature ultra-genrée, et c'est un bel euphémisme, fondamentalement sexiste malgré la caution scénaristique (l'histoire se tient, quoi). Le fait que Hone se révèle être une sorte de succube fonctionne mais on est quand même dans un syndrome de la schtroumpfette particulièrement pernicieux, puisque la schtroumpfette, en plus d'être une nymphomane ultra soumise, s'avère diabolique. "Mais ne le sont-elles pas toutes?" serait-on tenté d'ajouter.
Alors attention, je ne suis pas en train d'attaquer l'auteur de ce texte mais le texte en tant que tel. Je questionne le choix d'une assemblée d'hommes qui sont les seuls à avoir le droit à la parole là où le seul personnage féminin est objectivé, sexualisé, et en plus, c'est une méchante, bigre! Après tout, il y a quelques années, Dourak avait démasqué dans la personne de Lourdes Phalanges, un type disons problématique dans sa relation à une certaine frange politique située à l'extrême droite. Nous avions tous réagi de concert après examen des preuves, après lecture des textes, relecture des commentaires, etc. Je n'irais pas jusque là avec Lunatik, absolument pas, je ne parle que de ce texte dont je m'étonne tout de même qu'il ne nous fasse pas réagir davantage, et de façon épidermique, à cause de l'image lamentable des femmes qu'il met en avant (pour le fun, sans doute, mais j'aimerais croire que la Zone n'est pas un boy's club). Sous prétexte qu'un texte est bien écrit, doit-on tout excuser ?
Peut-être parce que Lunatik ne se cache pas d'être une femme ?
Tu bluffes, Martoni.
Et quand bien même. Je parle du texte. Etre une femme n'empêche pas de rabaisser les femmes et d'embrasser le patriarcat.
Mais encore une fois, je ne fais pas un procès à un auteur, je suis suis surtout gêné par le fond du texte. L'art n'est pas une excuse.
Lunatik, en vrai, c'est Christine Boutin.
Ptain, elle écrit mieux qu'elle parle, Christine Boutin !
ça explique en tout cas pourquoi "elle rabaisse les femmes et embrasse le patriarcat" par pure féodalité à la religion.
Attention, tu glisses sans arrêt du texte à l'auteur. N'ayant pas lu l'intégrale des textes de Lunatik, je me garderai bien de généraliser. Je parle de ce texte uniquement.
Mais non, c'était juste un gros délire. Lunatik ne parle jamais de religion dans ses textes (à moins que le texte le justifie). Non elle ne roule pas pour un lobby, c'est juste que je ne savais pas quoi répondre à ton argumentaire féministe un poil (du pubis) excessif.
Lunatik n'a pas besoin qu'on la défende mais voilà mon humble avis de mansplainer du dimanche adepte du flood :
"Je ne sais pas si c'est le meilleur texte posté sur la Zone" : De loin le meilleur pour ma part.
"y compris dans les tiens, LC" : Clairement pas. Lunatik est un écrivain professionnel. Elle a un si gros level qu'elle surpasse même Clacker et est même son modèle dans la vie.
"le problème d'une littérature ultra-genrée" : Elle n'est pas tant genrée que de genre en fait, romance érotique (que je ne connais pas bien, à part l'excellent texte du Bonhomme de neige de Dourak), un genre littéraire avec des codes éculés, certes, mais qui ont fait leur preuve et que Lunatik n'a pas inventé.
"fondamentalement sexiste" : Je trouve personnellement que le texte dénonce bien plus les pratiques des hommes (surtout avec sa morale à la fin) et ne cautionne pas du tout leurs agissements.
"malgré la caution scénaristique" : C'est essentiellement un gros délire masturbatoire intellectuel en vérité.
"syndrome de la schtroumpfette" : Je ne connaissais pas ce syndrome. J'ai dû googler.
a) "sur-représentation (volontaire ou inconsciente) des protagonistes masculins dans les œuvres de fiction" : Là, c'est juste historique. Si elle avait écrit un texte sur les Amazones, il y aurait eu carrément plus de femmes, j'imagine.
b) "au détriment des protagonistes féminins" : Je pense que l'essentiel n'est pas le nombre mais le rôle donné. Ici la femme est un putain de démon des enfers à la source de toute vie terrestre. Les hommes sont juste des fourmis qu'elle écrase.
c) "chaque homme a sa propre personnalité" : J'ai juste repéré schtroumpf cuisinier qui se révèle être aussi schtroumpf japonais. Les autres hommes dans le texte, c'est juste une foule informe avec un instinct de meute (en tout cas pour moi).
d) "tandis que les femmes d'univers de fiction n'existent souvent qu'à travers leur rôle de femme" : Ici la femme semble la seule à être dotée d'un libre arbitre dans ce troupeau de moutons pourtant.
