Les petits contes de la bourasque
IVRE MAIS PAS MORT
Ha que non je ne suis pas mort, sinon j'aurais pas fait autant d'conneries...
Par contre, putain de bordel, je ne me sent carrément pas bien, mal au casque, au bide, partout où il y'a moyen d'avoir mal en fait. Même à des endroits qui se font d'habitude oublier.
Je suis allongé dans l'herbe, à plat ventre, face contre terre. Je constate que j'ai encore mes chaussures, et que, oh bonheur ! Je ne me suis même pas pissé dessus, cool, mieux que la dernière fois, Jojo, espèce d'alcoolo, tu remontes dans ta propre estime là. De mieux en mieux, bon, y s'est passé quoi encore ? Bordel à cul de pompe à merde !!!
Je décolle un peu ma tête de l'herbe histoire de voir ce qu'il se trame aux alentours, j'essuie un peu de terre et les brins d'herbe qui sont restés scotchés à ma gueule, j’entends un bruit d'eau, il doit il y avoir une rivière pas loin, en tout cas il y a des sapins, ou des épicéas, bref , on va pas se faire chier avec les considérations arboricoles là, je n'ai pas envie d'aller mater la forme des épines pour pouvoir vous apporter plus de précision, c'est pas le moment. On est dans le Jura (du moins je l'espère et me le souhaite). Donc c'est des conifères point barre. Puis je me retourne pour m’asseoir. Putain ça fait mal. Bon, déjà assis ça tourne, c'est pas grave, on est bien assis pour le moment. On va y'aller trannnnnnquile, y'a pas le feu au lac, et oh rebonheur, j'ai aussi encore mon short, non sans déconner, ça je l'ai encore jamais perdu, ça aurait été une première, et je n'aime pas me rendre compte des premières le lendemain d'une bourrasque, parce que comme je viens de le dire, c'est le lendemain...
Alors... Donc... Maman elle devait être belle celle là, j'en ais même fait un coma éthylique les copains, et je me réveille à coté d'une rivière et des susdits conifères qui forment un bois, objectivement il y a beaucoup plus moche pour se réveiller d'une si belle cuite. Et avec l’expérience j'apprendrais plus tard qu'il y a aussi beaucoup moins confortable que l'herbe, genre un lit des urgences avec des sangles de contention, et avec une couche et un pyjama de bloc opératoire s'il vous plaît. Mais on y reviendra selon mon bon vouloir dans un prochain épisode, si ça me botte hein, on va faire dans l'ordre.
Donc il fait jour, depuis un moment même à voir la hauteur à laquelle est le soleil, mais il ne doit pas être très tard non plus, plutôt tôt même . En tout cas ce n'est pas lui qui m'a réveillé, bonnnnjours Soleil, meeeeeeeeeerci Soleil, bon, ceci dit ce n'est pas le moment d'un trip yoga. Déjà est ce que j'ai mon portable ? Oui, mais y'a plus de jus dedans, tiens donc, ça m'aurait étonné cette histoire. Il faut dire que les alcooliques et les portables c'est une grande histoire, entre ceux qu'on paument, ceux qu'on fracassent, ceux qu'on nous fracassent, et ceux qu'on nous volent pendant qu'on cuvent, il faut savoir qu'un pochtron c'est gourmand en portable, ça m'a déjà coûté assez chère pour que je puisse en témoigner. Mais je tegiverse et m'égare là...
