L'attendre le soir, à l'heure où même les lampadaires ne suffisent pas à éclairer le bitume. Dans l'ombre d'un bâtiment, derrière la porte d'où elle sortira, un tuyau en métal dans la main. L'entendre arriver, l'attraper par les cheveux dès qu'elle sort pour fracasser son crâne contre le mur en béton. Frapper plusieurs fois, jusqu'à ce qu'elle perte connaissance, que la surface du mur soit visqueux, que les résidus de son nez éclaté restent suspendu contre la paroi. Elle me dégoûte et voir sa face est déjà assez insupportable. La balancer dans le coffre de sa voiture et conduire jusqu'à chez elle. Cette morue vit seule.
On arrive chez elle. Elle ne ressemble déjà plus à rien. J'arrache ses rideaux de douche pour la bâillonner tandis que je commence à lui péter les genoux. La lassitude avait laissé place à la haine, une haine profonde, viscérale, et qui allait passer, comme toutes les autres. Mais je n'avais pas envie de la laisser passer. Je n'avais pas envie de la digérer froidement, de la déglutir sans protester. Ce n'était pas un caprice, désormais c'était une nécessité. Elle ouvre les yeux à nouveaux, et je crois qu'elle souffre. Elle a l'air d'avoir peur aussi. Elle est trempée, sur le sol de sa salle de bain. Le carrelage est recouvert d'un mélange d'eau froide et de sang. Elle est encore engourdie, mais je suis certain qu'elle sent sont visage lacéré lui brûler la chair, et que ses genoux en miettes lui font le même effet. Elle tente de crier, mais ses jappements sont étouffés par le plastique du rideau. Rouer de coups ses os encore intacts. Je t'en foutrait bien, de l'articulation. Mais je ne veux pas la laisser partir tout de suite. Je la sens faible. Ses yeux commencent à devenir secs.
Attraper le sèche-cheveux sur le lavabo et passer le câble derrière le radiateur avant de la plaquer contre ce dernier et serrer un nœud autour de son cou. Que cette chienne finisse pendue à ces barreaux de fonte. Je veux sentir ses crachats sanglants macérer entre ses dents. Je veux qu'elle s'étouffe sur sa langue gonflée enfoncée au plus profond de sa gorge. Je crois voir dans ses yeux faiblissants une lueur de repentir. Cette charogne se permet de demander le pardon alors qu'elle ignore tout de ses fautes. Lui arracher le bâillon pour lui enfoncer le tuyau dans sa gueule béante.
Même une fois morte, elle a bavé du sang sur mes pompes.
LA ZONE -
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Je trouve quand même que le taux de feminicides sur la Zone est un peu trop élevé.
Vous n'avez pas honte, bande d'incels ?
Pas cool, le sang sur les pompes.
Féminicide, c'est vite dit. Encore faut-il prouver l'intention de tuer.
Je réalise que mon choix d'illustration est encore plus naze que je ne le croyais. Si un admin se sent de faire mieux, les morceaux actifs de mon cerveau applaudiront des deux mains tenant que vais-je faire.
Je trouve ton image très bien même si elle spoile un peu.
NAAAAN MAIS LE CHAROGNE ÇA SE VOIT TROP QU'IL A PAS TREMPÉ SON POIREAU ET QU'IL SE DÉFOULE, LÀ !
Toutefois, Dourak a raison, ne présumons pas la culpabilité et laissons l'accusé nous expliquer comment les événements décrits dans ses aveux ont pu se produire accidentellement.
Je dis pas que ce soit impossible hein, je dis juste que c'est improbable.
Y a comme un faisceau de présomptions.
Des indices, comme qui dirait, qui pointent vers la préméditation.
Le procureur Dégueulis réclame la pièce à conviction numéro trois : Winnie le Fion, nounours de Charogne, que ce dernier aurait violé sauvagement et continuellement depuis qu'il l'a gagné dans une fête foraine !
Mesdames et messieurs les jouirez, Monsieur le procureur, votre Horreur...pardon, Votre Honneur Lapinchien... J'ai été adopté par Charogne en deux-mille vingt, juste après le début de la pandémie. Il m'avait gagné lors de la dernière fête foraine organisée par les habitant de Montcuq. J'étais jeune et innocent à l'époque, et j'imaginais des jours heureux avec lui, passés à le réconforter dans son lit après une dure journée de travail. Hélas ! Je ne savais pas ce qui m'attendait.
Sitôt entrés dans son appartement, son comportement changea du tout au tout. De gentil et affable, il devint brutal, incohérent. Il me jeta sur un lit sale et infesté de punaises, avant de se précipiter vers la cuisine avant de revenir, un couteau à la main.
Je ne compris l'horreur de ce qu'il prévoyait de faire qu'au moment où la lame froide et aiguisée de l'instrument s'enfonça en moi, élargissant mon séant et exposant mes entrailles à son membre turgescent, sur lequel luisaient des morceau de mozzarella fondue.
Et c'est à ce moment-là qu'il... Qu'il... Excusez-moi, l'émotion est trop forte, je ne peux pas continuer...
