J'allais écrire une œuvre épique
Mais, là, je suis déconcentré :
La voisine m'a mis la trique.
Le Goncourt n'est plus assuré.
J'envisage de m'astiquer
Ou de lui dire que je l'aime
À seule fin de forniquer
Mais, pour le moment, j'ai la flemme.
Il faut réparer la physique
(Einstein a beaucoup salopé)
Et finir la mathématique ;
J'accepte d'y participer.
Entre autres détails à régler,
Quadrer le cercle est un problème
Auquel je veux bien m'atteler
Mais, pour le moment, j'ai la flemme.
L'univers est inesthétique,
Sombre, glacial, mal coloré,
Incroyablement bordélique.
C'est simple, Dieu a tout foiré.
Il est mort, c'est justice assez :
Chacun récolte ce qu'il sème.
Il faudra bien le remplacer,
Mais, pour le moment, j'ai la flemme.
Je suis lassé d'être lassé.
Tout me ramène à ce dilemme :
Me trépaner ou trépasser
Mais, pour le moment, j'ai la flemme.
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Ballade à laquelle j'ai la flemme de trouver un commentaire
J'aurais peut-être dû avoir la flemme de l'écrire, on dirait que c'est contagieux.
Tiens, à l'oreille pas vraiment mais à l'oeil, ça se ressemble bien femme et flemme.
Le vrai titre est sans doute "Claire" ou " Judith", enfin, c'est un truc pour pécho ça.
Chef d'oeuvre. Mes couilles bordel. Chef d'oeuvre. Dourak, je ne te le demanderais jamais assez : épouse-moi avant Korsakoff. Mes couilles dans du formol.
Ah ? Je ris de me voir Cybèle en ce foutoir.