Après avoir poireauté dans l'antichambre des cons, me voici donc volontiers parti pour une nuit de folie avec Satan et toute sa bande.
La bière me montait légèrement à la tronche mais tout allait pour le mieux. Je tentais de me mettre debout, sans succès. J'en avais peut-être avalé un peu trop finalement...
Mais soudain que vis-je Edwige ? Pendant que je réfléchissait sur mon bidon, le roi des démons me regardait à quelques mètres d'un oeil torve et vicelard. Bon, faut l'avouer, j'étais vraiment pinté. Du coup, au lieu de lui dire bonjour et de commencer à taper la cosette, j'ai tout de suite attaqué sur les reproches un peu comme une gonzesse de pompier qui attend que le guedin revienne de missions périlleuses sans lui donner de détails.
- Ah ! Tiens ! Vou-voulà, vous voilà ! Monsieur qui se fait pas prendre. Dis-je en tentant de me mettre à quatre pattes. Regarde-moi ça la tronche que ça a ça, avec sa queue qui traine par terre ! Z'allez marcher d'ssus à force hein !
Je me hissais tant bien que mal pour observer la magnificen...concupiscence de mon hôte qui n'avait pas la queue derrière mais devant.
- Ah oui que même... La bouche ouverte comme un glandu je le regardais. J'étais à hauteur de ses genoux quand soudain, la diabolique queue se releva, perpendiculaire à moi. Et pour la première fois de ma pitoyable existence, j'entendis la voix de la queue ( ouais faut pas oublier que j'étais beurré, alors je rapporte comme je me souviens).
- OUVRE GRAND ! me cria t-il cet animal en me fourrant sa cochonnerie de trois mètres de long dans le gosier. J'avais eu à peine le temps de répondre que je sentais déjà la machine infernale me traverser le corps, passant par mon estomac, mes boyaux et bientôt je me sentis sodomisé comme jamais. ( Tiens, ça m'rappelle un tub ça.. sodomisé comme jamais.. bou-bouche et boyau ? bou-bouche et boyau ? co-lon et fi-on ? co-lon et fi-on? ) Bref j'avais vraiment l'impression de faire partie de la famile des donuts. Après plusieurs heures de profonde tendresse, je pu enfin souffler un peu, et bizarrement, je n'avais plus soif. Quoiqu'il en soit, j'avais quand même des courbatures de la mâchoire, et la peau de mon visage me tirait. Les coins de ma bouche étaient ridés mais j'étais content d'avoir pu jouir d'un accueil convenable.
Satan alluma une bougie, toujours avec sa queue démoniaque, il faisait tout avec elle, c'était un peu, son couteau suisse de l'enfer. A ce moment-là je l'ai envié et lui ai demandé pourquoi les hommes ne possaident-ils pas d'engin aussi pratique et performant ? Il m'a répondu :
- Urgh. Dans un grondement d'orage. Je pu alors partager avec lui sa douce haleine légèrement aillée, brise de charogne.
- Quel est v-votre parfum si je.. puis me pénètre ?
- La mort ! Dit-il d'une voix rauque et plus puissante que tous les putains de viagra de la terre. Maintenant, tais-toi et écoute, vermino-larbin, tu vas devoir trouver la formule magique pour ouvrir la porte qui se trouve devant-toi.
- Où çaaa ?
- LAAAAA !!! Il me cracha dessus, mais ce n'était pas de la bave. Décidémment, il était vraiment très fort ce bougre de 3 mètre de haut. Non seulement il faisait peur aux fillettes mais en plus il lâchait du vis sur commande, que c'est malin !
La porte apparut devant mon nez, à 2 cm, vraiment, une porte en crépis, enfin plutôt une porte crépie. Du pue était collait dessus, ainsi que des glaires, du sang, un mélange d'ongles, de crotte de nez et de poils pour la déco. S'ils avaient utilisaient du lino de merde au plafond, pour les portes ils faisaient ça proprement les salauds. Elle sentait la merde à trois kilomètres...à moins que ce ne soit moi à ce moment-là...
