Le soleil têtu me relève
Mais Lazare a perdu la foi
D'un grain de sénevé je rêve
Mais le hasard étend sa loi
J'ai passé la nuit aux abois
De ça le matin me délivre
Puis tout le jour je m'apitoie
Je ne sais ce que c'est de vivre
Un spasme parfois me soulève
Pendant quelques instants j'y crois
Puis c'est comme un abcès qui crève
Je me souffle le chaud à froid
Et je regrette quelques fois
De n'avoir trouvé dans les livres
Que le doute et le désarroi
Je ne sais ce que c'est de vivre
Plus même le vin ne m'enlève
De cette absurdité le poids
J'ai le gosier sec l'âme en grève
La tête en vrac les bras en croix
Et je m'avilis sans effroi
Et je n'ai plus rien à poursuivre
Je veux un ciel qui me foudroie
Je ne sais ce que c'est de vivre
À quoi bon brailler des Montjoie ?
Je ne me sens plus jamais ivre
J'ai perdu le fil des pour quoi ?
Je ne sais ce que c'est de vivre
LA ZONE -
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Ah, l'alcoolisme, un grand drame. Je te soutiens, Dourak. Tiens bon !
"Je me souffle le chaud à froid"
Vers bien trouvé, bien pensé, bien paradoxal. Mais tu l'as fait exprès.
Cet enculé a beau être un gopnik, il écrit des putain de poèmes.
Faut rendre à Dourak ce qui appartient à Dourak.
Du coup, je te fais un bisou sur le testicule gauche (j'ai toujours eu une préférence pour les testicules gauches, les droits sont trop conservateurs).
On sent la soif de l'absolu et la dépression consécutive à son insatiabilité.
L'aporie posée par l'insoutenable légèreté de l'être, drapée dans son irrédentisme, à la fois prosaïque et structurellement paradoxale jusque dans son paradigme, et dans son ipséité idempotente, mais toutefois évolutive et protéiforme, frappe l'esprit de celui qui, méditatif et rêveur, quoiqu'horrifié, ose y plonger un regard armé d'épochè et acéré par la conscience aigue de l'intersubjectivité fondamentale de toute construction phénoménale, bien que toujours affreusement assombri par un cartésianisme solipsiste irrémédiablement inscrit dans toute subjectivité contenue dans son propre sein.
Je te comprends, Dourak, car moi aussi j'ai vécu de tels moments, qui vous saisissent tout entier et vous laissent pantois et sans défense face à l'immensité du silence infini, face à l'ironie transcendantale de l'agapé pourtant cerclé de chaos, et face à la diarrhée, qui frappe l'homme au cœur de sa dignité.
Génial, comme d'hab
Sur le fond, je ne suis pas loin d'être d'accord avec le Dégueulis, bien que mon expérience de l'alcool s'arrête environ au niveau banane flambée, voire chocolat à la liqueur, en de rares occasions.
"je ne suis pas loin d'être d'accord avec le Dégueulis"
Personne ne touche à la couille gauche de Dourak à part moi. Merci d'aller te trouver une couille ailleurs.
mon petit dourak, ce n'est pas mal de se toucher, il vaut mieux prendre son plaisir en kolkhoze que la petite vérole à las végas. mais laisse les véganes à venise, tu ne vas pas piquer la place à booz endormi avec ton haïku de bègue, heureusement pour toi, kikoo aux mains d'argent est là, et regarde ce qu'il fait à ton popopopoème :
Je ne sais ce que c'est de vivre
J'ai perdu le fil des pour quoi ?
Je ne me sens plus jamais ivre
À quoi bon brailler des Montjoie ?
Je ne sais ce que c'est de vivre
Je veux un ciel qui me foudroie
Et je n'ai plus rien à poursuivre
Et je m'avilis sans effroi
La tête en vrac les bras en croix
J'ai le gosier sec l'âme en grève
De cette absurdité le poids
Plus même le vin ne m'enlève
Je ne sais ce que c'est de vivre
Que le doute et le désarroi
De n'avoir trouvé dans les livres
Et je regrette quelques fois
Je me souffle le chaud à froid
Puis c'est comme un abcès qui crève
Pendant quelques instants j'y crois
Un spasme parfois me soulève
Je ne sais ce que c'est de vivre
Puis tout le jour je m'apitoie
De ça le matin me délivre
J'ai passé la nuit aux abois
Mais le hasard étend sa loi
D'un grain de sénevé je rêve
Mais Lazare a perdu la foi
Le soleil têtu me relève
Alors, hein, dans quelle sens y bande là, comme ça, et il n'est pas inversé là, c'est toi, mon dourakinet, qui n'a pas fait ton boulot, la poésie, c'est comme manger et chier, faut pas se tromper de déroulement.
C'est passeque t'as pas ponctué aussi, tu pouvais pas voir que tu mangeais ton caca.
Saperdelipopette. Publiez, par la Pute Ultime, publiez !
Ah, la Pute Ultime... Je l'ai vue, une fois, de loin, nimbée d'un halo testiculaire. Elle chevauchait un godemiché à pattes, gros comme une maison, et répandait la lubricité autour d'elle, ses mamelles irradiant une lumière nacrée. L'argent sortait de lui-même des portefeuilles, les cartes de crédit s'envolaient et allaient glisser dans les nombreux terminaux qu'elle avait disposées aux flanc de sa monture, tandis que les pénis, comme animés d'une vie propre, se dressaient et éjaculaient des oraisons à la gloire de son vagin... C'était beau, Dourak, beau comme aucun mot, aucun poème ne peut le décrire !