LA ZONE -

Le dernier des Quechuas

Le 02/02/2021
par Clacker
[illustration] - On est les Bêtes Noires. Merci à la société de recouvrement de créances Cabinet Phénix de nous avoir invités ce soir.
J'ai soupiré à côté du micro, fermé les yeux.
- "Cabinet Phénix, pour renaître, simplement", ai-je dit d'une voix blanche qui résonnait tristement dans le vide.
J'ai tourné le dos au public sous de vagues applaudissements et mon enfoiré de guitariste m'a déroulé son air goguenard. N'empêche que ce slogan de merde avait le mérite de lui payer son gramme de coke et sa putain pour la nuit.
- Me casse pas les couilles, je lui ai soufflé en allant me choper une bouteille de flotte.
Il n'a pas moufté, et bien gentiment il a posé sa gratte sur un stand, avant de s'étirer comme un félin à la con. Il avait la gueule de l'emploi. Jeune, athlétique, débraillé juste ce qu'il faut. Tout lui glissait dessus.
Moi j'étais vieux, cassé, fringué comme une parodie. Le foie en berne. Une couille hypertrophiée. Sans doute un cancer. Ou même pas.
Objectivement, j'étais devenu une bite qui tire à blanc, un vieil outil remisé, moulé dans un pantalon de cuir élimé. Un automate de train fantôme.
- Eh, Aleister, tu veux pas aller nous chercher des bières pendant qu'on charge le matos ? m'a dit Charles, comme ça, occupé à démonter sa batterie.
Ce petit con avait de vrais réflexes de macaque ; il a vivement esquivé la bouteille d'eau que j'ai balancée, missile cristallin ciblé sur sa tête de gland. Les gars se sont retournés vers moi, tout silencieux, et même les techos me jetaient des regards en coin. J'ai enchaîné en foutant un coup de botte dans un retour de scène, pour la forme, et je me suis tiré.
- Quel vieux connard. C'est quoi son problème ? j'ai entendu en descendant la rampe.
On n'avait pas de loges de prévues, alors je me suis simplement dirigé vers la buvette.

Mon problème, j'ai pensé en me frayant un chemin dans la foule, c'est que quinze ans plus tôt, j'avais donné de la voix devant des publics de plus de cinquante mille personnes qui scandaient mon nom entre chaque chanson. Mon problème, c'est qu'à cette époque des pauvres nanas à peine majeures passaient la nuit entière à m'attendre dans les backstages, prêtes à se battre entre elles jusqu'à la mort, avec en ligne de mire l'espoir ténu que je leur laisse me sucer le bout de la queue, comme on concède un morceau de gras à un chien famélique. Mon problème, c'est que je gagnais assez de pognon pour combler six ou sept vies humaines, et que je réussissais le tour de force de vivre au-dessus de mes moyens. Et enfin, mon problème, c'est qu'après toute cette agitation délirante autour de ma personne que certains qualifiaient de succès international, j'en étais finalement réduit, cinquante-trois berges dans mes blue-jeans, à faire des placements de produits pour jouer dans d'obscures fêtes maritimes au fin fond du trou du cul de la Bretagne.
De ma Bretagne, en fait. Mon lieu de naissance, et probablement celui de ma mort.

Non content de se montrer d'une extrême lenteur à la tache en plus d'être imbuvable, le bénévole qui s'occupait du bar a voulu me faire payer mon coca.
- J'étais encore sur scène il n'y a pas deux minutes, gamin.
- Qu'est-ce que j'en sais, il a répliqué. Je m'occupe de la buvette, pas de l'accueil des...
Il m'a toisé sans terminer sa phrase, une moue stupide aux lèvres.
Qui diable se souvenait encore d'Aleister King ? Pas ce crétin congénital, de toute évidence.
J'ai retroussé une manche sur mon bracelet VIP, et puis je lui ai fait un bras d'honneur, des fois qu'il soit trop atteint du bulbe pour y voir quelque chose. Il a dit un truc quand je me suis retourné avec mon verre, mais j'ai pas bien entendu. Après trente-cinq années de rock dans les feuilles, j'avais les tympans flingués mais je pouvais m'estimer chanceux de ne pas être complètement sourd. Et puis les acouphènes ont l'avantage de vous épargner une quantité astronomique de conneries que les gens balancent à mi-voix en se croyant spirituels.