- Tu vas t'introduire dans la pièce d'à côté, ensuite tu iras voire le Nain Poli qui t'indiquera le chemin qui te correspond dans les enfers. Et si tu réussit à traverser les enfers, tu pourras me demander une faveur que je réaliserais dans un délai plus ou moins long de 6 à 666 ans.
Et il commença à me sortir un papelard aussi long que sa queue... Et il déroulait, il déroulait, ça n'en finissait pas de ces grifouillis de gratte-papier, et le dieu phallophile pris mon doigts, le lécha et le posa sur le parchemin.
- J'ai..j'ai signé un pacte AVEC LE DIABLE ???? m'aspergeais-je.
- oui. Et maintenant petit peigne-cul attrape-les tous. Enfin, fonce enfin défonce tout quoi ( oui, Satan est parfois gentil, doux et affectueux). Je t'attendrais à la sortie de l'école, avec un gros gâteux et un jus de fruit.
Je me déversait des deux bouts, après ce que j'avais pris, c'était évident. Je me suis donc vidé comme un lapin, les dents en moins et la queue plus longue. Après quelques minutes, je me suis enfin décidé à ouvrir la porte. Mais que vis-je ? derrière cette entrée ? Un nain. C'était le Nain Poli, un nain à la peau rapée. Tous les jours on lui rapait la couenne. Et tous les jours il avait la chair à vif, mais ça ne le dérangeait pas apparemment. Son rôle est d'indiquer le chemin qui correspond à l'abruti que Satan lui envoit. A la suite d'un questionnaire, il t'attribut soit le chemin des vicelards, le chemin des mangeurs de tout, le chemin de la taule, le chemin aménagé, le chemin du milieu des deux côtés en passant par le fond, le chemin barbecue, le chemin hurlant et le dernier, mon petit préféré car il y a pleins de licorne derrière toi, le chemin paillette-rose-bonbon-vive-les-cons.
Alors v'là qui commença à m'parler.
- Oui euh, je suis le Nain Poli, commence par fermer la porte s'il te plait.
J'ai pas fait d'histoire, j'ai fermé cette superbe porte en composite, qui était en fait, un énorme magma de reste de cons. Ils étaient tous restés collés dessus, et avec la chaleur et la force avec laquelle le maitre les avait bousculé... Ils avaient finis par être indénombrable et vraiment......urgh...Y avait plus d'os... à mon avis il devait les récupérer, c'est sa coiffure pleine d'ossements qui m'avait mis sur la voie de la déduction logique et performativement bonne à coup sûr.
- Bon, je vais te poser des questions, qu'il continua, et tu vas devoir me répondre sincèrement pour que je puisses t'attribuer le bon chemin. T'es prêt face de porte ?
Au merde, ça sentait pas bon ça...
- Euh... oui...
- Quand tu vas au cinéma, est-ce que tu regardes le plafond ou l'écran ?
J'avais les genoux branlicotant, j'avais les jetons de dire une connerie et de me retrouver sur la porte...
- Le plafond ?
- Quand tu frappe quelqu'un, est-ce que tu l'insulte, avant, pendant ou après ?
- Euh.. les trois ?
- dernière question...
J'ai peur, j'ai peur, j'ai peur, j'ai peur, j'ai peur, j'ai peur, j'ai peur, j'ai peur, j'ai peur, j'ai peur, j'ai peur...
- Qu'est-ce que tu prends pour l'apéro ?
- Euh...Je transpirais à grosse goutte, la première chose qui me viennait en tête était le panaché... Mais je me sentais obligé de mentir pour sauver ma vie.. Un p'tit jaune !
- Très bien. Oui. Voilà ! J'ai trouvé. Tu vas devoir emprunter le chemin barbecue. Mais attention jeune équivoque de mes deux, oui, non ça ne veut rien dire mais je m'en fous. Attention dis-je Edwige ! Tu ne devras en aucun cas toucher la nourriture ou manger quoique ce soit, sinon retour à la case départ, vous ne passerez pas par la porte mais resterez collé dessus. Comme tous ces autres cons qui boivent du panaché à l'apéro, et qui aime les licornes moisies.
