Un matin de l'an 2021, un vieillard à l'œil lubrique, car il ne lui en reste qu'un, finit sa conserve de ''Miaou''. Les minimas sociaux se sont réduits comme peau de chagrin depuis l'accession au pouvoir du Gérontophile Bancaire.
Dans cette cabane faite de matériaux de récupération divers : palettes, bâches, cartons ; le vieil homme s'essuie la bouche du revers du moignon. Les engelures ayant eu raison de ses doigts ce dernier hiver, sa seule main encore valide se tient au chaud dans ce qui lui sert de pantalon. Cette place que les chats apprécient tant.
Bertrand a besoin de compagnie, il observe sa boite de conserve vide de son œil vitreux. Il a besoin de tendresse le bougre, et le gras qui macule le fond de ce récipient d'origine industrielle va lui servir à capturer un chat. Il rabat le couvercle vers l'intérieur, un chat y glissera sa tête et y restera coincé. Ce procédé permettra à notre esseulé de satisfaire son besoin d'amour.
L'homme part déposer son traquenard métallique dans le terrain vague qui lui sert de jardin. Des carcasses de voitures, des frigos pourrissants, des ronciers ornent ce cadre idyllique. C'est ici que Bertrand observe les enfants qui viennent jouer de son œil contemplatif. Il met en place la conserve et se poste allongé sous une bâche tel un chasseur à l'affût. Toujours la main complète au chaud dans l'entrecuisse, sa queue gonfle, il baiserait bien la Terre tellement le manque de contact charnel se fait sentir. Il donne des petits coups de bassin, sa barbe se mélange aux hautes herbes, parfaite association pour parfaire son camouflage. Enroulé tel un rouleau de printemps, ce vers de chair et de plastique ondule doucement dans la rosée de cette friche urbaine.
Un chat galeux sort d'une des voitures avoisinantes, il est tigré et se détend de tout son long avec la grâce caractéristique des félins. Cette sensualité dans le mouvement excite ce bon vieux dégueulasse qui se tortille de plus belle.
— Frrr frrr, fait le vers mi-homme mi-plastoque.
Le félidé s'approche nonchalamment de la conserve, il hume l'odeur, approche sa tête de l'ouverture. Bertrand retient son souffle, sa verge tressaute dans sa main, au bord de l'explosion. La boîte crânienne du chat entre avec douceur dans le piège.
— Il est fait ce petit fils de pute ! Se dit le vieux crado.
Effectivement le chat relève sa tête avec ce couvre-chef pervers. Le vieux clochard bondit alors sur ce con de félin galeux.
— Je te tiens mon mignon ! Hurle-t-il.
Le chasseur saisit le chat avec sa main chaude, le prend par la peau du cou, les tiques éclatent sous la pression de cette pince perverse. Les fluides se répandent dans la paume de ce vieil homme solitaire. Les feulements étouffés par la conserve réveillent l'instinct primaire de saillie de Bertrand.
— Bordel il me fait bander ce petit salopard. Je vais l'enfiler sur ma queue comme un gant !
Il brise une à une les pattes de ce chat prit au piège, les hurlements poussent le désir du bourreau à son paroxysme. Il sort péniblement sa bite de son accoutrement, posant le chat brisé qui se débat au sol, comme une mouette prise dans le mazout. Il saisit son sexe énorme pour un orifice de matou. Pas de préliminaire avec Beber, l'envie est trop forte. Il cale le chat en le saisissant par son bassin et présente son gland contre l'anus du petit animal qui se débat en crachant dans son silencieux fait de métal.
Le gland décalotté, et plein de Saint-Vergeron, se présente contre le muscle anal du pauvre animal qui dans sa boîte de métal comprend que l'intromission va lui être probablement létale. Les prémisses sexuelles du vers solitaire dans sa bâche ont fait couler le liquide pré séminal du pénis de ce salaud plein de vices.
Il presse sa queue contre le petit anus galeux mal décrotté. La résistance fait encore monter le désir du vieux zoophile de circonstance, il sent son foutre gonfler sa vieille prostate, il doit se dépêcher avant de se répandre comme l'éjaculateur précoce qu'il a toujours été. Il sert les dents et d'un coup rageux pénètre violemment le corps du félin. Ravageant les viscères chauds du chat-gant de bite sur son passage. Beber commence à sentir les convulsions du matou autour de sa queue. Les sensations sont terribles, il broie le petit corps chaud, pulvérise la colonne vertébrale pourtant si souple chez les chats, son gland remonte la trachée du chat-cordéon et le cyclope voit le jour de la gueule du petit carnassier.
