Résumé : La contribution de Vlad à l'appel à textes "placement de produits" est excellente et ça faisait longtemps qu'on attendait le retour de l'excellence. Encore un qui n'a pas volé son titre de Grand Inquisiteur de l'Ordre de la Saint-Con. Aujourd'hui le train-train d'une rock star quinquagénaire qui écume les petits festivals pour sortir la tête de l'eau. Totalement déphasé avec l'époque. Son corps ne tolère plus la moindre drogue à part le coca. Par ailleurs il ne réussit plus à pé-cho que des démons du 3eme cercle. Enfin vous verrez bien en lisant.
= commentaires =
C'est peut-être ça qui lui permet de torcher un texte rock'n'roll, et même de nous caguer quelques perles (à défaut de diamants), comme "Ça m'a donné envie de composer un album de blues" ou encore cette transition pleine de panache "Et puis j'étais un indien"
Par contre, j'ai pas tout capté le coup du sémaphore, ça doit être une pratique sexuelle typiquement bretonne. Faudrait que je teste ça pendant mes prochaines vacances dans le Finistère.
Houellebecq, sors de ce texte !
J'ai trouvé ça déprimant au possible, bien écrit, désabusé.
"face de singe" m'a fortement déplu, mais je ne suis pas un expert en métaphores.
Perso j'aime moins la deuxième partie. Ça fait un peu hippie des temps modernes, et ce n'est pas rattrapé par un peu de sang et d'hallucinations.
Si j'avais écrit ce texte, je l'aurais dépeint avec la vieille, vergetures et cellulose, début de mycose et dessous de seins huileux qui sentent un peu le fromage.
Mais on m'aurait probablement accusé de faire dans l'exagération.
Le danger des pratiques sexuelles bretonnes, c'est qu'elles pourraient tendre à accroître le nombre de Bretons. Voire à diminuer celui des menhirs. Pour les marées vertes, je ne sais pas non plus si le lien est formellement établi. Mais on ne peut pas vous empêcher.
Le texte. Il a l'air bien, du coup je le commenterai après l'avoir lu, et je le lirai en état idoine.
Je vote aussi pour plus de sang et de bébés phoques dans la seconde partie. Il n’y a jamais trop de sang ni de bébés phoques dans un texte.
J’ignorais tout de la tragique corrélation entre le taux de natalité des bretons et celui des menhirs. C’est en effet un problème écologique épineux, voire majeur, surtout si les algues vertes s’en mêlent.
J’irai peut-être à la plage en Ardèche, du coup. Les ardéchois ont sûrement un équivalent local du sémaphore.
Décidément, l'accent circonflexe ça fait tache. Mais j'ai dit que je ne dirai rien, alors je ne dis rien. Après tout, il n'y a que nous ici, hein.
C'est un excellent texte, de ceux que j'aime lire. A mon prochain séjour en Bretagne, j'irai faire un bisou sur la bite à Aleistair pour la peine. Enfin, peut-être pas, mais si je trouve la rouquine...
Tâcheron de la scribouille, c'est mon fort.
Belle idée, agréable à lire, et c'est vrai que tant qu'à placer un produit dans un texte, autant choisir un bouquin et placer une boisson au cola, une moto et un cabinet de je ne sais plus quoi comme fausses pistes. Bien joué. Reste à savoir si tu fus soudoyé par Charlotte Grossetête et/ou Elisabet Portabella, ou alors si tu nous avoues tes véritables influences littéraires. Bukowski. Ha ha ha. Bukowski. N'importe quoi. Et on y a cru.
J'aime aussi l'idée derrière la transition que mentionne Lunatik- mais en même temps, et c'est peut-être moi qui charrie, mais le "et puis" suivi de l'imparfait, ça m'a paru bizarre à la lecture.
On retrouve un vieux chanteur et un chien, comme dans le texte précédent, dont le titre aurait aussi bien pu être recyclé.
En réalité plutôt la mention d'une race de chien que d'un chien, mais ça m'a frappé aussi à la lecture parce que l'image est inattendue. Je ne dis pas mauvaise, juste un peu sortie de nulle part, vu que ce n'est pas la race la plus connue. En tout, ç'a été mon impression et, du coup, j'ai fait une recherche pour visualiser. Là aussi, on dirait presque un placement de produit.
En ce qui concerne l'exploitation du thème, c'est pas une dinguerie. A aucun moment, je ne me suis dit "Ah l'enfoiré ! Soit il se dope, soit il a fait une école de commerce !". Donc, je commencerais par dire que voilà, le vieux rocker désabusé qui se fait rattraper sur le tard par le grand capital, pas de quoi se taper le cul par terre non plus, Vernon Subutex. Pour le reste, on est tout de même assez largement soulagé de lire un texte qui tient la route, ici. Ça faisait longtemps. Tu n'as donc pas volé ton titre de Grand Inquisiteur, dont tu ferais bien de profiter davantage d'ailleurs, car je m’apprête à sévèrement te botter les fesses cette année, et régner ainsi à nouveau seul sur le tas de cendre. Il va donc falloir faire mieux que ça, si tu veux rivaliser avec les meilleurs. Et puis ce nom, Aleister King, je dis non. Donc, en gros, va faire des pompes car on dirait que physiquement, tu n'es pas prêt...
Je vois que l'époque des soirées pyjamas où on sirotait du paic citron en s'échangeant nos recettes de soins pour peaux sèches est définitivement révolue, faux-frère.
Je veux que tu me rendes mon lait d'amande dès que possible.
PS : le prochain shampooing que je vais te faire sera composé d'une dose non négligeable de sans-plomb 95.
Vous venez de me faire réécouter du Ennio Morricone. Ç'a m'a presque donné envie de foutre des points pute dans les commentaires.
Du moment que ça ne t'a pas donné envie d'écrire un rondel...
J'écris des rondels si je veux,
Octo ou décasyllabiques,
En moyen françois si le peux
(Onques en parler cantabrique).
Même sans fumer de la beuh
Ou sevré d'alcool éthylique,
J'écris des rondels si je veux,
Octo ou décasyllabiques.
Si te défrise tes cheveux,
Va le faire voir en Attique ;
Cordialement, je m'en astique
(Mes amitiés à ton morveux),
J'écris des rondels si je veux.
A lire en écoutant https://www.youtube.com/watch?v=GLbvBTFCGcY un remix de Come as you are pour vous dégorger la verge les zonards de mes deux
Je suis revenu en reprendre un peu. J'espère que t'es en train de travailler d'arrache-pied à nous pondre un ptit quelque chose. Surtout que c'est bientôt Pâques.
Qui sait. Qui sait. Mais comprends que je ne travaille jamais d'arrache-pied, j'en ai trop besoin pour promener mon chien (et mon cerveau, à l'occasion).