Je fais un rapide tour du corps dont je reprend possession pour quelque temps au dépend de ma chère copine 8.6 degrés, je m'examine d'un peu partout, je me tâte, des bleus et des courbatures donc, je rote un coup, tiens donc, hier c'était pas 8.6, non... Plutôt anisé... Du pontarlier je dirais (demandez donc au jurassien de vous faire goûter ça tiens, le bleu, y déchire celui ci, vous pouvez me croire sur parole). Ah oui, ça me revient, j'étais avec ces connards de Dudu et son frangin qui lui habite dans mon bled. Bon, tout en essayant de me rappeler mes péripéties éthyliques je vais d'abord me boire un bon coup de l'eau, elle tombe bien cette rivière. Il faut savoir qu'un alcoolique qui se réveille d'une cuite il a toujours très soif, et qu'avant toute chose en général il boit de l'eau, enfin dans mon cas je bois de l'eau parce que j'ai toujours tout bu le reste la veille, et que je n'arrive jamais à me garder ne serais ce qu'une cartouche pour le mal du matin. Parce que paradoxalement boire de l'alcool ça déshydrate, et la déshydratation peut concourir au coma éthylique. Mais vu la caisse que je me suis prise hier, j'en suis encore loin, je suis encore farcie comme un poulet aux herbes de Provence les copains, c'est d'ailleurs bien pour ça que ça tourne encore oui ! Donc je me lève, la vache tu m'étonnes que ça tourne, je suis encore méga bourré oui, et la gravité manque de se rappeler à mon bon souvenir. J'évite de retomber le cul par terre de justesse, mais ça va. Je gère la fougère papa. Et je me dirige vers la rivière, qui n'est à même pas trois mètres du rectangle d'herbe tout aplatie qui m'a servit de lit. Je prend bien conscience du fait que vu l'état dans lequel j'ai dû arriver jusqu'ici, j'ai eu de la chance de ne pas m'écrouler dans la rivière, car même si cette dernière n'est pas profonde ( un ruisseau tout au plus ) quand tu es bien confit il y a moyen de te noyer même dans un pot de chambre, vous n'avez jamais entendu l'histoire du mec bourré qui s'est noyé dans sa pisse ? Je n'ai jamais su si c'était une légende urbaine ou du vécu, mais néanmoins techniquement parlant je suis sûr que c'est faisable. Je me remet en position horizontale et je bois comme un enculé dites donc, tout mon saoul comme on dit . Ça change mais comme je l'ai expliqué plus haut, pour les affreux comme moi il n'y a rien de meilleur et de vital aussi, il faudrait d'ailleurs apprendre ça à ces enculés de flics, ça leurs éviteraient que les mecs chevronnés dans mon genre leur fassent des malaises en cellule de dégrisement parce que la maison poulaga ne veut distribuer la flotte qu'au compte goutte et surtout pas nous refiler une bouteille en plastique, je ne sais pas ce qu'ils s'imaginent que l'on peut faire avec une bouteille en plastique dans le genre dangereux les pandores, mais en tout cas c'est la procédure : verre en plastique et seulement à leur bon vouloir, à l'école de police on doit leur apprendre à se méfier de la possibilité que les claudos bourrés fabriquent une bombe hydraulique dans la cellule avec leur bouteille en plastique mais certainement pas à prévenir un delirium tremens dont on peut crever. J'ai même un copain qui en à bu sa pisse m'a t'il raconté, et je n'ai aucune raison de ne pas le croire. Il en a gardé une incapacité totale à pardonner quoique ce soit à tout ce qui peut s'apparenter de près comme de loin à un flic ou à un gendarme. Tout comme moi d'ailleurs, mais pour d'autre raisons, on y reviendra peut être aussi.
Donc une fois que je me suis bien désaltéré, j'entreprends de me débarbouiller la tronche, et à voir mon reflet dans la rivière ainsi que l'état de mes sapes, il doit y avoir du boulot. Supposition d'ailleurs aussitôt confirmé par la couleur de la flotte une fois que j’eus entrepris de bien frotter ma trogne. Tiens, tant qu'on y est, pourquoi ne pas voir les choses en grand, se foutre à poil, et en profiter pour débarbouiller le reste et finir de se réveiller à la fraîche dans la chtiote rivière que les aléas de mon parcours de bourlingue ont mit sur mon chemin. Ce que j'entreprends donc, de toute façon, je n'ai vue ni entendus personne, pas le moindre bruit de bagnole non plus, à part le chant des oiseaux au son duquel j'ai émergé des abysses cotonneuses, c'est very quiet, pour ce que j'en suppose, pour le moment je suis en pleine forêt de Chaux, 205 Km² seulement en partie domaniale n'est ce pas ? Je viens d'aller voir sur Wikipedia pour ne pas énumérer que des conneries, une des plus grandes de France. A moins que je ne soit dans la forêt de la Joux, ça m'arrangerait, elle est nettement moins étendue (27 km²), mais on verra ça, pour l'instant même pas peur, Jojo l'alcoolo aura sa 8.6 avant la fin de la journée bordel ! De toute façon pas le choix. Je me dis qu'il serait d'ailleurs de bon ton que j'accède à un dealer de picole avant d'être en manque de binouze. Voilà un objectif qui va me motiver !!!!
