Et les arbres des pendus, quand ils avaient 666 ans en s'organisant pour former un pentacle irréprochable, se couvraient tantôt de sang quand les ichtyosaures lacéraient la panse de leurs victimes à la recherche de bretzels, et d'autres fois on pouvait les voir porter les fruits du Territoire des morts jusqu'à l'autel au centre du Parc où toutes les messes noires se terminaient... sous les néons glacés eux aussi ramenés du néolithique, précisément à cause de cet ouvrage d'Artaud qui avait peut-être survécu à cette bande-son glauque, et que je perdis en cours de route à force de marcher à la fois las et déterminé, les mégaphones des miradors du parc dégueulant à présent des complaintes à tous les rapaces nyctalopes.
Déterminé parce que je voulais m’infiltrer dans ce grand Projet cinématographique continuant comme un leitmotiv macabre ce jeu un peu débile pour glaner de précieuses infos sur ces nuisibles… mais les ichtyosaures dansaient dans le ciel en tournoyant par de larges cercles autour des cadavres et chantaient par leurs cris que seule l'aide de Satan pouvait permettre d'obtenir ou de forcer les maléfiques codes d'accès.
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L'ombilic des limbes avait fait disparaître les idées néonazies du débat télévisé de ce soir et à cet heure nuptiale avec une forme olympique pourquoi s'acharnaient-Ils, à faire choir des arbres faisandés ces pendus qui étaient disséminés dans le parc aux couleurs chairs ? Dans cette genèse des bretzels du pendus, on découvrira par quels mystérieux atouts l'intrigante recette du dernier bretzel a accéléré en quelque sorte l'arrivée d'intrus malgré le code d'accès au développement aussi bien complexe que cinématographique ; et pour quel groupuscule on avait soutiré cette nuit à un pendu solitaire ce qu'il paraissait chuinter d'une quinte de toux…
Fermées par de lourdes chaînes rouillées, les portes, comme si elles l'étaient depuis des siècles alors qu'il suffisait d'un mot de passe inventé par la meute hurlante, larmoyante, désopilante des créatures de Mandeville ; et quand elles planaient au dessus des tours et des flèches gothiques des nombreux sanctuaires de la ville, juste de quoi susciter quelques prières et des offrandes d'enfants éventrés en l'honneur d'un occulte culte païen, il y avait juste de quoi chasser la mélancolie vieillissante des victimes du supplice de la corde : leur poésie commençait d'abord par démystifier le Projet : tout reposait sur sa contradiction, pour améliorer leur expérience client par une hot-line révolutionnaire offerte uniquement aux pendus cadavéreux et leurs fantômes…
Le sol était jonché de copeaux de bois. Et les oraisons funèbres et furieuses comme le givre cette nuit, quand elles nous haranguaient, harassaient les quelques milliers de kilomètres que nos jambes avec un chut de chair glissant sur de la chair ne supportaient plus.
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"Satan, sors de ce corps !"
Moins de cut-up dans ce texte ? Putain, l'arnaque !
Je me suis bien marré !!
Moins de cut-up, moins de cut-up, ma foi. Ça fait plaisir de savoir qu'Haiku lit les commentaires.
Du coup ça veut dire que j'ai le pouvoir de l'influencer...
...
...
Giraffe strip-teaseuse.
Voilà, ce sera tout.
Maintenant passons à l'étape suivante : je te mets au défi de raconter une vraie histoire, avec un début et une fin, et une intrigue, et contenue dans un seul texte publié ici même sur la Zone (pas en plusieurs morceaux donc). Si possible en intégrant une giraffe et une strip-teaseuse.
Une girafe, avec un seul f, merde.
"Ah, je t'enculerai bien,
Je te mettrai bien,
Un coup dans le paf,
Girafe."
(Moyen mémo technique)
(Lu dans psykopat magazine en 1996)
C’est ma faute
c’est ma faute
c’est ma très grande faute d’orthographe
voilà comme j’écris
giraffe.
J’ai eu tort d’avoir écrit cela autrefois
je n’avais pas à me culpabiliser
je n’avais fait aucune phaute d’orthografe
j’avais simplement écrit giraffe en anglais.
nyctalope toi même
Ça se bouscule au portillon pour commenter, je vois...