Il vomit alors son foutre par la gueule de cette chat-ginette douce et molle. Les jets sont longs, puissants et se répandent sur le métal de la boîte et coule sur le sol contaminé par ce fiel foutreux. Beber lâche un long râle qui se termine sur une note aiguë, les muscles de la mâchoire du chat viennent de se contracter et les petites dents pointues transpercent alors son gland. Du sperme et du sang se mélangent alors sur ce dernier sourire félin caché dans cette foutue boîte.
Deux enfants ayant entendu les bruits et le râle se précipitent dans le terrain vague. Le premier dit au second :
— C'est peut-être un chat blessé, allons le sauvé mon ami !
— Oui pis s'il est mort nous pourrons toujours le ramener et nous en faire un bon dîner !
Les enfants se retrouvent nez à nez avec le vieux Beber encore groggy par l'orgasme et la douleur. Il est assis en tailleur avec le chat-cordéon sur sa bite, il ne l'a pas encore retiré.
Le premier enfant demande au vieux :
— Monsieur nous avons entendu un cri et nous sommes venus aussi vite que possible secourir l'animal que vous tenez entre vos mains, enfin votre moignon et votre main.
Beber répond en essayant de paraître attristé :
— Effectivement ce pauvre chat s'est retrouvé la tête coincée dans cette fichue boîte. Je l'ai calmé en le caressant. Voulez-vous le caresser aussi mes jeunes amis ?
Deux gosses qui arrivent pour caresser son chat-bite : C'est Noël bordel ! se dit ce sale enfant de pute de Beber.
Les enfants sont à une dizaine de mètres du vieux pédophile. Une explosion sonore et un bruit strident fend le calme de cette scène. Les enfants et Beber lèvent alors les yeux au ciel. Une boule de lumière suivie de son panache de fumée semble se diriger droit sur eux. Les enfants partent se cacher sous les carcasses de voitures environnantes. Un réflexe acquis depuis la dernière guerre civile, le bruit des obus qui annonce la mort par le shrapnel.
''BOUUUM !''
La déflagration est puissante. Un épais nuage de poussières et de cendres remplit l'air du terrain vague. Les enfants sortent de leurs cachettes respectives et se retrouvent dans ce brouillard sentant le souffre et la chair brûlée. Ils se dirigent vers le lieu d'impact où jadis se tenait le vieil homme et le pauvre chat. Un cratère de moins de dix mètres de circonférence et de deux mètres de profondeur se dessine au milieu de ce brouillard.
Un astronef non identifiable vient d'apparaitre sur les radars de ce qu'il reste de l'OTAN, comme sorti du néant, aucun instrument de mesure n'a eu le temps de calculer une trajectoire d'impact sur le sol terrestre.
Le nuage se dissipe et laisse apparaître une forme conique, un clou gigantesque planté dans le milieu du cratère. Érigé tel un monolithe, l'objet encore fumant éveille la curiosité des deux enfants. Ils descendent dans le cratère pour observer de plus prêt cet objet tombé du ciel.
— Wouah ! C'est énorme ! Dit le premier.
— Il faut prévenir Dame Brigitte ! Dit le deuxième. Elle peut avoir besoin de la technologie de cet engin spatial pour accroître son pouvoir sur sa communauté sapiosexuelle composée de vieillards séniles.
— Oui, elle nous donnera asile, gîte, couvert et nous protégera des vils pédophiles qui peuplent ce désert apocalyptique, renchérit le deuxième.
Les deux gamins se tiennent face à l'objet, l'un deux s'approche la paume en avant comme pour mesurer les radiations de chaleur émises par ce qui ressemble à du métal très brillant. Du chrome recouvert d'une épaisse poussière issue de l'atterrissage. Le gosse le plus en retrait commence a parlé à haute voix :
— F...O...S...A...R...D! Y'a des lettres sur ce truc, on voit pas bien mais y'a quelque chose d'écrit la dessus. Est-ce qu'il est encore chaud ?
— Non ça va, je pense que je peux le toucher. Y'a comme une espèce de trappe plus haut, j'arrive pas à voir, je suis trop petit.
— Attends, je monte sur tes épaules si tu veux bien ?
— Ok !
Le deuxième enfant monte sur le épaules de son copain. Maintenant il se tient debout face à ce qu'il ressemble à une trappe. Il glisse ses mains dessus et la fait coulisser sur le côté.