Le coca avait un goût de fond de cuvette de festival et les visages dégoulinaient de vieillesse. Partout des gueules de Shar-Pei poivre et sel comme autant de miroirs pointés sur ma trogne. Pas de doute, on était bien dans un concert de rock.
J'ai serpenté sur le site en sirotant mon soda éventé, sans trop savoir quoi foutre. Un ancêtre et sa bourgeoise m'ont reconnu, le type a voulu me filer une clope.
- J'ai arrêté il y a six ans, j'ai dit en le remerciant poliment. Ça et la picole, pour cause de cirrhose avancée.
Lui ne savait pas s'en passer. C'était probablement son dernier vice avant la tombe, et il comptait bien tirer à fond sur le mégot.
Il ne manquait pas d'esprit, et avait indéniablement bon goût en matière de musique.
On a échangé sur nos soucis de santé respectifs. Les biopsies de la prostate. Les dents qui se déchaussent. La surdité. Un inventaire quasi complet de tout ce qui foutait le camp, physiologiquement parlant. Sauf que je me suis rendu compte que j'avais vingt ans de moins que lui. Ça m'a donné envie de composer un album de blues.
Finalement, j'ai signé un autographe sur son paquet de cigarettes et j'ai traîné mes bottes en croco et mon gobelet de coca vers d'autres désillusions.
Le groupe qui occupait la scène après nous s'échinait à massacrer les tubes les plus rebattus des seventies, et le public en redemandait. C'était leur madeleine de Proust à tous, indigeste et convenue. Funeste moment.
J'hésitais à vite aller chercher mon chèque auprès de l'organisateur du show et à me terrer dans ma chambre d'hôtel pour y expirer mon dernier souffle en me touchant la nouille.
Tranquille.
Et pourquoi ne pas offrir une dernière flasque de bourbon à mon restant de foie ? D'ailleurs il serait peut-être temps d'écrire mon testament. Je lègue ma vieille moto Norton 500 à mon fils Gaëtan Kemener, s'il est encore en vie. Parfait état, jamais servi. Et c'est tout. Bonne chance, fiston. Essaye de ne pas assassiner ta mère.
En parlant de génitrice, tout à mes songes de mort imminente, je n'ai pas remarqué de suite qu'une bonne grosse maman me faisait le sémaphore, sa gamine coincée sous le bras. La petite tentait de disparaître de toutes ses forces. C'est pas ma mère, je suis nulle et non avenue monsieur le juge, disaient ses yeux.
Je me suis approché en sortant un stylo de ma poche et j'ai accroché un sourire sur ma face de singe.
- Regarde Mona, c'est Aleister King ! a dit la vieille.
- Ce qu'il en reste, me suis-je marré.
Visiblement, j'avais encore le pouvoir d'exciter de la ménopausée. Pour ce qui est des moins de vingt-ans, je devais faire le même effet que ces types planqués dans des costumes de Pères Noël - sauf qu'au lieu de me travestir en vieux barbu, je me déguisais en ado des années 70.