Tout le monde est dans son TDM ?
Non c'est juste que personne ne comprend ce qu'il raconte. Même moi j'y bite que dalle, c'est dire.
C'est pas compliqué pourtant... l'ichtyausore il a mis le chocolat dans le papier hallus.
La cervelle daikulisse se deguste fraiche, elle ne faisande pas avec vos gueules de pendus qui mentent vouloir lire une histoire qui naura ni la queue ni la tete de l'epoque mais celles d'une periode historique, comme le corps dun ver qui vit coupe du reste et pousse et croit.
Haikulisse a le poisson bien frais.
Ta gueule, Connard. Et connecte-toi, bordel.
Lol ok chef jv essayer dbrancher ma merde dordi
Ta mère elle fait du 33 Mhz
oui jcrois
https://www.youtube.com/watch?v=N0vE2jHZZzg
C'est nul. On croirait entendre la bande son de Runaway. T'as pris exemple sur le bot Encarta ?
oui, telle est ma condition dans la cage aux images
Ce site n’est pas pour moi, trop longtemps je me suis fatigué à remonter le niveau, je vais aller désormais chez Oniris ; adieu les cons comme dit l’autre
Ah tiens, un dramatic exit.
Haiku en a plein le cul.
Je vous parie cent boules qu'il revient dans moins d'un mois.
Rends toi à l'évidence. Le futur de la littérature est sur Oniris, certainement pas sur La Zone.
J'aime bien la confidentialité du site. C'est safe pour explorer des concepts un peu plus tordus que ce que j'écris d'habitude.
Et j'aime les critiques brutales qui ne lèchent pas le cul mais le dilatent à coups de barre de fer. Et je pense que ça commence à manquer par ici. Donc :
Dourak et le lapin essayent d'être un peu gentils avec les auteurs, mais Haiku écrit objectivement de la merde, c'est TOUJOURS la même chose, il est incapable de se renouveler, de pondre autre chose que du cut-up, ou même d'écrire une phrase plus ou moins bitable. Même quand j'ai essayé de collaborer avec sa prose (en m'arrachant des neurones au passage) il a recoupé mes ajouts et supprimé une grosse partie. Pourtant j'avais fait un effort pour rester dans la veine onirique/poétique. Alors j'ai saboté en mode porno scato gore. Fallait prévenir Haiku, fallait prévenir, désolé si tu l'as mal pris.
V'là mon deux centimes d'euros : tu peux pas venir pondre des dizaines de textes en mode full-automatic et espérer des acclamations, sauf si tu veux recevoir de la bave et du fluide cérébro-spinal dans la gueule parce que les seuls à te féliciter sont des hydrocéphales de quatorze ans. Et je dis ça avec beaucoup de respect pour les hydrocéphales.
Par exemple : ton dernier texte, Charogne, c'est une merde sans nom. C'est honteux d'écrire et de publier un truc pareil, sauf si c'est une private joke entre toi et les admins, je sais pas.
Et attention je ne dis pas que je n'écris pas de la merde aussi, parfois voire souvent, mais au moins je tiens compte des critiques et j'essaye de m'améliorer un peu de texte en texte. Je suis pas en mode full berserk "wééééé j'ékri dé texts c tro bi111111 !!!!"
Bon. V'là mon rant. C't'ait cool.
Je retourne écrire mes zonezandrins moi.
Puke.
La faute à Lapinchien, à l'homme-chat ou à l'alien à tentacules ? Le saura-t-on jamais ? Toutes ces questions sans réponses, ça me déprime.
C'est un complot de seigneur Yeti et roi Licorne.
Je me demande d'ailleurs quel est le potentiel du lapinchien dans ce genre de littérature. Ça te dirait, une bonne petite copulation avec un poulpe, ou bien on va droit au procès ?
On peut faire un appel à textes Hentaï
ma folle nuit avec Eric Zemmour
Déjà fait avec Petit Ours Brun.
"On peut faire un appel à textes Hentaï"
Voui. S'il vous plaît.
Merci.