En hissant les crocs du froid engourdissant, je mets les gens valides au milieu de la valve et le valet dans l’ordinateur, le sang gicle comme la pauvre poupée qui veut ou qui veut pas, et qui sera bientôt mise en morceaux en trinquant à la santé du timonier. Le sang gicle et sécrète des enfants scolarisés qui pleurent, et le timonier dans la vague, après une leçon d’anglais fait gicler le sang au prétérit, comme l’Eglise qui profane son prolongement mathématique en acclamant les vainqueurs de la guerre du golfe sur la cinquième avenue à New-York. Comme un stage cinématographique, le sang gicle avec mon coeur et avec ma bouche et me dit de n’emplir ma main qu’à moitié, je porte mes valises jusqu’à l’hôtel et l’ordinateur tinte joyeusement et délicatement. Le long des krachs existentiels, le sang gicle par strates comme on se borne à ses petits désirs : un tube sauvegardant la valve et le thriller se tord de douleur ; comme on laisse sur la table une bonbonnière fécondée par écoulement nasal, je traque les vampires sur le trapèze avec les gens trapus !
Le sang, en pleurant, gicle et veut en faire autant dans la dimension stellaire du Bateau-Lavoir, la valve en tripotant une nymphe ringarde connaît des turpitudes et Turner peint le soleil levant dans la brume avec l’aide d’un typhon. Le sang gicle comme voué à ce petit garçon de dix ans qui s’amuse à faire des ricochets au bord d’une rivière pourpre en commandant tel un tzar l’ordinateur. Et la rivière de sang s’amuse à émietter silencieusement le chapeau d’un champignon mortel en troublant l’ultime valve et les univers dans un va-et-vient découpent le tissu des nerfs et des tourniquets !
Un larcin trop évident, ce sang qui gicle face à la houle, comme un sauveteur ou un vers à soie ou encore un billet de cinquante euros plié en quatre à la hâte en se fendillant au-dessus de l’omoplate ; ce sang qui gicle comme on plonge un beau matin dans un bol de café ; enfin le sang gicle comme survivent les paysannes et leurs silhouettes qui ne sont que des amalgames de sables, d’exaltations fiévreuses, de poivre, de sel, de parmesan ou d’origan : un morceau de chair transplanté et j’enfonce les rayons ultraviolets dans la tuyauterie univoque. L’ordinateur se vante d’un nombre incalculable de textes en attente de publication sur La Zone.
Des textes écrits et tutti quanti qui traînent dans cet ordinateur en veille pour l’instant !
...
Le sang gicle comme une pluie rouge qu’emporte le vent. Je fais trempette dans le sang et la valve emporte le tonnage de l’ordinateur. Le sang gicle comme un canard barbotant dans la boue, je perce la valve qui ressemble à un mauvais thriller ; et, dans ma tête, en lançant des corn-flakes et des strass, le sang gicle comme un paiement cash en triant les valseuses et la tisane au tilleul dans la valve.
Le sang gicle comme l’hémisphère d’un cerveau endolori en tournant, en envoyant des uppercuts dans l’ordinateur !
Le sang gicle comme l’hémisphère d’un cerveau endolori en tournant, en envoyant des uppercuts dans l’ordinateur !
= ajouter un commentaire =
Les commentaires sont réservés aux utilisateurs connectés.
= commentaires =
Ben écoutez, malgré les railleries en résumé, moi j'ai toujours trouvé qu'il y avait de bonnes trouvailles dans ses textes.
Vraiment, y a des tournures qui envoient, avec des traits de bonne poésie moderne.
J'aimerais juste voir tout ça dans une nouvelle un peu structurée, mais c'est sans doute mon côté vieille pute du 19e qui parle.
siècle ou arrondissement ?
Moi j'aime bien aussi, ça m'a rappelé des souvenirs de fac
Les piliers de La Zone se la coulent douce amis-amis.
Mais grave ! Sans déconner ils se font tous griller le cul à la plage ou quoi
Claker faudrait qu'on communique de manière explicite.
Mais quand tu veux.
Il faut qu'on organise notre grève à 2 et qu'on expose nos revendications
Ouais !
...
C'est quoi les tiennes ?
Bin
1. Je veux le retour de LC et Dourak. La base.
2. Je veux une augmentation de mon salaire. Normal.
3. Qu'un poste d'admin soit libéré. Faut pas déconner je vais pas me taper le taf solo sous prétexte que c'est les vacances et que tout le monde se crame le cul à la plage.
4. Un logo "j'aime" ou "poop" sous chaque texte manière de rigoler un peu.
5. Une prolongation de mes vacances.
6. Une bouteille tous les jours livré à domicile manière de constituer ma cave.
7. Une obligation de commenter par tous les visiteurs du site manière de faire bien chier tout le monde.
Voilà.