La petite Mona avait de l'allure. Rouquine aux lèvres boudeuses, elle m'observait attentivement, clope au bec, pendant que j'apposais ma griffe sur sa mère.
- J'imagine que t'es trop jeune pour connaître ma musique, j'ai lancé à la fille.
- J'ai dix-neuf ans, m'a-t-elle répondu en regardant ailleurs.
C'était précisément ce que je voulais entendre. Je pouvais finalement m'autoriser à la mater de long en large en accord avec ma conscience. Et ça aurait été dommage de se priver. Un petit modèle bien proportionné, le cul serré dans des jeans délavés et des boots de biker aux pieds. Entre les deux pans de son perfecto, un débardeur blanc laissait entrevoir la naissance de ses mamelles. C’était plus qu'appétissant, et son joli museau ne venait rien gâcher. Une sorte de miracle sur pattes que les parents avaient pris soin de bien fignoler.
Quand la daronne est allée exhiber mon autographe à la face du monde, Mona mâchouillait toujours sa sèche à côté de moi. Elle a planté ses mirettes dans les miennes et dit :
- Aleister King, c'est pas ton vrai nom, hein ?
- Nan, c'est un pseudo idiot. Je m'appelle Alan Kemener.
- C'est breton, ça.
- Vouais. C'est breton. Eh, pourquoi tu trimballes ta vieille en festival ?
Elle a souri fugitivement.
- C'est plutôt elle qui me trimballe.
- Le rock, c'est pas ton truc, hein ?
- Oh, si. Je trouve même qu'on n'a jamais fait mieux que les Stones.
- Même les Stones n'ont jamais fait mieux que les Stones.
- Ouais. Mais j'aime pas trop les foules et les rassemblements, ce genre de trucs.
- Ta mère a l'air de s'éclater, elle.
La dame en question était en train de s'enfiler des shots de tequila en compagnie d'une bande de pseudo-bikers. Gamine, je suis au regret de t'annoncer que ta reum va bientôt passer à la casserole. Ce sera votre petit secret, il ne faudra rien dire à papa.
- Peut-être bien, a dit Mona, mais moi je me fais grave chier.
Elle a jeté son mégot par terre, soupiré théâtralement, puis m'a déroulé un regard équivoque.
- Et si on allait au camping ?
- Euh. Tous les deux, tu veux dire ? j'ai demandé, prudent.
Tant qu'à faire j'avais bien envie de l'inviter dans ma piaule d'hôtel pour qu'on trouve à s'occuper en profitant du minimum de confort syndical, mais ça sentait fort les emmerdes, cette histoire.
- Nan, avec ma mère. Ben oui, tous les deux, idiot.

Et puis j'étais un indien.
J'avais des fleurs dans les cheveux, et je pouvais entendre les couleurs de la nature et du reste. Le vert de la tente sifflotait une mélodie, ça faisait comme un air hyper connu à l'harmonica. Ou peut-être était-ce le sang qui me battait les tempes.
- T'as envie de te faire monter ?
Hein ? Qu'est-ce qu'elle vient de dire ?
- Je suis pas un putain de cheval, j'ai répondu.
- De quoi ?
- Je suis pas un cheval.
- Mais de quoi tu parles ? Oh, t'es défoncé, ça y est, je le vois à tes pupilles.
Pas de doute à ce sujet. Ses yeux à elle ressemblaient à deux cubes de glace en train de fondre.
- Qu'est-ce que tu m'as fait gober, au juste ?
Elle n'a rien dit et s'est mise à onduler des hanches. Les bracelets à ses poignets tintaient et balançaient des rais de lumière dans toutes les directions.
- T'es Amatecalpa, héritière de Huacatepelt. Maintenant ça me semble plus qu'évident.
- C'est qui ? elle a demandé négligemment, sans s'arrêter de danser.
- Une princesse Inca.
Elle s'est approchée de moi, et c'est comme si son esprit lui était sorti de la bouche pour venir se poser sur ma langue. Je ne pouvais pas m'empêcher de mastiquer.
- Tu saignes, a dit Amatecalpa. Elle a passé son doigt sur ma lèvre inférieure et me l'a collé devant les yeux. Effectivement, c'était bien du sang.
- Mais... arrête de mâchouiller ta langue ! T'es pas bien..!
- C'est ton âme que je déguste.
- Non, je t'assure que c'est ta langue. La vache, ça te réussit pas, les buvards.
A d'autres, gamine. Jim Morrison lui-même n'aurait pas supporté les quantités d'acide que je me suis enfilé dans ma trouble jeunesse. Je pète le feu, et j'ai envie de te faire l'amour. On peut même parler de besoin irrépressible, à ce stade. Le désir est un manque que rien ne peut combler. La femme est un récipient globulaire, un vase Ming, l'homme une source intarissable, un phallus impudicus, laisse-moi t'attraper par les anses, qu'on danse, ma poule précolombienne.
Mais il me semble que tu t'éloignes.
Et que tu te marres, ou que tu pleures.
Et tu n'es plus là.