"particulièrement pernicieux" : c'est totalement inconséquent. La seule chose qu'on risque d'attraper c'est une overdose d'ÜBERLITTERATÜRE. Pas la moindre idée machiste ou misogyne ou phallocrate en tout cas.
"en plus d'être une nymphomane ultra soumise, s'avère diabolique" : ELLE CACHE BIEN SON JEU? CETTE GROSSE SALOPE § On ne pourra pas l'accuser d'être un stéréotype ou un cliché mille fois éculé par tous les trous.
"une assemblée d'hommes qui sont les seuls à avoir le droit à la parole" : C'te vacuité de la parole en tout cas. Elle les mène bien à la baguette. Une belle assemblée de godes sur pattes in fine, ces hommes.
"le seul personnage féminin est"
a) objectivé : sa grosse chatte trempée m'a tout l'air d'être un putain de vortex métaphorique à bites pourtant.
b) sexualisé : à la fin de l'histoire, je retiens surtout l'usage qu'elle fait de son cerveau pour tous les niquer.
c) et en plus, c'est une méchante : mais non, c'est juste une working girl qui fait objectivement son taf au mieux.
"Lourdes Phalanges" : MAIS TU TROLLES OU QUOI? BORDEL ? (no comment)
"ce texte dont je m'étonne qu'il ne nous fasse pas réagir davantage, de façon épidermique" : Tu te trompes de guerre. La seule qui vaille, c'est le flood.
"l'image lamentable des femmes qu'il met en avant" : C'est comme si tu retenais juste que Kaiser Sauzé est un éclopé dans Usual Suspects.
"pour le fun, sans doute" : Je ne pense pas. Lunatik déteste écrire de la romance érotique.
"la Zone n'est pas un boy's club" : à une époque, il y avait des dizaines de femmes sur le site. Je pense qu'il y en a toujours autant mais qu'elles se cachent sous une burqa en fonte triple épaisseur et un pseudo ambigu. Je ne saurais dire pourquoi cependant. Mais c'est peut être la seule vraie question à retenir de ton intervention.
"texte bien écrit : doit-on tout excuser ?" : Seule la ligne éditoriale du site fixe une limite.
Voici l'avis de "Gigolo à couettes" notre bot polémiste sur Discord : "i'm not sure what's more entertaining the article itself or the comments section filled with people losing their minds over mill's opinion"
Franchement bien branlé, et je jure ne parler que du texte.
Je trouve la plupart des textes érotiques minables mais celui-ci remue la masse morte de mon gyrus rectus. C'est cru tout en conservant une excellente qualité.
De façon évidente, la narration est plus intéressante que l'histoire, ce qui est peut être voulu. En tout cas tu transmets vraiment des images poignantes, je partage ce qui a été dit plus haut.
Maintenant sur la question féministe, il faut admettre que c'est l'oeuvre d'un fantasme masculin. Même dans l'importance donnée aux personnages, celle attribuée à Hone est plutôt réduite (dans la narration j'entends). Ca aurait pu valoir le coup de profiter du versant paranormal du texte pour réellement mettre en avant le personnage.
Après encore une fois, on est sur un récit court et ne pas faire le focus sur la succube, c'est aussi ce qui fait sa part de mystère. Je pense que Mill pointe un vrai truc mais qui à mon sens ne vaut que pour la construction du texte et pas pour sa symbolique.
Puis quand bien même le texte a un sous-propos, je considère que oui on peut tout pardonner à un texte s'il est bien gaulé.
@Mill : Merci à toi d'être le Doppelgänger d'Alain Jérôme et d'animer "Les Dossiers de l'écran zonard", une émission de débat sur des sujets de société, constituée par la lecture d'un texte thématique, suivi par le débat polémique au niveau des commentaires. Pour l'ambiance, voici le générique : https://www.youtube.com/watch?v=EggOxyL0hL4 extrait du quatrième mouvement (Protest) des Spirituals for string Choir and Orchestra de Morton Gould pour la petite histoire.
@Le Thaumaturge : Merci de ton intervention au grand débat polémique qui restera dans les annales du cul. C'était vraiment très intéressant. Quand tu prétends ne rien branler, rassure-moi, en ce moment, tu ponds quand même un texte pour la Zone en scred ?
Lapinchien, président.
@Lunatik : ravi de voir que je ne suis pas le seul à vivre calé au fuseau horaire de Mar-a-lago. La Zone, établissement ouvert 24/24 et 7/7.
