LA ZONE -

L'insoutenable caducité des lettres

Le 08/03/2019
par Dourak Smerdiakov
[illustration]
Très serein nonobstant mes couilles martyrisées
Par la dextérité d'une pute sous cocaïne
Édentée - c'est heureux - comme la scie égoïne
Avec laquelle j'opère quand la glace est brisée,

Et calme, excessivement, durant l'aseptisée
Et ultime prestation de cette autre héroïne
Qui ramollissait comme ta mère sous codéine,
Très digne en dépeçant ces connes mal avisées,

Je n'ai jamais perdu ni l'esprit ni mes nerfs,
Ne redoute la police pas plus que les enfers,
Et pour mes sacs-poubelle, je connais tous les trucs.

Je confesse néanmoins que j'ai gueulé parfois,
Révolté par la loi absurde, tel un putois,
Devant la pesanteur de tous ces e caducs.

= commentaires =

David

Pute : -1
nonobstant    le 09/03/2019 à 15:23:32
Le caduc est au na-baron ce que le coca light est à la fritte mac cain, c'est à dire moins que leurs reflets dans un miroir, aussi, ce sonnet narrant une relation tarifée - à priori une fellation, ou peut-être juste un testiculolingus - et publié pour la journée du droit des femmes, questionne à l'évidence comme on répondrait à une mort subite, ou comme le disait bien plus brièvement untel : quitte à avaler du cul, autant chier entre ses propres dents.
Lapinchien

tw
Pute : 8
à mort
    le 09/03/2019 à 17:22:35
il faut sucer et avaler les e ?
Dourak Smerdiakov

site yt
Pute : 0
ma non troppo
    le 09/03/2019 à 23:06:47
Surtout pas, le narrateur de ce sonnet est un connard qui n'a rien compris, surtout pour le dernier tercet.

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