- Au putain, bonne mère, peu chère, AH ben couillons !
- Oui bon c'est bon ! Tu n'es pas obligé de me faire croire que tu viens du sud, je m'en fous que tu ais menti du con, allez, bon vent mon gland !
Et je partis donc sur le chemin qu'il m'indiqua...
TO BE CONTINUED
LA ZONE -
Satanituc, sans fromages et sans suc !! Ep 2 - Le barde n'eut point ripaille
Le 01/11/2018par Erwin De Coopson
Ep 2 - Le barde n'eut point ripaille
Toujours en enfer, après le placard à balai en kit, voilà le salon de Satan avec visite privée.. enfin presque..
Toujours en enfer, après le placard à balai en kit, voilà le salon de Satan avec visite privée.. enfin presque..
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L'auteur ne s'est même pas relu
Ah oui quand même.
Les assonances m'ont perdu et il me semble avoir repéré quelques calembours dans ce magma de mots, ce qui est extrêmement suspect, voir dangereux. LC une réaction là-dessus ?
Il y a quelques tournures bien trouvées mais ça m'a pas fait rire du tout. Je pense que l'auteur a déjà posté un texte sur la Zone, car cet humour de merde me dit quelque chose, je ne réussis pas à mettre le doigt dessus cependant.
ça alimente le dossier #BalanceTonPorc où tu trouveras le premier épisode
Il y avait, à l'intérieur de notre geôle, notre Tamagotchi qui s’arrangeait pour offrir à sa fiancée crânant dans le Tyrol la fin d’une filmographie d’antan, en noir et blanc. Celle-ci ne tolérait pas les clés USB 3.0, les disques durs aux vaisseaux sanguins périnataux forcés d’obtempérer et toutes les machines expropriées comme tout autre appareil qui trimballait des informations contradictoires.
Sa silhouette bleue passait en cirant l’éclairage crémeux du laboratoire où les nombreux ordinateurs rejetaient de l’urine sur les murs. Dans une usine oubliée, je débranchais les organes de mon corps venant d’une autre transplantation avec un cobaye !
En morse, ils me répondaient d’aller me faire foutre tandis que j’insérais un déclic dans son oreille droite.
C’était pourtant la seule chose valable, irréprochable que je pouvais enlever tel un furoncle à la place des tiques habituelles !
Une fusion mortelle s’ensuivit en me tirant de ma léthargie ; de l’encens se répandait dans l’air et dans les tonneaux de la cave où le sang mûrissait patiemment.
Tourmenté, ce sang d’une opacité dense, contaminait les autres univers : des amas de galaxies tombaient avec son appareil génital au fond de mes chaussettes ! De l’uranium disparaissait dans le grand tourbillon en jouant son dernier big-bang ! Il endommageait les toits de la ville et il répartissait aux enfants turbulents la structure du soleil dans un brouillard à couper aux couteaux.
La Voie lactée brûlait en valsant du côté des raisonnements binaires ! Elle se vantait de faire partie à présent de la classe des amphibiens cette ampoule de salon qui avait éteint la Voie lactée. En envoyant de la vapeur d’eau, toutes les théories quant à son extinction finissaient sur la toile virtuelle ; le réalisme dans l’art tourmentait alors les goules et leurs tympans : un type d’exténuation programmée !
Avant-propos.
Quelque chose se contracte au fond de son terrier.
Nous avons tellement étudié la genèse des textes de Razko Kaphrium ces derniers temps ! Nous avons passé tant de nuits blanches à raturer d'annotations ces manuscrits ! Aujourd'hui, le projet Kaphrium peut enfin voir le jour.
Nous sommes vivant, je crois qu'à partir de là, cela nous dispense de juger.
La dissidence est pour d'autres, pas pour nous, elle est réservée à une petite caste qui vit dans l'irréalité.
La lumière du jour, lorsque nous sortons enfin du souterrain, nous apparaît jaune citron.