"Mill, avoue que t’as redoublé trois fois ton CE2" : oui, ce texte devrait faire partie de tout bon test d'évaluation du niveau de compréhension à la lecture des classes de CE2 et à la détection simultanée de l'éveil hormonal précoce des 7-8 ans.
"faut être sacrément macho et imbu de son petit penis pour ne pas voir que les deux figures de pouvoir, dans ce texte, sont féminines" : Je crois que Mill trolle pour créer le buzz autour de ton texte qu'il adore en réalité.
"Lapin, tu vas me faire rougir" : Désolé pour cet attentat à la pudeur mais je maintiens tout ce que j'ai dit particulièrement mes propos les plus sirupeux.
"je suis justement en train d’écrire une nouvelle pleine d’amazones" : T'inquiète, je développe mes compétences médiumniques en ce moment, comme on pourra le découvrir dans mon 300eme texte.
@Dourak : Psychopompe mon dard.
@Dégueulis : Et pour ma part, je t'accorde 3 points pute si tu reviens.
TomateFarcie dit sur Facebook : "Marrant, ça fait deux fois moins d'un mois que je lis des commentaires qui prêtent à Lunatik des tendances phallocrates, et les deux fois les auteurs desdits commentaires partent du principe que Lunatik a un phallus..."
@Lapinchien Un filet de bave perlant aux lèvres, je prends mes cachetons avec l'eau de mon bain. Ça arrive doucement, à la même vitesse que ma voisine du dessous en déambulateur.
@Lunatik : argh, t'as édité ton commentaire. Du coup on a l'impression que je parle tout seul. Je sens que mon psy va encore doubler mes doses de neuroleptiques, le mois prochain.
Il est parti dans les limbes quand j'ai édité pour ajouter ma dernière phrase, j'ai dû cliquer où il fallait pas (voyez à quel point c'est dangereux de me laisser les clefs de la baraque, si un jour La Zone est effacée de l'espace temps, faudra pas vous étonner)
Mais avec tous tes bouts de citation, je vais pouvoir le reconstruire de mémoire grâce à mon super cerveau de phallompcrate. J'y travaille.
Alors, je disais des trucs comme ça :
"Mill, avoue que t’as redoublé trois fois ton CE2, que depuis t’es en échec scolaire et privé de dessert à chaque interro d’explication de texte. Ça restera entre nous, promis.
Parce que sinon, il faut quand même être sacrément macho et imbu de son petit pénis pour ne pas voir que les figures fortes, et de pouvoir, dans ce texte, sont féminines : le succube, prédateur ultime, manipulateur, pour qui les hommes ne sont que bétail et nourriture ; et la jument, courageuse et loyale, qui seule l'affronte, et sauve les miches du narrateur.
Lapin, tu vas me faire rougir, mais j’accepte de nouer mon foulard à ta lance, grand fou, va.
(fun fact : je suis justement en train d’écrire une nouvelle pleine d’amazones (sans blague))
Dourak, Thaumaturge : la fin n'était pas finie, mais j'y reviens. Je reviens toujours sur mes fins.
Dégueulis, je t’accorde le 3e point de critique, voire le 2e, mais pas le reste."
Et je ne me souviens plus de comment j'avais tourné ma réponse à propos du psychopompe mais de toute façon j'y reviendrai.
@Le Thaumaturge : Merci pour cette promesse de don https://www.youtube.com/watch?v=1_zSWcxfcyE
@Lunatik : Tout est prévu. Dourak fait des sauvegardes fréquentes en cas d'armageddon inopiné.
@Lunatik : argh, t'as posté ton commentaire après ma réponse. Du coup on a l'impression que je voyage dans le temps. Je sens que mon psy va encore doubler mes doses de neuroleptiques et signer un bon pour internement, le mois prochain.
Lunatik :
Réduire les femmes à une vision maléfique, même toute-puissante, et une jument ne contredit absolument pas mes propos. M'attaquer sur la taille de mon pénis et autres vacheries supposées être personnelles (et fausses, bien sûr) ne résout pas le problème. Ton texte, certes bien écrit (mais n'exagérons rien non plus) me choque sur le fond et j'estime intéressant en tant qu'admin du site (parmi d'autres bien sûr, mais aussi en tant que lecteur et auteur, de m'interroger sur cet aspect-là. J'estime que la technique ne justifie pas tout. Je m'interroge également sur mes propres textes, qui abondent en personnages masculins et où les rares femmes apparaissent stéréotypées.
