Entre les bandages de la momie était inséré un scarabée en malachite portant en inscription un extrait du Livre des Morts, une très vague réminiscence qui, curieusement, me plongea à l’époque où nous étudions le roman le plus propagandiste de toute l’Égypte Ancienne sur les bancs de l’école. Et le scribe avait écrit : Prenez votre tube de colle, et sniffez de la colle : Je suis le tube de colle qui est descendu du ciel. Si quelqu’un sniffe ce tube de colle, il vivra éternellement ; et le tube de colle que je donnerai, c’est ma chair, pour le salut du monde. Là-dessus, les affreux méchants disputaient entre eux, disant : « Comment cet homme peut-il donner sa chair à sniffer ? » Pharaon leur dit: « En vérité, je vous le dis, si vous ne sniffez pas la chair du Tube de Colle, vous n’avez point la vie en vous-mêmes. Celui qui sniffe ma chair et recrache son sang ou son vomi a la vie éternelle, et moi, je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est vraiment une nourriture, et votre sang ou votre vomi est vraiment un breuvage, une sorte de yop ou d’omelette à faire cuire directement dans la poêle. Celui qui mange ma chair et boit son yop sanguinolent, demeure en moi, et moi en lui. Comme le Tube de Colle qui est vivant m’a envoyé, et que je vis par le Tube de Colle, ainsi celui qui me mange vivra aussi par moi. C’est là la semence divine qui est descendu du ciel… celui qui sniffe ce Tube de Colle vivra éternellement. »
La momie de Daech, le pote avec qui je sniffais à l’époque, offrait sa dépouille dans l’obscurité souterraine de la cave de mon 9-3, en aspect presque fœtal, accroupis autour des autres défunts en demi-cercles irréguliers. Daech et moi, on avait jadis emprunté cet ascenseur spirituel, on avait ensemble cassé la gueule aux récalcitrants qui ne voulaient pas adhérer à notre doctrine, bref on était de vrais caïds et l’on ne se moquait pas impunément de notre Corporation… jusqu’au jour où nos forces déclinèrent sous les assauts de cette garce d’Entente Cordiale, Le Comité des Parents d’Élèves…
Daech mort, je ne voulais plus vivre : j’appuyais sur la gâchette d’une arme à feu que j’avais trouvé chez mon tonton chasseur, et aussitôt visualisais un rayon de soleil apaisé briller à travers les vitraux de la cave de mon 9-3.
Deuxième partie : un cop killer foudroyant.
Le soleil s’était levé de bon matin quand on découvrit Jumbo et Daech leurs corps allongés sur le sol de leur cave du 9-3 ; l’un d’eux s’était tiré une balle, et l’autre de manière plus incompréhensible on ne pouvait pas définir exactement ce qui avait conduit à sa mort malgré l’autopsie…
Elles étaient toutes les deux très jolies, ces deux jeunes femmes, l’une travaillant en tant que journaliste d’investigation au Mercure Liquide et s’intéressant aux attentats des fanatiques et l’autre dans la brigade criminelle et antiterroriste comme inspectrice ; toutes les deux sur les lieux où l’on avait retrouvé les deux cadavres. La beauté du diable car secrètement elles ne s’intéressaient qu’à se venger d’une histoire qui s’était déroulé dans leur ancien karma et qui avait avoir avec cette découverte macabre.
Troisième partie :
Une minute avant l’explosion, une quasi torpeur régnait au sous-sol où ces âmes s’étaient évanouies et on ne savait vraiment pas pourquoi ; on pressentait un carnage mais si on consultait les oracles, un médium aurait alors prédit l’épisode suivant : des tirs d’un sniper embusqué dans l’autre tour d’immeubles en face du bâtiment où avait eu lieu la tragédie, se firent entendre alors que la plupart des flics étaient sortis et la rue était devenu un bain de sang, il n’y eut que deux survivantes, la journaliste blessée à l’épaule et la patronne des policiers qui avait bien fait de mettre son gilet par balle.
