Au détour d’un virage je trouvai un enfant, mort depuis trois mille ans, mort depuis hier, il réclamait du sang. Alors je coupai un brin d’herbe, et le sang jaillit comme une fontaine, et je dis « bois, enfant, car ceci est mon sang, car ceci est mon sang. », et l’enfant devint grand, grand comme l’univers ; il écrasa les montagnes au loin sur l’horizon, pulvérisant la roche. Un bébé phoque dans le cul, sur ma bicyclette, je continuai ma route, vers le Partouze Club.
Sur mon chemin pourtant, sur mon chemin navrant, la morne route immense, sur mon chemin pourtant, je fis tomber mes boules. Les fermiers les virent, et ils me poursuivirent, pour me rendre mes boules, mais j’étais assourdi par le chœur de mes voix. Schizophrène béat, schizophrène toujours, heureux jusqu’à la moelle, heureux comme un gibbon, un bébé phoque dans le cul, vers le Partouze Club.
Mais en rang derrière moi, la campagne éternelle, la campagne si vaste, les fermiers, les poules, les vaches et les oies, les tracteurs et les femmes, et les enfants, les vieux, les moissonneuses-batteuses et les bébés carnivores, couraient tous en criant : « tu as perdu tes boules ! » Un bébé phoque dans le cul, vers le Partouze Club, moi, je n’entendais rien, pédalant sans effort.
Un vieux fermier hardi, du haut de ses cent ans, un vieux fermier raidi, presque mort et pourtant, me lança une pierre. « Arrête, fou que tu es ! Arrête ta course folle ! Partouzer sans tes boules ! Mais c’est une hérésie ! » Je tombai comme un con, m’écorchant le genou, en criant « Mais pourquoi ? », en criant « Pédoncule ! », en pleurant : « Raspoutine. »… un bébé phoque dans le cul, de sur ma bicyclette.
La campagne éternelle, la campagne vivante, les fermiers, les poules, les moissonneuses-batteuses, les tracteurs, les femmes, les enfants, et Cthululu, se penchèrent sur moi, avec mes testiboules, posés sur un plateau...d’or et d’argent nacré...beau comme une princesse. C’étaient mes testiboules, c’étaient mes testiboules.
- Oh, fermiers oh ! Merci pour vos efforts, merci de me sauver !
- Oh, Partouzeur, nous n’allions pas t’abandonner, nous sommes tes amis, nous sommes les Fermiers !
Et alors les Fermiers, saouls comme des gibbons, saouls comme un phocidé, suturèrent mes boules en hurlant à la mort, et je repris ma route, vers le Partouze Club, vers le Partouze Club.
Et l’enfant trois fois grand, l’enfant trois fois divin, pissa sur l’univers pour irriguer les champs. Les champignons dansants, les éléphants brouteurs, les mamelles, les bébés carnivores, et les moissonneuses-batteuses, trois fois trois fois belles, hululaient à la mort…sous la pluie dorée aux gouttes nourricières. C’était triste pourtant, c’était même tragique, comme un dernier baroud, avant le Partouze Club.
Les baobabs alors ne tardèrent pas à croître, les baobabs immenses, aux racines profondes. Les baobabs alors ne tardèrent…pas à croître. Un bébé phoque dans le cul, depuis ma bicyclette, je me dis pourquoi pas, pourquoi pas m’enfiler...un baobab dans le cul, avant le Partouze Club ?
Grimpant comme un gibbon, grimpant les baobabs, un bébé phoque dans le cul, avec ma bicyclette, je m’assis sur un tronc, un tronc de baobab. Le tronc dans mon anus, mon tronc gonflé d’amour, mon tronc craqua dans l’air. Un baobab dans le cul, poussant un bébé phoque, un baobab dans le cul, je pris ma bicyclette, et m’en fus guilleret, vers le Partouze Club, vers le Partouze Club.
Je n’étais plus très loin ; entre les baobabs, un bâtiment immense, plus grand qu’un baobab, apparut devant moi : c’était le Partouze Club, c’était le Partouze Club. Les fleuves de semence, épais et sirupeux, coulaient de ses fenêtres, emportant quelquefois, quelquefois trop souvent, des noyés avec eux. Les Gardes Partouzeurs, colossaux et huilés, me virent m’approcher, un baobab dans le cul, poussant un bébé phoque, avec ma bicyclette.
- Partouzeur, oh ! Partouzeur ! Me saluèrent-ils. Que viens-tu donc chercher, tu es déjà foutu !
- Partouzeurs, oh ! Partouzeurs ! Mon baobab et moi, mon bébé phoque et moi, ma bicyclette et moi, nous venons partouzer, nous venons partouzer.
- Ton cul est dilaté, partouzeur de l’enfer, trop dilaté pour nous, nos bites sont humaines.
Les deux Gardes huilés, magnifiques pourtant, me barraient le passage.
- Ah mais je sais jongler, répondis-je, fièrement, je peux vous amuser.