Enfin, la politique éditoriale du site, je ne la questionne pas, ce texte oui. Après tout, il est écrit quelque part "pas de pornographie". Celle-ci est bien écrite, mais elle correspond à la définition.
Je ne dis pas qu'il faut le censurer. Je dis juste que je n'aime pas ce texte et je dis pourquoi.
Encore une fois, je ne parle que du texte, bordel.
Je me suis connecté rien que pour retirer un point pute à Mill, dites donc. Donc.
La consigne "pas de pornographie", que je sache, ça remonte à l'époque de l'hébergement APINC et, déjà à l'époque, ça concernait les représentations graphiques, pas le texte.
Il est trois secondes plus tard que tu ne penses.
J'ignorais ce détail, Dourak. Sans doute serait-il sage de préciser ou de modifier.
Toutefois, la ligne éditoriale du site n'est pas ici attaquée. Ce n'est pas parce qu'on accepte de tout publier que l'on est obligé d'être d'accord avec le fond d'un texte publié. Cependant, j'estime (et ne crois pas être le seul à penser ainsi) que lignes doivent bouger dans la société sur la question féministe. S'il existe des tas de textes sur la Zone qui posent problème (y compris, je le redis, certains textes de ma plume), il se trouve que je suis tombé sur celui-ci. Il y a là-dedans toutes les caractéristiques d'une forme particulièrement agressive et humiliante de pornographie (apologie du viol, fantasme de la soumission, etc) et un personnage féminin dépourvu d'épaisseur. En tant que lecteur, ce sont des éléments qui me sortent du texte. En tant qu'auteur, je m'interroge sur la technique mise en jeu. Comment l'exploiter sans forcément verser dans les mêmes travers ? En tant qu'admin, je m'étonne surtout que ces aspects-là ne soient pas davantage pointés du doigt. Après tout, attaquer un texte sur le fond relève également de l'exercice critique.
Enfin, je persiste et signe sur le fait que je ne soupçonne pas l'auteur de machisme, de misogynie, de phallocratie ou quoi qu'est-ce. Je ne parle que du texte. En revanche, si l'on m'oppose que l'auteur est une femme et que, par voie de conséquence, son texte se situe bien au-delà de ces critiques, je répondrai : Caroline Fourest, Christine Boutin, Collectif Némésis, Phyllis Schlafly, Elizabeth Levy...
Cependant, inutile d'en arriver là, je parle du texte et du texte uniquement.
Je vous préviens que j'ai sorti une grille de Bullshit Bingo, hier, et qu'il ne me reste que les termes "Woke" et "cancel culture" en diagonale. Je pense que je ne vais pas tarder à gagner.
Sinon comment intégrer la communauté lgbtqia+, qui se sent discriminée, dans le syndrome de la schtroumpfette ?
C'est la fameuse lapinisation des esprits, je suppose.
Mill, tu m’as fait rire. Je sais que c’ était pas le but, mais saperlipopette, être capable, sur La Zone (et même ailleurs) de prendre au sérieux une « attaque » sur la taille de ta bite, que je n’ai pas vue (Dieu m’en préserve), et t’en défendre (!) c’est niveau maternelle. Pète un coup, quoi.
Concernant tes interrogations sur ton devoir moral d’admin, commence par (re)lire l’appel à texte auquel répond cette nouvelle. Il fallait du foutre et du paranormal. J’ai mis du foutre et du paranormal.
Quant à ton « je parle du texte, pas de l’auteur », rabâché alors que tu mets dans la balances l’histoire Lourdes Phalanges, c’est d’une hypocrisie sans bornes.
Pour finir, je ne réduis rien ni personne, homme, femme, ou jument, ni ici ni ailleurs. Tout comme je n’épargne personne, dans aucun de mes textes (sauf peut être les chiens). J’aime chacun de mes personnages, toujours, du plus insignifiant au plus dégueulasse.
Pour moi, ce qui est réducteur, c’est la tendance actuelle de ramener sans cesse la femme à l’image d’une pauvre petite créature fragile et sans défense, c’est d’en faire une victime. Les femmes ne sont pas forcément des gonzesses. Ni des diablesses, ni des saintes. Ce sont des êtres humains, avec les mêmes failles que les hommes, le même potentiel de splendeur et de décadence. À ce titre, je revendique le droit de les traiter à l’égal des hommes, et d’en faire des personnages aussi détestables, pervers ou violents qu’eux si je veux. Limiter les femmes à certains rôles, quels qu’ils soient, (s’) interdire de les représenter de telle ou telle façon alors qu’on le fait pour les hommes, c’est leur manquer de respect.