Elle était consentante. Je ne devrais pas avoir de problèmes.
L'incel par definition est incapable d'infliger un dommage corporel a sa meuf qui diable peut-elle etre. Et d'ailleurs a mon humble avis lincel est du genre a ce bercer dombre nocturne pour pas croire l'horreur de nos vies presente ,mais jchange chaque soir davis et c pas lsujet.
Tout ca pour dire que ton commentaire est invalide degueul, donc ton proces aussi pour vice de procedure. Ou un truc du genre.
Il ne s'en sortira pas ! Ne le laissez pas s'échapper ! Non ! C'est un monstre ! Un monstre vous dis-je !
Bâillonner quelqu'un avec des rideaux de douche, c'est pas si évident. Et trouver quelqu'un qui possède plusieurs rideaux de douche (utilisés simultanément) non plus.
Enfin un peu de bon sens. Surtout "tandis" qu'on commence à péter des genoux (l'usage du "tandis que" devrait être sévèrement régulé). Lunatik- ? Ça me dit quelque chose.
"tandis que je commence à lui péter les genoux."
"concomitamment au commencement du pétage de genoux" ?
Assurément, on peut toujours faire pire.
"Assurément, on peut toujours faire pire."
"Pendant l'intervalle temporel au sein duquel les actions préliminaires et liminaires du pétage de genoux furent perpétrées ?"
Longtemps, je me suis couché dès l'entame du pétage de genoux.
Aujourd'hui, maman est morte tandis que je commence à lui péter les genoux.
Idée d'un pétage de genoux universel au point de vue cosmopolitique.
Genou dans l'anus.
Du temps de ma jeunesse folle, j'ai pas mal traîné mes guêtres dans les parages, mais depuis que l'âge a commencé son travail de sape sur mes malheureux os et mes pauvres artères, j'économise mon souffle, il est vrai.
En plus de ça, un lérot avait bouffé le câble de ma livebox. Câble qui passe dans mes murs. Inaccessible.
Bref, il ne fait pas bon vieillir.
Je pense que tu aurais pu plus détailler la lutte désespérée de la victime.
En tout cas ton texte détient un record de phrases courtes et de verbes à l'infinitif.
Les phrases courtes, c'est pas un mal. Surtout quand on voit à quel point les adeptes de Proust se ramassent sur la syntaxe.
Bon, sinon, le texte ne va pas bien loin. Ni excessivement trash, ni bien écrit, ni original.
Cela dit, ça m'a donné faim. Je vais me faire un croque-monsieur tandis que je commence à péter des genoux.
Du nerf, Charogne, on sait que tu peux faire beaucoup mieux.
Je rejoins le commentaire concernant les feminicide, un incelicide serait plus drôle !
Dans le référentiel relativiste au sein duquel la relation de causalité entre le héros et le genou, laquelle eut pour effet le pétage du second par le premier, fut établie.
Dégueulis, tu portes vraiment bien ton nom. T'es le genre d'énergumène qui pousse la blague jusqu'à l'indigestion, et qui brode encore plus avant, jusqu'à tous nous donner envie de gerber.
Merci d'exister, vieille vomissure. Sans toi, on ne pourrait pas illustrer correctement le concept de lourdeur infinie. Un truc que les astronomes nomment "singularité".
Et vous, Seigneur mon Dieu, accordez-moi la grâce de commencer un pétage de genoux qui me prouve à moi-même que je ne suis pas le dernier des hommes.
Nan en vrai c'est juste parce que tu anticipes mes participations au dernier appel à textes que tu as la nausée.
Quoique remarque t'es pas le premier qui me dis ça.
Je me demande si je ne devrais pas me remettre en question ?
Sérieux tout le monde me dit ça merde, même dans la vraie vie !
Je suis relou.
Je...nous...
Genou.
Je peux te tutoyer, Un Dégueulis ?
...
T'es lourd.
Je ne suis pas plus lourd que les autres.
Nous devrions tous, sans exception, nous remettre en question.
Gents zonards, écoutez !
En vérité, il faut
Nous aimer, c'est acté !
Oui, mes frères salauds,
Unis, nous serons comme
Xerxès, terreur des Hommes !
Il a raison ! Ouais, c'est vrai ! Il a raison, quoi ! En plus ça rime, putain !
Genoux épanouis, nobles os usés, xylophonez !
Entre les notes osez perler des pieds de nez
Non-conformistes aux sinistres pianistes
Outrés de vous voir péter sous les plumes artistes !
Ultime désarticulation, belle comme un arbre
Xérophile, qui contre les dunes dresserait ses branches glabres !
Malheureusement la langue française manque de mots commençant par X.
Xylophoniste.
Xylocaïne.
Et Xena la Guerrière.
Mince, pas vu que ça faisait une répétition "xylophoniste".
Xylitol, alors.
Xénophile. Ce que mon texte représente tout à fait, par ailleurs.
Xavière Tibéri
Ok, je sors.
J'ai appris un nouveau mot.
Et un point pute pour Charogne, un.
Si le Castor était là, il dirait sûrement : xylophage.
Xanax
Xanax + Xérès = la tête éclatax