Butch Lasagna était le plus grand tueur fou de l’histoire de l’humanité. La guilde des tueurs fous lui avait même offert un canard en plastique à son effigie, pour le récompenser de ses nombreux massacres. Butch Lasagna n’avait pas peur des pâtes, ni de mettre la main à la pâte, ou de serrer des pattes, ou de couper des potes. Butch était un ami de longue date, et en ploudrant, je me rendis chez lui.
- Butch ! Criai-je en défonçant la porte de sa maison à coups de pied. Viens-là vieux saligaud !
Une rafale de balles répondit à mon salut, et je dus me mettre à couvert.
- Je reconnais bien là mon Butch ! Toujours aussi susceptible quand on défonce sa porte à coups de pieds !
- Vieux saligaud ! Viens là que j’te défonce à coups d’marteau !
Je me dirigeai donc vers mon ami de longue date, qui tenait à la main un lourd marteau de fonte, dont il m'assena plusieurs coups violents sur la tête dès que je fus à portée de frappe. Des morceaux de cervelle éclaboussèrent sa chemise. Puis nous nous embrassâmes, comme deux vieux chats qui ne se sont pas vus depuis des années, et nous fîmes l’amour sur le parquet. Nous nous relevâmes, en sueur, satisfaits tous les deux, car comme toujours nous avions joui de concert.
- Butch, dis-je en remontant mon pantalon, l’heure est grave.
- Pouldreuzic ? Me demanda-t-il en me regardant d’un regard interrogateur.
- Pouldreuzic. Répondis-je en fronçant les sourcils.
Nous allâmes donc sauver Pouldreuzic, et après cela nous nous en fûmes au bar pour boire et fêter notre victoire. La légende de Butch Lasagna et de Jean-Baptiste Sidah continuait de s’écrire, en lettres d’or, au firmament.
Puis je rentrai chez moi, et Butch mangea des lasagnes, et nous fûmes de nouveau contents, chacun dans son rocking-chair, fumant chacun sa pipe avec un air satisfait, écoutant chacun de la country pour nous rappeler les bons moments passés ensemble.
Cependant, dans les profondeurs les plus terribles de l’enfer le plus sombre que l’horreur la plus atroce des neurones les plus atteints du plus malade des dieux fous avait engendré, se terrait un danger encore plus grand, qui grandissait encore au fur et à mesure qu’il mangeait son Cerelac.
Pouldreuzic était en danger, et c’était dangereux. Il fallait intervenir.
Cependant, personne ne se rendait compte de l’imminence du danger, sauf une vieille voyante à moitié folle qui vint sonner à ma porte, par une nuit de pleine lune, pour m’expliquer ce qu’il se passait. Nous fîmes l’amour passionnément, et elle eut un orgasme. Dès le lendemain, je retournai voir mon vieil ami, Butch Lasagna.
- Caralho ! Vieux saligaud ! Dis-je en défonçant sa porte à coups de pieds.
Une rafale de balles répondit à mon salut, et je dus me mettre à couvert.
- Je reconnais bien là mon Butch ! Toujours aussi susceptible quand on défonce sa porte à coups de pieds !
- Vieux saligaud ! Viens là que j’te défonce à coups d’marteau !
Je me dirigeai donc à nouveau vers mon ami, et des morceaux de cervelle éclaboussèrent de nouveau sa chemise, et nous fîmes de nouveau l’amour sur le parquet, où nous eûmes chacun un orgasme.
Puis nous retournâmes chacun fumer sa pipe, dans nos rocking-chairs, en écoutant de la country music, avant que je me rappelle soudain pourquoi j’étais allé le voir. Je retournai chez-lui en courant, défonçai sa porte à coups de pieds, évitai les balles, et nous fîmes de nouveau l’amour, mais cette fois, au lieu de rentrer chez-moi, je lui dis :
- Butch, l’heure est grave.
- Pouldreuzic ? M’interrogea-t-il.
- Pouldreuzic, fis-je avec un regard sombre.
Nous nous en fûmes donc, montés sur nos chevaux, vers Pouldreuzic, afin de le sauver du Mal.
Puis, après avoir sauvé le monde une deuxième fois, nous nous en fûmes, chacun dans on rocking-chair, écouter de la country et fumer des cigares.
Mais des profondeurs les plus abyssales du plus monstrueux des monstres infanticides, là où l’Horreur indicible des abominations molles et chauvelues murît sa haine à l’égard de toute vie, un danger encore plus grand attendait, tapi dans l’ombre. Un jour, alors que j’arrosais mes pétunias, le danger refit surface, et ce fut terrible. Je montai sur mon cheval, et me rendis chez Butch Lasagna, défonçant sa porte à coups de pied, évitant les balles, mais cette fois-ci refusant même de faire l’amour, car je savais qu’il fallait agir vite. Je serrai mes sphincters autour de son pénis, et le guidai jusqu’à son cheval, puis nous chevauchâmes ensemble vers Pouldreuzic, où nous sauvâmes le monde pour la troisième fois.
Puis, chacun dans son rocking-chair, nous écoutâmes de la country en fumant des cigares, avant de nous endormir, du sommeil des bienheureux. Le mal, au bout du rouleau, devait se dire que Pouldreuzic avait tout de même deux sacrés défenseurs en la personne de nos deux personnes.