Donc une fois bien sec, je refout ma viande dans mes sapes boueuses, et j'enclenche la première. Je me fie à mes traces de pas dans l'herbe pour me diriger dans ce que je pense être la direction de mon arrivée sur le théâtre des opérations. J'arrive à un talus que j'escalade, et où j'ai du me brouter sévèrement la gueule dans la nuit vu les ornières qu'ont laissé mon passage, et bingo, j'arrive à une route, cette dernière réduit donc mes choix à un binaire questionnaire à choix multiples comportant deux réponses : gauche ou droite. Tout en réfléchissant à cet épineux dilemme, je me rend compte que vu la bouffe que j'ai du me coller la veille ainsi que la hauteur du talus, j'ai du cul d'être encore à peu près en état mais aussi d'avoir réussit à ne pas paumer mes lunettes, ça, ça tiens de ces miracles qui font des fois croirent au pichtaveurs chevronnés qu'à travers toutes les merdes et les galères que leurs dépendances leurs imposent, ils ont néanmoins parfois une bonne étoile au dessus de la courge, voir qu'il existe un dieux qui serait dédié tout spécialement aux toxicomanes de tout poils... Bon droite alors, et puis ont verra bien. Pour ce que j'en sais je n'ai rien de particulier à faire ces jours ci, même si je suis en train de me rendre compte que je suis dans l'incapacité la plus totale de vous dire quel jour on peut bien être, vu que pour ce dont je me souviens au travers du brouillard éthylique qu'est devenue mon existence, je suis en train de décuiter d'une murge qui à duré à vue de nez plusieurs jours, voir plusieurs semaines.
Je me mets à marcher donc, à analyser la situation, et à essayer de me creuser la mienne de courge afin d'établir des hypothèses tangibles pour savoir comment j'ai bien pu atterrir en pleine forêt jurassienne. D'ailleurs laquelle de forêt ? Vu la topographie et le relief plutôt prononcé, je pencherais pour la forêt de Chaux, celle de la Joux et beaucoup plus vallonnée, ça craint ça, c'est la plus grande des deux, et de loin, ça s'annonce pas easy easy mes conneries là... Et puis le lieu du drop me semble plus logique au vue du peu de souvenirs que j'arrive à décourger. Pour le peu de données qui reste un tant soit peu claires dans ma chaule, hier je me suis pointé chez le frère à Dudu, ne me demandez pas son prénom, je ne m'en rappelle plus, je vous parle de ça, cela date bien de presque dix ans à l'heure où je vous raconte ça au présent narratif.
Bien, reprenons, donc le frère à Dudu habite le même village que mes darons, chez qui je loge actuellement. Et donc c'est bien pratique quoique malheureux pour lui parce que le mecton n'est pas le dernier à taper dans la gourde, et comme les alcoolos s'attirent entre eux comme des mouches et un gros étron tout frais, de qui est la mouche et de qui est la matière fécale, ça reste toujours un vaste sujet de dissertation dont la synthèse est invariablement mouvante ainsi que soumise aux variables déterminées par la cuites que chacun tiens à l'instant T, je ne prendrais pas partis ici, en tout les cas, avec le frangin à Dudu, ont a eu vite fait de faire connaissance autours d'une bouteille de notre fameux pontarlier bleu régional. C'est d'ailleurs à cause de ce breuvage d'apéritif anisé que j'ai autant perdu les pédales, je n'ai pas l'habitude des alcools fort. La 8.6 c'est ma copine, mon alcool de prédilection, elle me détruit le système, la vie, et elle me ruine le bide mais avec elle je gère à peu près mes cuites à défaut de les maîtriser, les alcools forts par contre que dalle, comme je bois tout cul sec, quand il serait temps d'arrêter de s'enflammer je suis déjà carbonisé et partie beaucoup trop loin, pour que je revienne, il faut juste attendre que je m'écroule, malheureusement avant que cela ne se produise, je cause en général bien des tourments à mon entourage. Donc après avoir bu l'apéro avec Dudu et son frangin je me rappelle vaguement que nous sommes partie nous promener en charrette à moteur, que nous nous sommes rendu au Mont Rivel pour continuer sur cette joyeuse dynamique apéritive, et puis j'ai beau me siphonner la chetron, après ça, zobi, nib, il flotte sur mes vagues souvenirs un flou plus que total qui n'a pas dû néanmoins en oublier d'avoir des fulgurances artistiques aussi brèves que hors de porté d'un publique non sévèrement avertie et familier du concept. En tout cas vu que je marche déjà depuis un bon moment, je ne suis pas arrivé ici à pied vu mon état antérieure. Je me demande si ces deux enculés ne m'ont pas foutu hors de leur bagnole parce que j'étais plus un super enculé qu'eux deux réunis. En général quand je suis fracassé comme ça je ne suis pas un bon plan d'un point de vue social, je dirais que si ça c'est passé comme ça je leur ais certainement donné des raisons non négligeables de se comporter comme des trouducs, mais putain de vérole, on abandonne pas un mec ultra bourré à ce point en plein milieu des bois... Si c'est le cas sont graves les deux cons là.