— C'est une fenêtre ! Un hublot ! Je vois rien, y'a comme de la buée dedans.
— Descends, je tiens plus ton poids. Faisons le tour pour voir s'il n'y a pas une autre trappe ou une porte.
Les curieux font le tour de l'engin conique. Ils trouvent un autre panneau qu'ils font coulisser sur le côté.
— Merde ! S'exclame l'un d'eux.
Une console avec un écran affiche ceci :
''Spécimen mâle. Classifié dangereux. Comportement social hostile…''
Le reste de l'écran étant brouillé, les enfants retiennent leur souffle. Un levier avec la mention « Ouvrir » orne le pupitre. Ils se regardent et tirent ensemble avec leurs mains. Un bourdonnement commence à se faire entendre. Les vibrations se font sentir dans le sol. Les gosses prennent peur et reculent.
— On a fait une connerie ! Dit l'un d'eux.
Le cône de chrome commence alors à se scinder en son milieu et laisse échapper un nuage de gaz épais et vert. Un bruit de mécanisme et de dépressurisation se mêle aux vibrations. Un dernier bruit sourd vient mettre un point final à tout ce vacarme.
Une fois le nuage dissipé, les enfants observe une forme humanoïde enchevêtrée dans des tuyaux. L'ombre de cette silhouette n'a rien d'un bon présage. Les vibrations ont fait tomber la poussière qui couvrait les inscriptions à l'extérieur. ''Fucking Old baStARD'', voilà ce que ce monolithe cachait, un putain de vieux bâtard, un humanoïde à l'âge indéfinissable.
Un bruit de décharge électrique se fait entendre. Le corps enchevêtré convulse. Les tuyaux se détachent les uns après les autres. Les enfants sont paralysés par la peur et la sidération. Une main aux ongles longs et sales vient arracher le dernier tuyau qui est plongé dans le milieu de ce visage.
''BREUUUUH!''
La gueule carnassière grande ouverte et édentée en son milieu vient de laisser sortir un râle caverneux. Un épais filet de bave coule de son affreuse bouche.
— Il a vraiment pas une gueule de porte-bonheur ! Dit l'un des enfants.
Une deuxième main vient prendre appuie sur le bord de la carlingue de chrome. Les yeux rouges, brillants comme des braises incandescentes se fixent sur eux. Le corps se met en mouvement et sort de l'ombre. A la lumière du soleil, la crinière bringée et la barbe aux multiples reflets écarlates laissent les enfants stupéfaits. Ils aperçoivent l'épaisse couche de poils qui recouvre se corps affuté comme un doberman. Le son caverneux de la respiration profonde rappelle le souffle d'un asthmatique. L'humanoïde se penche et bascule la tête la première hors de sa capsule. Il s'écroule comme un étron de pachyderme, lourdement en s'étalant de tout son long.
Il tente de se relever péniblement, le corps parcouru de spasmes, comme un camé en plein sevrage. Il n'est vêtu que d'un semblant de caleçon et il transpire à grosses gouttes. Il relève la tête, fixe brièvement les gosses avec ses yeux injectés de sang avant de regarder le cône de chrome ouvert derrière lui. Sa bouche est toujours grande ouverte comme paralysée, comme s'il venait de faire une gorge profonde qui aurait duré une éternité. Il essaye de s'exprimer :
— Reuuuh, orrrel euh erde! Enhulé euh isse euh ute!
Les enfants sont inquiets, les borborygmes du céleste voyageur ont des intonations pleines de colère. L'un deux se décide à essayer de communiquer avec cet affreux personnage :
— Monsieur, vous avez l'air de ne pas être content et nous voulons savoir si vos intentions à notre égard sont pacifiques ?
L'inquiétant venu d'ailleurs se tourne vers eux, les dévisage en se tenant la mâchoire avec un air dubitatif. Il lui fait faire des mouvements lents et répétitifs. Tout en se tenant la gueule il leur répond :
— Qui… suis… je…?
— Monsieur c'était écrit F-O-S-A-R-D sur votre engin spatial, répond l'autre gosse.
— Fosard ?! Foutez… le… camp… bande… de… petits… cons !
Sur ces paroles intelligibles les enfants s'enfuient en courant et disparaissent du champ de vision de ce vilain personnage. Une irrémédiable envie d'uriner prend alors l'énergumène, il entreprend d'aller soulager sa vessie hypertrophiée sur un roncier et en se déplaçant péniblement sa voûte plantaire entre en contact avec ce qui s'apparente à des reste de viscères humains encore fumants.