Les carnets de Razko Kaphrium racontent que le monde du dessus est bientôt prêt à nous appartenir, tant il sent la désolation et la mort.
Feuille 1 / Texte 1
C’était le premier à naître hors de la fosse noire - les apprentis de la Fabrique, en assemblant le contenu des divers presse-papiers sur l'écran de leurs ordinateurs, l’avaient engendré sous les néons aux mémoires photovoltaïques. Quelle prouesse technologique ! Jeté au fond de la fosse noire et affleurant presque de l’obscurité par sa hauteur, l'Elephant X amorçait selon ces artisans de la fiction un nouveau genre littéraire, inspiré des années X où il avait vécu sa longue gestation avant de voir le jour.
Razko Kaphrium était à l'origine de l'opération : confortablement assis dans un bon fauteuil anglais tandis que les hommes-taupes de la Fabrique essayaient d'après les indications de ses carnets de moleskine, d’inventer ce qui était jugé irréalisable, Kaphrium attendait patiemment. Son imagination, un peu comme à l'intérieur d'un œuf, avait généré l’exponentielle croissance de cet étrange Elephant X.
Au-dessus, les immeubles en béton qui avaient abrité les balbutiements du Projet Kaphrium, menaçaient de s'effondrer ; mais l'œuf enflait, les Apprentis chercheurs allaient trouver enfin ce qu'ils cherchaient depuis des lustres.
Feuille 2 / Texte 2
Razko Kaphrium avait-il vécu une vie antérieure ? Avait-il dynamité l'immeuble où il habitait ou était-ce quelqu'un d'autre ? Razko Kaphrium était-il seul à agir ou était-il influencé ? Et surtout, était-il mort, vivant ou en intermédiation ?
J'avalais mon café et je me souvenais de cet homme sanglé et allongé sur un lit d'hôpital. C'était peut-être Razko Kaphrium. Personne ne connaissait son identité. Et quand j'étais venu le voir et l'interroger pendant son hospitalisation les éléments qu'ils m'avaient fournis correspondaient exactement aux divers échanges que j'avais eus avec le Razko Kaphrium des années X. Pourtant, et tout le monde le savait, les années X n'avaient jamais réellement existées, elles étaient imaginaires pour les archives, insensés pour les gouvernements en place, invraisemblables d'après les médias, et les gens n'en parlaient jamais. C'était bien plus qu'un simple tabou. Les années X s'étaient formés dans l'inconscient d'une génération (ou d'une ethnie ?) qui avait vécu dans les canalisations des égouts. Et personne à présent ne voulait l'évoquer, cette sombre période qui sentait la merde.
Razko Kaphrium avait (ou avait eu) cette folle ambition de faire remonter cette merde aux narines de mes contemporains. Il avait gangrené tous les domaines, toutes les sociétés, toutes les civilisations et pourtant la période actuelle ne lui laissait aucune chance pour réaliser son odieux projet.
Feuille 3 / Texte 3 / Partie 3
Je l’avais un jour croisé dans le couloir d'un hôtel, cet Elephant X ; Il rampait comme un reptile au fond d'un plateau de moules-frites pas vraiment fraîches, mais plus rien n'avait d'importance.
Il avait prospéré sur un monde en ruines. A force de regarder l'écoulement blanchâtre des égouts, il comparait l'écume des vagues aux lessives avariées des ménagères quand elles atterrissaient ici. En cela et uniquement d'après cette étrange perception, on pouvait le qualifier de poète impressionniste. Mais la poésie pour lui s'arrêtait là : il n'avait aucune honte et aucun mal à être grossier, à se montrer rustre et dégoûtant en toute occasion.
