Je reviendrai dans ton halo,
Lumineux bain de lait d'ânesse,
Chercher l'éternelle jeunesse
Et m'immoler en toi, falot.
Fanal fatal pour moi, pâlot,
S'il faut qu'en toi je meure et naisse
Je cède au sphinx un droit d'aînesse,
Moi, le géomètre falot.
Jadis, larvaire et mégalo,
J'arpentais le monde au galop.
J'allais déjà vers toi, peut-être.
J'erre ici, cogne là, pataud,
Papillonnant, perdu, penaud,
Puis je m'enfuis par la fenêtre.
LA ZONE -
À Mike Brant.
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Un délice de noël, une joie à la hauteur du Brexit avec deal que Dourak appréciera sûrement.
Dourak, toujours aux prises de la mafia roumaine du futur, nous offre un beau cadeau. Google translate me dit que la présentation de texte veut dire "Nous sommes même expulsés du futur." et je trouve marrant qu'expulser se traduise par chiar.
ah non, c'est "même" qui se traduit gracieusement par "chiar"
C'est une de mes petites amies un peu collantes qui me serinait ça, je reviendrai sans ton allô, j'ai fini par lui accorder son droit d'ânesse.
Il est super cool, ce sonnet, je suis admiration. Je me suis autrefois frotté à la poésie rimée, et j'avoue que c'est un peu compliqué quand même. Enfin pour moi. Surtout si on veut faire du bon boulot, s'agit pas seulement d'aligner des rimes.
Alors justement, je dis un sonnet, en est-ce un ? Parce qu'il n'y a pas d'alexandrins, mais des huitrins (c'est peut-être un sonnet spécial Noël).
Comme quoi on peut apprendre plein de trucs très intéressants sur la Zone, jusqu'à la reproduction du castor.
Bah oui, c'est un sonnet. J'en avais fait des dissyllabiques sur Twitter.
Lampadaire c'est un joli mot, c'est vrai. Vraiment un joli mot. Pas loin de cellar door, quand on y pense.
N'empêche que ça rafraîchit de te revoir, enculé de spectre.