Beber est parti en confettis mais pour Fosard le fin gourmet, ce mets le met en appétit. En bon charognard il se penche et ramasse ce morceau de seul choix, c'est de l'intestin grêle cuit à point. Comme ses incisives sont aux abonnées absentes, il avale ledit intestin comme un énorme spaghetti. Il poursuit sa pérégrination, se plante devant un magnifique roncier et vide l'entièreté de son fluide urinaire. Un jet puissant qui manque de le faire se renverser, il saisit sa queue à deux mains et pose un pied en arrière pour contrebalancer. Le contact de son liquide avec la nature est pour le moins surprenant, le roncier se désagrège et des nuisibles de toutes sortes s'enfuient comme des victimes d'une bombe au napalm. Une frappe chirurgicale avec son lot de dommages collatéraux comme disent les maîtres de l'art de la guerre.
Ainsi soulagé mais toujours aussi peu vêtu même s'il est velu, Fosard cherche de quoi se protéger des UVs, sa peau étant aussi blanche que celle d'un cul de nonne Troppo. Il trouve au périmètre du cratère une bâche un peu brûlée et maculée de sang, du rouge et du noir pour sa nouvelle cape. Plus loin il tombe sur une paire de bottes en caoutchouc espacées de quelques mètres l'une de l'autre dont les pieds de l'ancien propriétaire sont encore présents.
La viande est crue donc il la retire des bottes et la jette au loin, là où une horde de rats affamés se jettent sur ce don du ciel. Ainsi affublé de sa cape et chaussé, le vilain se met alors à sautiller en se déplaçant avec légèreté, un peu heureux de se sentir libre. Il sort du terrain vague et se retrouve dans les rues d'une ville en ruine, les seuls humains qu'il aperçoit se dérobent et se cachent dans les bâtisses en ruine où les cabanes de fortune environnantes.
Fosard hume l'air et une délicieuse odeur de barbecue lui chatouille les narines. Se fiant à son odorat surdéveloppé par des années de stase dans sa cryocapsule, il suit les relents tel un requin attiré par le sang. Dans ce dédale de rues et de restes architecturaux d'une civilisation qui semble avoir connue une apogée, l'individu à la démarche sautillante se plante à une centaine de mètres un grand bâtiment dont la façade est éventrée par d'énormes trous. De son regard de prédateur en chasse il scrute les environs, il sait que le butin olfactif qui l'a mené ici n'est plus très loin. Son sixième sens, ou sa paranoïa, lui glisse dans l'esprit qu'ici tout peut basculer pour lui. Une mise en garde de son cerveau reptilien surdéveloppé qui le condamne à se nourrir et rester sur le qui-vive.
La brise se lève quand l'étranger à ce nouveau monde se décide à faire le pas qui le mène vers un avenir incertain, sur le haut de cet immeuble se tiennent deux lettres un ''L'' et un ''E''. Si sa vue n'était pas si bonne, l'ombre de ce bâtiment aurait l'allure d'une bête gigantesque à deux cornes. Un animal à l'appétit gargantuesque qui aurait la capacité de sortir des étrons de la taille d'un convoi de forains composé d'une multitude de camions à triple remorques.
Le souffle du vent traversant les entrailles de cette bête faite d'acier et de béton, emmène avec lui un flot de feuilles au format A4 imprimées ou calligraphiées. Un dégueulis d'immondices textuelles qui vient se déverser sur Fosard comme pour l'accueillir. Des petits oiseaux virevoltants qui, comme dans Blanche Neige, l'habillent sauf qu'ici cet événement d'allure onirique semble prendre le ton de la dissuasion, de la mise en garde.
Il saisit une feuille qui vient se coller sur son visage émerveillé, lui obstruant la vue quelques secondes, à peine en a-t-il débarrassé son faciès qu'un demi parpaing vient terminer sa chute à quelques mètres de lui en éclatant en une multitude de morceaux. Son ouïe capte le son d'une discussion provenant de cet édifice :
— Putain les mecs ! Lequel de vous est à l'initiative de ce coup raté pour faire fuir un potentiel potentiel ? Vous êtes vraiment trop cons, il est trop loin pour ajuster un tir de parpaing de cette précision. Aucun de vous n'a la dextérité d'un bouliste ni même la carrure pour prétendre de toucher une vache obèse à cette distance. Laissez-le approcher bordel, laissez faire les choses, il est potentiellement assez con pour se mettre à l'endroit parfait pour être atteint...