De retour dans ma chambre d’hôtel, le silence s’était installé insidieusement alors que j’étais penché encore sur les manuscrits de Kaphrium. Il avait bien essayé de trouver pour ce révolutionnaire, pour cet homme-taupe une motivation personnelle de se battre contre le système qui l’avait exilé au fond des égouts. Mais il n'avait pas les pieds sur terre, c'était là le principal écueil à sa progression. Et ceci n'était pas une nouvelle fois une caractéristique littérale de ce qu'il prétendait être, ce pseudo poète. Littéralement, il n'avait pas les pieds physiques sur la surface de la terre ferme. D'hommes-taupes, il avait muté en hommes-rats au fil de ces années X et cette menace sans cesse réactivée et réelle qu'il surgisse à tout moment hors d’une plaque d'égout, avait fait trembler la communauté humaine, cette caste privilégiée et inchangée depuis l'aube de l'humanité.
Feuille 4 / Texte 4 / Quatrième partie
Il n’y avait aucune solution contre les pensées morbides.
J’étais resté de longues heures les yeux braquées sur un écran où défilaient à la fois des photos en noir et blanc sur le côté gauche et, sur le côté droit, tous ces mots copiés instantanément dès qu’ils correspondaient aux champs lexicaux établis à l’avance pour produire un gonzo littéraire. Quelque chose commençait cependant à émerger du souterrain.
Il fut exactement dix-sept heures lorsqu’un stagiaire m’apporta un café ; un peu plus bas encore on entendait les bourdonnements de la Cora-Hummer 7 qui continuait à fonctionner. L'activité de cette machine qui reliait les différents cut-up pour une meilleure cohésion textuelle, n'avait jamais été stoppée, même aux années les plus sombres où la méthode du cut-up de William Burroughs semblait dénuée de tous horizons.
Mais la conscience dévastée avait repris ses droits.
A suivre !
Ballet phosphorescent
Message LCbeat le Lun 12 Avril - 20:24
Nubile 1
Les corps mouvants abrutis de l'insomnie
Phosphorescence du ballet,
Couvercles claques et chevrotine
Les pas de danse
Mâtinée de jurons, pertes et gains
On se réveille d'un poker branlant
Encore accoudé au comptoir
Sans as dans la poche, sans le sou
Une quinte de toux pas de quinte flush
Aquarium 1
La face brune d'avoir trop bu
Les rêves s'estompent
Dans la gueule ouverte du broyeur
Au bar de la routine, on rêve de gloire
Morgue 1
On rêve et puis on ramasse misère et pauvre toujours
Baiser des putains nigérianes
Sur le boulevard des sans fondations
Aux yeux défoncés, jambes antilopes
Glaciation 1
Miséricorde de l'interlope
Et puis on rentre chez soi
Mains dans les poches
Quelques pièces pour jouer
Baveux 1
Sur un bourrin sans ambition
Perdre au quinté comme de sa vie
Une femme attend, laide comme le monde
De trop l'avoir rejoint, le soir
Transcendance 1
Je ne proposerai que d’aléatoires fariboles proférées de mon seul orifice,
à savoir une main exsangue et pour la forme, voyez celle d’Hilaire -
Comme autant de lampions
Pour la kermesse ; entre les stands, des dalles. Et partout : du noble grès.
Clitoridienne 1
Non pas que cela me bérange, l’ère s’y prête avec gourmandise
Et sur tout type de surfaces
On prendra garde de ne juger qu’à postérieuri, nulle sous-pute à Sion, quoique.
Certes lointains, les souvenirs de cet ordre nous préservent, hâtifs.
Chéris et rois, vous accorderez à ma vision le bénéfice du trouble
Convertisseur 1
Raisonnablement mise au Jean et contemptrice d’Eve à jeun : ces fameuses mines qu’on dit aurifères
La prospection démasque les légendes, assez pour que je me pende à ces pyrites.
Mais je m’égare, et vous ne serez pas oublié.
Comment pourriez-vous l’être alors qu’en terrain plat, les vilains festoient encore, Seins et Gorges déployés
Célébrant du même coup leur descendance reptilienne
Clandestin 42
J’émoi, même à mon actif, quelques-unes de ces victoires
avec qui nous instaurons, bien respectivement, cette douteuse familiarité -
Celles-là que l’on charpente avec la musicalité des bons mots, vous savez bien…
S’il y avait crime, nous nous serions déjà jetés en cellule,
L’ergot guenard et tout sauf dégrisés
Nubile 2
Que pourrais-je vous apprendre ?