Et sans attendre plus, je pris mes testiboules, déjà émasculés, et m’arrachai les yeux, pour jongler en aveugle, avec les quatre sphères, un baobab dans le cul, poussant un bébé phoque. Par miracle incroyable, et grande sorcellerie, mes yeux extra-crâniens, mes yeux voyaient encore. Le monde tournoyait, les champignons en rangs, les champs de baobabs, et les fermes au loin, peuplées par les Fermiers, peuplées par les poulets, peuplées par les bovins.
- Partouzeur, oh ! Partouzeur ! C’est un tour astucieux, c’est même sorcellerie, c’est beauté chatoyante, c’est beauté centripète, beauté copernicienne ! Tu peux entrer au Club, tu peux entrer au Club !
J’entrai donc en jonglant, j’entrai donc en dansant, au cœur du Partouze Club, parmi les Partouzeurs.
Au sein du Partouze Club, il y’a des Partouzeurs, il y’a des Partouzeuses, de puissants godemichets, des statues sodomites, des monstres tripéniens, des salles infinies, le sexo-labyrinthe, et, tout au fond, là où ni le Soleil, ni la Lune n’ont jamais brillé, ils y’a le Dieu Couillu, le Dieu Testiculaire.
J’avançais caressant, j’avançais suçotant, entre les corps tout nus, les corps offerts et beaux, avec mes testiboules, mes yeux extra-crâniens, mon baobab dans le cul, tenant ma bicyclette, le bébé phoque dansant, dansant dans mes entrailles.
Mais le prêtre Partouze, grand prêtre et très grand sage, me prit les testiboules, me massa le pénis, me suça les tétons : c’était le Père Partouze.
- Partouzeur, le Dieu Couillu veut voir, il veut voir le miracle : un baobab dans le cul, qui pousse un bébé phoque, il veut voir ce miracle.
Il m’emmena alors, me tenant le pénis, il m’emmena alors, sans autre formalisme, vers le Dieu Couillu, le Dieu Testiculaire.
Au fond du Partouze Club, dans la Salle Utérine, le Dieu Testiculaire, trois fois trismégiste, flottait comme un ballon, porté par ses deux couilles. Autour de lui volaient, beaux comme l’univers, beaux comme des gibbons, les Vagins Lubrifiés, suintant leur suc sacré, fontaine de jouvence, les Vagins Lubrifiés.
- Partouzeur, oh ! Partouzeur ! Un baobab dans le cul, poussant un bébé phoque, c’est un très grand miracle, c’est miracle Couillu ! Approche mon enfant, je suis le Dieu Couillu, le Dieu Testiculaire.
J’approchai en tremblant, tenant mes yeux d’une main, mes boules à l’autre main, jusqu’à sentir ses poils, aux spires chatoyantes.
- Baobab, phocidé, et bicyclette ensemble ! Orbites dénudées pour accueillir les bites ! Testicules amovibles, fécondant à distance ! Il n’y a pas de doute, tu es l’élu mon fils, tu es le Saint Prophète, Prophète Prolapsus, Prophète Intestinal.
- Il y’a erreur Ô Dieu Couillu, avec tous mes respects, je ne suis pas prophète, ne suis que Partouzeur, et même pas un prêtre, un simple orificiant.
- Prophète Intestinal, poursuivit-il pourtant, tu seras Messager : la Bible Partouzeuse, tu la retransmettras, pour qu’enfin les Fermiers, les poules et les oies, les vaches et les femmes, les grenouilles biflues, et les moissonneuses-batteuses, pour qu’enfin tout ce monde…devienne Partouzeur, devienne Partouzeur. Avec ton baobab, qui est très grand miracle, tu sauras les convaincre, tu sauras les sauver. Pour te guider, mon fils, voici la Sainte Pute, la Pute Vaginale, Pute Autrefois Vestale.
- Dieu Couillu oh ! Dieu Testiculaire ! Je ferai de mon mieux, pour t’honorer toujours, je ferai l’impossible !
Un baobab dans le cul, poussant un bébé phoque, les yeux soudain flottants, je vis entrer la belle, la Pute Vaginale, Pute Autrefois Vestale. Les Vagins Lubrifiés se mirent à claquer, frétillant de bonheur : la Sainte était entrée, la Pute Archétypale, Pute Autrefois Vestale.
Pour bénir notre union, nous baisâmes longtemps, nous baisâmes beaucoup, jusqu’à l’orgasme Saint. Nous eûmes même l’honneur, Ô bonheur ineffable, de faire jouir le Dieu, qui nous bénit de sperme, sperme providentiel, merveilleux et sucré, réchauffant l’estomac.
Puis, oints de sperme divin, oints comme des gibbons, nous quittâmes la salle, le sexo-labyrinthe, les monstres tripéniens, les puissants godemichets, les Partouzeurs et les Partouzeuses, et nous nous en allâmes, vers les Fermiers joyeux, les Fermiers érectiles, sous la pluie abondante, aux gouttes urinaires
Un bébé phoque dans le cul, sur ma bicyclette, je roulais dans la campagne, vers le Partouze Club. Je saluais les fermiers, qui me connaissaient bien, en hululant comme un hibou, et ils me répondaient en agitant, qui sa fourche, qui sa moissonneuse-batteuse. En arrière-plan les champs de champignons fluorescents s’étendaient à perte de vue, avec ça et là des bosquets où des éléphants roses à pois ruminaient des mamelles.