Un sentiment de haine colossal emplit l'esprit de l'homme à la cape de bâche ensanglantée. Son corps se crispe, son pouls s'accélère, il ferme les yeux et fait instantanément le vide en lui. En ouvrant ses yeux injectés de sang, il lève son bras et pointe son index en direction de l'ouverture de la façade d'où provenait la voix. Il ramasse méthodiquement, avec une économie de mouvement remarquable, les morceaux éparpillés du demi-parpaing. Il se met alors à genoux, respire profondément et se racle fortement la gorge et le nez. Dans une forme de transe il recolle un à un les morceaux du projectile en ponctuant la mise en place des pièces de ce puzzle en trois dimensions de crachats précis. Une mise en œuvre rapide, un travail d'orfèvre exécuté avec une dextérité impressionnante. Il se dresse alors et tend l'objet vers le ciel :
— Voilà ! Détruire c'est facile mais reconstruire l'est tout autant quand on s'en donne les moyens ! Je vais venir vous le carrer dans la gueule votre foutu agglomérat de ciment et de graviers ! Avec tout l'amour qui s'est absenté, qui dans chaque pas que je ferais vers vous pour réclamer vengeance, renaitra et grandira, et au moment venu fera en sorte que je vous prendrai dans mes bras !
Sur cette fin de tirade Fosard s'élance d'une foulée kenyane, un pas léger et souple. Il traverse la distance entre lui et ce qui semble être la porte d'entrée de l'immeuble et cela sans soulever la moindre poussière, sa vivacité fendant l'air comme une flèche. Il s'arrête net une fois devant le portail qui gît à ses pieds bottés. Le son d'un objet en pleine chute le fait sauter d'un pas sur le côté, un autre parpaing complet cette fois le manque de peu. Il sourit. Mais le parpaing qui suivait le premier vient lui percuter l'arrière de la tête, il s'écroule en essayant de se ressaisir vainement. Son regard se brouille d'un voile gris et un acouphène vient raisonner dans sa tête. Il manque de perdre connaissance et il entend des hurlements de joie suivis d'une conversation entre divers interlocuteurs :
— Ahahaha ! Je l'ai eu ce con, putain il croyait quoi le rouquin avec sa cape de merde ? C'est qui le patron ? C'est bibi ! Je vous l'ai dit bande d'ignorants, la patience ça paye !
— Ouais enfin t'en as jeté deux c'est pas très sport non plus. Le premier est raté dans tous les cas.
— Et alors ?! Le premier c'est un leurre.
— Dans ce cas-là la première tentative avec demi parpaing ''ratée'' c'était aussi un leurre, faut arrêter de changer les règles en cours de route. Tu te comportes comme un gamin tyrannique.
— JE suis le Grand Inquisiteur ! Je vous emmerde ! Je fais ce que bon me semble et vous n'avez rien à dire. Vous êtes mes vassaux alors fermez bien vos clapets. Maintenant on dit tous ''Bravo Grand Inquisiteur c'était un coup de maître''.
— Bravo Grand Inquisiteur.
— Putain vous êtes vraiment une bande de suceuses ! Jetez-vous tous par ce trou ! Je supporte pas les esprits malléables ! Bordel ! Y'a vraiment aucun plaisir à vous côtoyez ! Je vais me tirer comme tous les ans, revenir pour la Saint Con et encore tous vous coiffez au poteau. Je me tire, vous me dé-goû-tez !
— Oh hey ça va la diva ? Et c'est quoi ce délire anti-roux ?
— Ta gueule ! Je peux pas les encadrer ces enfoirés, parait qu'ils ressentent pas la douleur, ils puent, on peut pas leur faire confiance. Pis putain, ce gars qui nous recolle un demi-parpaing à la perfection en moins de deux minutes à grand renfort de glaviot ça vous fait pas flipper?
— A vrai dire c'est plutôt curieux, le gars avait l'air serein quand il a fait ça. J'avoue je suis assez sur le cul. Imagine que le gars il rentre dans le bâtiment et nous le refait à l'œil de la même manière ? On lui offre un toit et basta, une fois le boulot finit on le dégage.