C’est marrant parce que du coup, tu ne relèves pas l’image déplorable que ce texte donne des hommes. Et pourtant, ils prennent cher.
Au passage, merci à Dourak pour cet AT, qui m’a permis de contourner mon aversion pour le genre, et de sortir une nouvelle que j’aime bien, au final (surtout pour l’occasion de parler de chevaux, en réalité, même si ça n’intéresse personne d’autre que moi).
En romance érotique (celle qui inonde les rayons de supermarché, à l’instar de 50 nuances et Colleen Hoover) l’image de la femme me fait honte, celle de l’homme (et du couple) ne vaut guère mieux. Ici, j’ai pu me détacher de ces codes, Hone Onna, c’est ma revanche sur une certaine vision de la femme (et de l’homme) dans cette littérature mais aussi telle qu’on essaie de nous la faire avaler actuellement.
Et puis, surtout : c’est une histoire, avec des chevaux et un esprit maléfique, BOUH ! et pour moi, c’est ça qui est bon.
Sur ce, ce sera tout pour moi sur ce sujet, sinon je ne vais plus avoir assez de jus pour schtroumpfettiser mes amazones.
Qu'est ce que les wokes viennent faire là dedans ? Ça a un rapport avec le fait qu'on s'en sert pour faire sauter des moules et des nouilles molles ?
"Mill, tu m’as fait rire. Je sais que c’ était pas le but, mais saperlipopette, être capable, sur La Zone (et même ailleurs) de prendre au sérieux une « attaque » sur la taille de ta bite, que je n’ai pas vue (Dieu m’en préserve), et t’en défendre (!) c’est niveau maternelle. Pète un coup, quoi."
Je ne le prends pas au sérieux, je trouve ça chiant et pas drôle parce que terriblement banal et prévisible.
"Concernant tes interrogations sur ton devoir moral d’admin, commence par (re)lire l’appel à texte auquel répond cette nouvelle. Il fallait du foutre et du paranormal. J’ai mis du foutre et du paranormal."
Et alors ? Du coup, mes interrogations en perdent toute légitimité. On peut également s'interroger sur l'intérêt d'un tel appel à textes. Pourquoi pas ?
"Quant à ton « je parle du texte, pas de l’auteur », rabâché alors que tu mets dans la balances l’histoire Lourdes Phalanges, c’est d’une hypocrisie sans bornes."
Dourak était parti du texte, s'était intéressé aux commentaires, etc. J'évoque le fait que l'on s'était tous scandalisé de ce que Dourak avait mis à jour pour montrer que tout n'est pas forcément permis sur la Zone, ce qui n'empêche pas de publier. Pourquoi "hypocrisie" ? A aucun moment je ne te compare à Lourdes Phalanges, je cite un événement passé pour dire que l'on peut très bien s'offusquer de ce qu'un texte peu véhiculer. Et encore une fois, je ne t'ai pas traité de macho, etc.
"Pour moi, ce qui est réducteur, c’est la tendance actuelle de ramener sans cesse la femme à l’image d’une pauvre petite créature fragile et sans défense, c’est d’en faire une victime."
D'accord, ce n'est pas ce que tu fais et c'est aussi une tendance que je trouve détestable. Il n'empêche que la seul personnage féminin de ton histoire passe de main en main, de bite en bite, et s'avère, en plus, être maléfique. Pose ce texte sur un site masculiniste et tu verras ce qui se passe.
"Les femmes ne sont pas forcément des gonzesses. Ni des diablesses, ni des saintes. Ce sont des êtres humains, avec les mêmes failles que les hommes, le même potentiel de splendeur et de décadence. À ce titre, je revendique le droit de les traiter à l’égal des hommes, et d’en faire des personnages aussi détestables, pervers ou violents qu’eux si je veux. Limiter les femmes à certains rôles, quels qu’ils soient, (s’) interdire de les représenter de telle ou telle façon alors qu’on le fait pour les hommes, c’est leur manquer de respect."
C'est bien beau tout ça, mais ton texte, c'est du porno qui flatte quand même le fantasme masculin. C'est un fait. Et ce personnage, de fait, n'est pas assez fouillé. Ca reste un foutu stéréotype.
"C’est marrant parce que du coup, tu ne relèves pas l’image déplorable que ce texte donne des hommes. Et pourtant, ils prennent cher."
Ca se discute. On commence par une sorte de toute-puissance virile et on finit sur de pauvres malheureux que la puissance maléfique d'une femme a réduit à néant. C'est faux-cul, comme argument.
"Ici, j’ai pu me détacher de ces codes, Hone Onna, c’est ma revanche sur une certaine vision de la femme (et de l’homme) dans cette littérature mais aussi telle qu’on essaie de nous la faire avaler actuellement."
