Je n'ai plus peur du noir,
Je n'ai pas peur du vide.
Je ne suis pas morbide :
Je me couche, pour voir.
Je rechigne à l'espoir ;
Je veux être lucide.
Je n'ai plus peur du noir,
Je n'ai pas peur du vide.
Je suis sur le trottoir
Et sous les Géminides,
Je contemple, impavide,
L'universel foutoir.
Je n'ai plus peur du noir.
À Gilbert Montagné et Mike Brant.
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Mazette, tu y as presque trouvé un boulot !
Dans cet ensemble trois pièces kamasoutresque, un premier quatrain aguicheur comme un dernier cheyenne pour le général Custer, un second aux rimes girondes comme un bunker sur l'atlantique, et cette fin comme le bas résille, claquant ses jarretières comme des portières devant une école navale argentine !
Ah, c'est... ahhh, c'est...
Dourak, non mais quelle pute tu nous as fait là !
Ne pas répondre un truc à propos de sa mère... Euh... Je ne sais pas, demande à ta sœur.
Ma sœur est championne du monde de trachéotomie : 23 par surprises, 17 non consentantes, avec 482 stylo bille Bic.
Ça fait douze bics par trachéotomie. Ce n'est pas raisonnable.