au bout du rouleau y'en a encore

J'suis au bout du rouleau certes, trente deux, juste avant que ça craque, comme une étoile filante.
J'ai mal aux épaules, à la nuque, chaque fois que j'écris ça mereprend. J'ai mal au pied, chaque fois que je marche ça recommence, j'ai mal partout, chaque fois que je fais un truc, ça me fait mal.

Pour manger, je m'injecte un truc qui digère, après je peux manger, si je mange pas assez, ça me liquéfie jusqu'aux tripes et je me désintègre, claque, ça pète dans la tête, partout, un flash, mais bon un peu de sucre là-dessus et je renais, c'est mon chemin de croix.

Vous pouvez changer les mots en conservant la forme gramaticale: pour x, y =x mais attention de bien égaliser sous peine de voir z tout emporter. Ça veut rien dire ? C'est comme les maths. Ce qui compte c'est de trouver la forme et de la fourrer, comme quand les enfant ils mettent des cubes dans du bois.

J'suis un rouleau, au bout y'a r. Au bout ça recommence. Mais dedans y'a r. Je suis le rouleau, ce qu'on étale dessus n'est pas moi, c'est de la merde, je l'aime, ce n'est pas moi, au bout du rouleau y'a r, puis ça recommence, et toute ma romance qu'étais là sur moi: elle est plus là, mais moi j'y suis, encore. J'suis au bout du rouleau, jamais, y'a r, j'étais amoureux. Mais

J'vous l'ai déjà dit ! x, y = et vous avez trois heures ! Planchez bande de farine