Du coup, on a une version porno de Conan où Conan ne gagne pas à la fin.
"Et puis, surtout : c’est une histoire, avec des chevaux et un esprit maléfique, BOUH ! et pour moi, c’est ça qui est bon."
Oui, peut-être, peut-être pas. En l'occurrence, je suis sorti du texte à cause de ces images, à cause de tout ça, et ma foi, je te remercie parce que tu nourris une réflexion sur le long terme qui concerne toute production culturelle (ciné, littérature, musique, etc), y compris la mienne, à son humble niveau.
J'ajouterai que, sur la Zone, il est admis et encouragé de verser dans la violence verbale, la mauvaise foi, l'humiliation par le verbe, etc. Ce n'est pas mon truc, ça ne m'amuse pas, pas dans le sens où ça m'offusque. On vit dans un monde violent et brutal et m'infliger de telles lectures relève pour moi du contresens. Ce texte, je l'ai lu avec plaisir. Je l'ai commenté avec une seule idée en tête : expliquer le plus clairement possible pourquoi je ne l'aimais pas malgré cette narration fluide ultra-puissante. La prochaine fois, je me contenterai d'un "ouh c'est nul" ou d'un tiédasse "j'aime pas" parce que, manifestement, certaines personnes n'apprécient la critique que si elles sont d'accord avec les défauts qu'elle pointe.
On va commencer à le savoir, que t'es admin, Mill.
Tu brigues le poste d'employé du mois, avoue. Juste pour rappel, ce qui donne le plus d'avancement, c'est de sucer un gnou et de balancer la photo aux copains.
En dehors du fait que 90 pourcent des auteurs encore présents sur les ruines de ce site sont des admins, et donc qu'on en a tous à peu près rien à carrer de cette distinction, je me demande un peu quel est l'effet recherché.
N'y aurait-il pas comme une volonté d'affirmer une position d'autorité, ou un truc bien crade dans ce genre ?
Mais en tant qu'admin qui suce des gnous, je ne juge pas l'auteur, je ne juge que les commentaires de l'auteur, et ça me semblait important, de part mon rôle d'admin qui suce des gnous, de le faire remarquer.
Mettre Lunatik et Lourdes Phalanges dans le même panier par un procédé bien vicelard, tout plein d'insinuations voilées, et même pas assumées au final, je trouve ça profondément lâche et déplorable.
Assume tes propos, et suce un gnou.
Caporal admin, si ça te démange tellement de t'autocensurer dans tes textes, ne te gêne pas pour nous.
Mais je n'ai pas souvenir que la ligne éditoriale de la Zone ait changé au point d'en faire un site politiquement correct.
Dites-moi si je me trompe.
La pornographie interdite sur le site, cette bonne blague.
Ce n'est absolument pas ce que j'ai dit. Sur aucun des points sus-cités.
J'en ai fini de cette polémique. je parlais d'un texte. je donnais un ressenti. peut-être ai-je été maladroit en parlant du cas de Lourdes Phalanges mais ça n'invalide pas un ressenti.
Quant à cette revendication sur une position d'autorité, eh bien non. Simplement je réponds de la façon la plus complète possible. Les textes que j'ai publiés depuis mon retour sur la Zone, je les ai publiés sans réserve aucune. Je ne dis pas qu'il faut éviter de publier pour quelque raison que ce soit (sauf en cas d'antisémitisme, racisme, etc). Mais pourquoi ne pas réagir à certains sujets quand ça concerne le texte ? Je m'étonnais de l'absence de réaction quant à ce sujet, citant le cas de Lourdes Phalanges qui avait, lui, soulevé une vague de protestations. Disons que j'ai fait un point Godwin et que c'est peut-être un peu exagéré.
Et non, la ligne n'a pas changé : on dit ce qu'on pense et c'est ce que j'essaie de faire au sujet de ce texte. C'est à moi qu'on fait ici un procès d'intention, non à Lunatik. (encore une fois, je ne m'intéresse ici qu'à son texte)
Et pourquoi un gnou ?
Rassurez-moi. Le pire dans tout ça, le seul truc crade en vérité, c'est bien que c'est une histoire avec une morale, non ? Sodomiser des culs, oui. Mais des cerveaux, quand même. Et hop ! je remets une pièce dans la machine. Héhé.
@Mill : C'est pas de la pornographie, c'est du parafoutral : la rencontre du foutre à profusion, débile, sombre, violent et du paranormal. Il y a même d'autres textes ici : https://www.lazone.org/articles/dossiers/59.html si tu veux lancer d'autres polémiques et rameuter plus de monde sur les commentaires.