Un jour, alors que je fumais ma pipe, dans mon rocking-chair, en pensant que j’avais bien envie d’un peu de Butch dans mon fourre-lasagnes, je me souvins qu’un jour, en sauvant Pouldreuzic, j’avais découvert la signification du mot « sybaritique », en lisant un poème de merde ouvert sur le pc du seul et unique habitant de la région qui sache lire et écrire, et je fus content, car ce mot décrivait bien la relation que j’avais avec Butch. Je me levai de mon rocking-chair, et me dirigeai vers le rouleau compresseur que je gardais dans mon jardin. Arrivé au bout, je donnai une tape sur la formidable machine, en disant « hue, cocotte », et je ris tout seul, avant de monter sur mon cheval et de partir en direction de la ferme de Butch Lasagna. Au loin, dans la terrible savane de bretagne, juste avant la toundra, j’apercevais des girafffffffffffes, aux cous immenses, qui mangeaient des feuilles de baobabs, et le soleil se couchait, pareil à un acteur de drames très antiques.
C’est à Pouldreuzic que je découvris la signification du Mot.
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je n'ai compté aucune private joke. Je dois être complètement à l'ouest.
Si si, la private joke avec 'Giraffe'. Ah ah, comme c'est drôle...
Y a un truc qui m'énerve dans les textes du Dégueulis c'est quand il se met à faire du comique de répétition.Y a un truc qui m'énerve dans les textes du Dégueulis c'est quand il se met à faire du comique de répétition.Y a un truc qui m'énerve dans les textes du Dégueulis c'est quand il se met à faire du comique de répétition.
Ouai j'ai cru une seconde aux sept répétitions et a l'apothéose divinatoire de ce jour. J'suis déçu.
Par contre j'i réussi a lire jusqu'à la fin cte fois, il est bon ton texte
jtrouve
"il est bon ton texte"
Merci mon p'tit Connard.
Pour Lapinchien : si quand même y en a plein des private joques.
Pouldreuzic est une référence à Clacker et à son texte sur les villages bretons (stdm de l'an dernier), sybaritique est une référence au poème du gars au nom imprononçable qu'on reconnaît tous, intitulé "In Vino Paternitas", l'éclatement du crâne de Jean-Baptiste Sidah à coups de marteau est une référence à CTRL X et à son texte de Sain-Con 2021, Giraffes bien sûr, etc.
Par ailleurs la Zone est citée noir sur blanc dans le texte, avec le poème de merde ouvert sur le PC d'un Zonard qui se reconnaîtra.
Je suis particulièrement fier de mon idée d'arriver au bout du rouleau compresseur plutôt qu'au bout du rouleau de papier toilette.
Faut tout vous expliquer ici, bande de mous du bulbe, décidément.
Hrlll.
Hrrrk.
*Crache*
Comique de répétition DTC, Lapin.
Dieu Lapin, pardonnez-moi ce sacrilège.
Celui qui trouve la référence à Lunatik aura le droit de m'enculer ce soir.
T'es un fan trop hardcore de la Zone. Je parie que tu collectionnes nos figurines dans ta chambre.
Bonne idée, ça faire des goodies La Zone ! On pourrait imprimer les pires TDM sur du PQ, faire des gants de toilette avec la tête de Dourak, des granulés Lapinchien pour lapins nains, des suppositoires Un Dégueulis, des cotons tiges Cerumen, des préservatifs goût Clacker, des cartouches de camping gaz CTRL X...
y a pas de girafe ni de stripteaseuse
sinon le seul moyen de réinitialiser le système : taper Google dans Google, ou plus sérieusement regarder TikTok toute la journée
ah si y a une girafe j'avais pas lu la fin et j'avais loupé l'emprunt à Rimbaud
Je collectionne vos préservatifs usagés. Sauf pour Dourak dont je collectionne plutôt les mouchoirs usagés, mais le résultat est le même. Je prévois de vous cloner pour repeupler la Terre à votre image.
Bravo Haiku pour avoir repéré la référence !
Mon offre de turlutte pour qui trouvera celle à Lunatik est prolongée jusqu'à demain.
Oh pardon. D'enculutte.
Bon personne l'a trouvée. C'est les chevaux.
Ils se déplacent en cheval et pas en bagnole.
Les baobabs sont une référence à mon texte "Sa Sainteté Partouzeuse".
Voilà.
Butch Lasagna, c'est cool comme nom. Et "chauvelues", belle trouvaille.
C'est un bon texte, moins dur à avaler que celui sur les croissants et le jus d'orange.
C'est un texte de fan hardcore de la Zone, et mine de rien ça fait autant plaisir que flipper. J'espère que tu as réussi à choper la figurine collector à mon effigie avec le gode-ceinture.
La Zone c'est le site sur lequel je passe le plus de temps...
Je le checke compulsivement chaque fois que je vais aux toilettes.
Je le checke compulsivement quand je suis au bureau.
Je le checke compulsivement en conduisant.
Je le compulse chèquement en m'électrocutant.
Je le chique complètement en me trépanant.
Je sais plus du tout ce que j'dis, au s'cours.
Merci.
D'exister.
Idée : après le MCU (Marvel Cinematic Universe), le DTC. Dégueulis Textual Cosmos.
Je check aussi, peur de rater quelque chose d'important, je reste connecté en permanence, je fais du présenciel comme mon bon à rien de sup' hier' qui fait 1,5mois d'heures sup/an à rien foutre.