Résumé : Flemmard assumé, l'auteur confesse d'emblée avec désinvolture se livrer à la facilité en faisant appel à des professionnels pour réaliser la majeure partie du travail et, bien qu'une faute avouée serait à moitié pardonnée selon la sagesse populaire et en toute invraisemblance théologique, chacun se pourra fabriquer un jugement sur la question à la mesure de sa magnanimité et de la qualité de sa défécation quotidienne.
= commentaires =
Un bien bel échantillon des cons actuels. Super concept le Uber Con. Vite déposer le brevet à l'INPI. Très bien écrit. C'est bien marrant d'avoir tant de cons pour marionnettes.
Pas ton meilleur texte, ça. Et pas assez bien relu, vu les fautes de conjugaison.
MAIS
J'apprécie l'effort dans les références.
DE PLUS
Je pense que tu passes trop de temps sur Internet et que tu y absorbes les conneries des gens.
Dourak serait-il un hypersensible ?
Je constate que l’on progresse, grammaticalement, dans la genrification des équidés de petite taille. Bien.
Je ne partage pas les réserves du Dégueulis, c’est drôle, pertinent, pétillant. Le brouhaha des dialogues rend, paradoxalement, de façon efficace et concise une bonne part de l’étendue de la connerie humaine.
Les runnnings gags, les zonards encagés, la partie de baise en arrière plan et la tentative de mutinerie grâce au téléphone portable en fil conducteur décrispent bien les zygomatiques.
Bref, à poil Lapinchien !
Brûler un con et demie, dont soi-même, et une hôtesse dans la foulée quand on en a tout un assortiment, c'est un peu dommage. Mais c'est vrai que c'est original et l'effet recherché est réussi.
À poil Lapinchien ? Sa bite (pré-supposément) traînait déjà dans le foutoir il n'y a pas si longtemps d'après ce que j'ai compris. Moi je dis, ce Pomme a l'air d'être assez bien foutu pour que tant de monde souhaite le voir en tenue d'Adam.
Et pourtant je me relis. Je vois qu'il restait un 'taper' au lieu de 'tapé', effectivement, ça fait mal. Quoi d'autre ?
J'aurais pu vider le casier progressivement en en cramant un par bière, mais je suis sûr que tout le monde aurait trouvé ça trop long.
"s'ils avaient pu commencé à se reproduire"
Par ailleurs ici :
"J'étais peu motivé [...] familles malheureuses."
Passage du passé composé au présent de fort mauvais aloi.
Mais on t'aime, Dourak, t'es not' Gopnik à nous !
Je confirme que ça aurait été un peu long vu le nombre de personnes dans la cage. Mais t'aurais pu mettre de la paille et du petit bois tout autour et te faire un barbec'.
P.S. : comme qu'on fait l'italique dans l'éditeur zonard ?
Pour le passage au présent, je ne suis d'accord que parce que le narrateur meurt à la fin, ce que je ne savais pas encore à ce moment-là.
Pour l'italique, t'as peut-être remarqué les petits boutons 'b', 'i', 'u', 's' en haut des champs 'intro" et 'texte' dans les formulaires d'édition. Ils ne sont pas décoratifs. Tu sélectionnes ta zone de texte et t'appuies sur le bouton 'i'.
Par l'Ultra Pénis des Amériques ! Non je ne les avais jamais remarqués ! Spassiba !
Je la trouve un peu débarquée, la cunégonde de la fin, il manque un bout de la vraie histoire, sans doute un problème de copier-coller, il faut une raison pour tuer les gens, non ?
Et un auteur qui s'auto-crame pour la saint con, c'est la mauvaise pente, vous direz pas que je ne l'ai pas dit.
Mythologiquement, Dourak a piqué le job de Jeanne d'Arc.
"il faut une raison pour tuer les gens, non ?"
Sur la zone ? Lors de la Saint-Con ?
Et avoir l'occasion de brûler Dourak, n'est-ce pas en soi une raison suffisante pour empoigner d'emblée son lance-flamme et le braquer sur lui ?
Est ce que le plan A va donner un texte un jour ?
J'espère, et j'ai un bien meilleur candidat au rôle de Jeanne d'Arc en plan A. Je ne vois d'ailleurs pas ce qu'elle vient foutre ici dans le plan B, à moins de confondre évocation de cochons et évêque Cauchon. J'ai aussi un plan C et même un plan D depuis une heure. Je ne suis pas prêt d'arriver au plan Q. Et qui trop a de plans mal les tire. comme dit le proverbe chinois bien connu.
La Cunégonde est évoquée au début du texte, de même que le second lance-flammes, donc la fin est tout de même un peu préparée (même si c'est totalement et doublement le fait de Thierry Hazard). Je ne prétends pas que c'est du grand art, mais ce n'est pas non plus du pur deus ex machina.
Avant de parler d'auto-crémation, il faudrait être certain que l'auteur s'identifie au narrateur, même si la présentation du publicateur encourage à le croire.
très bon, parfaitement drôle, et la description du con par seulement quelques bouts de phrases prononcées est très maline.
Le plan B me semble bien meilleur que le plan A.
De toute façon, je lorgne sur le plan D inspiré du A, du B et de Michel Sardou, une singulière Trinité.
Je réitère mais la raison littérale de l'attaque au lance flamme de Cu, c'est :
"Bonjour, ma belle. Tu déchires ta race, tranquille, je te kiffe trop grave. Chill, conne carnée. Tes parents sont là ? Ce serait pour vous inviter à une petite crémation de Saint-Con..."
C'est la seule chose qu'il lui dit, j'y aurais plus cru s'il lui avait piqué son vélo !
Ou alors, elle se dit : "ouai, super, une saint con, j'y vais, y'aura sans doute un lance flamme de trop"
C'est la revanche de jean ne d'arc en fait, et cunégonde est son pseudo, et le narrateur, c'est le prince Philip Mountbatten !
je ne vois pas d'autres explications.
Avec à première vue l'air de ne pas trop forcer, et sous des dehors décontractés, Dourak nous pond un vrai bon texte de St-Con qu'on pourrait qualifier de fumé à l'ancienne, tambouille à la fois traditionnelle et augmentée d'une bonne pincée d'originalité (dans ces dialogues comme des apartés qui s'entrecroisent et racontent subtilement une multitude de conneries filées).
Les sonnets, c'est cool, mais les textes de cet acabit, c'est bonnard aussi. Zoubi. (Il paraît qu'avec le temps je deviens choupi ; c'est une position anticonformiste que j'assume.)
L'ombre de Joëlle plane sur ce texte.
Facilité, facilité, je t'en foutrais, de la facilité. La plus grande partie de la stupidité humaine ambiante est citée là, il ne doit pas manquer grand-chose.
Putain, je ne suis même pas arrivé à pourrir un seul texte de cette saint-Con, un cru mémorable. Mes chiottes vont être trop petites pour les afficher tous.
J'ai beaucoup aimé l'idée, l'élan, la texture et aussi, cette approche décontractée de la pâtisserie.
Malheureusement, je rencontre quelques difficultés avec la digestion de ce morceau de bravoure, sans doute trop exhaustif au bout de la troisième vague de dialogues, pour mon estomac moribond.
Cela reste néanmoins mon deuxième texte favori, mais pour l'an dernier.