Perso, je trouve ça intéressant qu'il y ait un peu de vrai fight sur ce site. ça faisait longtemps et ça manquait.
"Et pourquoi un gnou ?"
C'est ma routine anti-stress.
La profanation de la sépulture de Lourdes Phalanges (Paix à son âme nazie) par contre c'est pas humain.
Je refuse de donner du plaisir à un gnou sous prétexte qu'il a un nom rigolo.
Et non, Lapinchien, je comprends l'intérêt d'un fight sur un site, comme tu dis, mais pour ma part, ça me fait du mal. Je le dis simplement et de but en blanc, ça me poursuit et ça ne résout rien. Je ne comptais pas lancer une polémique juste exprimer un malaise et, oui, c'est une réflexion personnelle que j'essaie, comme je peux, d'appliquer à mes textes, mais à aucun moment je ne parle de censurer quoi que ce soit - y compris ma propre production que je relis en tremblant des genoux lorsque je me rends compte des problèmes éventuels qui transpirent ici ou là et je ne parle ici ni de grammaire ni d'orthographe.
Enfin, le "parafoutral", comme tu dis, n'est pas une invention de la Zone (même si le terme est probablement due à ta propension à inventer des termes rigolos) puisqu'on en trouve un peu partout sur le net, avec ou sans images. C'est juste moins bien écrit, en général.
Et bien, c'est quand même cool qu'il existe encore un endroit sur le net où chacun puisse exprimer ce qu'il a sur le cœur (ou dans le cul d'ailleurs).
Sinon, quand on me lance des baballes, je suis plutôt joueur et taquin. Désolé pour la gène occasionnée.
Viens, faisons l'amour de façon respectueuse et en invoquant le consentement.
Mais sans huile de massage hein, je suis allergique.
J'ai un sismologue de l'Université de Vorkouta qui me demande si je connais la cause de ce gigantesque glissement de points pute et s'il y aura des répliques. J'ai dit que j'en savais rien, foutregnou (jusqu'au genou).
Le parafoutral, c'est moi. Un jour ma fiche Wikipédia prendra soin de préciser que je suis l'inventeur du mot parafoutral.
Et si vous faites l'amour dans les commentaires d'un texte parafoutral, démerdez-vous pour rendre ça un chouïa parafoutral, foutrecogne.
Allez, viens toi aussi, mon loup, j'aurais dû me douter que c'était toi, parafoutral. C'est beau, c'est sain, c'est tendance.
Et pour les points pute, heu, ben j'ai toujours pas compris. Je ne sais pas si c'est positif d'être dans le négatif ou si c'est bien l'inverse, je ne peux que supposer qu'on s'en tape, non ?
On se console comme on peut, oui.
Alors quand on a des points positifs, c'est comme une récompense, si je comprends bien.
C'est pas un peu conformiste comme vision ?
La Zone engendre son propre conformisme, ça me paraît aussi indubitable qu'inéluctable. Mais ça ne me pose pas vraiment de problème, au fond l'anticonformisme, surtout de posture, est devenu un genre de conformisme. Finalement, tout dépend de ce à quoi l'on se conforme et pourquoi. Quand mon slip de conforme peu ou prou à mon appareil génital, par exemple, j'y consens. Le contraire, surtout au sortir de l'armoire, me serait pénible.
C'est pas un peu binaire comme vision ?
En ce moment, c'est surtout la perspective d'une vision moniste qi m'inquiète. Le binaire est encore un moindre mal. Ceci dit, j'ai écrit "peu ou prou", laissant la porte largement ouverte à la gradation et aux nuances de gris dans l'appréciation du conformisme, tu seras forcé d'en convenir.
C'est pas un peu (ou prou) un clin d'oeil à 50 nuances de Grey ?
Je suis fort partagé.
Alors je vais faire un commentaire de lâche, le genre où tu commences par sucer des boules avant de cracher dessus. Un commentaire centriste. C'est de saison.
Certaines images, et le contexte global de la steppe, du troupeau immense, de la pauvreté (visuelle, morale, mentale) au sens positif et assez fascinant du terme, m'ont plu et permis de lire le texte en entier. Certaines phrases aussi s'étendent et se laissent aller à exister, se déploient, même si, au bout du compte, c'est encore un peu brut et peu musical ; n'empêche, ça va vers la musique, ça veut y aller.
La progression globale aussi, pourquoi pas : le yokaï, je m'y attendais pas, mais j'ai pas non plus été particulièrement surpris, parce que c'était un aboutissement et une explication absolument cohérents. Je suis donc arrivé au bout d'un texte pourtant très long pour un écran, et sans encombres.