J'en reviens à ma galère actuelle, cela fait présentement bien quelques heures que je marche, j'ai en tous les cas bien fait de boire autant que j'ai pu à la rivière parce que là je suis passé en mode chameau, et comme je ne suis pas un congénère de la mascotte à Camel ( tiens, pressez vous voir donc un peu l'agrume là les plus jeunes ). hé bien croyez moi ça commence à piquer légèrement, ou plus exactement à sécher dans ma bouche, et vive les lendemains de caisse qui chantent tiens. Voilà un village, du moins un hameau, c'est cool ça, c'était mathématique de toute façon, les routes, même si elles sortent de la pleine forêt, conduisent toujours à la civilisation ou à une rave party. N'empêche que je ne suis pas plus avancé sur le plan géographique, puisque je ne connais pas cette charmante localité, au moins les bagnoles sont immatriculées 39 donc on est encore dans la région. Je zone un peu, j'avise une ax garée contre une ferme, sans fenêtres en vis à vis, il y a de grandes chances comme je connais les bouseux du Jura... Yes, il y a les clefs sur le contact ! Donc je démarre tranquille et je trace, toujours dans le même sens tant qu'à faire, de nouveau la forêt. La jauge à essence à l'air foutu tout comme le compteur et l'ensemble du tableau de bord d'ailleurs, mes craintes se confirment à environ cinq kilomètres du lieu de mon larcin : j'abandonne le fruit de ma rapine en panne sèche, et je reprend la route à pied. Je suis obligé de suivre la route en me planquant dans les bois, si jamais le payou s'est rendu compte qu'il s'est fait chouraver sa guimbarde, il sait que vu le peu d'essence contenue dans le réservoir, il va forcément la retrouver pas loin. Comme je doute fort que mon méfait le colle dans un franc état de jovialité, je cherche à prévenir le coup de fusil, et tant pis pour le stop, d'ailleurs trois véhicules passeront au loin sur la piste en goudron pendant que les ronces me lacèrent les chevilles, c'est bien fait pour ma gueule tiens, ça m'apprendra à dépouiller un honnête agriculteur chez qui j'aurais pu boire un canon et demander de l'aide, plutôt que de laisser parler la crapule qui sommeil en moi par intermittence. Le dieu des toxicos m'a lâché sur ce coup, faut pas pousser quand même. De plus, c'est la double peine, qui plus est je sent monter le chien, je tremble et je commence à avoir la nausée, signe qu'il est plus que temps de trouver un spot de type open buvette.
Au bout de ce qu'il me semble être au moins dix bornes à crapahuter dans les bois à m'écorcher les jambes, j'ose enfin remettre les pieds sur l’asphalte et tenter le stop, et malgré ma dégaine de crasseux la c15 d'un chasseur finit quand même par s'arrêter, et m’amener dans un endroit plus propice à l'orientation. Ne me demandez pas la teneur de la discution que j'ai dû essayer d'avoir avec le conducteur, je ne me rappelle plus, mais entre un chasseur et un mec en descente, nous devions être en sous marin là. En c15 pardon.