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Il manque pas quelque chose à la fin ? Un point au moins ?
Il doit traîner quelque part, on se demande bien où.
à la lecture de ce texte, j'ai fait un burnes out
Putain l'illustration est extraordinaire ! Tu l'as trouvée où ? Tu l'as réalisée toi-même ?
Bizarre cette histoire de point manquant, sur deux textes différents en plus.
Dommage que j'aie supprimé mon brouillon sur Word, et copié collé la version corrigée sur l'éditeur de la Zone.
J'ai trouvé ça quand j'ai ouvert mon doc :
"aux gouttes urinaires
ment."
Jen déduis que j'ai dû essayer de corriger un truc à 3 h du matin et ai enlevé le point par inadvertance.
J'en putain, j'en !
L'illustration a été réalisé sur commande par un site pédophocidophile bien connu du darkweb. Perso, j'aurais rajouté un parafoutre au-dessus de la tête du phoque, mais tout le monde n'a pas ma présence d'esprit.
J'aime le côté répétitif , comme une rengaine de bouseux une histoire forte en image salaces , débile à souhait parfait pour le raconter dans un dîner où les invités sont à manger aussi .
Tes commentaires sont plus zonards que tes textes.
Je suis au fond un pathos mais y'a un peu de zonards je le sais
L'artiste incompris
Incompréhensible, plutôt.
Défends-toi fiston ! Te laisse pas faire !
se défendre ?,si mon frère ne comprends pas, il comprendra d'autres texte ou pas ,je te fais un bisous maman bonne nuit keur dophin et Guy mauve
La Sainte Pute... Notre mère à toutes...
N'empêche les Chrétiens avaient commencé le délire avant les Partouzeurs : https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Pr%C3%A9puce
Dommage que le fond soit si pauvre, parce que la forme est vraiment sympa, bon rythme, belle mélodie.
Le salut à la moiss'batt, l'enfant mort, le jonglage avec les yeux, ça m'a bien plu. Et le bébé phoque, évidemment.
Merci ! J'essayerai de faire un texte dans le même style avec un thème plus profond.
Même pas moyen d'être dans les premiers résultats pour parafoutre, je crois que Gueugle nous fait la goole.
Si on tape Sa Sainteté Partouzeuse on est les premiers. Reste plus qu'à lancer l'Église Partouzeuse.
Il vaudrait mieux être sûr de savoir où ça retombe.
Putain je suis bloqué sur Sodoman, moi.
C'est bon j'ai débloqué au fait.
La putemonde, la puteborgne, les putenthropes, Ô putain d'Enculées, sont le suc intestin, suc lubrificateur.
Zonards, m'aimez-vous ? Êtes-vous mes amis ? Et lorsque, violacé, couvert d'hémorroïdes, couvert d'herpès sacré, au jour de la Grande Baise, je viendrai priapique étreindre le Grand Cul, serez-vous avez moi ?
Zonards testiculaires, Ô Zonards urétraux, car je vous dois bien ça, car je vous dois bien ça.
Et je vous aime tous, et je vous aime toutes, et je vous aime toustes, Ô Zonards, anus immortels de la littérature.
Le Vagin Lubrifié, Oh ! Vagin transfiguré ! Mystique pli de chair, puits d'infinie bonté ! Ton Clitoris Rosé, beau comme un chat sauvage, ton Clitoris aimé, Ô Temple des Plaisirs, je l'honore et le loue, je l'honore et le loue !
Et ton creux sirupeux, creuset de la Rivière, la Rivière de lait, suc aux nombreux parfums, je l'aime et je l'embrasse, l'aime et bois ses bienfaits !
C'est complètement pété ce truc j'arrive pas à croire que j'aie écris ça.
Mes testiboules et moi, et mes corps caverneux, mes tesbiboules et moi, et ma prostate enflée, nous nous masturbions bien, nous nous faisions plaisir. Quand soudain dans mon coeur, mes testiboules gorgées, quand soudain dans mon coeur, une pensée advint.
C'était l'idée du siècle, c'était l'idée suprême, il fallait que je jouisse, avant de la coucher... sur un bout de papier, avant de consigner... ce qu'elle a de sublime, ce qu'elle a de sublime.
Ô idée parée d'or et de beauté prolapse, ö texte merveilleux rempli comme une actrice, une actrice porno dont le salaire triple ! Daigne donc me guider, daigne donc m'animer, afin qu'en mes viscères, la lumière ternie, la lumière jaillisse !
En m'écriant ainsi, les deux poings bien serrés, je pressai fort mes veines, je pressai de mon corps, le pénis charnu, pénis martyrisé... et sur les mots échus, les mots transfigurés, déposai une offrande, collier de perles blanches, de chauds flocons de neige.
Avouez que ça a de la gueule. C'est de la poésie, messieurs. De la poésie.