En revanche. En revanche.
A quoi bon toutes les scènes de porn en bois ? Je m'en fous globalement, ça fonctionne pas autrement que mécaniquement, mais y a rien d'intéressant, de neuf, d'original ; pourtant, qu'est-ce que ça s'allonge, se rallonge, s'étale, bordel, on n'en sort pas.
Oui, je sais, c'est le principe même de ce yokaï-là, de vivre de foutre ; mais il demeure que moi, en tant que lecteur, c'est pas mon principe vital de vivre de lire des textes de foutre, et j'aime bien qu'on tienne compte aussi du lecteur, pas seulement des intérêts du personnage.
Je sais même pas si c'est une critique sur la nature et contenu de ces scènes de porn, j'aurais d'ailleurs pas grand chose à en dire ; j'ai l'impression que ce genre de texte est bandant à écrire, mais toujours très peu à lire (sauf à une époque où y avait pas d'images et pas de net, mais c'était vraiment y a longtemps).
C'est plutôt une critique sur la simple présence surabondante de ces scènes, ici. Elle m'ont ennuyé. Cliché sur cliché, jusqu'à l'indigestion et l'assoupissement.
M'a déçu aussi, finalement, de m'apercevoir in fine de ce que le texte aurait pu être, sans le porn : un truc potentiellement brut et pauvre, une fois encore au sens positif et noble du terme, un truc direct et rugueux. Mais là ça dégouline, pas moyen de trouver du rugueux.
Notons cependant que le texte passe par les mots "pianiste", manifestement conçu comme une insulte et qui constitue un laisser-passer zonard universel, "pavois" ou "juments suitées". Ca rachèterait pas mal de choses.
Mais faut arrêter le porn, c'est chiant.
Bon, maintenant je vais lire les commentaires, et faudra beaucoup plus de temps que pour lire le texte. J'espère qu'y a moins de foutre dedans, mais j'en doute.
J'ai tout lu.
J'ai pas changé d'avis.
J'en ai rien à foutre du projet initial auquel le texte répond (les textes de commande c'est mal), rien à foutre des bites putatives des auteurices (dans vos gueules, "auteurices", fallait pas chercher), des lecteurices (HAHAHAAA J4EN AI PLEIN COMME 9A) et des gnou.e.s et chevaluments.
Je crois que sur la pornographie en tant que phénomène culturel, je serais proche des avis de Mill, mais je crois surtout que la question ne porte pas vraiment ici sur le modèle politique et moral porté par le texte ou qui se concrétise dans le texte (parce que de très bons textes existent qui concrétisent des modèles vraiment merdiques, sans vouloir aller jusqu'au point Godwin "l'écriture de Céline est quand même unique et asmirable", mais en y allant tout de même) : le texte aurait pu être admirable tout en passant par une pornographie en soi maladive et malsaine sociologiquement.
Non, le problème à mes yeux, c'est que toute la partie porn est ennuyeuse au possible. C'est peut-être à cause de mon point de vue avien, ça me touche un cloaque sans faire bouger l'autre. Mais je ne vois pas qui peut être ciblé par de tels clichés (j'rai cru lire cependant que certains lecteurs ont été excitouillés, grand bien leur fasse).
Elle est ennuyeuse et elle détruit l'équilibre du texte : tout tourne autour, ben, de ce bouquet de bites initial, qui s'étend et dégouline jusqu'aux deux tiers du texte.
La fin, à partir de la révélation de l'identité du yokaï, est sacrifiée, expédiée, à tel point que le dernier paragraphe, qui aurait dû me plaire avec son écriture ciselée (mis à part le "on" : putain, quel pronom de merde, arh, ptouh), m'a pris à froid, j'étais pas prêt, j'avais été malmené et j'étais pas attentif, il a fallu que je m'y reprenne.
Récapitulons tout seul sur ce débat qui n'en est pas un car tout le monde s'en fout et parce que j'arrive trois ans après la bataille :
- ça part vers des structures musicales et c'est une bonne chose, quoiqu'inaboutie en l'état,
- ça devrait être rugueux et épuré et ça manque de l'être,
- les chevaux sont des honnête hommes,
- chevalument,
- le porno textuel c'est ni gentil ni méchant, c'est juste chiant et commercial.
Je ne parle pas aux inconnus qui débarquent en écrivant en inclusif, monsieur.
Glaüx nous fait un coup à la clint eastwood : 2 balles dans la nuque et rideau. Bravo. Tout est résumé.