J'arrive au village où je crêche donc, devant l'appartement du frère de Dudu je reste coi face à l'état de sa caisse, je ne suis apparemment pas le seul à avoir eu une nuit mouvementée. Je débarque chez lui en manque, donc littéralement assoiffé, avec une certaine appréhension, mais surtout avec un trou noir d'une nuit complète que je compte bien éclaircir. Je rentre, je dis bonjour, bon, déjà les mecs ont l'air ni mécontents ni surpris de voir ma gueule, c'est déjà ça, je n'ai pas besoin de me battre pour l'instant, je peux donc refaire les niveaux de pontarlier dans le bon sens et au calme, les saucissons sont avec leurs saucisses respectives, ça rigole et ça se bécotte sur le canapé, personne ne me demande d'où je sors. Donc j'enclenche et je leur demande si ils ne m'ont pas cherché, Dudu me répond tranquille comme une pervenche en train de te coller un pv en ta présence MAIS en face d'un bus de crs, qu'on s'est tous arrêtés pisser dans les bois cette nuit, et que comme ils ne me retrouvaient pas et que ces messieurs en avait marre de me héler depuis la voiture, vu qu' ils avaient fini de se soulager eux, et bien ils sont tout simplement partis... Peut être qu'ils étaient trop content de se débarrasser de moi pendant ma phase connard bourré, je tente de leurs laisser une chance et je demande si par le plus grand des hasards j'aurais osé me comporter comme un enculé, le Dudu me répond que non. Donc je m'énerve, d'une part parce qu'il faut bien M'sieur Maurice, leur remettre les idées en place, mais surtout histoire que ça parte un peu en couille, assez pour que la saucisse à Dudu se lève de ses genoux, un peu pour le retenir, un peu plus parce qu'elle ne veut surtout pas se prendre une mandale au milieu d'une baston de pochtrons, mais juste assez longtemps pour que le bordel que j'ai semé distrait tout le monde et que je puisse m'enfiler la bouteille de pont à moitié pleine dans le froc ( ha ben celle là les copains, pour moi elle est à moitié pleine, pour vous par contre, maintenant elle est complètement vide oui ), et je n'ai plus qu'à me faire gentiment foutre dehors, les laisser dans leur club échangiste et aller me finir chez papa maman. Demain j'ai rendez-vous avec un thérapeute sympa me semble t'il, je vais me prendre une bonne douche et il me reste un demie gramme de coke dans la table de nuit. C'est bon ça la prévoyance.
Replaqué sur les huit vis de la planche à roulettes le kickflip.
Je n'ai pas revu le frère de Dudu à ce jour, Dudu non plus d'ailleurs, il est décédé dans l'accident de sa voiture sans permis peu de temps après ces péripéties, victime comme de nombreux alcooliques des dommages collatéraux causés par l'alcool que sont les accidents de la route.
Repose en paix Dudu.
Une pensée pour Dudu, à lui, et à tout les rois et les reines de la bourrasque partie trop tôt pour avoir osé sortir du port par avis de grand frais.
LA ZONE -
Souvenirs d'une rave party qui a durée 22 ans, timballes, murges, cuites, expériences hallucinogènes ET psychotropes, atterissages violents, rapports conflictuelles à l'autorité, outrages, musique de mongoles, mongoliens en troupeau et en action, violence, prison, multiples cures de désintox, bref, tout un programme, on commence avec une promenade bucolique et forestière.
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Dilemme : on avait dit qu'on remontait la barre au niveau exigence, et ce texte est truffé de fautes d'orthographe et de conjugaison. D'un autre côté, c'est zonard dans l'esprit et le ton, et non dénué d'un peu d'inventivité verbale à deux ou trois moments. J'ai bien envisagé de jouer les correcteurs ou de demander à l'auteur de retravailler son texte, mais un avocat-ninja et la flemme m'en ont dissuadé.
L'intrigue pourrait tenir sur un timbre poste, mais on y reviendra peut être.
Ahah, j'ai un un de tes semblable dans mon entourage, la Biroute de son surnom, le thermomètre à ivresse générale, lui aussi il lui ai arrivé de volé une mobylette dans une ferme pour se faire serrer par les gendarmes sans casques et du coup au gnouf avec d'autre teufeurs dans le même état que lui, en tous cas ce texte est très parlant.
les digressions sont un peu énervantes.
Même en lisant en diagonales c'est chiant.