Je me suis réveillé enveloppé dans une sorte de toile. Impossible de bouger un orteil. J'ai d'abord pensé que j'étais mort, que ce tissu vert qui m'enserrait était un matériau de l'enfer, et par conséquent que satan était une grosse araignée. A la réflexion, ça ressemblait plutôt à une toile de tente. Je me suis débattu comme un beau diable, mais pas moyen de m'en défaire. Il a fallu découper les montants et les arceaux pour me libérer. Et la rouquine, je ne l'ai jamais revue. Sa mère non plus.

Une chose est pourtant sûre : je ne ferai jamais de placement de produit pour les tentes Quechua.

= commentaires =

Lunatik

Pute : 2
In fine, Clacker est un vieux birbe    le 02/02/2021 à 22:05:06
C'est peut-être ça qui lui permet de torcher un texte rock'n'roll, et même de nous caguer quelques perles (à défaut de diamants), comme "Ça m'a donné envie de composer un album de blues" ou encore cette transition pleine de panache "Et puis j'étais un indien"

Par contre, j'ai pas tout capté le coup du sémaphore, ça doit être une pratique sexuelle typiquement bretonne. Faudrait que je teste ça pendant mes prochaines vacances dans le Finistère.
Un Dégueulis

Pute : -141
chiquée pas chère
    le 02/02/2021 à 22:30:06
Houellebecq, sors de ce texte !

J'ai trouvé ça déprimant au possible, bien écrit, désabusé.

"face de singe" m'a fortement déplu, mais je ne suis pas un expert en métaphores.

Perso j'aime moins la deuxième partie. Ça fait un peu hippie des temps modernes, et ce n'est pas rattrapé par un peu de sang et d'hallucinations.

Si j'avais écrit ce texte, je l'aurais dépeint avec la vieille, vergetures et cellulose, début de mycose et dessous de seins huileux qui sentent un peu le fromage.

Mais on m'aurait probablement accusé de faire dans l'exagération.
Dourak Smerdiakov

site yt
Pute : 0
ma non troppo
    le 03/02/2021 à 01:08:32
Le danger des pratiques sexuelles bretonnes, c'est qu'elles pourraient tendre à accroître le nombre de Bretons. Voire à diminuer celui des menhirs. Pour les marées vertes, je ne sais pas non plus si le lien est formellement établi. Mais on ne peut pas vous empêcher.

Le texte. Il a l'air bien, du coup je le commenterai après l'avoir lu, et je le lirai en état idoine.
Lunatik

Pute : 2
    le 03/02/2021 à 10:15:06
Je vote aussi pour plus de sang et de bébés phoques dans la seconde partie. Il n’y a jamais trop de sang ni de bébés phoques dans un texte.

J’ignorais tout de la tragique corrélation entre le taux de natalité des bretons et celui des menhirs. C’est en effet un problème écologique épineux, voire majeur, surtout si les algues vertes s’en mêlent.
J’irai peut-être à la plage en Ardèche, du coup. Les ardéchois ont sûrement un équivalent local du sémaphore.
Castor tillon

Pute : 2
    le 03/02/2021 à 16:09:53
Décidément, l'accent circonflexe ça fait tache. Mais j'ai dit que je ne dirai rien, alors je ne dis rien. Après tout, il n'y a que nous ici, hein.
C'est un excellent texte, de ceux que j'aime lire. A mon prochain séjour en Bretagne, j'irai faire un bisou sur la bite à Aleistair pour la peine. Enfin, peut-être pas, mais si je trouve la rouquine...
Clacker

Pute : 4
    le 04/02/2021 à 14:55:52
Tâcheron de la scribouille, c'est mon fort.
Dourak Smerdiakov

site yt
Pute : 0
ma non troppo
    le 06/02/2021 à 23:47:30
Belle idée, agréable à lire, et c'est vrai que tant qu'à placer un produit dans un texte, autant choisir un bouquin et placer une boisson au cola, une moto et un cabinet de je ne sais plus quoi comme fausses pistes. Bien joué. Reste à savoir si tu fus soudoyé par Charlotte Grossetête et/ou Elisabet Portabella, ou alors si tu nous avoues tes véritables influences littéraires. Bukowski. Ha ha ha. Bukowski. N'importe quoi. Et on y a cru.