Que valent en tain - permettez que j’en profite, rôles au café et à la carte -
Scrute à votre instar les ‘ouvertures de lignes’ ?
Une convergence hautement redoutée par l’ébène à ordures du quartier.
A vide, je patiente.
Aquarium 2
Cet emplacement publicitaire
Est à ...............................MOI
Carré d’où naissent
Mes furieuses occasions de
...............................VOUS Déplaire
Persienne 2
Ma conquête de l’est
Ce sont les mots comme des bancs
Sur ...............................LESQUELS Poser mes coudes
Un besoin de déchirer les feuilles
Où ce qui devait être dit ne l’est pas
Morgue 2
Les vents qui freinent les regards
Les arbres qui obscurcissent les pays
Les miracles qui n’apparaissent qu’à ceux qui veulent bien y croire
La musique qui sonne aux oreilles de ceux dont le désir est d’apprendre
Car la corde chante à tous mais parle à peu
Glaciation 2
Je suis mon propre support publicitaire
Je suis le seul groupe auquel je rêve d’appartenir
Les autres comme passants inutiles ()
Les mots ne sont pas des portes OUVERTES
La poésie n’est pas un EXUTOIRE elle est la voix des silences
« J’écris parce que je ne parle pas »
Dans l’espace clos, succession ouverte de désordres moraux
J’accuse le cou de se plier trop tôt
Le cœur : papier de glace comme un carrelage gelé
Je fais ici preuve de manquement total
Aux ordres de l’acceptation
Rampe en eaux sales de fumée consumantes
Les doigts qui peinent à écrire ce que la peur ordonne
Par le froid faussement misanthropique
Mis en tropisme vaguement mathématique
Je compte sur mes doigts les traces de cigarettes inutiles
Combien d’heures à écouter du jazz
Alors que la vie est à l’extérieur
Antérieures à tout cela, des douleurs démodées
Qui n’ont cours que par la non-volonté de s’y soustraire
Je puise dans la solitude tous les miasmes violacés de l’attente
Derrière les fenêtres les espoirs salvateurs
Alors je ferme les volets et monte le son
Jusqu’à n’entendre que les plaintes métaphysiques du sax
Et oublier tous les regards
Toutes les mains sur mon corps
Toutes les voix crachant leur amour
S’éteignent les feux dans un lointain incurable
Le destin est une crise de colite néphrétique
Des douleurs magnifiques
Pour un Bien que l’on ignore
Pour survivre aux démons
Souffler sur les braises et devenir cendre
L’homme à nu se désintègre
En célestes répugnances
Alors que les flammes projettent leurs desseins
S’essaime le doute par le sang
Les rivières ne coulent plus bleu
L’encre tâche les doigts du poète
Qui attend après la douleur
Des chimères frottent leurs ornements
Sur la peau outragée
Et brûlent
Tous les violons du ciel crachent
Leurs à jamais, il n’y pas de préciosité
Dans l’humeur maladive des suspicions
Les rivières sont de peines
Et nul rocher ne les pénètrera plus
Au terminus des ténèbres inévitables
Les hourrahs des vaincus
Tous les sax soufflent leur enchantement
Métaphysique
Mais qu’y a-t-il aux confins de la galaxie ?
Des nouveaux-nés, des mort-nés
Tout s’effrite dans une chute mémorielle
Les sensations sont justes
Trop justes
Le poète suit l’instinct du doigt
Et touche l’essence du mal et du bon
Il sombre en parcelles de chair
En une noyade de poupée dans l’eau
Les souvenirs sont les regrets
L’avenir se trace dans les regrets
Il n’y a pas de soleil dans le ciel
Les noirs sont ambiants par-delà les savoirs
Les choix sont dilemmes magnifiés
Par la gloire de la solitude
Les instants propices se désagrègent
Au gré des temps surannés
Sans doute les danses des corps tremblants
Dans les lueurs ocres du feu
Sont les solutions aux pensées surréalistes