— Mouais c'est pas faux. Un potentiel potentiel et rouquin sur les bords ça va nous changer un peu. Merde, avec son air con, sa bâche, ses bottes et un côté rainman de la maçonnerie ça se tente. Bon on fait comme s'il s'était rien passé, s'il se relève on le laisse rentrer mais pas d'effusion surtout. Faut pas qu'il se sente trop à l'aise non plus…
Sur ces dernières paroles, Fosard rassemble ses forces et se relève. Il a mordu la poussière de La Zone sans le savoir, son nouveau chez lui, enfin son grand chez les autres. Il passe sa main à l'arrière de son crâne pour palper l'énorme bosse qui palpite et sourit de toutes ses dents sans incisives et entre dans le ventre de la bête...
LA ZONE -
Cet individu qui a choisit de s'auto-bannir d'un site de littérature érotique car trop marginal ou avant-gardiste pour les sapio-sexuels. Il dérive pendant des semaines à la recherche d'une terre d'asile, un endroit avec des gens qui lui ressemblent ou non, qui acceptent, tolèrent des gens comme lui. Dans l'obscurité de cet espace qu'est la toile, il aperçoit une infirme source de lumière et décide de mettre le cap vers ce petit point scintillant et sent son cœur se remplir d'espoir.
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et bonne #journeeinternationaleduchat
Ce petit résumé aux petits oignons.
J'exige un parfait argumentaire pour cette critique mesquine qui m'a fait violenter Scotty. De plus, malgré qu'il soit castré ce petit fumier de chat qui entre et sort comme bon lui semble de cette maison, je l'ai obligé à copuler avec Toutouille par frustration/envie de faire du mal à quelqu'un.
HOLY SHIT UN NOUVEAU TEXTE ! LA ZONE BOUGE ENCORE ! C'EST VRAI ! ELLE BOUGE ENCORE !
Je trouve que tu réclames bien avidement tes coups de parpaing dans une gueule que tu as déjà fort rouge.
Je trouve que tu réclames bien avidement tes coups de parpaing dans une gueule que tu as déjà fort rouge.
Mwoui, j'aime ça les parpaings, la violence donnée comme reçue peut-être l'expression d'une sexualité pleine de frustration.
waa le passage du chat en boîte m'a fait perdre la main de lamadonne qui m'habite. Meurtrier
"qui dans sa boîte de métal comprend que l'intromission va lui être probablement létale"
J'ai dû rire pendant au moins une bonne minute.
Bon le texte est très mal écrit, bourré de répétitions et de fautes, et l'enchaînement d'actions ressemble plus à une juxtaposition qu'à une suite logique (on sent le gars qui regarde trop de films Disney/Pixar), mais il est indubitablement marrant.
Bravo Fosard, tu es zonard.
Connard.
C'est écrit à l'intuitif, mes textes pornos sont du même acabit. Je ferais plus attention sur les répétitions. J'écris comme un dessin animé.
Je suis un petit scarabée roux.
Content d'être chez vous, merci pour la critique un Degueulis, cœur sur toi
J'ai bien envie de lire un autre texte de Fosard, dans la même veine, mais structuré comme un vrai texte, pas comme un film. Il est vraiment marrant celui-ci je trouve. Pas mal foutu du tout.
La partie chasse suivie de viol de chat est bien réussie, pas de doute, on sur la Zone.
La maltraitance féline, c'est toujours une valeur sûre.
Le reste se laisse lire plutôt agréablement, grâce à des descriptions et des métaphores chouettement imagées. Oui, chouettement. Il y a un vrai truc à faire avec ce style.
Sinon, c'est souvent maladroit dans les tournures, on l'a déjà dit, il y a des fautes (même si on s'en tape un peu tant que c'est pas illisible), et dernière remarque purement subjective :
le côté méta "j'écris sur la Zone en faisant causer les auteurs de la Zone", c'est en train de me gaver. On commence à en avoir beaucoup, des comme ça, et Dégueulis n'y est pas pour rien.
Là ça va que c'est juste un texte de présentation.
Je m'en vais lire la deuxième production de l'auteur, qui semble nous conter une véritable histoire.
Vu que je suis en train de rédiger la suite de Cyberpunk, on en a encore pour un petit moment. Par contre j'ai une bonne nouvelle pour vous : j'ai mis moins de cul.
Désolé.
PAS DÉSOLÉ !
Nan désolé.
PAS DÉSOLÉ !
Y manquerait plus qu'ça.
Je maintiens que cet auteur a du potentiel.
J'espère qu'il va revenir pour publier d'autres textes.