J'aime aussi l'idée derrière la transition que mentionne Lunatik- mais en même temps, et c'est peut-être moi qui charrie, mais le "et puis" suivi de l'imparfait, ça m'a paru bizarre à la lecture.

On retrouve un vieux chanteur et un chien, comme dans le texte précédent, dont le titre aurait aussi bien pu être recyclé.
Dourak Smerdiakov

site yt
Pute : 0
ma non troppo
    le 06/02/2021 à 23:56:55
En réalité plutôt la mention d'une race de chien que d'un chien, mais ça m'a frappé aussi à la lecture parce que l'image est inattendue. Je ne dis pas mauvaise, juste un peu sortie de nulle part, vu que ce n'est pas la race la plus connue. En tout, ç'a été mon impression et, du coup, j'ai fait une recherche pour visualiser. Là aussi, on dirait presque un placement de produit.
CTRL X

Pute : 0
    le 15/02/2021 à 20:27:49
En ce qui concerne l'exploitation du thème, c'est pas une dinguerie. A aucun moment, je ne me suis dit "Ah l'enfoiré ! Soit il se dope, soit il a fait une école de commerce !". Donc, je commencerais par dire que voilà, le vieux rocker désabusé qui se fait rattraper sur le tard par le grand capital, pas de quoi se taper le cul par terre non plus, Vernon Subutex. Pour le reste, on est tout de même assez largement soulagé de lire un texte qui tient la route, ici. Ça faisait longtemps. Tu n'as donc pas volé ton titre de Grand Inquisiteur, dont tu ferais bien de profiter davantage d'ailleurs, car je m’apprête à sévèrement te botter les fesses cette année, et régner ainsi à nouveau seul sur le tas de cendre. Il va donc falloir faire mieux que ça, si tu veux rivaliser avec les meilleurs. Et puis ce nom, Aleister King, je dis non. Donc, en gros, va faire des pompes car on dirait que physiquement, tu n'es pas prêt...

Commentaire édité par CTRL X.
Clacker

Pute : 4
    le 16/02/2021 à 14:26:32
Je vois que l'époque des soirées pyjamas où on sirotait du paic citron en s'échangeant nos recettes de soins pour peaux sèches est définitivement révolue, faux-frère.
Je veux que tu me rendes mon lait d'amande dès que possible.

PS : le prochain shampooing que je vais te faire sera composé d'une dose non négligeable de sans-plomb 95.
Dourak Smerdiakov

site yt
Pute : 0
ma non troppo
    le 16/02/2021 à 15:42:46
Vous venez de me faire réécouter du Ennio Morricone. Ç'a m'a presque donné envie de foutre des points pute dans les commentaires.
CTRL X

Pute : 0
    le 16/02/2021 à 17:49:15
Du moment que ça ne t'a pas donné envie d'écrire un rondel...
Dourak Smerdiakov

site yt
Pute : 0
ma non troppo
    le 16/02/2021 à 18:47:18
J'écris des rondels si je veux,
Octo ou décasyllabiques,
En moyen françois si le peux
(Onques en parler cantabrique).

Même sans fumer de la beuh
Ou sevré d'alcool éthylique,
J'écris des rondels si je veux,
Octo ou décasyllabiques.

Si te défrise tes cheveux,
Va le faire voir en Attique ;
Cordialement, je m'en astique
(Mes amitiés à ton morveux),
J'écris des rondels si je veux.
iThaque

Pute : 0
Come as you are Ronald    le 20/02/2021 à 10:48:21
A lire en écoutant https://www.youtube.com/watch?v=GLbvBTFCGcY un remix de Come as you are pour vous dégorger la verge les zonards de mes deux
Castor tillon

Pute : 2
    le 13/03/2021 à 16:26:24
Je suis revenu en reprendre un peu. J'espère que t'es en train de travailler d'arrache-pied à nous pondre un ptit quelque chose. Surtout que c'est bientôt Pâques.
Clacker

Pute : 4
    le 13/03/2021 à 20:25:25
Qui sait. Qui sait. Mais comprends que je ne travaille jamais d'arrache-pied, j'en ai trop besoin pour promener mon chien (et mon cerveau, à l'occasion).

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