A suivre !
LA ZONE -
Au nom du Livre des Morts, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux Livre des Morts
Le Livre des Morts a tenté d’expliquer à tout un tas de générations avides de sens l’existence, ses formalités spirituelles ; comment accéder au Nirvana aussi par l’usage des drogues… Le très saint copiste du Livre des Morts a dit : tous les lecteurs indésirables, qui auraient l’audace folle de ridiculiser l’ouvrage en l’éventrant d’arguments socio-philo-politiques, sont damnés et voués au culte du démon… Etc.
Le Livre des Morts a tenté d’expliquer à tout un tas de générations avides de sens l’existence, ses formalités spirituelles ; comment accéder au Nirvana aussi par l’usage des drogues… Le très saint copiste du Livre des Morts a dit : tous les lecteurs indésirables, qui auraient l’audace folle de ridiculiser l’ouvrage en l’éventrant d’arguments socio-philo-politiques, sont damnés et voués au culte du démon… Etc.
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Les deux jeunes filles sont des cibles de curling.
/!\ Attention /!\ Ce texte a provoqué l'AVC mortel de Tonton David
On pige rien et les fautes sont pas corrigées.
Burp. REMBOURSEZ !!!
C'était un après-midi d'automne, au moment où le soleil commençait à se coucher. J'écoutais un album de Kashi Soīchisawa, lorsqu'une annonce genre va avoir un strip de deux vénus blanche dans cinq minutes, qui genre fait bander les pitons des neiges, les touches du piano, c'était à un Négus, qu'on nous les offrait en pâture, pour qu'ils prennent leur pied, les bandits au son de la musique électronique. Par exemple, la piste « Ocean life.mp3 » était déjà et à peine entraînante, essentiellement les danseuses dans leurs belles échancrées robes de plumes grillagées, de chants de sirène saupoudrés du bruit des vagues, « Lost in the Wood of my Childhood.mp3 » était une piste qui mixait le bruit particulier des robes tombant par terre (n'étant pas sans éveiller certains souvenirs de mon enfance) avec des chants sacrés, les chants que les nymphettes utilisaient pour brouiller les pistes, doublement triplement dévêtue.
Ben si tu te relis pas, que tu publies le premier jet (je pense), sans chercher à apporter une cohérence à ton récit, c'est pas fort cool.
Gjenre, on voit qu'y a une intention de créer le suspense, mais y'a pas de lien entre les paragraphes, le lecteur est largué, on dirait un mannequin avec des bouts de tissu et des fils qui pendent de partout, c'est pas beau à voir, ben non, l'ami, pas beau, pas beau. Comme un gros crapaud velu en tenue de majorette en train de faire des ronds de jambe. Je dis pas que les crapauds soient pas sexuellement attractifs, hein, je dis juste qu'y sont pas beaux.
C'est pourquoi elle voudrait enfin
Si je le permets
Déjeuner en paix !
Pourquoi j'ai écrit ça moi ?
Bon je crois que je pige un peu le but, tu veux créer une oeuvre conceptuelle gjjjenre, où les textes se répondent entre eux et où on pigera le truc à la fin quand t'auras tout fini, avec des trucs en commentaires qui répondent et renvoient à d'autres textes.
Mais perso j'dis que faut un minimum de structure pour accrocher un lecteur, tu peux pas juste lui balancer un gros bordel avec plein de fautes dedans à la gueule et lui dire de se démerder pour comprendre. Ou alors t'écris juste pour toi et dans ce cas je ferme ma gueule.
Elle est où Germaine ?
Germaine elle a vidé ta vodka dans les chiottes, histoire de désinfecter tes saletés.
Espèce de gueule à fioul.
J'aime quand tu m'parles comme ça Germaine, j'me sens tout p'tit, tout p'tit dans tes bras...
J'aime quand tu...hein ? Koi ?! Ké ???!! Nooooon ! Tout mais pas la vodka ! TOUT MAIS PAS LA VODKAAAA !!!